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Nouveauté du 1er janvier : Les réverbères à boules doivent disparaître de nos rues. Ils sont jugés inefficaces et nuisibles pour certains animaux d'où leur interdiction à compter de ce jour sous peine d'une amende de 750 euros par réverbère. Alors même que leurs finances sont de plus en plus exsangues, les communes s'inquiètent devant un chantier pharaonique et surtout très coûteux. Exemple à Piriac-sur-Mer en Loire-Atlantique

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Transcription
00:00C'est un éclairage typique des années 70.
00:03Des lampadaires à boules avec un inconvénient majeur,
00:07une déperdition lumineuse conséquente puisqu'ils sont totalement ouverts vers le ciel.
00:12Un arrêté de décembre 2018 les interdit à partir de ce 1er janvier.
00:17Il y en avait 250 sur la commune de Piriac-sur-Mer,
00:21il en reste une centaine à remplacer.
00:23Si on doit changer les mâts, les pieds de mâts, les luminaires,
00:26ça montera beaucoup plus, c'est plusieurs centaines de milliers d'euros
00:31qu'il nous faudrait pour répondre à la réglementation de 2018.
00:34On va compter à environ 400 euros par luminaire simplement sans changer les mâts.
00:40Un gouffre financier pour de nombreuses petites communes
00:43qui ont tout de même eu 6 ans pour se mettre aux normes,
00:46point que les organisations environnementales qui ont encouragé cette réglementation.
00:50C'est du gaspillage d'énergie que déclarer vers le ciel.
00:53Ce qu'on sait, c'est qu'il y a 30% des vertébrés qui sont des espèces nocturnes,
00:56donc qui sont susceptibles d'être gênés évidemment par la lumière.
00:59Plus de 60% des invertébrés.
01:01Et on a des études sur notamment les prairies éclairées
01:04sur lesquelles on sait qu'il y a une grosse baisse par exemple de la pollinisation.
01:07À Piriac, on estime qu'il faudra encore plusieurs années
01:11pour installer partout des lampadaires conformes,
01:13quitte à s'acquitter d'une amende théorique de 750 euros
01:17par réverbère à boule encore en place.

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