C'est un "On refait le match" exceptionnel que présente Florian Gazan, avec autour de lui trois visages de RTL pour parler foot : Julien Courbet, Laurent Ruquier et Alex Vizorek se confient sur leur passion du ballon rond, leur souvenirs de supporters, leurs anecdotes et leur regard sur l'actualité.
Regardez On refait le match - Soir de Fête avec Florian Gazan du 28 décembre 2024.
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00:00Jusqu'à 20h, c'est soir de fête dans On refait le match sur RTL avec Florian Gazan.
00:07Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver sur RTL, bonne fête à tous évidemment. On refait
00:14le match ce soir sur RTL mais ce soir à la mi-temps entre Noël et le jour de l'an, on va
00:19refaire non pas le match avec mes camarades chroniqueurs et journalistes de foot mais avec
00:23les grandes voix de RTL, celles passionnées de ballon. On va repasser les moments phares de
00:28cette saison en revue avec eux et surtout découvrir pourquoi et comment ils ont la
00:33passion du football pour vous les présenter. Qui d'autre que mieux que la voix du foot,
00:38celle des Bleus sur Am6, notre camarade Xavier Demergue au micro.
00:42Le ballon dans les pieds du virevoltant Alex Vizorek, l'ancien numéro 10 de l'équipe de
00:46France Inter qui a réalisé son rêve comme Kylian Mbappé en rejoignant le meilleur club du monde,
00:51RTL. Vizorek qui a vu l'appel en profondeur de Julien Courbet intonnable sur son aile,
00:56qui accélère dans son couloir, une accélération terrible qui laisse le défenseur adverse sur
01:00place. Se faire déposer par Courbet, ça peut vous arriver certes, même si ça fait rarement
01:05plaisir. L'hélié bordelais qui va s'entrer, oh la la, quel caviar ! Le ballon arrive sur
01:10Laurent Ruquier, l'attaque en normand qui place, une grosse tête et c'est plein de
01:13lucarne. Quelle merveille ! RTL est champion du monde. Et voilà, merci Xavier et bonsoir
01:20messieurs, bonsoir Alex, bonsoir Laurent, bonsoir Julien. Merci d'être là sur RTL pour parler de
01:26foot avec moi, pour repasser ces moments de la saison. On va parler de Kylian Mbappé,
01:29de Didier Deschamps, d'Antoine Griezmann et surtout on va parler de vous. D'abord,
01:33Alex n°10, Julien Hélié, Laurent Buteur, ça vous va les postes qu'on vous a attribués ?
01:38Moi très bien, parce que quand on jouait au foot à l'école, il n'y avait pas de hors-jeu,
01:44faut dire, parce que c'était pas un vrai terrain de foot. Donc moi je ne bougeais pas du centre de
01:49l'attaque et j'attendais que le ballon arrive et éventuellement, par hasard, ma tête ou un morceau
01:54de mon pied touche le ballon pour que ça rentre. Pire que très aiguilleux. Game riche peut-être.
02:01J'avais un ami comme ça, on l'appelait l'encre parce qu'il se jetait, il se plantait au milieu et il
02:05attendait les ballons. Alex, mieux de terrain ? Alors moi, comme je n'ai qu'un pied droit,
02:09j'étais souvent plutôt flan droit, hélié droit, mais sinon ça me va, si je dois mener le jeu,
02:15je vais essayer, l'occasion fait le larron. Alors flan droit, donc on voit qu'on est avec un belge,
02:20donc ce soir on aura sans doute du hélié droit, mais on parlera également de coups de pied de
02:25coin ce soir. Et Julien, hélié ? Alors Julien, il a beaucoup joué au football et plus il a avancé,
02:31plus il était mauvais, donc plus je descendais. J'ai donc démarré en poussin, mais je vous assure,
02:36avançante. En pupille, on me dit tu vas jouer plutôt au milieu. En minime, tu vas être
02:41récupérateur. En cadet, tu vas jouer arrière gauche alors que j'étais droitier. En junior,
02:46je ne jouais plus, j'étais sur le banc. Donc j'ai un peu tout fait, mais ce que j'ai préféré,
02:49c'était quand même jouer devant. Mais moi, je n'ai jamais rêvé d'être footballeur. Vous,
02:55peut-être les garçons. Mais moi, je n'ai jamais rêvé d'être footballeur, je rêvais d'être
02:59commentateur de foot, jusqu'à ce que je rencontre Johan Rio. Julien, c'est toi qui a joué le plus
03:06haut niveau des trois ? Plus haut niveau, non mais c'est une plaisanterie. C'est quoi le plus haut
03:10niveau ? Ça veut dire que les autres étaient au fond du trou. Non, j'ai joué. Les autres n'ont
03:15pas joué, c'est pour ça. C'est ça, je pense. J'ai joué 4 ans, mais je n'ai jamais joué. Je suis
03:20arrêté en cadet. J'ai joué longtemps, puisque j'ai joué de tout petit poussin jusqu'à cadet
03:24junior. Après, j'ai repris un peu plus tard, etc. Mais jamais à haut niveau, malheureusement. Alors,
03:28j'étais assez doué petit, franchement. Tout le monde s'accordait à dire quand j'étais poussin,
03:32il a une bonne technique, mais rapidement, je ne sais pas pourquoi, ce qui s'est passé,
03:35ça s'est étiolé. La tête ne suivait pas, les contrats, tout ça, je n'ai pas su gérer. Non,
03:41je n'ai joué que dans des clubs de troisième zone, mais je me suis quand même régalé. On en
03:45parlera tout à l'heure. Speaker, quand même, des Girondins de Bordeaux. Ça, tu vas nous raconter,
03:51c'est quand même une expérience assez folle d'avoir eu la chance d'être sur le terrain et de
03:55commenter des gros matchs, notamment le fameux match contre Milan avec Zidane, Dugarry, Iliza,
04:00etc. Tu nous raconteras ça tout à l'heure, Julien. Vous l'avez chopé comment, vous,
04:04le virus du ballon ? C'est quoi votre premier souvenir de foot, le moment fondateur ? Le tout
04:09premier, c'est une excuse pour rester réveillé parce que ma mère revenait de je ne sais pas
04:15où et je voulais rester l'attendre. J'ai dit à mon père que c'était très important que je regarde
04:19avec lui KV Mechelen Milan AC, donc Malin de l'époque, qui était assez à bon niveau à ce
04:26niveau-là. Il me dit « je ne savais pas que tu aimais le foot ». J'ai dit « si, si, j'adore le
04:28foot ». Je suis resté avec lui, j'ai regardé le match et en fait, c'était trop tard à ce moment-là,
04:32je suis devenu supporter de Malin quand j'étais gamin. C'est le premier club qu'on regarde,
04:35on aime bien. Et puis après, je suis assez vite, mon père m'a emmené à Anderlecht au stade et
04:40donc je suis devenu mauve. D'accord, Laurent, toi ? Moi, c'est familial. On était quatre garçons,
04:47mes trois frères aînés avec beaucoup d'écart entre eux et moi d'âge, tous étaient inscrits au
04:52football. Donc tous les matchs de l'épopée des Verts des années 70, évidemment, on ne les loupait
04:57pas à la maison. Moi, j'étais le gamin, j'avais je ne sais pas 10, 12 ans à l'époque. Et
05:01effectivement, je ne pouvais pas échapper aux matchs de foot et j'avais envie de faire partie
05:06de la famille. Mais en revanche, contrairement à mes frères, moi, je n'ai jamais été inscrit dans
05:15un club de foot, allez savoir pourquoi. J'aurais aimé, mais c'est comme ça, on ne m'a jamais
05:20inscrit. Donc, je n'ai jamais joué au foot, mais j'étais supporter et très vite supporter du HAC
05:25avec une rivalité entre mon père et moi, puisque mon père était supporter de Rouen et moi du Havre.
05:30Et donc, ça donnait des derbies formidables. Rouen, les autres Diable Rouge, il n'y a pas que les
05:34Belges. Je ne connais pas bien Rouen, ça joue en quelle division aujourd'hui ? C'est bien ce qu'il me semblait.
05:40Ils ont été en première division, ils doivent être en national maintenant.
05:43Julien, toi, c'est le premier souvenir de foot ? 4 mars 1973, mon frère Thierry m'emmène au stade
05:52l'Escure. Savez-vous pourquoi ? Parce que le 4 mars 1973, il y a un match amical un dimanche
05:58après-midi qui oppose les Girondins de Bordeaux à Santos et Pelé est sur la pelouse. Ça a été mon
06:04premier match et à partir de là, c'est devenu une passion. J'ai commencé à aller voir les Girondins,
06:08j'ai été abonné pendant 20-30 ans, d'abord en virage, puis toutes les tribunes possibles. Et je
06:15n'ai jamais cessé de suivre avec des déplacements en voiture, des fois de 400-500 kilomètres pour
06:20aller voir des Nantes-Bordeaux, des New-York-Bordeaux, des Montpellier-Bordeaux. Et voilà, donc le virus,
06:26je suis tombé, j'avais donc huit ans. Et depuis huit ans, pour les Girondins, ça ne s'est jamais
06:30arrêté. C'est le vrai supporter, t'as fait les déplacements, etc. Moi aussi, je faisais les
06:35déplacements. En pareil, en autocar ou avec mes frères en voiture. Je peux même raconter, ça va
06:42être rigolo pour les auditeurs des Grosses Têtes, c'est que je faisais du prosélytisme pour les
06:47Grosses Têtes parce que parfois, c'était assez loin quand même, on allait à Neu les mines et tout.
