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00:00Donne-moi quelques noms des gens dont tu t'occupes.
00:02Barack Obama.
00:03Voilà, Barack Obama, on a organisé sa venue en Europe,
00:06Mac Tyson, Kim Kardashian, Migos, Ekon...
00:11Nordin Mani, l'agent des stars dans la REF.
00:13La REF, vous le savez, ce n'est pas une interview,
00:15c'est un échange de mots et d'images
00:17avec un invité d'envergure international.
00:20Alors pour ceux qui ne te connaîtraient pas encore,
00:21je suis allé tout simplement sur ton Instagram, Nordin.
00:23Fais, prends-le et donne-moi quelques noms des gens
00:26dont tu t'occupes.
00:27Barack Obama.
00:28Voilà, Barack Obama, on a organisé sa venue en Europe,
00:30Mac Tyson, Kim Kardashian, Migos, Ekon, Rihanna...
00:36Qu'est-ce qu'ils ont fait qui t'ont choisi, toi ?
00:38Ils n'ont pas choisi que moi,
00:39ils ont choisi notre savoir-faire d'abord.
00:41Ils vont prendre les meilleurs stylistes,
00:42les meilleurs présentateurs,
00:44également les meilleurs agents et les bookings agents.
00:46Mais je rappelle juste, en fait, tu es danseur au départ.
00:49À la base, je suis danseur.
00:50En face de la cité, il y avait ce qu'on appelait la maison de la danse.
00:52Donc j'ai été curieux, j'avais peut-être 9-10 ans,
00:5411 ans à l'époque, et j'ai été à cette école de danse
00:57et quand j'y ai été, il n'y avait que des filles à l'époque,
01:00parce que ce n'était pas du tout démocratique.
01:01C'est ce que je voulais dire, c'est un truc de filles.
01:02C'est un truc de filles.
01:03Mais moi, je suis rentré par curiosité parce que j'entendais la musique.
01:05Et je me souviens, il y avait une prof, elle m'a dit « rentre ».
01:07Je dis « non, non, je vais juste regarder ».
01:09Elle savait que je voulais danser.
01:10Elle avait compris qu'il fallait vraiment me donner ce lâcher-prise.
01:13Les filles, elles rigolaient parce que j'étais le seul garçon.
01:15Mais comme on a un égo surdimensionné,
01:17étant d'origine méditerranéenne,
01:19j'ai bossé 4000 fois plus pour réussir
01:22et au bout de deux mois, j'étais beaucoup plus fort
01:24que celle qui était là depuis cinq ans.
01:25Ma mère, elle a poussé mon père.
01:26C'est grâce à elle.
01:28Parce qu'il faut laisser partir son enfant à 14 ans à Paris.
01:31Et de 14 ans à 17 ans à New York.
01:33Il faut le laisser quand même pour son enfant.
01:34Donc mon père, il a eu quand même cette lueur.
01:36Je pense à tous les pères et tous les enfants qui nous écoutent là.
01:39Peut-être leur donner des idées
01:40comment un père peut aider l'enfant à se réaliser.
01:42Absolument.
01:43Alors là, c'est certainement l'extrait qui me touche le plus.
01:47Je te le dis, je te le montre et on en parle après.
01:52C'est peut-être aussi de ça que ça vient.
01:54En fait, j'ai une anecdote par rapport à ça.
01:58C'est que mon grand-père était percussionniste.
02:00C'est ma mère qui m'expliquait parce que je m'en souviens plus,
02:01j'étais tout petit.
02:02Il était percussionniste et très connu.
02:04C'est lui qui faisait tous les mariages de toute la région.
02:06Et il m'emmenait avec lui et il me posait sur ses genoux.
02:09Donc il jouait de la percussion.
02:10Donc je pense que le côté musical,
02:12c'est un peu ce qu'il m'a fait.
02:13C'est un peu ce qu'il m'a fait.
02:14C'est un peu ce qu'il m'a fait.
02:15C'est un peu ce qu'il m'a fait.
02:16Tu sais que c'est un de mes rêves,
02:17c'est de savoir faire de la percussion.
02:19Je trouve que c'est la base même de la musique.
02:21C'est gênant.
02:22D'ailleurs, le binaire dans la musique, le tempo, ça vient de là.
02:25Un, deux, ouais.
02:26Exactement.
02:27Ce qui est beau, c'est qu'on a une histoire commune ensemble.
02:29C'est qu'on a été, nous, les pionniers dans notre métier.
02:32Parce qu'en fait, on est arrivé dans une communauté
02:34où personne connaissait.
02:36Nous, on n'avait pas de références quand on a commencé dans ce métier.
02:38La référence, c'est le temps.
02:40C'est le temps, c'est le temps.
02:41C'est ça, c'est ça.
02:42C'est, nous, on n'avait pas de référence quand on a commencé dans ce métier.
02:45La REF n'existait pas.
02:46La REF n'existait pas.
02:47Nous, on n'avait rien.
02:48Et c'est peut-être aussi notre parcours qui était un peu atypique.
02:51Peut-être qu'il nous a fait, entre guillemets, réussir.
02:53La REF, c'est aussi une réflexion sur la société, la société française.
02:56Que tu connais, tu es français de nationalité également.
02:58Absolument.
02:59En 2002, toi, tu es parti aux Etats-Unis en 2004.
03:01Ouais, c'est ça.
03:02En 2002, il s'est passé quelque chose en France.
03:04C'est ça.
03:08En tête, Jacques Chirac, 20% des voix.
