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00:00Europe 1 et CNews, 9h, 9h30, l'heure des pros, Eliott De Waal.
00:16Bonjour à tous, heureux de vous retrouver sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 11h pour l'heure des pros.
00:22A la une ce matin, on appelle ça dans le monde du football, un contre son camp d'Armanin Retailleau, deux flics à Miami, titre Libération offrant la plus belle des vidrines aux deux hommes forts du gouvernement Bayrou.
00:36Il n'y a que dans les manifestations de Blackbourge ou dans les rangs de l'extrême gauche qu'on a un souci avec la fermeté et la sécurité.
00:42Non, tout le monde ne déteste pas la police, bien au contraire. Bruno Retailleau à Beauvau, c'est un sans faute dans la communication.
00:49Il a d'ailleurs donné des sueurs froides à l'ancien garde des Sceaux, mais à l'opinion derrière lui.
00:54Gérald Darmanin désormais à Vendôme, c'est l'assurance d'avoir le même discours, là où pendant douze ans, justice et intérieur n'étaient pas sur la même longueur d'onde.
01:03Attention, pour l'instant, tout ça relève du verbe. Les Français attendent des actes. Gérald Darmanin l'a compris, il promet de nettoyer les prisons, lutter contre l'islamisme, les violences sur les personnes.
01:12Le narcotrafic veut accélérer les procédures, veut remettre la victime au centre du procès et non l'accuser.
01:19Discours de bon sens qu'on avait perdu dans ce ministère.
01:22La série américaine de flics à Miami, ce sont cinq saisons dans les années 80, 111 épisodes, une adaptation ciné 20 ans plus tard.
01:31Je prends peu de risques en disant que le duo Bruno Retailleau-Gérald Darmanin n'aura pas la même longévité dans ce gouvernement.
01:37Mais que peut-il se passer après ?
01:40Et c'est ça la clé, probablement. On va en parler dans cette émission, mais avant cela, c'est le point sur l'information avec Michael Dorion.
01:479h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
01:59Bonjour Elliot, bonjour à tous. Gérald Darmanin réclame plus de moyens pour une justice plus rapide, dit-il.
02:05Il souhaite aussi, je cite, nettoyer les prisons de leurs nombreuses difficultés.
02:09À peine nommé et déjà sur le terrain, il a effectué hier ses premiers déplacements en tant que garde d'essau.
02:14D'abord au tribunal judiciaire d'Amiens, puis au centre pénitentiaire de Lyon-Cours.
02:18Ce drame à présent, dans les Alpes, un jeune skieur de 13 ans est mort hier, pris dans une avalanche aux arcs.
02:25L'adolescent qui faisait du hors-piste avec six autres personnes n'était pas équipé de défecteurs de victimes d'avalanches.
02:31Depuis le début de la semaine, le risque est pourtant élevé. Dans les Alpes, plusieurs personnes ont déjà été emportées dans des avalanches.
02:38Et puis les négociations piétines entre Israël et le Hamas, ils s'accusent mutuellement de bloquer pour parler.
02:46Hier soir, des proches des otages se sont réunis à Tel Aviv pour allumer la première bougie de la fête juive de Hanoukka.
02:53Ils réclament un accord immédiat pour le retour de tous les otages.
02:58Merci Mickaël Dorian pour le point sur l'information. On est avec Alexandre Devecchio.
03:01Cher Alexandre, bonjour. Joyeux Noël Alexandre.
03:03Joyeux Noël, joyeux Noël.
03:04Vous avez eu des beaux cadeaux ?
03:05Oui, oui, ça va.
03:06Le Père Noël a été gentil avec vous ?
03:08Il a été gentil, oui.
03:09Bon bah tant mieux. Judith Vintroub, le Figaro est en force ce matin.
03:12Oui, absolument.
03:13Judith Vintroub est avec nous. Alors je le dis aux auditeurs d'Europe 1, vous avez perdu votre voix.
03:17Ils le savent parce que j'ai fait l'édito tout à l'heure. J'ai un peu retrouvé ma voix.
03:21Oui, bah écoutez, tant mieux. Si vous avez besoin de miel, on vous en apporte. On a effectivement tout ce qu'il faut dans les couloirs de CNews.
03:28Thomas Bonnet est avec nous. Cher Thomas, bonjour.
03:30Joseph Macescaron, bonjour. Ravie de vous retrouver. Joyeux Noël.
03:34Joyeux Noël.
03:35Vous avez passé un bon réveillon ?
03:36Très bien.
03:37Vous avez bien mangé ?
03:38Vous avez écouté les conseils de Jean-Michel Cohen, notre nutritionniste qui était présent hier,
03:43et dit qu'on prend 1,5 kg entre le réveillon, le 25 décembre et le 1er janvier.
03:48Donc il faut faire attention.
03:49Je crois que j'en ai pris 6.
03:52Ça ne se voit pas. Ça ne se voit pas.