06:50Et donc, dans la nuit, j'avais enregistré des cassettes des Grosses Têtes que je faisais
06:53écouter pendant la nuit à mes frangins pour qu'ils écoutent eux aussi les Grosses Têtes. Donc déjà,
06:59à l'époque, je faisais un taché de presse sur le match de retour. C'était fou, j'ai fait des
07:05déplacements incroyables avec les supporters du Hac. Avec le petit sac à dos, le sandwich,
07:08la gourde ? Oui, l'écharpe, tout ce qu'il fallait. Soit avec le club des supporters,
07:13soit en voiture avec mes frangins. Incroyable. Julien, pareil. Oui, moi aussi avec le sac à dos
07:17et la gourde. D'ailleurs, je l'ai épousée depuis et je suis marié avec elle depuis 26 ans. Ça se
07:22passe super bien, vraiment. Alex, pareil. Alors, abonné à Underlect, de nombreuses années, mes années
07:27d'étudiant. On était dans ce qu'on appelle le COP, c'est-à-dire ce qui est derrière le but où
07:32on est debout. Les stades belges sont un peu à l'anglaise. Les ultras, quoi. Oui, les ultras,
07:36si tu veux. Avec la seule restriction que je m'étais imposée, pas de chant raciste, pas de
07:41chant antisémite. Parce que j'en ai beaucoup entendu et c'est bien triste. Et les déplacements,
07:45on les faisait pas. Et pourtant, Dieu sait si en Belgique, c'est quand même jouable parce que le
07:48plus gros déplacement, il doit être à une heure et demie. Donc quand je vous entends parler des
07:504-5 heures de route, ça me fait rire. C'était qui l'idole quand vous étiez gamin ? Celui dont
07:55vous aviez le maillot ou le poster dans la chambre ? Il y a eu Dominique Rocheteau, évidemment,
08:01à l'époque des Verts. Et autrement, c'était des joueurs du hack. Mon joueur favori au Havre,
08:06ça a été pendant longtemps un joueur yougoslave qui s'appelait Olarevic et qui était absolument
08:11incroyable parce que c'était une spécialiste des coups de pied arrêtés. Il pouvait marquer un but
08:16à tout moment, de n'importe quel endroit du terrain, y compris du corner. Il pouvait faire
08:22corner-but, ce qui était absolument incroyable. Incroyable. Et toi Alex ? Alors moi, j'en avais
08:27deux. Le premier, c'était Johnny Bosman. Je sais pas si ça vous rappelle, si ça vous dit quelque
08:31chose. Je connais l'arrêt Bosman. C'est pas lui, c'est pas le même. C'est un attaquant hollandais
08:35qui jouait à Malines et qui a été transféré à Anderlecht, donc un peu comme moi. Pas le même
08:40salaire. Pas le même salaire. Un grand avant-centre qui jouait en équipe de Hollande, mais c'était
08:44pas facile. C'était juste après les Rijkaard, Gullit et Van Basten. Et il avait une coupe au bol.
08:49Et mon rêve, c'était d'avoir cette coupe au bol, alors que j'ai les cheveux frisés. C'était
08:53impossible d'avoir la coupe au bol de Johnny Bosman. Et Jean-Pierre Papin. Parce que, comme on
08:58regardait assez peu de coupes d'Europe avec la Belgique parce qu'ils s'arrêtaient assez vite,
09:01et bien c'était l'époque de l'épopée des Marseillais, entraîné par Raymond Goutals,
09:05donc le belge qui allait loin. C'était lui. Et Papin était, pour moi, le super joueur de
09:11cette époque-là. Et au moment où il s'en va, c'est le moment où il gagne. Ce qui n'était pas de
09:14bol pour lui, mais c'est quand même lui qui était en postère dans ma chambre. Il y avait
09:17débat dans la cour de récréation. Est-on plus Papin ou Van Basten ? Et la plupart étaient Van Basten,
09:22et moi j'étais Papin. C'est un joueur qui vous réunit ? Parce que Papin, il a joué à F.C. Bruges
09:25en Belgique, il a joué à Bordeaux, et puis à Marseille, qui est l'autre club que Laurent suit.
09:30Oui, un club de cœur, l'OM. Parce que d'abord, j'ai vécu à Marseille pendant quelques années,
09:35et puis j'ai toujours préféré l'Olympique de Marseille au Paris Saint-Germain. Donc je reste
09:39supporter de l'OM aujourd'hui. Donc quand il y a un OM-Le Havre, comment ça se passe maintenant ?
09:43Un OM-Le Havre, c'est compliqué. De toute façon, on sait que c'est l'OM qui va gagner.
09:47Julien, toi, ton joueur quand t'étais gamin ?
09:50Moi, il n'y en a qu'un, et ça sera toujours lui. Bien que j'ai eu la chance de voir,
09:54parce que quand il y avait le très très grand Bordeaux, moi j'ai vu l'éclosion de Giresse,
09:58j'ai vu Tigana, j'ai vu tous ces joueurs-là. Mais le seul pour moi, ça sera Alain Giresse,
10:02dont j'ai suivi absolument toute la carrière, et qui restera pour moi le joueur de Bordeaux,
10:07l'idole absolue, dont j'avais, comme vous le disiez, tous les posters. J'ai une passion,
10:12je vénère cet homme qui en plus est d'une modestie et d'une gentillesse sans nom. C'est
10:17un monument, et avec une petite taille comme était la sienne, avoir réussi à faire tourner
10:22en bourrique les plus grands joueurs, vraiment extraordinaire. On y reviendra tout à l'heure,
10:27mais j'ai entendu Alex parler de Goethe, qui a aussi été l'entraîneur de Bordeaux.
10:30Je vous raconterai tout à l'heure une histoire, j'en ai encore la chair de poule de Goethe qui
10:34m'avait convoqué au Girondins de Bordeaux, puisque moi j'étais speaker, et il y avait eu un Bordeaux-Marseille,
10:38justement. C'est vrai que ce jour-là, c'était la haine absolue, un tapis-baises, le feu dans
10:45les tribunes et sur le terrain, vraiment j'avais mis le feu pour faire chanter les gens et tout.
10:49Un truc de dingue, et le Bordeaux gagne 3-0 je crois, et le lendemain on m'appelle des Girondins
10:54de Bordeaux, monsieur Goethe veut vous voir très vite au centre d'entraînement. Je me suis dit,
10:58mais qu'est-ce que j'ai dû raconter encore, je vais en prendre. J'y vais avec ma mobilette, j'arrive
11:02là-bas, on m'installe dans le grand salon avec les sièges en cuir, et tout d'un coup il arrive
11:06avec sa belle gale, sa cigarette belle jaune, qui pendait sur le bord de la lèvre, il me fait
11:11« Monsieur, écoutez, je tiens à vous dire qu'hier », parce qu'il avait vraiment le vrai accent lui,
11:16comme la vraie parodie. « J'étais dans les vestiaires et je ne savais pas comment les motiver,
11:23et j'ai entendu tout ce que vous faisiez sur le terrain, et j'ai dit « Écoutez, écoutez,
11:27est-ce que vous allez décevoir ces gens-là ? » Donc cette victoire, monsieur, on vous la doit aussi. »
11:31Et je suis reparti en pleurant sur ma mobilette pendant tout le trajet. Je m'en rappellerai toute
11:36ma vie, je le vois encore en face de moi là. C'est émouvant, c'était Raymond Lassionne-Sbel. Dans un
11:39instant on parlera, Julien, de cette époque où tu étais speaker des Girondins de Bordeaux,
11:44tu nous raconteras tout ça parce que c'est quand même un grand souvenir, un grand moment de ta
11:47carrière avant la radio, et on parlera également d'Antoine Griezmann qui était un des héros de
11:52cette année, de cette retraite internationale. Je vous demanderai votre avis sur Grizou, je sais
11:56que Laurent a un petit faible, il est team Grizou. C'est mon chouchou. C'est son chouchou. On revient
12:00dans un instant, c'est « On refait le match, soir de fête » jusqu'à 20h sur RTL.
12:17Avec ce soir, trois amoureux du football, trois grandes voix d'RTL, Laurent Ruquier,
12:21Alex Vizorek et Julien Courbet, on revisite un petit peu cette saison de foot et surtout on parle
12:25de leur passion pour le ballon rond. On a découvert comment ils avaient chopé le virus,
12:31le vaccin n'existe toujours pas pour le football, et on va continuer à parler de foot avec Antoine
12:36Griezmann qui a été un des héros de cette saison, sa retraite internationale qui a été annoncée
12:42le 30 septembre dernier. Pourtant trois semaines plus tôt, malgré la défaite des Bleus à domicile
12:47face à l'Italie, il déclarait ceci Antoine Griezmann.
12:50Pour moi l'équipe de France c'est quelque chose de très important, c'est une fierté. J'ai toujours
12:57eu envie de jouer pour l'équipe de France, même depuis petit il y a la vidéo qui sort où je suis
13:02derrière les joueurs de 98 à courir derrière eux pour avoir une signature, donc non pour moi il n'y
13:10a pas de question de ça. J'ai toujours envie de jouer, de représenter la France et après voilà,
13:16ce sera un des champs de choisir.
