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Régis Hervé le directeur d'ici Poitou nous explique

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Transcription
00:00Pourquoi est-ce qu'on change de nom aujourd'hui ?
00:02On change de nom pour marquer le renouvellement des radios locales de Radio France.
00:08On entre dans une nouvelle ère, un média qui se transforme et est un média qui vit avec son temps.
00:15Et c'est vrai que depuis 25 ans, depuis la naissance des France Bleue,
00:19les choses autour de nous ont bien évidemment évolué.
00:23On change de nom pour être plus moderne, pour être plus digital compatible.
00:29Ici, Poitou, c'est la radio, la TV et le digital.
00:35Et puis on change de nom aussi pour aller chercher de nouveaux publics, de nouveaux auditeurs,
00:41tout en valorisant évidemment celles et ceux qui nous sont fidèles.
00:45Une dernière chose, on change de nom, et c'est très important,
00:48pour aussi marquer notre rapprochement avec la télé publique avec qui on collabore de plus en plus régulièrement.
00:55On va détailler ça effectivement dans quelques secondes,
00:57mais concrètement, pour nos auditeurs et nos téléspectateurs qui nous regardent ce matin entre 6 et 9 heures, ça change quoi ?
01:02Comme le dit fort justement Céline Pigalle, la directrice du réseau, ça change tout et ça ne change rien.
01:09Les auditeurs d'ici Poitou, depuis 6 heures ce matin,
01:13retrouvent leur rendez-vous habituel, leurs chroniques, les journaux,
01:18leurs animateurs et journalistes préférés.
01:21Et puis ça change tout, parce que c'est une nouvelle identité, une nouvelle marque.
01:27Et l'idée encore une fois, c'est toujours de valoriser encore un peu plus la proximité.
01:32Alors une seule marque pour deux médias, deux équipes, Ex-France Bleu et Ex-France 3,
01:38est-ce qu'on risque pas de perdre un peu les gens ? Faut un petit peu de pédagogie du coup pour nous habituer ?
01:42Non, il y a deux lignes éditoriales.
01:44Je vais prendre une image qui a un lien, un rapport avec l'actualité.
01:49Ici Poitou la radio, ici la télé en Nouvelle-Aquitaine,
01:53on a deux champions de la proximité, deux léons marchands de la proximité.
01:59Chacun nage dans son couloir, on est côte à côte,
02:03et parfois, et de plus en plus, on est en âge synchronisé
02:07pour des opérations communes sur l'actualité, le sport et la culture.
02:12Et ça on va le faire de plus en plus.
02:14Comme on a pu le faire par exemple, je pense, en novembre dernier,
02:18sur les un mois de la fusillade au couronnerie, ça s'est amené à se répéter.
02:22Est-ce que ça veut dire qu'à terme on pourrait fusionner ?
02:25C'était dans les tuyaux pour l'audiovisuel public ?
02:27Non, on ne parle pas de fusion clairement aujourd'hui.
02:30Il ne vous a pas échappé Morgane que le contexte politique est pour le moins instable.
02:37Ce qui avait été souhaité, préconisé par certains à une certaine époque,
02:43avant la dissolution, me semble plus difficile à obtenir aujourd'hui
02:48au regard du rapport de force politique.
02:51Une chose est sûre, et elle est importante,
02:54le mode de financement de l'audiovisuel public,
02:57la réforme de ce mode de financement a été adoptée en novembre dernier par le Parlement.
03:03C'est un mode de financement qui s'appuie sur une fraction de la TVA,
03:08et ça c'est très important parce que ça garantit notre stabilité et notre indépendance.
03:15Vous le disiez, l'enjeu c'est aussi d'aller chercher de nouveaux auditeurs,
03:18téléspectateurs, internautes aussi, on imagine avec cette plateforme commune ici
03:22qui a d'abord existé sur le web, sur l'appli, avant que ce soit le cas pour le changement de nom
03:27à la radio et à la télé ce matin.
03:29On sait que la radio et la télé sont face à des contextes qui ne sont pas toujours évidents.
03:35Il y a des challenges, des baisses d'audience parfois.
03:38Qu'est-ce que peut permettre ce changement de nom ici,
03:41en mettant le point, l'accent sur le côté de proximité ?
03:44On est dans un contexte, vous l'avez évoqué succinctement,
03:47dans un contexte hyper concurrentiel.
03:50Il faut qu'on soit présent partout.
03:52Et cette plateforme commune, j'allais dire, radio, télé, digitale,
03:56est vraiment une force au service de la proximité.
04:00Il nous faut, oui c'est vrai, aller chercher de nouveaux publics,
04:03mais sans oublier celles et ceux qui sont déjà là.
04:07Je vais prendre un autre exemple.
04:09J'ai une fille de 25 ans qui n'écoute pas la radio, c'est pas bien,
04:13qui ne regarde pas la télé et pourtant qui est au moins aussi informée que moi.
04:20Ça doit nous interpeller, nous interroger.
04:22Il faut qu'on aille chercher ces publics et s'adapter, bien sûr, à leurs usages.
04:27Merci beaucoup Régis Hervé, directeur d'Issi Poitou.
04:32Ici Poitou, version radio.
04:34Puisqu'il y a aussi Ici Poitou, version télé, le matin entre 6 et 9.
04:37On est tous ensemble sur Issi Poitou, en studio avec vous,
04:41pour vous accompagner jusqu'à 9h.
04:43On ne peut vraiment pas nous louper.
04:45Vous avez goûté le petit pain au chocolat ici ?
04:49Non, mais ne vous inquiétez pas, je vais y aller goûter.
04:51J'ai vu qu'il y avait des petits sablés aussi,
04:53j'ai entendu servir quelques-uns aux auditeurs.
04:55Profitez-en avec un des plus, parce que j'arrive.
04:58J'arrive dans une demi-heure.
05:01Quelle est votre petite routine, vous d'ailleurs, avec la radio, la télé, avec Issi Poitou, le matin ?
05:05Moi je vous écoute dès 5h45.
05:09Je me lève tôt, je suis un ancien matinalier, vous vous levez tôt.
05:13J'ai fait des matinales très longtemps,
05:16et j'ai cette habitude d'écouter la radio seul, dans mon petit salon, avec mon chat.
05:24C'est plus facile d'écouter avec le chat dans le salon que sous la douche.
05:30Comme Sabrina, qui vient de gagner ses places, qui nous écoutait dans la salle de bain.
05:34On remercie d'ailleurs tous les auditeurs, qui sont toujours aussi fidèles.
05:37C'est révélateur, parce que c'est un exemple
05:40qui montre bien la proximité qu'ont les auditeurs avec notre radio.
05:45Donc ça nous oblige aussi.
05:47Merci Rémi Sarréveille.
05:48Merci à vous.

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