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Geoffroy Lejeune détaille les moyens de pression sur l’Algérie : «On a peur de la réaction des Franco-Algériens».

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Transcription
00:00Je pense qu'Éric Ciotti a raison sur les accords de 68, c'est un peu le grand tabou dans la relation franco-algérienne,
00:05mais la vérité c'est que ça fait 15 ans que le sujet, même peut-être plus que le sujet sur la table.
00:08Je me souviens que Nicolas Sarkozy en 2012 avait hésité à le proposer pendant sa campagne,
00:11il avait finalement renoncé parce que peut-être les esprits n'étaient pas prêts à l'entendre,
00:15mais aujourd'hui vous avez un consensus qui se dégage, c'est assez intéressant, de Gabriel Attal à Marine Le Pen ou à Éric Zemmour.
00:20Donc ça veut dire que des gens qui ne pensent pas la même chose sur tous les sujets,
00:25y compris d'ailleurs sur le sujet de l'immigration, mais qui ont étudié le dossier,
00:29Edouard Philippe aussi en fait partie, ont conclu qu'il n'y avait pas d'autre solution.
00:32Il y a ça, il y a évidemment la question qui découle de la question des visas,
00:36il y a évidemment la question du traitement des officiels algériens,
00:39Eliott vous avez raison de parler des biens mal acquis, mais il y a aussi ceux qui viennent se faire soigner, etc.
00:43On peut décider de devenir très durs avec le régime algérien, je pense qu'on s'en empêche pour l'instant
00:47parce qu'on a peur de la réaction des franco-algériens, vous avez raison,
00:50c'est un peu leur faire injure que de penser qu'ils ne sont pas capables de faire la différence.
00:54Et ensuite pour terminer,
00:57en fait pour l'instant c'est la phrase de Churchill, mais on a le déshonneur et la guerre,
01:01je pense que si on décidait de réagir, on aurait la guerre et on n'aurait peut-être pas le déshonneur.

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