13:18En fait c'est Antoine Griezmann qui a choisi, puisque trois semaines après il annonçait sa
13:22retraite. Griezmann c'est 137 sélections, dont 116 comme titulaire. Il était à 9 sélections d'être
13:28le recordman absolu des Bleus, 44 buts aussi, quatrième meilleur buteur de l'histoire devant
13:33Platini. Avec un dernier match donc, une victoire contre la Belgique. Alex, victoire contre la
13:38Belgique c'est devenu un pléonasme. J'écoutais une autre radio, excusez-moi.
13:43Et donc Griezmann qui nous a quittés, si je puis dire, est-ce que cette annonce de sa retraite vous
13:48a surpris ? Laurent, je sais que Tim Grizou a mort.
13:51Bah oui, ça m'a rendu triste, parce que je trouve qu'il aurait mérité mieux et un peu plus d'égard,
13:56en tout cas ces dernières semaines et ces derniers mois, même au sein des Bleus. Mais bon voilà,
14:00c'est comme ça, ça devait bien arriver un jour. Et peut-être il a raison de s'en aller avant que
14:05ça se gâte, parce que c'est vrai qu'il a fait aussi parfois quelques matchs moins bons. Mais il
14:09y a une chose qu'on ne peut pas lui reprocher, c'est qu'à chaque fois il s'est battu. Et c'est ça
14:12que j'aime chez ce joueur-là, c'est qu'il a le foot dans le... Julien Courbet parlait d'Alain
14:17Giresse, tout de suite quand il a rappelé qui était Giresse, ça m'a fait penser un peu à Griezmann.
14:22C'est aussi cette modestie, cette sagesse. C'est pas un joueur qui se la pète Grizou. Et pourtant
14:27il est super doué. Et souvent les journalistes ont été injustes avec lui, ils n'en ont eu pendant
14:32longtemps que pour Kylian Mbappé. Un peu à tort, on sait voilà ce que ça donne aujourd'hui. Et Grizou,
14:39il est parfois passé un peu, voilà, hors champ, hors cadre. Il aurait pu être encore une plus
14:44grosse vedette que ce qu'il est, même s'il en est une bien sûr. Mais il aurait pu être une vraie
14:49grosse star française, plus que ce qu'aujourd'hui il est. Alex ? Sans doute parce qu'il n'a pas été
14:54dans de tout grands clubs. Je crois que son palmarès, c'est qu'il a un championnat de D2
14:59espagnol et il doit avoir l'une ou l'autre coupe d'Espagne. Ouais, avec l'Atletico. Donc il a manqué
15:04qu'un grand club s'intéresse à lui. Moi, quand vous avez De Bruyne dans votre équipe, de regarder
15:10des petits joueurs dans d'autres équipes, c'est pas vraiment intéressant, je me dis. Mais après je suis
15:15content. Non, après, je charrie. Après lui, il est champion du monde. C'est ça. Ah merde, je m'attends
15:22que ça me tombe dessus à un moment. Tu vas nous chercher. C'est vrai, vous êtes trois français, c'est injuste. Je suis en infériorité numérique.
15:28Ce qu'il dit sur la fin d'une génération des bleus, on le vit aussi en Médic en ce moment.
15:33C'est-à-dire qu'il y a toute une génération qui s'en va. Est-ce qu'ils doivent partir ? Est-ce qu'ils doivent rester ?
15:37Evidemment qu'ils sont hyper talentueux, mais il faut peut-être préparer l'avenir. Et c'est des vraies questions compliquées.
15:41Je pense que eux, dans leur chair, ils ont envie de rester. Mais comme il dit, il a dû réfléchir un peu et de se dire
15:46bon, est-ce que c'est pas mieux de partir maintenant ? C'est compliqué tout ça. Et je pense que nos deux équipes sont dans un
15:52changement de génération et on n'a pas fini de voir ce genre de choses. C'est intelligent, je trouve. Ça lui ressemble, en fait, cette intelligence.
16:01Comment tu l'expliques, toi, Julien, ce départ de Griezmann ? Parce que sur le papier, finalement, il n'est pas vieux.
16:06En 2026, pour la Côte d'Ionde, il aura 35 ans. Il est encore très performant avec l'Atletico Madrid.
16:11Et quand on voit le jeu des bleus sans lui, on se dit quand même qu'il avait un rôle majeur et qu'il manque.
16:16Moi, j'ai envie de vous dire, on ne nous dit pas tout. Non mais franchement, ça m'a choqué.
16:21Franchement, on ne peut pas laisser sortir un joueur comme ça. Il a été à un moment donné, on a tout polarisé sur lui quand l'équipe de France
16:29marchait un petit peu moins bien. Mais Antoine Griezmann, ça représente ce que devrait être, c'est ce que disait Laurent, le football.
16:34C'est-à-dire un joueur talentueux. En plus, il avait la chance d'être beau gosse, mais il était super modeste. Et cette sortie, je pense qu'il y a
16:40quelque chose qui ne lui a pas plu. On lui a manqué de respect, visiblement. Alors, est-ce que ça vient de l'échange ? Je ne sais pas.
16:44Mais il s'est passé quelque chose qui fait qu'il a dit, écoutez, vous savez quoi ? Continuez sans moi. Et ce n'est pas bien. Ce n'est pas bien
16:51parce que je préférerais que ce soit des joueurs comme ça qu'on mette en avant plutôt que d'autres parce qu'il a été exemplaire.
16:56Il méritait une autre sortie. Après, qu'on lui dise en ce moment, tu joues un petit peu moins bien. Fais comme Mbappé, repose-toi un petit peu
17:03et puis tu reviens, etc. Mais le mettre comme ça sur le banc, moi, je n'ai pas beaucoup apprécié cette sortie. Il méritait beaucoup, beaucoup,
17:09beaucoup mieux. Il y a eu l'histoire du brassard, évidemment. On sait qu'il avait un petit peu boudé quand Deschamps a décidé de le donner
17:15à Kylian Mbappé ou que Kylian Mbappé a décidé de le prendre. On ne sait pas trop comment ça s'est passé. Et il l'a mal vécu, Antoine Griezmann.
17:21Il a eu une forme de manque. Il a senti un déclassement. Et c'est sans doute ça qui fait qu'il a pris cette décision. Il a quand même de l'ego.
17:30Ça doit être le gentil Antoine Griezmann. Il a aussi de l'ego. Et voilà, c'est aussi pour ça. Et puis tous ses copains qui sont partis, les Girouds qui sont bons,
17:37les Varane et l'Ioris, c'est une page qui se tourne. Mais on a été injustes un peu avec lui quand même, non ?
17:42Moi, je suis certain que si on lui donne le brassard et qu'on lui explique, écoute, remets-toi un petit peu en selle. Enfin, je ne sais pas.
17:47Puisque regardez les matchs qu'il fait aujourd'hui avec l'Atletico. C'était juste peut-être un coup de fatigue. Mais on lui aurait donné le brassard, il ne serait pas parti.
17:54Mais alors, j'en suis persuadé. Et à un moment donné, je pense qu'il a dû se dire, vous ne nous en voulez que pour Mbappé. OK, allez-y les gars, moi, j'ai autre chose à faire.
18:02En tout cas, il a eu la sagesse que Didier Deschamps n'a pas de s'en aller.
18:06Ça y est, le pavé dans la mare. On est tous éclaboussés.
18:11C'est la vérité. Il y a un moment donné, il faut savoir s'en aller.
18:15Vous nous annoncez quelque chose pour les grosses têtes en 2026 ?
18:18Je l'ai souvent fait.
18:20C'est vrai que Laurent a déjà annoncé sa retraite internationale.
18:23C'est dans les médias.
18:25Enfin, je compte marquer quelques buts avant de partir encore.
18:27On compte bien. On va passer, Julien, à cette période bordelaise,
18:32qui a été cette période où tu es devenu speaker, qui a été quand même une période un peu incroyable.
18:37Comment ça s'est passé ? Ça s'est passé à l'époque de Claude Bez.
18:41C'est lui qui t'a donné le goût des arnaques déjà, non ?
18:44Ça, c'est vrai.
18:46Claude Bez avait un peu la folie des grandeurs.
18:49Il achète le château et il dit « je veux une radio, je veux ma radio ».
18:52Il a investi pour une radio FM.
18:54Vous n'imaginez pas l'argent qui a été mis dans cette radio qui s'appelle 8FM,
18:58qui a réalisé d'ailleurs un record qui ne sera plus jamais réalisable.
19:02Quand 8FM a démarré, la station était à 2%.
19:05On avait racheté la fréquence d'une radio locale.
19:07Six mois après, la radio était à 13.
19:10C'est-à-dire qu'elle était leader devant toutes les radios à Bordeaux.
19:12Et puis un jour, il a dit « il me faut un speaker ».
19:14Parmi les animateurs, il n'y en a pas un qui voudrait venir.
19:16Alors évidemment, je me suis proposé.
19:18J'ai postulé.
19:20Honnêtement, j'ai fait beaucoup de choses.
19:22J'ai eu la chance dans ma vie d'aller à la télé, à la radio, sur scène.
19:26Mais la chair de poule, c'est quand vous en avez 35 000, que vous êtes au milieu,
19:30que vous avez 35 000 personnes qui sont acquises complètement à votre cause
19:36puisqu'ils ont envie de chanter.
19:38Et là, vous prenez les applaudissements,
19:40vous prenez les « Allez Bordeaux » au milieu avec votre micro.
