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00:00La dernière personne dont je voulais vous parler, c'est Gabriel Attal. Il est plutôt discret, vous l'avez remarqué ces derniers temps.
00:04Alors on va en parler dans quelques instants, mais avant je vous propose d'écouter justement un extrait du documentaire diffusé sur C8 sur Gabriel Attal.
00:11Le député des Hauts-de-Seine, qui est président désormais du groupe EPR à l'Assemblée Nationale et secrétaire général de Renaissance, qui fixe la route du parti.
00:20Je me retourne, je regarde le chemin que j'ai parcouru ces dernières années.
00:24Il m'aurait dit ça il y a 7-8 ans, je n'y aurais pas cru. Je me suis toujours senti libre, et quelles que soient les fonctions que j'occuperai plus tard, je chercherai toujours à être libre.
00:33Oui, Olivier, c'était Gabriel Attal, voilà. Donc dans cet extrait, voilà, qui fixe donc la feuille de route du parti.
00:41J'ai souvenir de cette fièvre à Thalamaniak au moment de sa nomination, il y a un an, où véritablement j'assistais à des émissions, à des plateaux,
00:48où on me présentait cette communication venant de ce jeune Premier Ministre, presque un nouveau Kennedy, qui nous arrivait.
00:55Moi j'ai senti, dès le début, un peu un exercice de com', un peu chargé, un peu lourdingue même.
01:00Et au final, on a vu qu'un an après, il y a un petit coup de mou quand même du côté de M. Attal.
01:06Mais il veut redonner un nouveau souffle, on peut le dire, à son groupe.
01:09Et je peux vous dire quelque chose, et avec des choses sur la dernière période, en lien au journal Le Monde, que je trouve pas terrible, je vous le dis.
01:18Pas terrible, c'est-à-dire qu'il y a autour de, tout le monde le sait, donc on ne voit pas pourquoi on ne pourrait pas le dire en micro,
01:24c'est-à-dire qu'il y a dans l'entourage de M. Attal, dans ce qui relève aujourd'hui d'une intense crispation, voire une détestation avec Emmanuel Macron,
01:32des choses qui ont pu être organisées avec des sorties dans certains journaux, notamment Le Monde, qui n'honorent pas la politique.
01:39Et en attendant, il veut relancer, Gabriel Attal, le parti, d'ici la présidentielle de 2027, en lançant des états généraux.
01:47Voilà, on vient de l'apprendre, des conventions, des meetings, il veut imprimer sa marque et enclencher la rupture avec Emmanuel Macron.
01:53Ah, tout à fait. Si je versais dans le contexte le complexe oedipien, il veut tuer le père.
01:59Mais, on vient, permettez-moi de vous corriger, on vient pas exactement de l'apprendre.
02:03Il l'avait annoncé lors du Conseil National de Renaissance, qui était, comment dire, une pitrerie si je veux rester poli,
02:10une fausse élection qui n'en était pas une, on savait que Gabriel Attal allait arrêter de renaissance,
02:14et donc le voilà à la tête d'un parti, puisque c'est devenu un parti, souvenez-vous, ce n'était pas un parti au départ,
02:19La République En Marche était un mouvement, et ça avait été pensé par Emmanuel Macron comme un mouvement et non pas un parti,
02:24c'est-à-dire très peu d'ancrage local, au fond, le local, on s'en fout, ce qu'il faut, c'est qu'il y ait un chef,
02:30et qu'un chef donne une direction, le reste, vous vous débrouillez sur les réseaux sociaux, mais voilà, il faut que ça fuse.
02:36Le problème, c'est que Gabriel Attal hérite d'un parti, donc un, qui n'a aucun ancrage local, ce qui est, on l'a vu, une catastrophe,
02:42deuxièmement, dont les comptes ne sont pas très bons,
02:458500 militants à peine adhérents,
02:48ça a fondu, l'iceberg a complètement fondu, il n'y a plus d'argent, il n'y a plus rien.
02:52Il n'y a pas de projet politique aussi, il n'y a pas de ligne, il faut refixer une feuille de route claire.
02:57On ne sait plus lequel il est, donc Gabriel Attal fait une sorte d'audit de son parti, on sait qu'il va aussi même interroger
03:03les militants, justement, qui ont quitté le parti, en tout cas, c'est ce qu'il prétend faire,
03:06pour essayer de comprendre pourquoi est-ce qu'ils sont partis, et puis ensuite,
03:10il voudra réunir tout cela sur une plateforme, en tous les cas, l'annoncer,
03:13et il avait même, je me souviens, dans son discours, lancé une grosse pique à Emmanuel Macron,
03:17puisqu'il avait dit, ces doléances-là,
03:20elles seront publiées.
03:21Sous-entendu, les doléances des Gilets jaunes, on ne les a jamais entendues,
03:25mais moi, je vais montrer ce qui va mal dans le parti, et je vais refonder tout ça,
03:28avec à la clé un meeting politique, rendez-vous, on est déjà dans la campagne présidentielle,
03:31un meeting politique, probablement, fin mars.