03:54Gauthier Lebret est avec nous. Cher Gauthier, bonjour.
03:56Vous m'avez soufflé l'idée. En tous les cas, je me suis inspiré de vous parce qu'hier, on a échangé.
04:02J'avais vu la Une de Libération, deux flics à Miami.
04:06Vous m'avez dit que c'est un formidable CSC, contre son camp.
04:09Ils doivent être très contents, Gérald Darmanin et Bruno Rotailleau.
04:12Je veux vous révéler ce matin que les entourages de Gérald Darmanin et de Bruno Rotailleau
04:16étaient très heureux de cette Une de Libération.
04:18Parce qu'évidemment, il faut lire le sous-titre qui dit tout de suite que c'est une politique très droitière, à droite toute.
04:25Aïe, aïe, aïe, catastrophe.
04:27Mais en fait, Gérald Darmanin et Bruno Rotailleau, vous l'avez dit dans votre édito, ils collent à l'opinion populaire.
04:3370 % des Français sont favorables à leur mesure.
04:37Donc, c'est une formidable affiche.
04:39D'ailleurs, vous savez, Gérald Darmanin, quand il y a une Une de Libération comme ça,
04:43il a l'habitude de les faire encadrer, de les faire agrandir et de les faire encadrer dans son bureau.
04:46Il avait fait ça avec Premier Fliqué de France, quand il était surveillé par Elisabeth Borne,
04:51quand il s'était lancé à Tourcoing, quand il avait commencé à mettre les premières pierres à son mouvement
04:55qui s'appelle désormais Populaire.
04:56Eh bien, celle-là, je pense qu'il peut l'encadrer, la mettre dans son bureau, parce qu'elle est vraiment formidable.
05:00Parce que j'imagine, Libération, ils se sont dit, tiens, on a trouvé une bonne formule,
05:03on va essayer un peu de les singer, de les rendre un peu ridicules.
05:06Mais en fait, ils ne l'ont pas compris.
05:08Tout le monde déteste la police.
05:10Ce sont des phrases qu'on peut entendre dans des manifestations avec quelques milliers de personnes.
05:14Ça ne représente absolument pas l'opinion majoritaire en France.
05:18Voilà, ça fait peut-être plaisir à la France Insoumise, cette Une, mais ça ne représente pas grand-chose.
05:23En plus, elle est rentrée à la droite, après la France Insoumise.
05:26En plus, elle est assez sympathique.
05:28Mais bien sûr, elle est super.
05:30Je me demande même s'ils ne l'ont pas fait exprès, parce que vu l'état des ventes,
05:33s'ils ne l'ont pas fait exprès pour vendre.
05:34Eh bien, écoutez, du moins, ça fait la Une de leur défaut ce matin,
05:37donc si ça peut aider, Libération.
05:40Ce mirage droitier de Libé.
05:42Eh bien, écoutez, Libération.
05:44C'est comme le maire de Bordeaux qui arme sa police municipale, vous savez, tout est possible.
05:47D'ailleurs, c'est très bien ce que vous dites, puisqu'il a eu une phrase, M. Hermic, qui est exceptionnelle.
05:52Il a dit qu'on est rattrapé par la réalité, pour armer sa police municipale.
05:57On est rattrapé par la réalité.
05:59Il aurait pu rajouter, je suis rattrapé, parce que dans un an et demi, il y a les élections municipales.
06:03Et je n'ai pas envie, peut-être, de perdre mon siège,
06:06comme à Lyon, qui met un peu plus de vidéosurveillance,
06:09alors que pendant trois ans, il ne voulait pas le faire.
06:12Quatre ans, d'ailleurs.
06:132026, il y a les élections.
06:14C'est lui qui rattrape la réalité.
06:15Bien sûr.
06:16Deux flics, amis, amis, on en parlera dans un instant.
06:19Mais je voulais qu'on commence par le tweet de Bruno Retailleau,
06:23parce que je m'étonne toujours de l'indifférence médiatique et politique
06:27quand il y a un déferlement de haine, de l'injure.
06:30Et on est les seuls, depuis 48 heures, à parler de cet auditeur de France Inter
06:35qui a insulté Manuel Valls, qu'on peut critiquer, attaquer sur son bilan.
06:41C'est vrai qu'il y a six ans, quand il part pour Barcelone,
06:44il ne pense plus forcément aux Outre-mer, à ce moment-là.
06:47Il dit même qu'il ne reviendra plus en France.
06:48Voilà.
06:49Bon, eh bien, il a été insulté des troncs sur France Inter.
06:52Personne n'a réagi.
06:54Ou alors, pour applaudir, comme Rima Hassan,
06:56qui a dit chaleureux remerciements à Jean-Noël.
06:58Et Bruno Retailleau a répondu à Rima Hassan en disant
07:01qu'il est insupportable de voir une députée européenne
07:03se prêter à ce genre d'insulte à l'égard d'un ancien Premier ministre de la France.
