## Des règles controversées
Les modifications apportées aux principes de modération de Meta, mises en œuvre début janvier aux États-Unis, suscitent une inquiétude considérable quant à leur conformité avec la législation française et européenne.
Les réseaux sociaux ont été envahis par des réactions d'indignation après l'annonce de cette nouvelle politique par Mark Zuckerberg, le CEO de Meta. Le compte collectif LGBWithTheT a exprimé son désaccord sur X, affirmant que ces directives permettent de considérer les personnes LGBT comme "malades mentales". Les échanges internes d'employés, relayés par 404 media, révèlent aussi une profonde consternation parmi le personnel de Meta face à cette situation.
## Une ligne de conduite problématique
La page des normes communautaires de Meta indique clairement que les allégations de maladie mentale peuvent être tolérées lorsqu'elles sont liées à des discussions sur le genre ou l'orientation sexuelle. Cette exception dans la catégorie "conduite haineuse" soulève des questions préoccupantes quant au traitement des personnes appartenant à la communauté LGBT. Alors que Meta interdit habituellement les insultes basées sur des caractéristiques protégées, cette nouvelle règle constitue une dérogation qui a été vivement critiquée.
Des spécialistes, comme Maud Royer, présidente de l'association féministe Toutes des femmes, soulignent que ce type de politique représente un très mauvais signal, risquant d'aggraver la haine à l'encontre des groupes marginalisés. Elle déplore également l'utilisation d'un vocabulaire inapproprié par Meta, comme le terme "transgendérisme", qui est considéré comme non neutre par les communautés concernées.
## Un changement de cap
Ce revirement des politiques de modération est perçu comme l'un des nombreux gestes de Mark Zuckerberg pour gagner les faveurs de l'administration Trump. Ce changement s'accompagne de l'arrêt des opérations de vérification des faits et de l'implémentation de notes de contexte qui reflètent une approche plus laxiste face à la désinformation.
Zuckerberg a déclaré qu'il souhaitait lever certaines restrictions sur des sujets tels que l'immigration et le genre, arguant que les résultats des élections passées indiquaient un changement culturel en faveur de la liberté d'expression, même au détriment de certaines protections.
## La question de la légalité
En ce qui concerne l'applicabilité de ces règles en France, Meta insiste sur le fait que ses normes s'appliquent globalement. Cependant, il est stipulé que les utilisateurs résidant dans l'Union européenne ont des moyens pour demander la suppression de contenu qu'ils estiment illégal, en vertu des lois locales contre les discours haineux.
Si la politique actuelle de Meta devait être appliquée en France, elle violerait clairement le droit européen et national, comme le souligne Valère Ndior, professeur de droit public
Les modifications apportées aux principes de modération de Meta, mises en œuvre début janvier aux États-Unis, suscitent une inquiétude considérable quant à leur conformité avec la législation française et européenne.
Les réseaux sociaux ont été envahis par des réactions d'indignation après l'annonce de cette nouvelle politique par Mark Zuckerberg, le CEO de Meta. Le compte collectif LGBWithTheT a exprimé son désaccord sur X, affirmant que ces directives permettent de considérer les personnes LGBT comme "malades mentales". Les échanges internes d'employés, relayés par 404 media, révèlent aussi une profonde consternation parmi le personnel de Meta face à cette situation.
## Une ligne de conduite problématique
La page des normes communautaires de Meta indique clairement que les allégations de maladie mentale peuvent être tolérées lorsqu'elles sont liées à des discussions sur le genre ou l'orientation sexuelle. Cette exception dans la catégorie "conduite haineuse" soulève des questions préoccupantes quant au traitement des personnes appartenant à la communauté LGBT. Alors que Meta interdit habituellement les insultes basées sur des caractéristiques protégées, cette nouvelle règle constitue une dérogation qui a été vivement critiquée.
Des spécialistes, comme Maud Royer, présidente de l'association féministe Toutes des femmes, soulignent que ce type de politique représente un très mauvais signal, risquant d'aggraver la haine à l'encontre des groupes marginalisés. Elle déplore également l'utilisation d'un vocabulaire inapproprié par Meta, comme le terme "transgendérisme", qui est considéré comme non neutre par les communautés concernées.
