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00:0001, 80, 20, 39, 21, vous nous appelez, d'ailleurs on va parler de la nouvelle année, dites-nous si vous avez des espoirs
00:06cette nouvelle année, et si vous avez de l'espoir dans le nouveau gouvernement qui a été annoncé pendant qu'on n'était pas là,
00:11alors il y avait des noms qu'on avait, et puis, on va en parler ça dans un instant, mais il y a le chef de l'État, donc Emmanuel Macron,
00:17qui est revenu, bien entendu, sur l'année, et donc il nous a souhaité, merci à lui, c'était le 31 à 20h, j'y étais, moi j'ai regardé,
00:27j'ai regardé, j'étais avec ma mère et tout, tranquille, on a regardé, et donc il a dit qu'il avait regretté quand même la dissolution.
00:34Un mea culpa sur la dissolution.
00:36On lui avait dit, on était entre Patrick Noël, on lui avait dit ne te pose pas trop de questions, mais c'est en rigolant.
00:40Ça avait apporté plus d'instabilité qu'autre chose au pays, et force est de constater que 4 premiers ministres en un an, effectivement,
00:46ça a apporté plus d'instabilité qu'autre chose, on jugera sans doute cette dissolution encore plus sévèrement que celle de Jacques Chirac,
00:53qui avait permis à Lionel Jospin de devenir premier ministre, parce qu'au moins, il y avait une majorité claire, une majorité absolue pour le parti socialiste,
01:00alors que là, on le voit, c'est le grand foutoir, le grand bazar depuis quelques mois.
01:04C'est le grand bazar, oui.
01:07Mais c'est de sa faute.
01:08C'est lui qui a dissous.
01:10Oui, mais s'il n'avait pas dissous, on aurait trouvé ça aussi insupportable.
01:13Non, s'il n'avait pas dissous, ça aurait été moins le bordel, c'est sûr, arrêtez les mecs, même lui il le dit.
01:16S'il n'avait pas dissous, il n'y aurait pas eu un tel bordel.
01:19Je n'ai pas compris, en fait.
01:21En fait, il y avait deux pistes pour cette dissolution.
01:23Ou bien il s'est dit, on va regagner, je ne pense pas, ou bien il s'est dit, l'ERN va gagner, et on va voir ce que va faire l'ERN.
01:33Donc il s'est dit, l'ERN va avoir une majorité absolue.
01:35Ses plans n'ont pas été exaucés, ils n'ont pas été bons.
01:38Donc forcément, là, il se retrouve avec un truc où c'est le bordel total.
01:41Mais l'argument derrière Géraldine, c'est de dire, c'est les Français qui ont choisi, et c'est les Français qui ont choisi cette assemblée comme elle est.
01:48Mais il y a quand même une chose qu'il faut prendre dans l'équation.
01:51C'est ce fameux front républicain anti-Rassemblement National, où vous avez eu des désistements.
01:57Et le responsable.
01:58Exactement, et l'auteur.
01:59Il a un peu forcé la main à Emmanuel Macron sur ces désistements.
02:03On a même appris ensuite qu'il y avait des députés qui étaient appelés directement par le chef de l'État pour dire, maintiens-toi.
02:07Donc il a subi ce front républicain, mais c'est ça qu'il y a aussi.
02:11C'est deux choses, d'abord la dissolution, et ensuite le front républicain.
02:14Si vous n'avez pas de front républicain, vous avez une majorité absolue pour l'ERN, et l'histoire n'est pas la même.
02:18Exactement, donc il s'est fait trahir par son propre camp.
02:20Tord le bras par Gabriel Attal.
02:22Et d'ailleurs le gouvernement, Cyril, puisque vous disiez qu'on n'était pas là au moment de sa formation,
02:26l'un des principaux enseignements de ce gouvernement, c'est que c'est un gouvernement
02:30où tous les proches de Gabriel Attal sont sortis du gouvernement.
02:33Je vais vous expliquer un truc.
02:36Emmanuel Macron, je pense qu'il préfère, sans rigoler,
02:40je pense qu'il préfère aujourd'hui Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, n'importe qui à Gabriel Attal.
02:47Je pense que c'est celui qu'il déteste le plus.
02:49À l'attention et au maximal.
02:50Oui, on est d'accord. Non, au maximal, c'est celui qu'il déteste le plus.