07:06Aucun désaccord politique ne peut justifier pareille violence.
07:11Bon ben, il réagit.
07:13Mais moi, ce qui m'intéresse également, c'est le tweet de Julien Dray.
07:16Et Julien Dray, il a probablement raison.
07:18Sur une chaîne de radio du service public,
07:20un auditeur peut traiter un homme politique des troncs
07:22sans que ça choque plus que cela les présentateurs
07:25ou la présidente de France Inter.
07:27France Inter doit communiquer en disant
07:29nous condamnons ce qui a été dit sur notre antenne.
07:31Nous avons peut-être été piégés par l'auditeur
07:34qui proposait une toute autre question.
07:37Non, il n'y a rien.
07:38Ça passe, comme dirait Gilles-William Golnadel,
07:40dont on parlera dans un instant.
07:42Ça passe crème.
07:43J'ai dit de l'intro. Retrouvez votre voix, s'il vous plaît.
07:46Je crois que ce qui explique la violence vis-à-vis de Manuel Valls,
07:49c'est qu'il incarne la mauvaise conscience de la gauche.
07:52Plus que son départ à Barcelone,
07:55ce que les socialistes ne lui pardonnent pas,
07:58c'est au moment où Benoît Hamon a été investi pour la présidentielle,
08:03d'avoir préféré être fidèle à ses idées
08:06plutôt que de se rallier à cette candidature communautariste
08:11et qui bafouait la laïcité.
08:14Tout ce en quoi Manuel Valls croit.
08:19Je crois vraiment que Valls ait la mauvaise conscience
08:23des socialistes qui ont une conscience.
08:25Je ne parle pas de la France insoumise, je ne parle pas...
08:28Oui, mais là, on est sur le microcosme politique
08:31qui représente 1,75%, donc ça ne vaut pas grand-chose.
08:34Ça vaut aussi pour Radio France.
08:35Moi, je pense qu'il y a quand même une majorité de Français
08:37qui, aujourd'hui, peut-être considèrent
08:41que Manuel Valls, depuis ses envies d'ailleurs
08:44et ses envies d'aller à Barcelone,
08:46n'est plus véritablement crédible.
08:48Ça peut être un sujet.
08:50Honnêtement, je pense que son image est largement écornée.
08:53Il n'explique en rien, il n'excuse surtout pas les insultes.
08:57Je m'étonne effectivement que Bruno Rotailleau
08:59soit le seul à prendre publiquement la parole sur ce sujet.
09:02Il y a quand même un sujet aussi de solidarité gouvernementale.
09:05Où sont les autres ministres ?
09:06Certains viennent de la gauche comme lui.
09:08On aurait pu imaginer qu'ils le soutiennent.
09:10Je n'ai pas vu des messages en ce sens.
09:12Et puis, excusez-moi, la SDJ de France Inter, elle est où ?
09:15Peut-être qu'ils sont en train d'ouvrir les cadeaux de Noël.
09:17Il y a peut-être un moment où ils peuvent dire
09:19les insultes, les attaques sur notre antenne, c'est non.
09:22C'est aussi simple que ça.
09:23Mais c'est France Inter, ça passe tout seul.
09:25Pourquoi Manuel Valls ?
09:26Parce qu'évidemment, il y a sans doute eu une rupture
09:28entre Manuel Valls et les Français.
09:31Mais pourquoi est-ce que la France Insoumise
09:33relaie cette insulte et se félicite, jubile de cette insulte ?
09:38Parce que Manuel Valls, c'est l'homme qui est intraitable
09:40avec le respect de la laïcité.
09:42C'est l'homme qui lutte contre l'islamisme,
09:44contre le séparatisme et contre l'antisémitisme.
09:46Tous les sujets tabous à la France Insoumise,
09:48voire même tous les sujets qui sont ambigus à LFI.
09:52J'en veux pour preuve, parce qu'il faut toujours
09:54parler avec des preuves par A plus B.
09:56La proximité de certains députés LFistes,
09:59dont Éric Coquerel, avec Elias Dimsalen.
10:02Ce fiché S, antisémite, islamiste...
10:04Condamné.
10:05Condamné, très faiblement.
10:06Mais condamné quand même.
10:07Condamné quand même, mais très faiblement.
10:09Qui a appelé à l'intifada au soulèvement
10:11dans les rues de Paris.
10:12Là, on avait la preuve par A plus B,
10:14de la proximité de la France Insoumise
10:15avec l'islamisme et l'antisémitisme.
10:17Donc forcément, quand vous avez quelqu'un
10:19à gauche, qui plus est, qui lutte
10:21contre ces phénomènes, il est torpillé
10:23par LFI, voire insulté.
10:24Parlons de Gérald Darmanin à présent.
10:26Gérald Darmanin qui vient...
10:28Joseph Macéscar.
10:29Ce qu'on a parlé, en effet, très justement,
10:32il y a quand même un problème Radio France.
