Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité de "C'est pas tous les jours dimanche" sur BFMTV.
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00:00Manuel Valls, vous faites partie d'un gouvernement dont le Premier ministre va faire sa déclaration de politique générale dans deux jours.
00:05On sait qu'il y a des discussions actuellement sur la réforme des retraites, discussions avec la gauche,
00:10un gouvernement qui essaie de séduire une partie de la gauche ce soir.
00:13C'est la droite aussi qui met en garde le gouvernement en disant attention, vous allez peut-être nous perdre si vous dealez trop avec la gauche.
00:19Ce matin, nous recevions Olivier Faure. Il estime que pour l'instant, je cite, le compte n'y est pas et qu'en l'état,
00:23il voterait la censure contre le gouvernement Bayrou auquel vous appartenez.
00:27Qu'est-ce que vous dites à vos anciens camarades du Parti Socialiste ?
00:29Moi, je trouve qu'il y a une discussion, même des négociations qui sont engagées par le gouvernement,
00:34notamment avec le ministre de l'Économie et des Finances, Éric Lombard.
00:38Moi, je me réjouis qu'il y ait ce dialogue.
00:41Attendons, au-delà des postures et des déclarations,
00:44mais attendons la déclaration de politique générale du Premier ministre mardi,
00:49le travail qui est en train d'être fait sur le budget.
00:52Moi, j'ai bon espoir. Je pense que l'esprit de responsabilité doit s'imposer.
00:57La France ne peut pas ne pas avoir de budget.
01:00Je le vois pour mon propre secteur, pour la reconstruction de Mayotte,
01:04mais pour les enjeux évidemment financiers, budgétaires, économiques qui sont majeurs.
01:07Donc moi, j'ai plutôt confiance dans la capacité des groupes, sans doute pas tous.
01:14Vous avez confiance en Olivier Faure ?
01:16Moi, j'ai confiance dans la responsabilité des socialistes,
01:19oui, y compris de son premier secrétaire, dans cette volonté d'aboutir à un accord.
01:23Après, il faut que chacun se mette d'accord sur les dossiers du budget comme sur les retraits.
01:29Mais je crois que c'est possible. Je ne suis pas dans ces négociations.
01:33Vous avez compris que je suis pris par Mayotte, par la Nouvelle-Calédonie,
01:37par la Vichère, sur l'ensemble des territoires ultramarins.
01:40Mais j'espère que cette stabilité, je crois que les acteurs économiques,
01:45mais aussi les Français l'attendent, cette stabilité s'imposera.