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Philippe MAGNIER

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Transcription
00:00Ici Orléans, bon début de journée, merci pour votre confiance et votre fidélité.
00:07Il est 8h14, Lydie Lain est de retour ce matin, bonjour Lydie.
00:10Bonjour Marc, bonjour à tous.
00:12Vous accueillez votre invité maintenant, je crois que c'est quelqu'un qu'on connaît
00:15un petit peu, c'est le boss.
00:16Vous accueillez le directeur de la radio, Philippe Manier.
00:19Bonjour Philippe.
00:20Bonjour.
00:21Bienvenue ici, chez nous, c'est comme ça qu'il faut dire désormais puisque notre radio
00:24change de nom aujourd'hui.
00:26On va expliquer pourquoi ce changement, pourquoi on ne dit plus France Bleu Orléans à partir
00:30d'aujourd'hui.
00:31Alors c'est une histoire qui a déjà un peu commencé puisqu'on la prépare depuis
00:35quelques mois quand même.
00:36L'idée majeure c'est de créer une nouvelle marque, une marque de la proximité.
00:40Avant tout, celle qui va être la référence pour le service public de l'audiovisuel.
00:47Donc ça veut dire déjà pour la télévision puisque France 3 a déjà entamé sa mue et
00:52s'appelle déjà ici Centre Val-de-Loire.
00:54Et aujourd'hui c'est notre tour pour la radio, donc nous devenons ici Orléans.
00:58Voilà, comme on le voit sur nos petites bonnettes.
01:00C'était devenu Ringard ce nom qu'on avait depuis l'an 2000 avec le mot France qui signe
01:06quand même notre appartenance au service public, au groupe Radio France.
01:09Non, non, je ne pense pas que ce soit une question de ringardise, voire que ce soit,
01:12même si tous ceux qui ont connu Radio Bleu auraient peut-être tendance à nous avoir
01:18catégorisé dans une image de radio un peu senior.
01:21Mais tous ceux qui nous écoutent au quotidien le savent bien, on est une radio pleinement
01:25d'actualité, qui vit pleinement dans son temps.
01:28Mais l'idée c'était vraiment de créer aussi une sorte d'actualité et de buzz autour
01:34de ce qu'on est, d'amener de nouveaux auditeurs à nous découvrir et puis d'avoir encore
01:38une fois cette synergie entre la radio, la télévision et le web.
01:43Le numérique est devenu un outil absolument essentiel, d'ailleurs on a des succès phénoménaux
01:49en termes de fréquentation sur nos sites, il y a aujourd'hui des gens qui sont des
01:53internautes et qui vont chercher de l'information, de l'information d'actualité, de l'information
01:58de service, etc. sans nous écouter finalement, uniquement sur nos contenus web.
02:02On a aujourd'hui des gens qui nous regardent à la télévision, comme en ce moment, et
02:07donc aujourd'hui cette marque elle existe déjà finalement sur le média télé, sur
02:11le média radio et sur le web.
02:12L'idée c'est vraiment de renforcer ça.
02:14C'est plus moderne, c'est plus percutant, c'est plus dynamique.
02:16C'est une façon de se réembarquer dans une nouvelle dynamique.
02:20On a 40 ans bientôt en février, 40 ans de radio locale et pourtant on a la vie devant
02:26nous et l'idée c'est vraiment de se dire que cette marque de la proximité c'est une
02:32marque de référence parce qu'aussi au moment où on peut consulter sur son smartphone des
02:38tas d'informations qui nous viennent de partout, nous on propose une information qui est sourcée,
02:42qui est vérifiée, qui est contrôlée par des journalistes et qui vous la livre et ça
02:46c'est aussi un gage de garantie.
02:48En même temps on dit aux auditeurs, il n'y a rien qui change, vos animateurs, ils sont
02:51toujours là, les émissions, les programmes, les journalistes, les reportages, tout reste
02:56pareil.
02:57Nous restons nous-mêmes, ça indéniablement, mais on renforce notre offre au travers de
03:03tous ces médias et puis en même temps on continue de vivre avec ce qui fait notre spécificité,
03:10notre attachement au territoire parce que nous sommes des gens d'ici, nous fabriquons
03:14l'information d'ici et puis on le fait avec la bonne humeur qui vous caractérise.
03:19Divertir avec le sourire, informer avec rigueur.