10:35En ce moment.
10:36Il y a vraiment un problème sur le fait
10:38qu'un certain nombre de choses sont énoncées
10:40sur l'antenne et que ces éléments
10:42ne sont pas repris ou ne sont pas relevés
10:44par les journalistes.
10:45Il y a ce cas, qui est un cas, en effet,
10:47d'espèce, mais il y a eu un autre cas
10:49d'une parlementaire LFI,
10:51Mme Aurélie Trouvé, qui a fait des attaques
10:53contre Darmanin en disant, en l'occurrence,
10:55que M. Darmanin, n'est-ce pas,
10:57était donneur d'ordre lors des Gilets jaunes
10:59et avait de fait éborgné les Gilets jaunes.
11:02Sauf que M. Darmanin était à Bercy à l'époque.
11:05Est-ce que vous croyez une seule seconde
11:07que les journalistes ont rectifié ça ?
11:09Ils ne savaient peut-être pas.
11:10Pas le moins du monde.
11:11Ils n'avaient peut-être pas travaillé le dossier.
11:12Ça n'en pose aucun problème.
11:13J'ai l'esprit d'escalier, mais je pense,
11:15parce que Bruno Retailleau a réagi
11:17au tweet de Mme Rimet-Hassan,
11:19il aurait pu réagir aussi au tweet
11:21du vice-président de la LDH,
11:23M. Harié Halimi,
11:25qui avait dit, il y a un minimum de respect
11:27à avoir en politique, y compris par
11:29de simples citoyens, il n'est pas acceptable
11:31de laisser les étrons être injuriés ainsi.
11:33Ce monsieur est vice-président de la LDH.
11:34D'ailleurs, la LDH, ils font quoi ?
11:36Ils ont piscine en ce moment ?
11:38On parle de Rimet-Hassan, mais on ne parle pas
11:40de tous les parlementaires LFI
11:42qui ont relayé ça.
11:44Je pense par exemple à Mme Sarah Legrain,
11:46députée LFI. C'était une bonne chose.
11:48Normalement,
11:50un bureau de la Somme nationale
11:52devrait évidemment entendre Mme Sarah Legrain.
11:54Le bureau est à gauche.
11:56Le bureau a déjà du mal
11:58à sanctionner ce qui se passe dans l'hémicycle
12:00alors que ce qui se passe à l'extérieur...
12:02Parlons de Gérald Darmanin, qui vient faire
12:04peut-être le coup de com'
12:06de Noël.
12:08Alors, est-ce que c'est un coup de force politique ?
12:10On le verra plus tard, parce que pour l'instant,
12:12ce ne sont que des mots. Et puis, ce sont
12:14des déplacements.
12:16Vous avez le nouveau ministre de la Justice
12:18qui est déjà sur le terrain. Il était hier
12:20au tribunal d'Amiens, puis au centre
12:22pénitentiaire de Lille-en-Cours.
12:24Et c'est un symbole de voir
12:26un ministre de la Justice
12:28sur le terrain pendant les fêtes de Noël
12:30alors que vous avez la plupart des ministres
12:32qui font des photos de leurs cadeaux et de leurs sapins.
12:34Lui, il dit qu'il n'y a pas de vacances, en fait.
12:36Il y a une urgence. Les Français sont
12:38en attente et demandent de la sécurité,
12:40demandent plus de justice.
12:42Moi, je bosse. Je bosse le 25 décembre.
12:44C'est pas compliqué.
12:45C'est la méthode Sarkozy.
12:46Sarkozy faisait exactement pareil.
12:48Quand tout le monde était en vacances et que lui était
12:50ministre de l'Intérieur, il occupait l'espace.
12:52Gérald Darmanin le faisait déjà quand il était ministre de l'Intérieur.
12:54Vous pouviez le retrouver le 15 août sur le terrain
12:56pendant que les autres étaient en vacances.
12:58Il refait du Gérald Darmanin,
13:00ce qu'il fait parfaitement. C'est un homme politique
13:02qui fait de la bonne politique, de la bonne com'.
13:04De la bonne com' parce que la politique, ce sont aussi des actes.
13:06Et on attend d'avoir des actes.
13:08Bien sûr, mais le porteur du message
13:10est important. Didier Migaud,
13:12vous savez, vous avez besoin d'un ministre fort
13:14parce que quand vous avez un ministre fort et qu'il faut aller
13:16négocier le budget avec
13:18la ministre des Comptes publics, il faut être puissant
13:20politiquement parce que Gérald Darmanin,
13:22il ne veut pas garder son budget de la Justice.
13:24Il veut l'augmenter.
13:26Donc c'est important aussi
13:28la com' et les effets de manche parce que
13:30quand vous êtes puissant politiquement, vous pouvez ensuite
13:32gagner vos arbitrages. Mais Migaud avait réussi
13:34en faisant un chantage à la démission.
13:36Réussi Didier Migaud.
13:38Vous l'avez vu sur le terrain.