## Un changement de cap
Ce revirement des politiques de modération est perçu comme l'un des nombreux gestes de Mark Zuckerberg pour gagner les faveurs de l'administration Trump. Ce changement s'accompagne de l'arrêt des opérations de vérification des faits et de l'implémentation de notes de contexte qui reflètent une approche plus laxiste face à la désinformation.
Zuckerberg a déclaré qu'il souhaitait lever certaines restrictions sur des sujets tels que l'immigration et le genre, arguant que les résultats des élections passées indiquaient un changement culturel en faveur de la liberté d'expression, même au détriment de certaines protections.
## La question de la légalité
En ce qui concerne l'applicabilité de ces règles en France, Meta insiste sur le fait que ses normes s'appliquent globalement. Cependant, il est stipulé que les utilisateurs résidant dans l'Union européenne ont des moyens pour demander la suppression de contenu qu'ils estiment illégal, en vertu des lois locales contre les discours haineux.
Si la politique actuelle de Meta devait être appliquée en France, elle violerait clairement le droit européen et national, comme le souligne Valère Ndior, professeur de droit public
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00:00Les modifications apportées aux principes de modération de META, mises en œuvre début janvier aux États-Unis,
00:06suscitent une inquiétude considérable quant à leur conformité avec la législation française et européenne.
00:12Les réseaux sociaux ont été envahis par des réactions d'alignation après l'annonce de cette nouvelle politique par Max Zuckerberg.
00:19Le CEO de META, le compte collectif LGBWTHTHTAC exprimait son désaccord sur X,
00:26affirmant que ces directives permettent de considérer les personnes LGBT comme malades mentales.
00:30Les échanges internes d'employés, relayés par 404 médias, révèlent aussi une profonde consternation parmi le personnel de META face à cette situation.
00:39La page des normes communautaires de META indique clairement que les allégations de maladies mentales
00:44peuvent être tolérées lorsqu'elles sont liées à des discussions sur le genre ou l'orientation sexuelle.
00:50Cette exception dans la catégorie conduite haineuse soulève les questions préoccupantes quant au
00:55traitement des personnes appartenant à la communauté LGBT,
00:58alors que META interdit habituellement les insultes basées sur des caractéristiques protégées.
01:03Cette nouvelle règle constitue une dérogation qui a été vivement critiquée.
01:07Des spécialistes, comme Aude Royer, présidente de l'association féministe Toute une femme,
01:12soulignent que ce type de politique représente un très mauvais signal.
01:16Risquant d'aggraver la haine à l'encontre des groupes marginalisés,
01:19elle déplore également l'utilisation d'un vocabulaire inapproprié par META.
01:23Comme le terme transgendérisme, qui est considéré comme non-neutre par les communautés concernées,
01:28ce revirement des politiques de modération est perçu comme l'un des nombreux gestes de Mack.
01:33Zuckerberg eut pour gagner les faveurs de l'administration Trump.
01:36Ce changement s'accompagne de l'arrêt des opérations de vérification des faits de
01:40l'implémentation de notes de contexte qui reflètent une approche plus laxiste face à la
01:45désinformation. Zuckerberg a déclaré qu'il souhaitait lever certaines restrictions sur des sujets tels que
01:51l'immigration et le genre. Argant que les résultats des élections passées indiquaient un changement culturel
01:56en faveur de la liberté d'expression, même au détriment de certaines protections,
02:01en ce qui concerne l'applicabilité de ces règles en France.
02:04META insiste sur le fait que ces normes s'appliquent globalement.
02:07Cependant, il est stipulé que les utilisateurs résidents dans l'Union Européenne ont des moyens pour demander
02:13la suppression de contenus qu'il estime illégales.
02:16En vertu des lois locales contre les discours haineux, si la politique actuelle de META devait être appliquée en France,
02:22elle violerait clairement le droit européen et national, comme le souligne Valère Ndior.
02:27Professeur de droit public, cette situation met en lumière les défis que représente la réglementation des plateformes
02:33et la nécessité d'une modération efficace pour protéger les droits des individus contre la discrimination.
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