À Marseille, l'installation de voitures privées pour contrôler la vitesse suscite l'agacement des automobilistes. Bien que cela puisse améliorer la sécurité, beaucoup estiment que la collecte des amendes devrait rester une prérogative de l'État, et non du secteur privé.
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00:00Des voitures privées pour contrôler la vitesse, une nouvelle qui n'enchante pas ces automobilistes marseillais.
00:06On est très très contrôlés. Aujourd'hui on a plusieurs radars à Marseille qui ont été installés.
00:12Je pense que ça suffit et puis on est dans des grandes agglomérations où je pense que ça commence à faire beaucoup et ça va agacer.
00:19Ça va rajouter encore plus d'agacement à tous les automobilistes.
00:25C'est une bonne chose d'un côté parce que tout le monde fait plus attention.
00:29Mais d'un autre côté, je pense que le fait que ce ne soit pas affiché, ça peut pour 3-4 kilomètres avoir des amendes en plus.
00:40Ce n'est pas terrible.
00:41Ces véhicules appartiennent à OTC, une société privée en contrat avec l'Etat qui sous-traite la lutte contre les excès de vitesse.
00:48Inacceptable pour Daniel, retraité marseillais.
00:51Je trouve que ça relève du domaine régalien, du domaine de l'Etat, que le privé n'a pas à intervenir dans ce genre de problème.
01:00Le privé n'a pas à collecter, moi je trouve, les contraventions, les amendes.
01:05Les voitures radar circuleront principalement sur des routes secondaires limitées à 80 ou 90 km heure.
01:12Selon les chiffres de la ligue de défense des conducteurs, un seul de ces véhicules rapporterait 390 000 euros par an.