13:40Je vous parle de budget.
13:42Le budget n'a pas été augmenté.
13:44Il a été augmenté par rapport à ce qu'il avait prévu initialement.
13:46Oui, mais sauf qu'il était plus faible
13:48que l'année précédente. Il baissait moins.
13:50La baisse était
13:52moins importante qu'initialement
13:54prévu. Le chantage avait fonctionné
13:56et d'ailleurs ça crée un précédent.
13:58En chuchotant,
14:00quand vous chuchotez,
14:02quand vous chuchotez,
14:04vous retrouvez votre voix
14:06absolument merveilleuse.
14:08Regardez le son de Gérald Darmanin.
14:10On va écouter Gérald Darmanin
14:12qui parle de violence débridée dans la société,
14:14de courte peine et de
14:16justice trop lente. Gérald Darmanin.
14:20Une justice rapide.
14:22Heureusement trop lente.
14:24Les magistrats sont les premiers à s'en plaindre.
14:26Mais cette rapidité passe par plus d'effectifs,
14:28plus de greffiers et plus de magistrats.
14:30Je compte bien
14:32comme ministre de la Justice
14:34obtenir ces crédits
14:36supplémentaires tout en comprenant
14:38les contraintes budgétaires nationales.
14:40Dès lundi matin, mon premier rendez-vous officiel
14:42sera avec Mme Amélie de Montchalin,
14:44la ministre des Comptes publics,
14:46qui a bien accepté de pouvoir échanger
14:48sur ce dossier extrêmement important
14:50pour que nous puissions très rapidement
14:52nous mettre d'accord pour les effectifs
14:54que nous devons recruter.
14:56Ils sont en attente d'ouverture des concours
14:58et de recrutement, mais aussi des moyens
15:00qui permettent au ministère de la Justice
15:02de fonctionner pour plus de rapidité.
15:04Ce que nous voulons, c'est plus de rapidité,
15:06plus de fermeté. On ne peut pas le faire
15:08avec des moyens constants.
15:10Il se mouille Gauthier Lebret.
15:12Et ça va continuer. Il fait un 20h ce soir.
15:14Il a déjà envoyé une invitation
15:16au syndicat de la magistrature.
15:18Quand vous voulez. Ce n'est pas encore calé.
15:20La semaine prochaine, il voit
15:22la ministre du Budget. Le bras de fer
15:24et l'échange vont être musclés.
15:26Ensuite, il va à Marseille la semaine prochaine
15:28présenter un plan de lutte
15:30contre le narcotrafic, comme ce qu'avaient fait
15:32Didier Migaud et Bruno Rotaillot. Bref,
15:34sauf si vous allez vivre à l'autre bout du monde
15:36dans un igloo, vous n'allez pas pouvoir passer
15:38à côté de Rotaillot
15:40et de Darmanin. Et d'ailleurs,
15:42Bruno Rotaillot, il l'a dit, il l'assume complètement,
15:44il est en retrait pour
15:46célébrer la nativité,
15:48la naissance du Christ, et donc il va revenir
15:50ensuite sur le terrain.
15:52Mais quand vous allez avoir
15:54les deux hommes sur le terrain ensemble,
15:56ils vont faire des déplacements communs,
15:58Rotaillot, Darmanin,
16:00évidemment, bonne chance pour exister
16:02pour tous les autres membres du gouvernement.
16:04Et non seulement il va y avoir une compétition
16:06en interne, mais évidemment il va y avoir aussi
16:08une compétition en externe. En externe, avec Laurent Wauquiez
16:10par exemple. Exactement, chacun a
16:12son duel. Bruno Rotaillot, c'est évidemment
16:14le duel avec Laurent Wauquiez, il est en train de tuer
16:16le match. Laurent Wauquiez voulait faire sortir
16:18Bruno Rotaillot du gouvernement. Bruno Rotaillot est
16:20devenu ministre d'État. Laurent Wauquiez voulait
16:22être à Bercy. Il n'a pas été à Bercy.
16:24Et le match, évidemment, de Gérald Darmanin,
16:26c'est avec Gabriel Attal. Gabriel Attal,
16:28il a perdu tous ses proches au gouvernement.
16:30Il est dans une lutte, ce qui n'est jamais
16:32bon avec l'Élysée, avec le président de la République,
16:34qui devient quasiment une lutte personnelle.
16:36Et là, vous avez Gérald Darmanin qui, en 48 heures,
16:38est revenu au centre
16:40du débat. Donc forcément, c'est les deux hommes
16:42les plus forts, désormais, à droite. Mais je disais, Thomas Bonnet,
16:44il se mouille parce qu'il dit qu'il faut un budget
16:46plus important. Si la semaine prochaine, on apprend
16:48que finalement, le budget
16:50de la justice ne bouge pas,
16:52et donc baisse par rapport à l'année précédente,
16:54même si c'est une baisse un peu
16:56moins importante, vous aviez raison de le rappeler,
16:58Judith Vintraub, déjà,
17:00c'est cette première promesse qui ne sera pas tenue.
