Des professionnels de la santé mentale, incluant psychiatres et psychologues, se mobilisent en France lors de catastrophes aériennes ou d'autres événements violents. Leur rôle consiste à soutenir les familles des victimes ainsi que les survivants en les aidant à surmonter des troubles post-traumatiques.
## La prise en charge des rescapés d'accidents majeurs
Comment les survivants d'accidents graves, comme les catastrophes aériennes, bénéficient-ils d’un suivi psychologique ? Le nombre de victimes peut être considérable, comme lors d’un récent crash en Corée du Sud, où deux membres de l’équipage ont miraculeusement survécu. Thierry Bobet, professeur de psychiatrie et responsable de la Cump 93 à Seine-Saint-Denis, l'une des Cellules d'urgence médico-psychologique en France, explique les démarches entreprises pour aider ces personnes.
## Une approche intégrative dans l'accompagnement
Lors d'accidents collectifs tels que ceux impliquant des bus, des trains ou des avions, la stratégie de prise en charge psy est similaire. Il se présente un double défi : le traumatisme lié à l'événement et le deuil souvent inattendu de proches perdus. La première étape consiste à comprendre la nature de ces traumatismes, qui peuvent donner lieu à des troubles de stress post-traumatique, distincts du deuil lui-même, qui peut être particulièrement difficile à gérer dans ces circonstances.
## L'intervention rapide des Cump
L'intervention des Cellules d'urgence médico-psychologique s'effectue idéalement dans les heures ou jours suivants l'accident. Ces équipes, composées de psychiatres et psychologues, peuvent se rendre sur le terrain ou dans les hôpitaux où sont transférées les victimes. Il est essentiel d'assurer une bonne coordination avec les services médicaux pour veiller à ce qu'aucun aspect psychologique ne soit négligé.
## Identifier les signes de choc
Les premiers entretiens avec les rescapés visent à évaluer leur état psychologique. Cela implique de déterminer si la personne présente des signes de sidération ou de dissociation, souvent indicatifs d'un choc psychique sévère. Il est crucial d'aider les victimes à sortir de cet état, car beaucoup peuvent rester coincées dans le souvenir traumatique, empêchant ainsi tout processus de guérison.
## Suivi des symptômes et gestion des troubles
Les conséquences des symptômes observés peuvent indiquer un fort risque de troubles chroniques, nécessitant une attention accrue. Certaines personnes, bien qu'initialement asymptomatiques, peuvent développer des troubles post-traumatiques plusieurs semaines après l'accident. Ce type de trouble se manifeste par des symptômes persistants au-delà d'un mois et nécessite souvent une intervention psychologique approfondie.
## Détection des troubles post-traumatiques
Identifier un trouble de stress post-traumatique n'est pas toujours évident, car de nombreuses victimes h
## La prise en charge des rescapés d'accidents majeurs
Comment les survivants d'accidents graves, comme les catastrophes aériennes, bénéficient-ils d’un suivi psychologique ? Le nombre de victimes peut être considérable, comme lors d’un récent crash en Corée du Sud, où deux membres de l’équipage ont miraculeusement survécu. Thierry Bobet, professeur de psychiatrie et responsable de la Cump 93 à Seine-Saint-Denis, l'une des Cellules d'urgence médico-psychologique en France, explique les démarches entreprises pour aider ces personnes.
## Une approche intégrative dans l'accompagnement
Lors d'accidents collectifs tels que ceux impliquant des bus, des trains ou des avions, la stratégie de prise en charge psy est similaire. Il se présente un double défi : le traumatisme lié à l'événement et le deuil souvent inattendu de proches perdus. La première étape consiste à comprendre la nature de ces traumatismes, qui peuvent donner lieu à des troubles de stress post-traumatique, distincts du deuil lui-même, qui peut être particulièrement difficile à gérer dans ces circonstances.
## L'intervention rapide des Cump
L'intervention des Cellules d'urgence médico-psychologique s'effectue idéalement dans les heures ou jours suivants l'accident. Ces équipes, composées de psychiatres et psychologues, peuvent se rendre sur le terrain ou dans les hôpitaux où sont transférées les victimes. Il est essentiel d'assurer une bonne coordination avec les services médicaux pour veiller à ce qu'aucun aspect psychologique ne soit négligé.
## Identifier les signes de choc
Les premiers entretiens avec les rescapés visent à évaluer leur état psychologique. Cela implique de déterminer si la personne présente des signes de sidération ou de dissociation, souvent indicatifs d'un choc psychique sévère. Il est crucial d'aider les victimes à sortir de cet état, car beaucoup peuvent rester coincées dans le souvenir traumatique, empêchant ainsi tout processus de guérison.
## Suivi des symptômes et gestion des troubles
Les conséquences des symptômes observés peuvent indiquer un fort risque de troubles chroniques, nécessitant une attention accrue. Certaines personnes, bien qu'initialement asymptomatiques, peuvent développer des troubles post-traumatiques plusieurs semaines après l'accident. Ce type de trouble se manifeste par des symptômes persistants au-delà d'un mois et nécessite souvent une intervention psychologique approfondie.
