Le gouvernement français, sous la direction de François Bayrou, a critiqué ce qu'il décrit comme "une attitude escalatoire" après le renvoi d'un influenceur algérien vers l'Algérie, qui a suscité des tensions accrues. Paris envisage plusieurs actions sur les plans migratoire et économique en réaction à cette situation.
## Une crise diplomatique en cours
Les relations entre la France et l'Algérie, déjà tendues, ont atteint un point critique en début d'année. La crise s'est intensifiée après que l'Algérie a refusé d'accueillir l'influenceur Doualemn, expulsé par Paris suite à une vidéo le montrant appelant à attaquer un homme apparemment résidant en Algérie. Ce dernier développement a conduit le gouvernement algérien à qualifier l'expulsion de "conséquence d'une extrême droite revancharde et haineuse".
## Des mesures diplomatiques à l'étude
Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a averti que la France n'aurait d'autre choix que de réagir si l'Algérie continuait sur cette lancée. Il a expliqué que la France dispose d'un "arsenal de riposte" comprenant des mesures diplomatiques que le pays pourrait mettre en œuvre de manière ciblée et stratégique.
## Réduction des visas pour les Algériens
L'une des premières mesures envisagées serait une diminution du nombre de visas octroyés annuel aux Algériens. Bruno Retailleau a exprimé son mécontentement concernant le déséquilibre des laissez-passer consulaires lors d'une conférence de presse. Par ailleurs, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal a également fait écho à cette idée, rappelant que la France avait déjà réduit le nombre de visas de 50% en 2021, bien que cette mesure n'ait pas porté ses fruits escomptés.
## Une révision de l'accord de 1968 en ligne de mire
Un autre axe de réponse pourrait être la dénonciation de l'accord de 1968 régissant les droits des ressortissants algériens en France. Cet accord, déjà modifié à plusieurs reprises, est aujourd'hui critiqué par certains responsables politiques français qui estiment qu'il favorise des flux migratoires non maîtrisés.
## Ajustements dans l'aide au développement
Sur le plan économique, Jean-Noël Barrot a également mentionné que l'aide au développement fournie par Paris pourrait être utilisée comme levier. En 2022, la France a engagé 131,79 millions d'euros d'aide pour des projets en Algérie, notamment à destination d'institutions éducatives. Une réduction de cette aide pourrait être envisagée en réponse aux tensions.
## Une stratégie commerciale renforcée
Paris pourrait également chercher à influencer les décisions économiques au niveau européen, en plaidant pour une augmentation des droits de douane sur les importations en provenance d'Algérie. Gabriel Attal a souligné l'importance de cette approche diplomatique, bien que cela requiert l'aval de l'Union européenne. Une telle hausse des droits de douane pourrait avoir des c
## Une crise diplomatique en cours
Les relations entre la France et l'Algérie, déjà tendues, ont atteint un point critique en début d'année. La crise s'est intensifiée après que l'Algérie a refusé d'accueillir l'influenceur Doualemn, expulsé par Paris suite à une vidéo le montrant appelant à attaquer un homme apparemment résidant en Algérie. Ce dernier développement a conduit le gouvernement algérien à qualifier l'expulsion de "conséquence d'une extrême droite revancharde et haineuse".
## Des mesures diplomatiques à l'étude
Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a averti que la France n'aurait d'autre choix que de réagir si l'Algérie continuait sur cette lancée. Il a expliqué que la France dispose d'un "arsenal de riposte" comprenant des mesures diplomatiques que le pays pourrait mettre en œuvre de manière ciblée et stratégique.
## Réduction des visas pour les Algériens
L'une des premières mesures envisagées serait une diminution du nombre de visas octroyés annuel aux Algériens. Bruno Retailleau a exprimé son mécontentement concernant le déséquilibre des laissez-passer consulaires lors d'une conférence de presse. Par ailleurs, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal a également fait écho à cette idée, rappelant que la France avait déjà réduit le nombre de visas de 50% en 2021, bien que cette mesure n'ait pas porté ses fruits escomptés.