19:42Un truc de dingue.
19:44Et j'ai aussi fait quelques bêtises en tant que speaker.
19:46Puisqu'étant complètement myope,
19:48je casse un jour mes lunettes en arrivant à la cabine.
19:50Donc je ne vois rien.
19:52Et la cabine était tout en haut.
19:54Donc je dis à la personne qui, elle, s'occupait de mettre en marche le tableau d'affichage.
19:56« Tu me dis qu'il rentre et sort parce que je ne vois absolument rien sur la pelouse. »
20:01Il me dit « Ok ».
20:03Et ce salopio, à un moment donné, c'était à Bordeaux, Paris Saint-Germain.
20:05Remplacement.
20:07Et il me tend le post-it.
20:09Et moi, je le lis.
20:11Sans l'avoir prélu avant.
20:13Et je dis tel quel, mesdames et messieurs.
20:15« Pour le Paris Saint-Germain,
20:17sorti du numéro 7 pilorgé,
20:19qui est remplacé par Simba le marin. »
20:2130 000 personnes.
20:23Et là, je me suis fait huer.
20:25J'ai dû aller m'excuser.
20:27Faire des communiqués, etc.
20:29Mais bon, c'était une période extraordinaire.
20:31J'étais sur la pelouse pour Milan.
20:33C'était Amara Simba, le roi de la bicyclette.
20:35Oui, Bordeaux-Milan, ça c'est quand même le highlight.
20:37C'est ce match fabuleux.
20:39Il y a eu des fêtes à l'allée au Milan AC.
20:41Le match retour à Bordeaux.
20:43Avec le maillot Panzani.
20:45Zidane, Liza et Dugarry.
20:47Exactement.
20:49Croyez-moi, je suis sincère quand je vous le dis.
20:51On perd 2-0 à l'allée.
20:53On doit prendre une rouste au retour.
20:55À l'échauffement, je chauffe le stade.
20:57Et je les vois.
20:59Les Milanais à droite.
21:01Il y a deux saïcs à les chaussettes.
21:03Complètement baissés.
21:05Qui s'amusent à prendre sur le dos.
21:07Ils font des grimaces, des cabrioles.
21:09Et à côté, j'ai Liza Razou.
21:11Qui a deux traits noirs sous les yeux.
21:13Le visage tendu.
21:15Ils ont tous la bave aux lèvres.
21:17Quand je suis remonté dans les tribunes.
21:19J'ai dit à la personne qui était avec moi.
21:21Je pense qu'il va se passer quelque chose.
21:23Et c'est exactement ce qui s'est passé.
21:25Les autres sont arrivés en se disant.
21:272-0, on est Milan, c'est Bordeaux.
21:29Et en face, il y avait un public déchaîné.
21:31Dès le premier but.
21:33Et après, ça a été une folie dans le stade.
21:35Je crois qu'il le met.
21:37J'ai cru que le stade allait se fondre en deux.
21:39C'était des moments uniques.
21:41On est poussé.
21:43A l'époque, tu as côtoyé des joueurs.
21:45En étant Speaker.
21:47J'ai eu une histoire d'amour.
21:49Très rapide avec Zidane.
21:51Mais rapidement, j'ai appris qu'il me trompait.
21:53Je l'ai côtoyé, je l'ai voyé, je l'ai croisé.
21:55Mais je n'ai pas eu de véritable amitié.
21:57Avec eux.
21:59Je l'ai croisé sur la pelouse.
22:01C'était tellement beau.
22:03T'es resté combien de temps Speaker ?
22:05J'ai tout connu.
22:07J'ai connu la grandeur et décadence.
22:09Vous savez que Bordeaux a déjà été relégué.
22:11C'est pas notre première fois.
22:13Nous, on a répété.
22:15On avait déjà eu un problème de dépôt de bilan.
22:17Je ne sais pas quand on était descendu.
22:19J'ai connu Aflelou en tant que Président.
22:21J'ai fait la montée en tant que Speaker
22:23de deuxième division en première division.
22:25J'ai dû le faire quatre ans.
22:27Mais après, quand je suis monté à Paris,
22:29que j'ai quitté Bordeaux,
22:31j'ai dit, soyez sympa.
22:33Quand il y a eu la nouvelle épopée avec Chamak,
22:35qu'on s'est retrouvé en quart de finale contre Lyon
22:37en Champions League.
22:39Est-ce que je peux venir sur le terrain ?
22:41Et pour Milan, pareil, j'étais redescendu
22:43pour Milan et pour Bayern.
22:45Est-ce que vous étiez album Panini
22:47quand vous étiez petit ?
22:49On l'est toujours.
22:51On va en parler dans un petit instant.
22:53On fera un petit jeu.
22:55On va tester vos connaissances.
22:57C'est sur RTL.
22:59Soir de fête jusqu'à 20h.
23:01A tout de suite.
23:13Jusqu'à 20h, toujours avec
23:15Alex Vizorek, Laurent Ruquier, Julien Courbet.
23:17On revisite un peu cette saison et surtout,
23:19on parle de foot avec eux, de leurs souvenirs.
23:21Il y a quelques instants,
23:23on a découvert Julien Courbet,
23:25Speaker des Girondins de Bordeaux.
23:27Vous avez été sur les albums Panini.
23:29Vous avez eu tous votre petit album Panini.
23:31Plusieurs saisons, en tout cas.
23:33J'ai effectivement acheté les vignettes.
23:35C'était le grand problème.
23:37J'en ai fini un,
23:39parce qu'à l'époque, on pouvait envoyer
23:41les 30 derniers.
23:43J'étais arrivé au bout.
23:45Dix ans après, je retourne chez moi,
23:47ma mère avait rangé ma chambre
23:49et les albums qui étaient là.
23:51C'était des vieux trucs, ça j'ai jeté.
23:53Il avait jeté mon enfance.
23:55Je crois que c'était
23:57le 90-91.
23:59Mais ce qui est terrible avec les albums Panini,
24:01parce que c'était terrible pour certains joueurs,
24:03quand on ouvrait la pochette, on voulait
24:05évidemment...
24:07Oh merde, encore ce tocard, j'ai en triple.
24:11Mais c'est terrible.
24:13C'était des arrière-droits du Havre, en général.
24:15On ne les voulait pas.
24:17C'est pas gentil.
24:19J'embrasse les supporters du Havre.
24:21Vous avez remarqué qu'avec Bordeaux,
24:23on fait profil Bordeaux.
24:25Vous pouvez dire ce que vous voulez sur nous.
24:27Donc toi, c'était l'album 90-91.
24:29Julien, c'est lequel, toi, l'album ?
24:31Je ne me rappelle plus des années.
24:33J'ai commencé à 8 ans.
24:35J'ai 73, donc j'ai commencé
24:37des albums Panini, à mon avis,
24:39vers 1980.
24:41Même avant, je pense.
24:43Moi, c'est dans les années 70.
24:45Fin des années 70, jusqu'au début
24:47des années 80.
24:49J'ai acheté de l'argent dans le porte-monnaie de sa mère pour s'acheter des vignettes.
24:51On peut avouer, il n'y a pas de prescription.
24:53Non, mais c'est mon père
24:55qui me donnait quelques francs à l'époque
24:57pour pouvoir aller acheter ça chez le marchand de journaux.
24:59Moi, pour des raisons d'image
25:01par rapport à mon métier sur RTL,
25:03je vais quand même éviter de dire que je voulais de l'argent.
25:05C'est maintenant, quoi !
25:07J'ai un collecteur chez moi,
25:09parce que, comme j'en parle parfois des Panini,
25:11Marca, le chanteur belge qui est le papa
25:13d'Angèle et Roberto Aguirre,
25:15m'a dit « écoute, j'en ai un chez moi, ça va peut-être t'amuser,
25:19c'est dans le Mondial 74 complet. »
25:21Avec Beckenbauer.
25:23Je me suis dit « waouh ! »
25:25et je suis trop content.
25:27Ils étaient plus beaux parce qu'il y avait moins de vignettes.
25:29Donc, à mon avis, ils étaient plus faciles à terminer
25:31que ceux qu'on a eu nous.
25:33Mais il y avait des petits commentaires aussi sur le joueur.
25:35Et souvent, je me rappelle, il y avait sur Léonard Spetsch
25:37où il y avait marqué « dur sur l'homme ».
25:39Ah oui !
25:41C'était un numéro 4 de Strasbourg.
25:43Je me souviens, ça.
25:45Et il y avait aussi l'année du football
25:47qu'on pouvait faire à Noël en général. Vous vous rappelez de ça ?
25:49Ce livre, un très beau livre, « L'année du football »
25:51où il y avait toutes les photos.
25:53Moi, j'en ai filmé un seul.
25:55Alors, on était soit Mondial, soit 11.
25:57Moi, j'ai connu 11 Mondial.
25:59Parce qu'ils ont fusionné à un moment.
26:01Au départ, c'était la guerre.
26:03Il y avait des bastons sur les parkings, il y avait des fights.
26:05Et il y avait « But » ou « France-Football ».
26:07Ça, pareil.
26:09Ça, c'était drôle parce que dans la famille,
26:11mes frères, ils découpaient les titres.
26:13Enfin, le titre « But »,
26:15c'était la première page.
26:17Et pour pas que mon père oublie de l'acheter,
26:19il collait « But, but, but »
26:21au-dessus de la porte.