17:02C'est ce que j'allais dire. Je vais un peu nuancer. Attention
17:04à l'excès de communication aussi, parce que
17:06finalement, comment avoir des résultats quand on est ministre de la justice ?
17:08Sur quels résultats on peut véritablement
17:10vous juger ? Ça va être la réponse pénale,
17:12la rapidité des procédures,
17:14ce sont des choses qui se travaillent au long cours.
17:16Gérald Darmanin, il ne va pas pouvoir avoir des résultats
17:18dans les 2-3 premiers mois de son action. Et on ne sait pas
17:20combien de temps il va rester au ministère
17:22de la justice, en plus.
17:24Le gouvernement Barnier me paraît plus fragile
17:26que le gouvernement...
17:28Bayrou, que le gouvernement Barnier.
17:30Pas sûr, vous dites. Peut-être moins vite censurable,
17:32mais plus fragile en interne, à cause des
17:34LR, notamment, et de Laurent Wauquiez, qui menace
17:36de retirer son soutien à chaque instant.
17:38De la même manière, Bruno Retailleau avait des
17:40indicateurs qui étaient plutôt positifs
17:42avec son action Place Beauvau, mais attention,
17:44là aussi, il va falloir juger l'action au long cours.
17:46La censure a quand même un peu
17:48altéré sa possibilité d'agir sur le
17:50quotidien de son ministère, donc
17:52les Français attendent des actes
17:54sur ces questions-là. La communication, c'est bien,
17:56il faudra que ce soit suivi de résultats.
17:58Alexandre Devecchio. Oui, les résultats,
18:00ça va être compliqué, parce que dans le meilleur des cas,
18:02c'est un ministère, enfin, il durera
18:042 ans. C'est très compliqué de
18:06faire une réforme structurelle de la justice, sachant
18:08que, par exemple, pour faire les
18:10peines planchers, il faut probablement une réforme
18:12constitutionnelle.
18:14Donc, les résultats, on ne les
18:16verra pas. Il faut simplement afficher
18:18du volontarisme ce que fait
18:20Gérald Darmanin, et je crois que s'il se bat
18:22aussi sur le budget, c'est
18:24assez malin par rapport à sa
18:26relation avec les magistrats,
18:28puisqu'il les a critiqués d'un côté,
18:30il se bat pour...
18:32Il a été surtout vivement critiqué par le syndicat
18:34de la magistrature. J'ai retrouvé des tweets, vous verrez
18:36dans un instant. J'ai des messages du
18:38syndicat de la magistrature, il y a quasiment un an,
18:40jour pour jour, sur la loi asile-immigration.
18:42Vous allez tomber de votre siège.
18:44Disons qu'il leur a envoyé... Non, je ne vais pas tomber de mon
18:46siège. Si vous allez tomber, sinon
18:48je vais vous faire tomber de votre siège. Je connais
18:50les magistrats, donc je sais à peu près comment
18:52ils pensent. Disons qu'il leur a envoyé
18:54un message de fermeté qui n'est
18:56pas leur tasse de thé,
18:58si vous voulez. Donc, d'un autre côté, il se bat
19:00pour le budget, c'est assez
19:02malin de procéder
19:04ainsi.
19:06Maintenant, je vous le dis, les résultats vont être
19:08compliqués à obtenir. Pardonnez-moi de le dire comme ça.
19:10Mais cette victoire culturelle, le fait que pour la première fois
19:12il soit aligné, ça peut
19:14laisser augurer que
19:16par la suite,
19:18ce sera la... C'est une rupture
19:20par rapport à ce qu'on a connu. Et surtout,
19:22il a la possibilité d'être
19:24le parole des Français,
19:26d'une majorité de Français qui sont en attente
19:28d'une justice plus ferme,
19:30d'une justice plus rapide.
19:32C'est pas Gérald Darmanin qui parlera
19:34de sentiments d'insécurité.
19:36C'est pas Gérald Darmanin qui parlera
19:38de sentiments de laxisme. En revanche, attention,
19:40là aussi sur les actes. C'est-à-dire qu'il ne va pas falloir
19:42qu'il parle de Faubillet, de Houlihan
19:44ou de Kévin et Mathéo. Il peut plutôt dissoudre le
19:46syndicat de la magistrature. Enfin, c'est pas...
19:48Demandez au ministère de l'Intérieur de dissoudre le syndicat
19:50de la magistrature. Je ne suis pas sûr qu'il ira jusque-là,
19:52mais il devra parce que ce n'est pas un syndicat qui défend...
19:54Attendez qu'il les rencontre.
19:56C'est justement...
19:58Avant de les dissoudre.
20:00Alors, on y va.
20:02Là, c'est une vraie chose.
20:04C'est un vrai message.
20:06C'est un vrai message. Moi, je ne les aurais pas rencontrés.
