En 2024, le port fait face à une explosion du trafic notamment de cocaïne, avec des saisies atteignant l'équivalent d'une année entière en seulement six mois. Les dockers subissent intimidations et tentatives de corruption, tandis que les narcotrafiquants utilisent des conteneurs clones pour échapper aux contrôles.
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00:00Chaque année, plusieurs tonnes de stupéfiants transitent par ce port.
00:04En 2024, les douaniers ont fait face à une hausse exponentielle du trafic, de cocaïne notamment.
00:09On a fait en 6 mois en 2024 l'équivalent d'une année complète en 2023 de saisie de stupéfiants.
00:19Donc si on veut continuer de protéger la santé et la sécurité des citoyens,
00:22oui il faut renforcer nos moyens humains et nos moyens technologiques.
00:25Du trafic et de l'insécurité, les dockers du port sont régulièrement intimidés.
00:30Moi j'ai des collègues qui ont été suivis par des drones sur des contrôles sur le port,
00:35j'ai des collègues qui ont été suivis dans des déplacements personnels.
00:39Les tentatives de corruption sont également nombreuses.
00:42Un badge pour rentrer sur un terminal se loue 5000 euros.
00:47Un transporteur routier qui sort un conteneur pollué en le sachant bien évidemment,
00:54peut être rémunéré 10 000 euros.
00:56Un des modes opératoires utilisés par les narcotrafiquants, des conteneurs clones.
01:00Cela consiste à remplacer un conteneur ayant le même marquage qu'un autre déjà référencé.
01:05La majorité des substances viennent d'Amérique latine.
01:07Quand ça arrive d'Amérique du Sud, on a une attention particulière.
01:11On arrive à en surveiller 10% environ, mais ça n'est pas à la hauteur.
01:16Dernière saisie en date, le 30 décembre, 2 tonnes de cocaïne ont été retrouvées dans un conteneur clone.