## Une révision de l'accord de 1968 en ligne de mire
Un autre axe de réponse pourrait être la dénonciation de l'accord de 1968 régissant les droits des ressortissants algériens en France. Cet accord, déjà modifié à plusieurs reprises, est aujourd'hui critiqué par certains responsables politiques français qui estiment qu'il favorise des flux migratoires non maîtrisés.
## Ajustements dans l'aide au développement
Sur le plan économique, Jean-Noël Barrot a également mentionné que l'aide au développement fournie par Paris pourrait être utilisée comme levier. En 2022, la France a engagé 131,79 millions d'euros d'aide pour des projets en Algérie, notamment à destination d'institutions éducatives. Une réduction de cette aide pourrait être envisagée en réponse aux tensions.
## Une stratégie commerciale renforcée
Paris pourrait également chercher à influencer les décisions économiques au niveau européen, en plaidant pour une augmentation des droits de douane sur les importations en provenance d'Algérie. Gabriel Attal a souligné l'importance de cette approche diplomatique, bien que cela requiert l'aval de l'Union européenne. Une telle hausse des droits de douane pourrait avoir des c
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00:00Le gouvernement français, sous la direction de François Berroux, a critiqué ce qu'il décrit comme une attitude escalatoire après le renvoi d'un influenceur algérien vers l'Algérie qui a suscité des tensions accrues.
00:12Paris envisage plusieurs actions sur les plans migratoires économiques en réaction à cette situation.
00:18Les relations entre la France et l'Algérie, déjà tendues, ont atteint un point critique en début d'année.
00:24La crise s'est intensifiée après que l'Algérie a refusé d'accueillir l'influenceur d'Oualane.
00:29Expulsé par Paris suite à une vidéo le montrant appelant à attaquer un homme avarement résident.
00:34En Algérie, ce dernier développement a conduit le gouvernement algérien à qualifier l'expulsion de conséquence.
00:40D'une extrême droite revancharde et haineuse, Jean-Noël Barraud, ministre des Affaires étrangères, a averti que la France n'aurait d'autre choix que de réagir si l'Algérie continuait sur 7.
00:50Lancé, il a expliqué que la France dispose d'un arsenal de ripostes comprenant des mesures diplomatiques
00:56que le pays pourrait mettre en œuvre de manière ciblée et stratégique.
01:00L'une des premières mesures envisagées serait une diminution du nombre de visas octroyés annuels.
01:05Algérien, Bruno Retailleau a exprimé son mécontentement concernant le déséquilibre des laissés-passés.
01:11Consulaire lors d'une conférence de presse, par ailleurs, l'ancien premier ministre Gabriel Attal a également fait écho à cette idée.
01:18Rappelant que la France avait déjà réduit le nombre de visas de 50% en 2020.
01:23Bien que cette mesure n'ait pas porté ses fruits escomptés, un autre axe de réponse pourrait être la dénonciation de l'accord d'un 9-6-8 régissant les droits des ressortissants algériens en France.
01:34Cet accord, déjà modifié à plusieurs reprises, est aujourd'hui critiqué par certains responsables politiques français qui estiment qu'il favorise des flux migratoires non maîtrisés.
01:44Sur le plan économique, Jean-Noël Barraud a également mentionné que l'aide au développement fournie par Paris pourrait être utilisée comme levier.
01:52En 2022, la France a engagé 131,79 millions d'euros d'aides pour des projets en Algérie.
01:59Notamment à destination d'institutions éducatives.
02:02Une réduction de cette aide pourrait être envisagée en réponse aux tensions.
02:05Paris pourrait également chercher à influencer les décisions économiques au niveau européen.
02:10En plaidant pour une augmentation des droits de douane sur les importations en Provence d'Algérie, Gabriel Attal a souligné l'importance de cette approche diplomatique.
02:19Bien que cela requiert l'aval de l'Union Européenne, une telle hausse des droits de douane pourrait avoir des conséquences négatives sur la France en raison de sa dépendance énergétique vis-à-vis de l'Algérie, qui constitue une part significative de ses importations de gaz et de pétrole.