Après les établissements du Vaucluse, c’est le centre hospitalier de Salon-de-Provence qui a, ce mercredi 8 janvier, déclenché son "Plan blanc". Mis sous tension par le dynamisme de la grippe saisonnière et les autres affections respiratoires, tous les hôpitaux de la région s’organisent pour faire face à l’afflux de patients.
"Cette fois, on passe en plan blanc." À l’hôpital du pays salonais, la décision a été prise mardi soir d’enclencher ce dispositif d’urgence permettant d’organiser la prise en charge des patients en situation de crise. Déjà sous tension autour de Noël, l’établissement qui enregistre en moyenne 120 entrées par jour aux urgences en compte jusqu’à 143 depuis le début 2025. En cause ? L’épidémie de grippe saisonnière, dont le pic n’est pourtant attendu que dans 10 jours au niveau national. Annulation des opérations non-urgentes, rappel de personnels en repos, ajout de lits et port du masque obligatoire sont les mesures déployées pour "tenir jusque-là".
Les hôpitaux vauclusiens ont eux aussi décidé de déployer ce "plan blanc" qui affecterait, en France, plus d’une vingtaine d’établissements hospitaliers. "On a le sentiment que c’est plus fort qu’habituellement", a commenté auprès de l’Agence France Presse Agnès Ricard-Hibon, porte-parole du syndicat Samu-Urgences de France (SUDF), qui appelle à "anticiper" ces "crises hivernales prévisibles. Il faut réserver un nombre de lits dans les services pour l’activité des urgences".
"Cette fois, on passe en plan blanc." À l’hôpital du pays salonais, la décision a été prise mardi soir d’enclencher ce dispositif d’urgence permettant d’organiser la prise en charge des patients en situation de crise. Déjà sous tension autour de Noël, l’établissement qui enregistre en moyenne 120 entrées par jour aux urgences en compte jusqu’à 143 depuis le début 2025. En cause ? L’épidémie de grippe saisonnière, dont le pic n’est pourtant attendu que dans 10 jours au niveau national. Annulation des opérations non-urgentes, rappel de personnels en repos, ajout de lits et port du masque obligatoire sont les mesures déployées pour "tenir jusque-là".
Les hôpitaux vauclusiens ont eux aussi décidé de déployer ce "plan blanc" qui affecterait, en France, plus d’une vingtaine d’établissements hospitaliers. "On a le sentiment que c’est plus fort qu’habituellement", a commenté auprès de l’Agence France Presse Agnès Ricard-Hibon, porte-parole du syndicat Samu-Urgences de France (SUDF), qui appelle à "anticiper" ces "crises hivernales prévisibles. Il faut réserver un nombre de lits dans les services pour l’activité des urgences".
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00:00La grippe saisonnière dont l'épidémie semble se rapprocher de son pic en ce début
00:07d'année met les hôpitaux de la région sous tension.
00:09Une situation qui a poussé plusieurs centres hospitaliers à déclencher le plan blanc,
00:14un outil qui permet aux établissements de santé de mobiliser tous les moyens dont ils
00:17disposent en urgence pour faire face à une situation sanitaire exceptionnelle.
00:22Les opérations non urgentes sont déprogrammées et le personnel soignant en repos peut être
00:27mobilisé pour tenir jusqu'à la fin de la crise.
00:30Une nouvelle épreuve pour des soignants déjà à bout de souffle qui dénoncent une charge
00:33de travail toujours plus importante et qu'ils ont du mal à absorber.
00:37Dans la région, ce sont donc les établissements du Vaucluse, d'Aix-en-Provence et de Salon
00:42qui sont concernés par ce plan qui affecterait déjà en France une vingtaine de centres
00:46hospitaliers.
00:47A Marseille, les hôpitaux se préparent au pic de l'épidémie prévue dans une dizaine
00:52de jours.