02:52En plus, il y a eu l'affaire du Monde, avec des articles dans Le Monde,
02:55on va revenir là-dessus pour nos auditeurs d'Europe 1.
02:56Vous nous appelez, 01823921.
02:59Dites-nous ce que vous en avez pensé des voeux du président,
03:01est-ce que vous pensez de 2025, est-ce que vous êtes confiant pour 2025 ?
03:05Dites-nous tout ça à l'antenne d'Europe 1.
03:07Et c'est vrai que, non mais ça c'est...
03:09Donc là, je te le dis, Gabriel Attal, en tout cas le président, fera tout pour le torpiller pour 2027.
03:15C'est sûr et certain.
03:16Il torpillera plus Gabriel Attal que n'importe qui d'autre.
03:19Ça c'est sûr et certain.
03:20Mais c'est fou, parce que son allié de première heure, finalement,
03:23c'est toujours les pires en politique.
03:25C'est toujours les premiers alliés qui sont les pires, qui se retournent.
03:28En fait, il a plus de danger avec un Attal qu'avec n'importe qui au départ.
03:32Pour le coup, Gabriel Attal n'est pas son premier allié.
03:34Gabriel Attal doit tout à Emmanuel Macron.
03:36Bien sûr.
03:37Il lui doit tout.
03:38Son premier allié historiquement, c'est François Bayrou,
03:41qui enlève sa candidature en février.
03:44T'as réussi à placer son nom, ça y est, au bout de 16 minutes d'édition.
03:47Mais je suis totalement d'accord avec vous,
03:50puisque Emmanuel Macron perd deux fois en autorité sur le front républicain.
03:56Il ne le veut pas, Attal l'impose.
03:59Et là, pour Matignon, il était sur un autre choix et il se fait retordre la main.
04:04Donc ça veut dire que c'est...
04:05Je ne l'ai pas trouvé, moi, excessivement bon sur ses voeux,
04:08parce qu'il dit, en effet, se méocule pas, mais il rajoute pour l'instant.
04:11Donc il y a toujours cette petite...
04:13Il a fait un méocule pas ?
04:15C'est ça ?
04:16Il a fait un méocule pas ?
04:17Oui, méocule pas.
04:18J'ai vu son méocule pas.
04:19Non, mais vraiment, je vous lis.
04:21Si je peux me permettre.
04:23Moi, je pense qu'il y a un duo qui va émerger.
04:26Et un duo qui a intérêt à se mettre ensemble.
04:28On est d'accord, Gauthier Loubret.
04:30Il y a un duo qui a intérêt à se mettre ensemble pour 2027.
04:32Donnez.
04:33BG.
04:34On le sait.
04:35Les BG.
04:36On est d'accord.
04:37Le duo, on le sait.
04:38BRGD.
04:39Exactement, bravo, bravo, bravo.
04:41Bruno Retailleau, Gérald Darmanin.
04:43Combien de semaines peut le duo se transformer en un duel ?
04:47Parce qu'ils sont très intelligents tous les deux.
04:49Vous verrez que ça marchera.
04:50Moi, je vous dis Gérald Darmanin, Bruno Retailleau.
04:52C'est le duo pour 2027.
04:54S'ils sont malins, je peux vous dire que Gérald Darmanin,
04:56il va voir tout de suite qu'Edouard Philippe...
04:59Donc vous enlevez Wauquiez de l'équation maintenant ?
05:01Je n'ai jamais dit que j'enlevais Wauquiez.
05:02Attendez, il peut y avoir un duo Gérald Darmanin, Bruno Retailleau
05:05et Laurent Wauquiez qui part seul, comme Jean-Jacques Goldman.
05:09Il marche seul et il va au bout.
05:11Et les bicéphales, qui va sortir entre Bruno et Gérald Darmanin ?
05:14Je pense qu'ils vont se mettre d'accord, mais je pense qu'ils vont voir.
05:17En tout cas dans le gouvernement, qui existe à part Bruno Retailleau
05:20et Gérald Darmanin de manière aussi forte ?
05:22Gérald Darmanin a profité de la semaine de Noël
05:24où tous ses petits copains du gouvernement à peine nommés étaient déjà en vacances.
05:27C'est le seul qui est allé sur le terrain,
05:28c'est le seul qui a fait des propositions,
05:30qui a fait un 20h, qui a fait de la presse écrite.