20:08Mais vous plaisantez.
20:10Je ne plaisante pas du tout.
20:12Un syndicat qui défend des intérêts,
20:14les intérêts matériels
20:16de la justice, qui défend...
20:18Mais ce n'est pas ce que fait le syndicat de la magistrature.
20:20C'est un syndicat politique.
20:22Or, ça laisse peser
20:24sur l'impartialité de la justice.
20:26Le syndicat de la magistrature est un vrai problème.
20:28Et j'attends qu'un ministre de la justice
20:30de droite ait le courage... Enfin, ce n'est pas lui,
20:32ou un ministre de l'Intérieur de droite ait le courage de les dissoudre.
20:34Et donc, on y vient sur le syndicat de la magistrature.
20:36Pourquoi ? Parce qu'au moment de la nomination,
20:38ils avaient déjà fait un premier tweet en disant
20:40« Gouvernement Bayrou, le Premier ministre oublie de nommer
20:42un garde d'Essot » en parlant
20:44de Gérald Darmanin.
20:46J'ai retrouvé un tweet
20:48du 1er décembre 2023.
20:50On est en pleine négociation
20:52sur la loi Asile-Immigration.
20:54Syndicat de la magistrature.
20:56Donc, on a des magistrats,
20:58qui ne sont pas que des magistrats, qui sont aussi des politiques,
21:00visiblement, puisqu'ils disent « Non à la loi
21:02Darmanin, nous serons présents
21:04ce dimanche 3 décembre, en écriture inclusive,
21:06bien sûr, il fallait l'écrire ainsi,
21:08à la mobilisation nationale contre
21:10le projet de loi Asile-Immigration à Paris.
21:12Rendez-vous à Paris-Montparnasse. »
21:14Et il relaie un communiqué
21:16de l'UCIJ
21:18avec marqué « Mobilisation nationale
21:20le 3 décembre contre la loi
21:22Asile-Immigration. 40 ans
21:24après, nous marchons toujours pour l'égalité,
21:26pour la justice, contre le racisme,
21:28contre la loi Darmanin. »
21:30C'est extraordinaire !
21:32Vous voulez qu'on tombe de notre chaise avec ça ?
21:34Le syndicat de la magistrature est publié sur la France Insoumise,
21:36quoi de plus normal.
21:38Vous êtes en train de dire que je suis né ce matin ?
21:40Je peux tomber de ma chaise si vous voulez.
21:42Allez-y, essayez, essayez, ne vous blessez pas.
21:44Je suis dit de 20 troubles.
21:46Avant de supprimer le syndicat de la magistrature,
21:48le garde des Sceaux pourrait commencer
21:50par saisir le CSM,
21:52Conseil supérieur de la magistrature,
21:54qui est précisément
21:56l'instance ad hoc pour juger
21:58de ce genre de choses.
22:00Aucun ministre de la justice
22:02ne l'a fait récemment,
22:04et notamment pas
22:06Éric Dupond-Moretti, qui était en guerre ouverte
22:08avec le syndicat de la magistrature.
22:10Rappelez-vous, notamment parce que
22:12ce syndicat avait organisé
22:14le faux procès de la comparution
22:16immédiate à la fête de l'Huma.
22:18Eh bien, l'impunité
22:20est totale.
22:22Mais je voulais revenir
22:24sur une chose importante.
22:26L'Assemblée, telle qu'elle est,
22:28rend très difficile
22:30d'adopter des lois. Il va y avoir un test
22:32intéressant le 27 janvier.
22:34Il y a une proposition
22:36de loi de Gabriel Attal,
22:38qui veut établir justement
22:40l'équivalent de la comparution
22:42immédiate et des peines courtes
22:44pour les mineurs.
22:46Normalement, elle passe le 27 janvier
22:48dans l'hémicycle. On va voir.
22:50Ça va être un test pour Gérald Darmanin.
22:52D'abord, s'il accepte de donner la victoire
22:54à Gabriel Attal,
22:56si les macronistes
22:58la votent, si le RN la vote,
23:00ça peut passer.
23:02Vous avez un silence de cathédrale.
23:04C'est gentil.
23:06On respecte.
23:08Louis, sois judite.
23:10Mes petits moyens.
23:12Joseph, passez ce 40.
23:14Il me frappe, c'est que vraiment,
23:16il est extrêmement politique.
23:18Gautier Lebret disait avec raison
23:20qu'il suivait Sarkozy. Lorsqu'il était ministre de l'Intérieur,
23:22il allait voir les policiers. Mais ce n'est pas la même chose.
23:24Quand vous êtes ministre de l'Intérieur, d'aller voir les policiers
23:26pour dire je soutiens les policiers.
23:28Et quand vous êtes ministre de la Justice,
23:30aller voir les magistrats. Vous n'êtes pas sûr de l'accueil.
23:32Ce qui me frappe, c'est que les deux leviers,
23:34outre évidemment bien sûr la question du budget,
23:36c'est quoi ?
