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00:00Le hockey féminin est de plus en plus populaire.
00:02Il y a dix ans, par contre, les bases n'étaient pas encore
00:05aussi solides. Peu importe, Rosalie Arsenault, elle,
00:07voulait déjà pratiquer ce sport.
00:09J'ai demandé à mes parents de jouer au hockey parce qu'il y
00:11avait plusieurs de mes amis qui jouaient, puis ils m'ont dit
00:14on va t'essayer. Puis j'ai commencé près de Neuville,
00:16j'ai fait jusqu'à mon local, jusqu'à Hatho. Là, je suis
00:18présentement à Québec, dans l'NSU3 féminin.
00:21Depuis deux ans, donc, la jeune sportive de Bonaventure
00:24poursuit ses études dans la Capitale-Nationale, où elle
00:26évolue à la Défense pour les As de Québec.
00:29Dans une ligue qui compte huit équipes féminines de haut calibre.
00:32Je pense que c'est, même si t'es en région ou pas, de pas avoir
00:35peur de prendre sa place si tu joues autant avec les gars
00:38qu'avec les filles. C'est vraiment prendre sa place,
00:40puis mettre les bouchées doubles, puis avoir de la
00:43motivation.
00:44Au cours des dernières semaines, son talent a été remarqué dans
00:47un tournoi qui se déroulait à Gatineau. L'instructeur des
00:49Cougars du Collège Champlain, un cégep anglophone d'Arézion-
00:51de Sherbrooke, lui a fait une offre pour évoluer en
00:54division collégiale V1.
00:55C'est quand même gros, mais je pense que je vais être capable
00:57de faire le step du 3 au collégial, quand même assez
01:00bien, oui.
01:01Vides sur ses patins, comme dans son cheminement, la jeune
01:04fille est promise à un bel avenir sportif. Et peut-être
01:06entendrons-nous bientôt l'annonceur maison des matchs
01:09de la victoire de Montréal, prononcé le nom de Rosalie
01:12Arsenault.
01:13Je pense que toutes les jeunes filles rêvent de jouer LPHF,
01:15mais il y a un certain moment, je pense qu'il faut se rendre
01:18compte qu'il faut mettre des bouchées doubles pour se rendre
01:20là. Puis pour des petites filles plus jeunes que moi, ça fait
01:23vraiment rêver, ça fait que c'est le fun.
01:26C'est le cas de le dire, Rosalie lance et compte.
01:29Louis-Philippe Morin, CHU TVA, Bonaventure.