26:23Les auditeurs doivent se dire
26:25« Regarde, ils ont foutu 3 micros dans un iPad. »
26:31Ce qui n'est pas faux.
26:33Moi, j'en ai fini un seul
26:35d'album Panini, c'est « Argentine 78 ».
26:37J'avais un paquet de 120 doubles
26:39et je les ai échangés contre un pote.
26:41Il me manquait le drapeau de la Belgique, Alex.
26:43Quand j'ai décollé de son album pour me le filer,
26:45il a récupéré 120 vignettes.
26:47Et j'ai fini cet album.
26:49En plus, les drapeaux collent mieux, dans mon souvenir.
26:51C'était plus difficile à décoller.
26:53Il avait 120 images.
26:55Justement, à propos
26:57d'Image Panini, on va faire un petit jeu.
26:59Parce que c'est le moment des jeux, c'est la fête.
27:01On va jouer au Panini ou pas Panini.
27:03C'est très simple, je vais vous donner des noms de joueurs de foot.
27:05A vous de me dire
27:07s'ils ont eu leur vignette Panini ou pas.
27:09En gros, s'ils ont existé ou pas.
27:11Je vais vous donner des petits indices à chaque fois.
27:13Il y a des faux noms, c'est ça ?
27:15Il y a des faux noms. Il y a des pas Panini.
27:17Si c'est vrai, vous me dites Panini. Si c'est pas vrai, vous me dites pas Panini.
27:19On va commencer avec le premier joueur.
27:21Yaya Banana.
27:23On a envie de dire pas Panini.
27:25Moi, je dirais Panini.
27:27Yaya Banana, 32 ans, défenseur camerounais.
27:29Il a joué à Sochaux, à Olympiacos.
27:31C'est peut-être vrai, c'est peut-être pas vrai.
27:33Et il a gagné la Ligue des Champions africaine.
27:35Vrai ou pas vrai, Alex ?
27:37Vrai, Panini.
27:39Et bien, Panini, bonne réponse.
27:41Ça s'invente pas, ça.
27:43Yaya Banana.
27:45Parce que si ça s'invente, c'est du racisme.
27:47Oui, exactement.
27:49C'est pour ça que je me suis permis de le mettre.
27:51C'est très malin.
27:53Deuxième joueur, c'est un milieu de terrain hollandais de 21 ans.
27:55Erwin Vergemolle.
27:57Formé au PSV Eindhoven,
27:59qui joue actuellement à Utrecht.
28:01Il a été international junior avec 12 sélections.
28:03Panini ou pas Panini ?
28:05J'ai envie de dire pas Panini.
28:07Si j'y joue actuellement, je crois que j'aurai entendu Vergemolle.
28:09Et on prononce verg-e-molle.
28:11Ça pourrait aussi correspondre
28:13avec la sale période que vous passez en ce moment.
28:15Je dirais pas Panini.
28:17Eh bien, pas Panini.
28:19Vous avez gagné, bravo messieurs.
28:21Ensuite, on va passer à Baran Kudjat,
28:23qui est un attaquant turc de 29 ans,
28:25qui joue à Denizli Sport.
28:27Meilleur buteur de D2 Turc en 2022.
28:29Il a joué à Galatasaray et il a actuellement
28:31un Trabzon Sport.
28:33Il y a bien marqué Panini, Baran Kudjat.
28:35J'ai envie de dire aussi oui.
28:37Eh bien, c'était pas Panini du tout.
28:39Il est fort ce gazon.
28:41On va passer à Antonis Minou.
28:43Vous connaissez forcément Antonis Minou,
28:45gardien de but grec aujourd'hui à la retraite.
28:47Il a joué au Panathinaikos
28:49et à l'AEK Athènes. Il a été entraîneur aussi
28:51de l'AEK. Cinq fois champion de Grèce
28:53quand même Antonis Minou.
28:55Il était titulaire à la Coupe du Monde 94.
28:57Et notamment, il avait encaissé un but de Maradona.
28:59Antonis Minou, Panini ou pas Panini ?
29:01Je vais me faire engueuler
29:03parce que ça c'est les autres matchs
29:05que je vois à la maison.
29:07Alors attention. Mais je vais dire
29:09Panini.
29:11Je vais sur Panini aussi.
29:13J'ai envie de dire pas Panini parce que sinon je m'en souviendrai.
29:15Eh bien, t'as une mauvaise mémoire.
29:17C'est Panini. Il est guise vraiment Antonis Minou.
29:19Le but où Maradona va vers la caméra
29:21et fait comme ça, c'est qu'il le marque à Minou.
29:23Il le marque à Minou, voilà.
29:25Allez, on continue avec Jean-Pierre Lanus.
29:27Rouge utile.
29:29Tu crois pas si bien toi.
29:31Il y a eu un...
29:33C'est un club de foot, Lanus, en Argentine.
29:35C'est un club de foot.
29:37On va finir. On n'est pas loin,
29:39Julien, parce que le dernier, c'est Elvire Malocu.
29:41Ah ben voilà.
29:43J'en étais sûr.
29:4527 ans, hélié albanais, d'origine croate,
29:47capable de jouer à gauche ou à droite. Il a fait un essai à la Juve en 2013.
29:49Il a été entraîné
29:51par Igor Thudor, l'entraîneur de l'OM
29:53quand il était à la Juxplit. Actuellement, il est sans club.
29:55Si vous voulez recruter Malocu, c'est possible.
29:57Panini ou pas Panini ?
29:59Je vais te dire, vous en avez trop dit. Panini !
30:01Oh, Panini !
30:03Ça serait une tellement belle histoire de Noël,
30:05s'il existait vraiment ce Malocu.
30:07Je suis d'accord avec tout ça.
30:09Va pour Malocu, Panini.
30:11Eh bien, Elvire Malocu existe exactement.
30:13Magnifique.
30:15J'ai les photos, si vous voulez la disposition.
30:17Merci monsieur, vous êtes assez brillant.
30:19Il y en a un qui a eu sa vignée de Panini, et pas qu'une.
30:21C'est Lillet Deschamps, forcément.
30:23Avec le maillot de Nantes, de Bordeaux,
30:25de l'OM, puis après la Juve, Valence,
30:27Chelsea, il a fait beaucoup de clubs. Il a eu une année 2024
30:29compliquée, notre sélectionneur,
30:31avec un Euro pas vraiment réussi,
30:33des défaites marquantes à l'automne, l'Imbroglio Mbappé,
30:35et ce jeu des bleus
30:37que beaucoup trouvent ennuyeux,
30:39comme l'avait indiqué un journaliste suédois
30:41à Deschamps, à la veille de la demi-finale
30:43perdue contre l'Espagne.
30:45Vous êtes suédois, vous êtes sûrs, non ?
30:47Vous vivez en France, vous.
30:49C'est sûr.
30:51Écoutez, si vous vous ennuyez,
30:53vous regardez autre chose,
30:55ce n'est pas grave.
30:57Vous n'êtes pas obligés.
30:59Voilà, Lillet Deschamps.
31:01Vous, quand il y a un match des bleus ces derniers temps,
31:03vous le regardez ou vous faites comme le demande le sélectionneur,
31:05vous regardez autre chose ?
31:07C'est vrai que je regarde moins cette année
31:09que les années passées, mais moi,
31:11il y a eu une fracture au moment de la finale de la coupe du monde
31:13de foot, la dernière, j'ai trouvé que déjà,
31:15déjà, même si le match...
31:17Bien sûr, le match,
31:19mais on a vite fait oublié la première
31:21mi-temps qui était catastrophique.
31:23On a regardé les Argentins jouer.
31:25Franchement, catastrophique.
31:27Et on ne fait pas une finale de la coupe du monde
31:29quand on est l'équipe de France comme ça en première mi-temps.
31:31Et moi, déjà, j'en ai voulu.
31:33Et je pense qu'il aurait dû s'arrêter après.
31:35On l'a perdu, en plus, quand même, au bout du compte.
31:37Donc je pense qu'il aurait dû s'arrêter après cette finale
31:39de la coupe du monde.
31:41Finir sur une défaite, ce n'est pas très Lillet Deschamps, ça, Laurent, comme esprit.
31:43Je sais bien, mais bon, ça nous aurait bien arrangé
31:45parce que je trouve que depuis, on s'est endormi.
31:47Vous êtes de cet habillage, Julien, toi aussi ?
31:49Je suis complètement
31:51d'accord avec Laurent là-dessus.
31:53Moi, je regarde beaucoup moins l'équipe de France qu'avant.
31:55Je pense que c'est un métier
31:57tellement compliqué qu'il faut vraiment avoir
31:59la foi, le feu sacré pour arriver
32:01à motiver tout. Et je pense que là, ça passe
32:03beaucoup moins parce qu'on ne peut pas répéter
32:05pendant des années, des années, les mêmes choses.
32:07Mais je ne sais pas, l'équipe de France,
32:09OK, on veut tous le résultat, mais on a envie
32:11quand on voit tous ces joueurs, tous ces talents
32:13qui ont le feu, qu'il se passe quelque chose
32:15quand on regarde le match, quand on voit qu'on joue à la baballe,
32:17qu'on attend, qu'on ne prend pas de risques, etc.
32:19OK, je regarderai quand vous prendrez des risques
32:21parce que moi, ce que je veux, c'est vibrer devant
32:23autant de talents.
32:25Vous êtes de l'école, l'essentiel c'est de bien jouer
32:27parce que Deschamps, l'essentiel c'est de gagner.