23:38C'est contre le narcotrafic,
23:40le premier. Enfin, le premier n'est pas en ordre d'importance.
23:42Et le deuxième, c'est la question
23:44des places de prison qui est absolument essentielle.
23:46Je rappelle que
23:48j'ai un ami juge qui est dans un département
23:50et il me dit en permanence
23:52que chaque semaine, je dis bien chaque semaine,
23:54il reçoit un avis
23:56en lui disant voilà, il y a tant de places
23:58aujourd'hui qui est possible.
24:00Si vous allez au-delà dans vos jugements,
24:02eh bien,
24:04vos décisions ne seront pas effectives.
24:06C'est quand même un élément important.
24:08J'entends.
24:10Et vous êtes très nombreux sur les réseaux sociaux à réagir.
24:12Il y a Charlie qui dit par exemple,
24:14quel naïf cet Eliott Deval. Kevin et Mathéo,
24:16vous avez oublié. Je dis, bah non, justement,
24:18c'est là où il peut y avoir
24:20une limite, c'est-à-dire que vous pouvez communiquer.
24:22Il faut des actes. Autre personne
24:24qui dit, je suis d'accord avec Alexandre Devecchio,
24:26il faut dissoudre le syndicat de la magistrature.
24:28Il n'est pas normal d'avoir des contre-circulaires.
24:30Ah bah, vous voyez.
24:32Ah oui ?
24:34Vous êtes apprécié par une personne.
24:36Il n'y a pas besoin de loi.
24:38Il y a des contre-dissous dans le syndicat
24:40de la magistrature. Il n'y a pas besoin de loi.
24:42Il n'y a pas besoin de passer par le Parlement.
24:44Évidemment que là, on n'est que sur la com' et il n'y aura
24:46sans doute pas le temps, c'est ce qu'on dit depuis le début de l'émission,
24:48pour des actes en profondeur. Changer toute
24:50la justice pénale en quelques mois
24:52parce que Gérald Darmanin,
24:54il ne va pas être là tranquillement jusqu'à la fin.
24:56Jusqu'à la fin du quinquennat Macron,
24:58la censure peut tomber à tout moment.
25:00Je voulais dire trois petites choses.
25:02Sur les peines courtes, les peines planchées,
25:04c'était proposé par le RN dans leur niche parlementaire
25:06il y a quelques semaines et tous
25:08l'ont rejeté, hormis le rassemblement national.
25:10C'est intéressant.
25:12Gérald Darmanin, il avait voté contre à l'Assemblée ?
25:14Il faudrait vérifier.
25:16On va vérifier en régie, s'il vous plaît.
25:18Peut-être n'était-il pas dans l'hémicycle aussi, il faut voir.
25:20Il faut voir si Gérald Darmanin, à l'époque,
25:22au moment de la niche parlementaire...
25:24Je crois que le texte avait été retiré par le RN, il n'y a pas eu de vote.
25:26Il faudrait vérifier, mais je ne crois pas qu'il y ait eu de vote.
25:28Vous entendez ?
25:30Ombline Roche est avec nous.
25:32Bonjour Ombline !
25:34Oui, j'ai rangé le pull de Noël.
25:36Vous et votre pull avec cette merveilleuse dinde.
25:38C'est fini ?
25:40Nous sommes le 26 décembre,
25:42j'ai remisé mon pull, mais il ressortira l'an prochain.
25:44Je vous le promets.
25:46Gauthier Lebret, à temps que le même pull.
25:48Je suis prêt.
25:50Je peux relever tous les défis, je peux le porter en direct.
25:52Il n'y a pas de souci.
25:54Mettez un petit nez rouge aussi.
25:56Il n'y a pas de problème, ça peut être intéressant comme défi.
25:58Quel est le menu chez vous,
26:00Ombline ?
26:02Vous parlez de menu, ça tombe bien.
26:04Nous recevons le chef Jean-François Piège dans le Club de Noël,
26:06sur Europe 1.
26:08Jean-François Piège, si je ne dis pas de bêtises,
26:10il a une encyclopédie sur...
26:12Regardez !
26:14Elle est extraordinaire !
26:16C'est l'encyclopédie
26:18des culinaires des territoires de France.
26:20Pour la petite histoire,
26:22je l'ai offert à mon frère.
26:24C'est le Père Noël, pardonnez-moi,
26:26qui a offert l'encyclopédie
26:28de Jean-François Piège.
26:30Elle est extraordinaire !
26:32En toute objectivité, je ne connais pas Jean-François Piège.
26:34C'est un vrai parcours de région.
26:36On va vraiment le feuilleter,
26:38ce beau livre, cette encyclopédie,
26:40pendant une heure et demie,
26:42pendant notre Club de Noël sur Europe 1.
26:44Je vous écouterai en podcast.
26:46Merci beaucoup Ombline Roche et bonne émission à vous !

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