05:32Donc on voit que dans la forme, Gérald Darmanin,
05:34il sait faire de la bonne politique.
05:36Là, je ne parle évidemment que de la forme et de la communication.
05:38Et donc, on va avoir ces deux hommes qui vont être alignés,
05:40qui idéologiquement se rassemblent sur l'essentiel.
05:44Et je pense qu'il y a un deuxième duo, il y a une deuxième lame.
05:47C'est Bruno Retailleau, Sébastien Lecornu.
05:50Si vous regardez, ils viennent de signer une tribune ensemble
05:52avec Manuel Valls sur l'immigration et le droit du sol à Mayotte
05:55parce qu'ils sont pour remettre en question le droit du sol.
05:58Bruno Retailleau milité, on le sait, pour que Sébastien Lecornu devienne Premier ministre
06:01et que lui, il récupère le titre de Ministre d'État.
06:04Il a réussi pour le titre de Ministre d'État.
06:06Et il y aura aussi, information que je peux vous donner aujourd'hui,
06:09il y aura un déplacement commun avant la fin du mois de janvier
06:12entre Sébastien Lecornu et Bruno Retailleau.
06:140-1-80-20-39-21, on est en direct, on est sur Europe 1.
06:17On marche sur la tête, c'est Cyril Hanouna avec toute l'équipe, bien entendu.
06:20Vous nous appelez, vous nous dites ce que vous avez pensé des vœux d'Emmanuel Macron.
06:23Comment vous vous sentez cette année 2025 ?
06:25Alors, il a dit aussi juste qu'il allait faire beaucoup de référendums, Emmanuel Macron.
06:29Il n'a pas prononcé le mot.
06:30Il n'a pas prononcé le mot.
06:31Il a dit, oui, mais on a compris, il a dit, je vais demander l'avis des Français.
06:34Alors, moi, si je peux me permettre, sur l'avis des Français,
06:37moi, je pense que l'avis des Français, on leur demande à chaque fois l'avis des Français.
06:40Mais à un moment, les Français, je dis ce que je pense,
06:44quand ils votent pour un mec, ils se disent,
06:47bon, il ne va pas nous demander à chaque fois ce qu'on aurait fait à sa place.
06:51Donc, à un moment, ils veulent aussi que le mec prenne des décisions.
06:54Excusez-moi de vous dire ça.
06:55François Bayron, il va falloir qu'il prenne des décisions aussi.
06:58Il faut avancer.
06:59Les Français, ils veulent que ça avance.
07:01Ils ne vont pas dire à chaque fois qu'on a une décision à prendre,
07:04attendez, on va demander aux Français, les mecs, qu'est-ce que vous en pensez ?
07:06Donc, à un moment, oui, les Français, ils veulent qu'on leur demande leur avis.
07:10Mais à un moment, ils veulent aussi que les mecs prennent des décisions.
07:12Emmanuel Macron promet des référendums depuis sept ans.
07:15Et il n'en a jamais fait.
07:17Comme Nicolas Sarkozy et François Hollande avant lui.
07:19Le dernier référendum, c'est 2005, c'est le traité européen,
07:22qui n'a pas été respecté puisque c'était le non
07:24et c'était donc organisé par Jacques Chirac
07:26et ça a terminé son mandat avant même la fin réelle de ce mandat.
07:29Donc, son entourage a parlé aussi de consultation.
07:32Donc, il faut être très prudent.
07:34Et on ne peut pas poser n'importe quelle question aux Français.
07:36Vous savez, par exemple, le thème de l'immigration,
07:38il ne peut pas y avoir de référendum.
07:39C'est la Constitution qui le permet.
07:40Et la retraite, il ne veut pas ?
07:41Pas.
07:42Et la retraite, bah non, évidemment, la réforme de la retraite,
07:44il a réussi à la faire passer dans la douleur avec un 49-3,
07:46il ne veut pas la remettre.
07:47Il va faire peau au contre les implants en Turquie.
07:49Prudence sur ces grandes questions.
07:51Tu vas dire que tu vas poser comme question.
07:53Peau au contre, les poils sur le torse.
07:56Je pense qu'il peut aller sur peut-être les questions de société
07:58et peut-être sur la fin de vie et l'euthanasie.
08:01Parce que, par exemple, ça ne sera pas porté par le gouvernement de François Bayrou.