03:22Voilà exactement et puis aussi en laissant une place encore plus accrue à la musique
03:25parce que c'est aussi un élément extrêmement important pour la bonne humeur et Dieu sait
03:29que la bonne humeur on en a bien besoin.
03:30Philippe Manier, quand on change de nom c'est aussi pour impulser un nouvel élan, relancer
03:34la machine, augmenter bien sûr les audiences, c'est ça aussi ?
03:37Oui bien sûr, on n'a pas à se plaindre en termes d'audience puisque vous êtes plus
03:41de 50 000 dans le Loiret à nous écouter au quotidien, si on y rajoute le sud de l'Eure
03:45et Loire, une partie du Loiret-Cher, etc.
03:47Donc il y a une audience qui est vraiment conséquente mais notre idée c'est toujours
03:51d'être en situation de conquête, d'être à la rencontre de tous ceux qu'on fréquente
03:57au quotidien, vous dans les reportages, quand on est présent sur des événements, on était
04:01au Salon de la Gastronomie il n'y a pas si longtemps, fin novembre, c'est vraiment impressionnant
04:05de voir à quel point on a un public qui nous est fidèle, qui est très attaché à
04:09ce que nous proposons et qui avait déjà anticipé, parce qu'ici ça fait un moment
04:13qu'on en parle déjà, et quand on s'est rencontrés fin novembre sur ce salon c'était
04:17« alors vous devenez ici ? » etc.
04:19On a vraiment une complicité, un lien extrêmement fort avec nos auditeurs et ça, ça ne va pas changer.
04:24Et ça, ça veut dire aussi moderniser, rajeunir bien sûr ?
04:27Oui bien sûr, toujours, je pense que c'est la vie même d'un média d'être toujours
04:32en phase avec l'actualité, puis aussi avec les supports qui évoluent, la consommation
04:37des médias évolue, aujourd'hui c'est vrai que la place qu'a le smartphone, elle est
04:41considérable, que ce soit sur l'écoute radio elle-même, mais aussi sur la consommation
04:46d'informations, et forcément on se doit d'être pleinement sur ces médias-là.
04:50Alors on va dire aussi, ici quand même, il y a des interrogations, un peu d'inquiétude
04:54aussi sur ce rapprochement entre la radio et la télé, sur l'organisation qui va manger
05:00l'autre, sur les moyens, sur les effectifs, à ça vous répondez quoi ?
05:04Pour ceux qui ont des problèmes d'appétit, je vous offre des petits gâteaux, France
05:08Bleu devient ici, il n'y a pas quelqu'un qui va manger l'autre.
05:12Il faut le faire aussi pour des raisons budgétaires ? Pour maintenir un service public fort ?
05:16Je ne pense pas que la finalité ce soit vraiment celle-là, je pense que vraiment la finalité
05:20c'est de se dire qu'il faut une marque de la proximité qui soit extrêmement lésible
05:23et extrêmement forte, parce qu'on est dans un monde globalisé et que le public a besoin
05:29de cette référence en termes d'informations de territoire.
05:31C'est important de savoir ce qui se passe chez nous, il y a un vrai enjeu démocratique
05:34aussi, on sait qu'il y a une fracture entre le monde de la ville et le monde rural, on
05:39sait qu'il y a une fracture entre Paris et les régions, et je pense que France Bleu,
05:44comme elle l'a fait par le passé, va continuer de faire vivre ses territoires et renforcer
05:49cette position avec cette nouvelle marque qui encore une fois se conjugue sur le numérique,
05:54sur la télé, sur la radio, et ce qui la rend encore plus fort, et il y a un vrai enjeu
05:57démocratique dans lequel on est un acteur, je pense, déterminant.
06:00Il va y avoir une grande campagne de communication, elle commence dès aujourd'hui, il y a plus
06:04de 300 affiches dans le Loiret qui vont montrer cette nouvelle identité, bien sûr vous la
06:11verrez aussi sur toutes les chaînes de France Télévisions, donc voilà, on est très fiers
06:15de ce changement et d'aborder cette nouvelle image tous ensemble.
06:19Merci beaucoup Philippe Manier, directeur d'ICI Orléans, on reste ici et on continue
06:23ensemble.
06:24Bonne journée, un retour au directeur dans son bureau, vous remontez l'escalier c'est
06:28ça ?
06:29Oui bien sûr, je vais retrouver un peu de fraîcheur dans mon studio là-haut.
06:31Allez à plus tard, merci beaucoup Philippe, merci beaucoup Lédi.