32:29On reprend ça à Didier Deschamps, peut-être,
32:31à raison, mais au final, on est quand même bien content de gagner
32:33parce que l'école, moi j'aime bien le beau football
32:35mais on perd tout le temps, ça a des limites, non ?
32:37Oui, mais regardez, prenez le
32:39France-Allemagne, on en parlera peut-être
32:41justement, où il y a Girès, etc.
32:43qu'on perd, dans les années, c'était
32:45je ne sais plus quelle année, mais ce match-là,
32:47on l'a perdu.
32:49On l'a perdu, mais on s'en rappelle tous
32:51parce que la France a joué
32:53de manière extraordinaire, il y a eu des
32:55rebondissements. OK, on a perdu, mais on se rappelle de ce match.
32:57Je ne me rappelle même plus de moments
32:59exceptionnels de finale
33:01qu'on a peut-être fait il y a quelques temps.
33:03Avec Deschamps, quand même,
33:052018, on l'a vécu
33:07ensemble, Laurent, cette finale. Là, c'était
33:09quand même un gros match contre les Croates.
33:11Là, ça jouait quand même au football.
33:13Mais justement, il y a aussi
33:15le fait qu'il a eu
33:17la chance d'avoir d'excellents joueurs.
33:19Deschamps a été un très bon sélectionneur aussi.
33:21Mais je dis bien ça a été, parce que
33:23il y a peut-être aussi un niveau un peu moins fort
33:25en termes de joueurs, mais c'est là
33:27aussi qu'on voit un bon sélectionneur. C'est quand, justement,
33:29même avec des joueurs un peu moins forts, il réussit à avoir
33:31encore de bons résultats.
33:33Il y a des histoires de sélectionneurs
33:35qui ont vu passer deux,
33:37trois générations, parce que ce n'est pas évident, ça.
33:39Vous avez eu votre génération, avec votre capitaine,
33:41votre interlocuteur
33:43sur le terrain, les gens que vous connaissez bien.
33:45Et quand il commence à partir, on parlait de Griezmann tout à l'heure,
33:47à un moment, est-ce que vous êtes capables
33:49de renouveler ? Vous les connaissez
33:51trop, et il faut peut-être que quelqu'un débarque
33:53et refasse sa nouvelle génération
33:55à lui.
33:56Ça, je suis d'accord à 100%.
33:57Il y a des choses qui s'installent. On n'ose plus
33:59après sortir tel joueur.
34:01Vous voyez ce que je veux dire ? Il faut avoir aussi
34:03un petit courage à un moment donné. C'est vrai qu'il y a des gens
34:05qui ont des statuts, on n'ose plus
34:07y toucher, alors qu'ils jouent moins bien.
34:09Peut-être qu'il y en a un qui est en train d'émerger, on se dirait
34:11qu'il laisse lui sa chance. Donc tout ça,
34:13avec le temps, l'amitié qui se lie peut-être
34:15entre autres, on n'ose plus toucher l'équipe
34:17et puis petit à petit, ça s'use.
34:19Deschamps est arrivé à la Tête des Bleus
34:21il y a 12 ans maintenant. Il est arrivé pour
34:23la Coupe du Monde 2014,
34:25enfin un petit peu avant, celle au Brésil.
34:27Il est arrivé deux ans avant
34:29toi, Laurent, comme sélectionneur des grosses têtes.
34:31Comment on fait pour
34:33durer aussi longtemps et garder l'envie ?
34:35Parce qu'il y a ça aussi qui rentre en ligne de compte.
34:37Deschamps, il dit qu'il a toujours la niaque, bon, il est en contrat jusqu'en
34:392026, mais c'est difficile sur la durée de s'installer.
34:41Oui, mais justement, c'est ça, c'est le renouvellement.
34:43Il faut toujours renouveler
34:45une équipe, il faut créer
34:47l'émulation. Et si effectivement, vous avez
34:49toujours un seul chouchou, en fait
34:51il faut changer de chouchou régulièrement.
34:53Ah, le petit truc de Laurent.
34:55Changez de chouchou.
34:57Je n'ai pas une admiration
34:59extraordinaire forcément pour lui.
35:01Pour Laurent Simé ?
35:03Regardez, quand Tapie
35:05était à Marseille, il changeait l'équipe,
35:07il gagnait, il changeait 8 joueurs l'année d'après.
35:09Pour qu'il y ait tout le temps cette émulation.
35:11Et là, c'est vrai qu'il y a des choses qui se sont installées.
35:13Et je pense que malheureusement,
35:15ça doit être l'école de l'excellence.
35:17C'est que le meilleur qui joue dans son club, etc.
35:19Non, non, j'ai mon plan de jeu,
35:21j'ai mes joueurs, je n'y touche pas.
35:23Très bien, on verra ça en tout cas.
35:25Retour des Bleus au mois de mars avec
35:27la Ligue des Nations, la France qui jouera contre la Croatie.
35:29Puis il y aura aussi les éliminatoires pour cette Coupe du Monde.
35:312026, on refait le match.
35:33Soir de fête revient dans un petit instant.
35:35On va parler du troisième bonhomme,
35:37la Sainte Trinité du foot français, Kylian Mbappé
35:39qui aussi a vécu une saison un petit peu
35:41difficile. Et puis,
35:43on se fera plaisir tout à l'heure, on fera un blind test football.
35:45Un grand moment de plaisir.
35:47A tout de suite sur RTL, jusqu'à 20h tous ensemble.
36:05Vivre ensemble.
36:07Jusqu'à 20h.
36:09C'est soir de
36:11fête dans On refait le match sur RTL.
36:13Avec Florian Gazan.
36:15Et surtout avec Julien Courbet,
36:17Laurent Ruquier, Alex Vizorek.
36:19On repasse la saison de foot
36:21tous ensemble et on découvre un petit peu
36:23leur amour du ballon rond,
36:25ces grandes voix d'RTL. Et justement,
36:27on va faire une petite série de si,
36:29si vous le voulez bien évidemment,
36:31si vous deviez partir sur une île
36:33déserte avec le DVD ou la VHS
36:35d'un seul match, ce serait lequel ?
36:37Moi, je crois
36:39que ce serait France-Brésil.
36:41La Coupe du Monde 3-0. Quand même, ça reste un match
36:43important pour l'histoire
36:45du foot français.
36:47C'est quand même un super souvenir.
36:49En plus, je crois que je ne l'ai jamais revu.
36:51Je partirai avec ce DVD. Vous étiez où, Laurent ?
36:53On se souvient tous de ce match-là
36:55parce que c'est quand même la première victoire
36:57des Bleus en Coupe du Monde.
36:59La première victoire importante. Il y avait eu le championnat d'Europe 1984.
37:01Tout le monde se souvient où il était ce soir-là ?
37:03Oui, j'étais chez moi avec des copains. On avait fait
37:05une soirée foot à la maison.
37:07Julien, quel match ?
37:09C'est un match qui a eu lieu il y a 15 jours. Jérôme Dane-Bordeaux,
37:11stade Briochin,
37:13qui était joué au stade du Bousquet
37:15puisqu'on n'a pas le droit de jouer au mat' vide.
37:17Moi, ça restera
37:19le Bordeaux-Milan.
37:21Bien sûr, l'équipe de France. Moi, j'étais dans le stade
37:23pour la finale contre le Brésil, dont parlait Laurent.
37:25Mais le Bordeaux-Milan, Dugarry,
37:27Lizarazu, Zidane,
37:29Desailly, les stars de Milan,
37:31Exploit, perdre 2-0
37:33l'allée et gagner 3-0 au retour.
37:35Voilà, puis,
37:37tous les bordelais qui étaient là. Voilà, c'est mon match.
37:39Alex, toi, tiens.
37:412000, Under Lake Manchester United.
37:43On prend 5 ou 6-1
37:45là-bas. C'est une phase de pool.
37:47Donc, on s'est dit, clairement, les 3 points,
37:49on ne les prendra pas non plus contre
37:51Manchester à la maison. Et on est menés à 0.
37:53Donc, a priori, on boit des coups avec mes copains.
37:55On est dans le stade.
37:57Lewinsky et Kohler se réveillent.
37:59Et on met 2 buts à Barthez.
38:01Tout le stade chante.
38:03Et on devient fou. Et le deuxième but,
38:05en fait, tout le cop me tombe dessus.
38:07Et je me retrouve 2-3 rangées plus bas
38:09avec mon pote. Et on aurait pu vraiment se faire très mal.
38:11Mais on était tellement heureux qu'on a vu
38:13qu'on n'avait rien de cassé. On a refait la fête jusqu'à très
38:15tard dans la soirée. On est allé
38:17saluer un joueur dont on connaissait l'adresse
38:19à 2h du matin chez lui, ivre mort.
38:21Bertrand Crasson, si tu nous écoutes, je te demande pardon.
38:23Il est sorti, il nous a
38:25salué. C'était vraiment
38:27une soirée exceptionnelle.
38:29Quand tu vas au stade et que t'es pas sûr d'en vivre une grande,
38:31quand t'en vis une grande, tu mets
38:33ta journée du lendemain vraiment
38:35en faillite. Et tu te dis que
38:37c'est pour ça aussi que t'es heureux. Et donc
38:39ce match-là que j'ai pas revu, comme dit Laurent, moi j'aime pas revoir
38:41des matchs où je connais le résultat. Quitte à être sur
38:43une île déserte, je me le referais bien.