03:10Énorme surprise, Jean-Marie Le Pen semble devoir être le second.
03:13C'est un événement qui t'avait marqué ?
03:15Très honnêtement, non.
03:16Alors, je vais être très honnête avec toi.
03:18À l'époque, j'étais complètement dans ma bulle.
03:21Il faut savoir que de 8h du matin jusqu'à 18h, on ne voyait pas, nous, la lumière du jour.
03:25On était en studio en train de répéter.
03:27C'était notre vie.
03:28Comme dans cette émission, on se fait des confidences.
03:29Moi, je vais t'en faire une.
03:30Pour revenir à ce qu'on a vécu.
03:32Moi, j'étais journaliste, je suis journaliste à la télévision.
03:35Journaliste le plus neutre possible.
03:36Mais c'est vrai que c'est la seule fois de ma vie,
03:38après le premier tour où Jean-Marie Le Pen est arrivé en deuxième place,
03:42c'est la seule fois de ma vie où j'ai manifesté.
03:44Ah oui ?
03:45Tu peux le comprendre, ça ?
03:46Bien sûr.
03:47Quand Jean-Marie Le Pen est arrivé pour le ballotage du deuxième tour,
03:51je me souviens que ma mère avait eu peur.
03:53La mienne aussi.
03:54À l'époque, on avait le fantasme de se dire, on va être renvoyé dans notre pays.
03:57Beaucoup de stars américaines se disputent un peu en ce moment autour de la question de la Palestine.
04:01Sans te demander à nouveau de prendre parti, comment tu vois ça ?
04:05Est-ce qu'on t'interroge, toi, le Marocain ?
04:07Est-ce que tu te poses des questions ?
04:08On voit bien qu'il y a quelque chose qui se passe aux Etats-Unis de particulier sur cette affaire.
04:11Alors moi, pour être très honnête avec toi, j'ai toujours été très franc sur les réseaux sociaux.
04:16J'ai beaucoup d'amis juifs, j'ai beaucoup d'amis israéliens, j'ai aucun problème avec eux.
04:20Ça veut dire que ça se passe très bien même dans le business, dans l'amitié.
04:23Mais tu te rends compte que t'es obligé de dire ça alors que ça va de soi ?
04:26Pourquoi je dis ça ? Moi, j'ai toujours pris parti pour la Palestine.
04:28Et ça, c'est connu et reconnu.
04:29Je suis pour la libération de la Palestine, je suis contre ce qui se passe,
04:32avec les conséquences que ça prendra.
04:34Quel star tu vois au Maghreb ? Des vrais stars, des grandes stars en devenir peut-être ?
04:38J'ai identifié plein d'artistes, El Grande et Toto dont je suis ami, Dizzy.
04:42Qu'on attend sur Ligue d'ailleurs, tiens.
04:43Il faut que tu viennes, amigo. Je t'ai ouvert la porte, là.
04:47J'avais une petite surprise à te montrer.
04:48Alors tiens, tu regardes et tu cliques donc sur la photo de gauche et tu me dis où ça se trouve.
04:52Il y a un indice dans l'image.
04:56Kabine.
04:57Bravo.
04:58Je voulais te la montrer parce que...
05:00Ça ressemble énormément aux montagnes du Maroc.
05:02Eh ben voilà, c'est parce que quand j'ai vu les extraits de ton film,
05:05je me suis dit, il est fier de ses racines, de sa terre natale.
05:09Et je me suis dit, ça ressemble terriblement à chez moi.
05:12Même les structures des maisons, les couleurs.
05:14J'en parlais avec mon associé Lalou qui est aussi algérien.
05:17Et lui, il est venu visiter au Maroc nos villages.
05:22Il me disait, j'ai l'impression d'être en Algérie, chez moi.
05:24De plus en plus de gens essayent de séparer ou de diviser les Marocains et les Algériens.
05:29Et pourtant, j'ai l'impression qu'on a eu un vrai échange là.
05:34Parce que quelque part, tu es marocain d'origine, je suis algérien d'origine.
05:38On est français tous les deux, je crois, de conviction.
05:41De cœur.
05:42De cœur.
05:43Et moi, j'essaie dans le livre de faire en sorte que les gens s'apaisent, y compris sur ces relations-là.
05:47Et j'ai l'impression que dans la demi-heure qu'on a passée,
05:49il y avait un mot qui flottait au-dessus de nous.
05:52C'était le mot fraternité.
05:53Absolument.
05:54Mais moi, je vais te dire quelque chose.
05:59Je vais te dire quelque chose.
06:00Je vais te dire quelque chose.
06:01Je vais te dire quelque chose.
06:02Je vais te dire quelque chose.
06:03Je vais te dire quelque chose.
06:04Je vais te dire quelque chose.
06:05Je vais te dire quelque chose.
06:06Je vais te dire quelque chose.
06:07Je vais te dire quelque chose.
06:08Je vais te dire quelque chose.
06:09Je vais te dire quelque chose.
06:10Je vais te dire quelque chose.
06:11Je vais te dire quelque chose.
06:12Je vais te dire quelque chose.
06:13Je vais te dire quelque chose.
06:14Je vais te dire quelque chose.
06:15Je vais te dire quelque chose.
06:16Je vais te dire quelque chose.
06:17Je vais te dire quelque chose.
06:18Je vais te dire quelque chose.
06:19Je vais te dire quelque chose.
06:20Je vais te dire quelque chose.
06:21Je vais te dire quelque chose.
06:22Je vais te dire quelque chose.

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