## Détection des troubles post-traumatiques
Identifier un trouble de stress post-traumatique n'est pas toujours évident, car de nombreuses victimes h
Category
🗞
NewsTranscript
00:00Des professionnels de la santé mentale incluant psychiatres et psychologues
00:04se mobilisent en France lors de catastrophes aériennes ou d'autres événements violents.
00:08Leur rôle consiste à soutenir les familles des victimes ainsi que les survivants en les aidant à
00:13surmonter des troubles post-traumatiques, la prise en charge des rescapés d'accidents majeurs,
00:18comme en les survivants d'accidents graves comme les catastrophes aériennes.
00:21Bénéficient-ils d'un suivi psychologique, le nombre de victimes peut être considérable
00:26comme lors d'un récent clash en Corée du Sud
00:28où deux membres de l'équipage ont miraculeusement survécu.
00:31Thierry Bobet, professeur de psychiatrie et responsable de la CAM 93 à Seine-Saint-Denis,
00:36l'une des cellules d'urgence médico-psychologiques en France,
00:39explique les démarches entreprises pour aider ces personnes.
00:42Une approche intégrative dans l'accompagnement lors d'accidents collectifs tels que ceux
00:46impliquant des bus, des trains ou des avions. La stratégie de prise en charge psy est similaire.
00:51Il se présente un double défi, le traumatisme lié à l'événement et le deuil souvent inattendu de
00:56proches perdus. La première étape consiste à comprendre la nature de ces traumatismes,
01:00qui peuvent donner lieu à des troubles de stresse post-traumatique distinct du deuil
01:05lui-même. Qui peut être particulièrement difficile à gérer dans ces circonstances.
01:09L'intervention rapide et calme, l'intervention des cellules d'urgence
01:12médico-psychologiques s'effectue idéalement dans les heures où, jour suivant l'accident,
01:17ces équipes composées de psychiatres et psychologues peuvent se rendre sur le terrain
01:22ou dans les hôpitaux où sont transférées les victimes. Il est essentiel d'assurer une
01:26bonne coordination avec les services médicaux pour veiller à ce qu'aucun aspect psychologique
01:31ne soit négligé. Identifier les signes de choc. Les premiers entretiens avec les
01:35rescapés visent à évaluer leur état psychologique. Cela implique de déterminer
01:39si la personne présente des signes de sidération ou de dissociation. Souvent
01:43indicatif d'un choc psychique sévère, il est crucial d'aider les victimes à sortir de cet
01:48état. Car beaucoup peuvent rester coincées dans le souvenir traumatique. Empêchant ainsi tout
01:53processus de guérison. Suivi des symptômes et gestion des troubles. Les conséquences des
01:57symptômes observés peuvent indiquer un fort risque de troubles chroniques. Nécessitant
02:01une attention accrue, certaines personnes, bien qu'initialement asymptomatiques, peuvent développer
02:06des troubles post-traumatiques plusieurs semaines après l'accident. Ce type de troubles se manifeste
02:11par des symptômes persistants, de là d'un mois et nécessite souvent une intervention psychologique
02:16approfondie. Détection des troubles post-traumatiques. Identifier un trouble de stésis post-traumatique
02:21n'est pas toujours évident. Car de nombreuses victimes hésitent à en parler, ressentant
02:26antéculpabilité. L'évitement est un symptôme prédominant et ces personnes peuvent ne pas
02:30chercher d'aide. Ce qui peut mener à une détérioration de leur état mental. Les risques
02:35incluent la dépression, le suicide et les comportements addictifs. Importance du premier
02:40contact. Le premier contact avec les cellules d'urgence joue un rôle essentiel dans le suivi
02:44des victimes. Permettant de rester en lien avec elles et d'évaluer leurs besoins au fil du temps.
02:49Cela peut inclure une prise en charge particulière pour des séquelles persistantes. Comme l'évitement
02:54phobique. Qui empêche les victimes de monter dans des véhicules ou de prendre l'avion. Tout le monde
02:59n'est pas affecté. Toutefois, il est important de noter que toutes les victimes ne développent pas
03:04des troubles psychologiques. Par exemple, parmi celles ayant vécu des événements traumatisants
03:08comme ceux du Bataclan. Environ la moitié n'a pas ressenti de symptômes chroniques. Les exercices
03:13de préparation. Des exercices de simulation sont organisés pour préparer ces équipes à intervenir
03:18lors de catastrophes réelles. Cela implique une coopération étroite entre plusieurs services d'état.
03:24Comme la santé, la police et d'autres. Pour assurer une réponse efficace en cas d'urgence. Un accès
03:29approprié aux professionnels formés est essentiel pour faire face à de telles situations.
03:34Je vous remercie d'avoir regardé cette vidéo. N'oubliez pas que je lis maintenant tous vos commentaires.
03:39Abonnez-vous et à bientôt pour de nouvelles vidéos.