38:45On va parler de déception. Si vous pouviez changer le score final
38:47d'un match, ce serait lequel ?
38:49C'est évidemment le fameux
38:51France-Allemagne, la demi-finale
38:53à Séville.
38:55On y est tellement prêts. C'est terrible.
38:57Ce film, d'ailleurs, c'est plus du football
38:59à ce niveau-là. On passe à autre chose.
39:01Oui, parce que celui-là, on méritait
39:03d'aller jusqu'au bout. Et la déception,
39:05les larmes de Marius Trésor à la fin du
39:07match. Oui, celui-là, je le changerais bien.
39:09Moi, ce serait
39:11un match du futur,
39:13le dernier match du hack cette saison.
39:15Pour peut-être
39:17rester en Ligue 1.
39:19Ce sera peut-être un match avant l'or, en plus.
39:21C'est important. Et toi, Alex ?
39:23Vous penseriez que je vais choisir
39:25ce Belgique-France de demi-finale ?
39:27Il y a le choix.
39:29Celui du somme.
39:31Et au fond,
39:33on en a tellement parlé, j'en ai fait tellement de blagues
39:35derrière, on en a tellement rigolé
39:37que ça a été presque un argument de vente
39:39pour moi. Je l'utilise encore et on en parle
39:41encore que, pour finir, ce score me va.
39:43En revanche, 1990,
39:45le mondial en Italie, Belgique-Angleterre.
39:47En prolongation, je suis avec mon papa.
39:49On est déjà en train de faire la liste
39:51des tireurs de pénalty.
39:53J'ai 9 ans, c'est mon premier mondial.
39:55J'avais tous les paninis.
39:57Et on se dit, de Grèce va tirer.
39:59Est-ce que Van Der Elst va tirer ?
40:01Prodome est en forme, c'est le meilleur gardien du monde.
40:03On va les sortir !
40:05Et David Plath nous crucifie
40:07à la 117ème
40:09ou à la 18ème.
40:11Et c'est horrible ! Et tout le café se tait.
40:13Et c'est le premier moment
40:15de violence, de défaite que j'ai vécu
40:17épidermiquement en tant que gosse.
40:19Donc si je peux changer ce résultat-là, qu'on les batte au pénalty,
40:21je le fais.
40:23Si vous étiez président d'un club
40:25avec des moyens illimités,
40:27c'est qui les 3 joueurs que vous achetez
40:29en priorité ? Laurent, on précise
40:31que vous avez failli racheter le Havre à une époque.
40:33Oui, on n'y est pas arrivé avec Vickers-Laurenceau.
40:35Mais moi j'ai un peu réfléchi
40:37à ça. On parle
40:39aujourd'hui. Si aujourd'hui, par exemple,
40:41pour le Havre, par exemple, j'avais les moyens
40:43illimités, je ferais venir Grisou pour qu'il
40:45termine sa saison au Havre,
40:47puisque c'est mon joueur favori.
40:49Peut-être même qu'il pourrait devenir entraîneur et membre du club
40:51par la suite, en fin de carrière.
40:53Il ferait sa dernière saison de joueur au Havre.
40:55Et comme je ne suis pas totalement fou, je prendrais aussi
40:57parce qu'ils m'ont quand même impressionné
40:59les deux ailiers de l'équipe
41:01nationale espagnole, c'est-à-dire
41:03Lamine Yamal d'un côté et
41:05c'est Nico William, c'est ça de l'autre.
41:07Je prendrais ces deux joueurs.
41:09Alex ?
41:11Moi je vais quand même prendre un belge.
41:13Je vais prendre De Bruyne parce que...
41:15On est locavore, on est local.
41:17Je trouve que c'est un des joueurs les plus
41:19sous-estimés, même si tout le monde estime
41:21qu'il est bon, mais je pense qu'il est vraiment
41:23au-delà de bon. Et Allende, vu qu'ils s'entendent
41:25bien les deux, comme ils sont ensemble,
41:27et je vais vous surprendre, mais
41:29moi je trouve que William Saliba derrière,
41:31j'étais subjugué, je ne connaissais pas bien
41:33ce joueur et je l'ai vu là à l'Euro.
41:35Franchement, il tient la baraque et je trouve qu'il a une
41:37élégance et ça me
41:39rassurerait, j'en aurais un bon à chaque ligne.
41:41Après, comme dirait Guttal,
41:43t'as trois bons joueurs, après tu mets
41:45deux, trois jardiniers
41:47et tu gagnes le championnat.
41:49Et toi, Julien ?
41:51Je ferais une attaque à bon marché
41:53puisque je mettrais Vinicius,
41:55Allende et Salah.
41:57Vinicius à gauche, Allende au milieu et Salah à droite.
41:59Je pense que ça devrait être pas mal.
42:01Donc c'est le genre d'équipe où on marque 12 buts et on en prend 15.
42:03Il y a un truc que je voulais dire, c'était les règles.
42:05Si vous pouviez effectivement inventer
42:07une nouvelle règle du foot ou en modifier une,
42:09ce serait laquelle ? Alors Laurent ?
42:11Le hors-jeu, ras-le-bol.
42:13Parce que quand vous étiez jeune, vous étiez tout le temps hors-jeu.
42:15Non mais c'est pas ça.
42:17Ça devient grotesque pour un tout petit bout de talon.
42:19Moi, vraiment,
42:21je ferais les choses bien plus claires que ça.
42:23Il faut que tout le corps soit hors-jeu.
42:25Pour qu'il y ait hors-jeu, point barre.
42:27Très bien, Alex ?
42:29Moi, je ferais passer une nouvelle règle.
42:31Minimum, trois filles par équipe.
42:33Je pense que ça peut redonner de l'intérêt au football.
42:35Et ça ferait monter
42:37le niveau du football féminin.
42:39Parce qu'on serait obligés
42:41de payer très cher.
42:43Qu'est-ce qu'ils feraient pas pour emballer ?
42:45On paierait très cher
42:47les très bonnes joueuses féminines.
42:49Et ça monterait tout à fait le niveau.
42:51Et ce serait intéressant de voir comment les joueurs
42:53se comportent sur le terrain dans cette règle-là.
42:55C'est là qu'on se rappelle
42:57qu'il vient de France.
42:59Je vous voyais arriver de très loin.
43:01Ce tacle, on l'a vu arriver de très loin.
43:03C'est vrai que c'est une règle assez wokiste.
43:05Réfléchissez-y.
43:07Demandez-vous si j'ai pas raison.
43:09Julien, quelle règle ?
43:11Déjà, la première décision, c'est que j'interdirais à l'ex-Vizorek
43:13de parler de football. Tout de suite.
43:15Quel que soit le média,
43:17ça serait une interdiction formelle.
43:19Je suis assez d'accord avec Laurent,
43:21mais pour rajouter une autre règle,
43:23je serais assez partisan d'essayer la sortie du joueur
43:25pendant quelques minutes.
43:27L'exclusion temporaire.
43:29Exactement.
43:31Ça permettrait de se dire, attention, pendant 15 minutes,
43:33je risque de mettre mon équipe un petit peu
43:35dans l'embarras quand il y en a un qui est un petit peu énervé.
43:37C'est quelque chose qui mérite d'être tenté.
43:39Kylian Mbappé, il faut en parler absolument ce soir.
43:41Une saison compliquée.
43:43C'est un euphémisme pour Kiki.
43:45La fin ratée au PSG. Le nez cassé à l'euro.
43:47La communication qui déraille.
43:49Les débuts à Madrid compliqués.
43:51A tel point qu'on a entendu parler de dépression.
43:53Et voilà ce que Mbappé disait à ce sujet
43:55dans son interview à Clique début décembre.
43:57Dépression ?
43:59Eh les gars !
44:01À un moment, j'étais fatigué à Paris.
44:03Mais on n'est pas dans la dépression.
44:05Il y a des gens qui souffrent vraiment de dépression.
44:07Et ces gens-là, il faut les aider.
44:09Parce que c'est un sujet qu'il ne faut jamais négliger.
44:11C'est un sujet qui est tabou dans le foot.
44:13Mais qu'il ne faut pas négliger.
44:15Je ne veux pas m'approprier les trucs.
44:17C'est sûr qu'à un moment, j'ai eu un épuisement.
44:19J'étais fatigué. Comme j'ai dit, on parlait de tranches de repos non-stop.
44:21J'ai eu des combats qui étaient durs à mener.
44:23Après, j'ai eu des déceptions sportives.
44:25Ouais, c'est dur comme n'importe quel humain.
44:27Kylian Mbappé,
44:31il est vraiment dans le dur.
44:33Ça va un tout petit peu mieux là.
44:35Mais ce n'est quand même pas ce qu'on a connu.
44:37Comment vous expliquez cette saison un peu en enfer, comme dirait Arthur Rameau ?
44:39Moi, je pense que Kylian Mbappé,
44:41vous imaginez le tsunami pour ce gamin
44:43qui tout d'un coup se retrouve
44:45numéro 1 quasiment mondial.
44:47On ne parle que de lui.
44:49L'argent sans limite.
44:51On ne parlait que de lui.
44:53Tant mieux que ça lui soit arrivé.
44:55Parce que je pense que là maintenant, le meilleur est à venir.
44:57Et je signe là des deux mains qu'il aura de toute façon le ballon d'or.