08:05Bruno Retailleau a dit,
08:06si il y a un projet de loi qui émane du gouvernement sur l'euthanasie,
08:09je quitte le gouvernement.
08:10Parce qu'il est farouchement opposé à de nouvelles règles sur la fin de vie.
08:15Donc, par exemple, les questions de société,
08:17pourquoi pas cette question-là, soumise à référendum et aux Français ?
08:20Mais il n'a plus la main sur Matignon.
08:22Il n'a plus la main sur le parti qu'il a fondé.
08:24C'est-à-dire, c'est aujourd'hui Gabriel Attal.
08:26Il n'a plus la main concernant l'opinion publique,
08:29qui le rejette très massivement.
08:31Donc, il a essayé de se donner de l'oxygène
08:33en mettant ça dans le paysage, dans le débat.
08:36Mais, comme l'a dit Gauthier,
08:38il a, depuis 2017, annoncé ce type d'initiative quasiment tous les ans.
08:43Et il y a eu, alors certes, des conventions citoyennes.
08:46La convention citoyenne sur le climat, je ne sais pas ce qu'il en reste.
08:50Les cahiers de doléances, après le mouvement des Gilets jaunes,
08:54qui s'adorent dans les tiroirs, dans les archives des préfectures.
08:57Et la convention citoyenne sur la fin de vie.
09:00Aujourd'hui, tout est à l'arrêt.
09:02Oui, c'est vrai.
09:04Après un référendum, ça se transformera forcément en pour ou contre Macron.
09:07Donc, en fait, c'est catastrophique.
09:09C'est ce qui s'est toujours passé, quasiment.
09:11Il y a quelques exceptions, François Mitterrand et Maastricht.
09:14Pour le général de Gaulle, pour Jacques Chirac,
09:16ça s'était transformé en plébiscite contre eux.
09:18Donc, c'est une grande possibilité pour Emmanuel Macron.
09:20Un grand risque.
09:21Maastricht.
09:22Maastricht.
09:23Maastricht.
09:24Dites Maastricht, vous.
09:25Maastricht, non ?
09:26Maastricht.
09:27Maastricht.
09:28Maastricht.
09:29C'est pas grave.
09:30Dites comme vous voulez.
09:31Vous êtes Gauthier Lebrun, vous faites ce que vous voulez.
09:32Merci, Cyril.
09:33Théautique.
09:34C'est un bon moment.
09:35Les mecs, on redescend.
09:36On ne lui porte pas l'œil.
09:37S'il vous plaît, on redescend.
09:38Ah oui, souhaitez-moi bonne chance.
09:39Bonne chance, Gauthier.
09:40Ça va ?
09:41Vous regardez quoi, vous, sur votre téléphone, Fabien Lequeu ?
09:44Comment on se prononce Maastricht ?
09:45Non, je suis en train de regarder les photos que je viens de faire de vous
09:47pour les mettre sur le site d'Europe 1.
09:48D'accord.
09:49Sur le site ?
09:50Vous avez accès au site d'Europe 1 ?
09:51Excusez-moi, vous êtes un petit peu sur les sujets qu'on aborde ?
09:53On est sur le sujet.
09:54Il est 16h22.
09:55Sinon, la prochaine fois, on arrive à 16h30.
09:57Oui, mais qui va faire les photos ?
09:59Merci, mon ami.
10:00Vous nous direz.
10:01Si vous êtes photographe, je serai content.
10:02C'est votre thème, en fait.
10:03Je vais avoir votre cachet.
10:04Merci.
10:05Non, mais il faut lui faire des photos.
10:06Il faut lui faire des photos.
10:07Mais votre image est libre de droit ?
10:08Non.
10:09Vous laissez vous prendre en photo comme ça ?
10:11L'info qu'il a donnée, quand même, qui est un énorme mensonge, c'est pour les publier
10:15sur le site d'Europe 1.
10:16Non, c'est pour les publier sur son compte Twitter.
10:18Tu n'as pas accès au site d'Europe 1.
10:19Oui, mais après, Europe 1 repartage ce que j'ai mis.
10:22Moi, sur Twitter.
10:23Ah oui, mais sur Twitter, tu n'as pas accès au site d'Europe 1.
10:25Mais personne n'a accès.
10:26Excusez-moi, il va se foutre de moi.