44:59Il va de toute façon être meilleur buteur espagnol.
45:01Peut-être pas cette saison.
45:03Mais la saison d'après, il va exploser les records.
45:05Il fallait qu'il passe par là.
45:07Mais mettons-nous, ça reste un être humain.
45:09Tout ce qu'il prend.
45:11Si on vivait le centième de ce qu'il vit au quotidien
45:13quand il se lève chaque matin
45:15et ce qu'il lit sur lui et tout,
45:17à un moment donné, on pète les plombs.
45:19Maintenant, il repart.
45:21Je ne peux pas vous assurer qu'il va repartir.
45:23Son image s'est totalement dégradée.
45:25C'était l'idole de tout le monde.
45:27On fait un sondage, on refait le match.
45:29Aujourd'hui, les français n'aiment plus.
45:31Il a fait un désamour.
45:33Il a fait une erreur qui n'a rien à voir avec le football.
45:35C'est la fameuse phrase
45:37« Un petit temps, j'ai parti. »
45:39Et tout est parti de là.
45:41On oublie ça.
45:43Mais il y a ça aussi.
45:45Pas seulement dans l'esprit des gens, mais dans l'esprit des journalistes.
45:47Certains journalistes continuent à lui reprocher cette phrase-là.
45:49Et c'est un mélange entre les résultats sportifs
45:51qui ont été moins bons,
45:53des circonstances compliquées.
45:55Après, il y a eu l'affaire suédoise plus récemment.
45:57Mais le point de départ, je vous jure,
45:59c'est extra-sportif.
46:01C'est cette phrase qu'il n'aurait pas dû,
46:03je pense, prononcer.
46:05Vous connaissez mes idées.
46:07On ne peut pas penser que je sois d'extrême droite.
46:09Mais moi-même, je n'étais pas d'accord avec cette phrase.
46:11Donc il s'est mis à dos beaucoup de gens ce jour-là.
46:13Alex, je veux bien prendre un peu
46:15un pari avec Julien.
46:17Combien vous mettez sur le fait qu'un jour, il aura un ballon d'or ?
46:19À moi ?
46:21Je ne sais pas.
46:23À la moitié de ce que je gagne par moi, RTL.
46:25Allez, 60 euros.
46:27Eh bien, je prends le pari avec vous.
46:2960 euros qu'il n'aura pas.
46:31Oui.
46:33Mais parce qu'effectivement,
46:35je rejoins tout ce qui a été dit, c'est-à-dire qu'il s'est passé trop de choses autour de lui.
46:37C'est compliqué.
46:39À un moment, il a l'air
46:41moins concentré sur ce qu'il fait.
46:43Il a moins cette envie de gamin.
46:45Je crois qu'il y a vraiment un plaisir
46:47de gosse à jouer au foot.
46:49Et si vous le perdez...
46:51On pourrait appeler ça fraîcheur.
46:53Physiquement, sans doute, il est plus fort
46:55que quand il était gamin à Monaco.
46:57Mais quand il montait sur le terrain à Monaco, il avait tout à prouver.
46:59Je pense qu'il avait plus cette envie,
47:01cette niaque.
47:03Il y a un truc qu'il n'a pas encore fait, c'est un disque.
47:05Mais ça viendra peut-être.
47:07On va finir l'émission avec un petit blind test.
47:09Parce que les footballeurs, on sait...
47:11Ils aiment la musique.
47:13Elle ne leur rend pas forcément.
47:17Pas mal de joueurs ont commis des disques,
47:19on se souvient évidemment de Sacré Marius,
47:21Marius XIII.
47:25La Garde Noire, il a joué à Bordeaux.
47:27L'inoubliable Je te survivrai, Jean-Pierre François.
47:31Il peut être plus connu comme chanteur que comme...
47:33Il a joué à Saint-Etienne.
47:35Mais la chanson
47:37était prévenue en histoire.
47:39Effectivement, il n'a pas survécu 45 ans.
47:41On va faire un petit blind test.
47:43Le principe est simple, je vous donne un indice.
47:45On écoute, après j'essaie de vous guider.
47:47Vous le connaissez tous.
47:49Le premier, c'est parti.
47:51Indice, il est champion du monde.
47:57Iouri Djorkaeff.
47:59Bravo, je ne savais pas qu'il l'avait fait.
48:01Vivre dans la lumière.
48:09C'est celui qui dit viens.
48:11Il est venu, il a dit viens.
48:13Il chante bien.
48:15Le deuxième indice, il a été
48:17ballon d'or.
48:23Johan Cruyff.
48:25C'est Johan Cruyff.
48:27J'ai reconnu la langue en fait.
48:33Il a fait ça, ça s'appelait
48:35Oye, oye, oye.
48:37Elle est remarquable.
48:39Il y a un petit côté Schlager en musique allemande
48:41qui est très typique des Hollandais.
48:43C'est joyeux au moins.
48:45Pour une fête de la bière, c'est idéal.
48:47Troisième joueur, un indice.
48:49On a parlé du match France-Brésil
48:5186, tout à l'heure, le match de référence
48:53de Laurent. Justement, il a participé
48:55à ce match.
49:05Je ne savais pas qu'Idylbar Bolivien avait été footballeur.
49:07C'est pas Joël Batts.
49:09C'est Joël Batts.
49:11Oulala !
49:13Je ne mets pas toi-même.
49:15L'escargot, Joël Batts.
49:21Il était poète.
49:23C'est pour ça que j'ai hésité.
49:25Je savais qu'il avait fait
49:27des 45 tours, mais de poésie
49:29parlée, pas chantée.
49:31Il avait fait Soli, solitude, c'était un slam de Gaulle.
49:33C'était l'escargot,
49:35moins connu.
49:37On passe au suivant. L'indice, c'est un Brésilien.
49:41Pele.
49:43Non, c'est pas Pele.
49:45Pele a chanté aussi.
49:47Plus récent.
49:49Ronaldinho.
49:51C'est Ronaldinho.
49:53Il avait une tête à chanter, lui.
49:55En discothèque, en tout cas.
49:59Il chante pas mal.
50:01C'est le pire qu'on ait eu à entendre
50:03jusque-là.
50:05La carrière qu'il aurait pu avoir.
50:07Le talent du joueur.
50:09Il l'aurait peut-être pas eu s'il n'était pas sorti autant.
50:11C'est la clé de Ronaldinho.
50:13On passe au suivant.
50:15Indice, il a joué à
50:17l'OM.
50:21Olmeta.
50:23Pascal Olmeta.
50:25C'est la folie.
50:27Il y avait eu le duo Boli et Waddell aussi.
50:29Je l'ai pas mis, trop facile.
50:31Tape dans un ballon, Pascal Olmeta.
50:35C'est un peu le Bénédict Corse.
50:39Allez, on passe au suivant. C'est un Espagnol.
50:43Iglesias.
50:45Non, un vrai joueur.
50:47Aucune idée.
50:49Mais bon,
50:51pas joueur international.
50:53Il a joué au PSG.
50:55Un Espagnol du PSG.
50:59Très tatoué.
51:01Son nom est
51:03beau gosse. Ramos.
51:05Sergio Ramos.
51:07C'était pour l'Espagne.
51:09C'était en 2012.
51:15C'est bien qu'ils aient tous
51:17un métier à côté quand même.
51:19Il faut toujours avoir
51:21un plan B dans la vie.
51:23C'est la bonus track.
51:25Alex ne joue pas parce que c'est lui qui m'a signalé
51:27ce morceau.
51:29C'est un joueur belge.
51:31Il a joué au Girondins de Bordeaux.
51:33On l'écoute.
51:35C'est Enzo Schifo.
51:37C'est magnifique.
51:41Quelle classe ce joueur.
51:45Moins sur les platines,
51:47mais sur les terrains.
51:49A Bordeaux, il n'a pas fait grand-chose.
51:51Quand Guy Roux l'a récupéré
51:53à Auxerre,
51:55quel classe ce joueur.
51:57Ça s'appelait gagner d'avance.
51:59Pour un joueur belge,
52:01j'avoue qu'ils n'avaient pas la vista.
52:03J'avoue qu'ils n'avaient pas la vista.
52:05On va finir avec ça.
52:07Merci d'avoir été avec nous.
52:09On fait le match spécial soir de fête.
52:11On vous retrouve à la rentrée pour les grosses têtes.
52:13Dites à Laurent de nous raconter
52:15parce que j'ai entendu parler qu'il y avait un super jeu
52:17qui démarrait à la rentrée.
52:19C'est vrai.
52:21C'est secret. Depuis le temps que j'entends parler,
52:23je pensais bien avoir un petit indice.
52:254 voix sur 4, vous saurez tout le 2 janvier.
52:29Alex, on vous retrouve dans la matinale
52:31avec Amandine Bégaud et Thomas Otto pour la visoconférence.
52:339h50 avec mon ami Florian Gazan
52:35qui rit à mes blagues autour de la table.
52:37Parce qu'elles sont drôles.
52:39Et on retrouve juste après, d'ailleurs à 10h tous les jours,
52:41Julien Courbet. Ça peut vous arriver, Julien ?
52:43Ça marche, ça nous arrivera encore pendant un an.
52:45Passez de bonnes fêtes, une bonne fin d'année.
52:47Merci aux auditrices, aux auditeurs d'avoir été avec nous.
52:49On refait le match.
52:51Passez une bonne soirée sur RTL.
52:53Merci, ciao.