"She's everything for us": du lundi au vendredi, Brigitte Lips, surnommée "Mamie Charge", 68 ans, ouvre les portes de son garage calaisien aux migrants. Un refuge où depuis une décennie ils peuvent recharger leur téléphone et trouver un peu de répit.
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00:00On m'a appelé Mamie Charge, en fait c'est pas moi qui me suis surnommée Mamie Charge,
00:25c'est les migrants qui au fil des années se sont dit là-bas il y a une mamie qui charge
00:32les téléphones et c'est devenu Mamie Charge.
00:35Parce que lui je pense que c'est full depuis ce matin, oui.
00:40Bac numéro 3, alors lundi 9, attend, I check, if I have, maybe, if I have not I buy, bien
00:51sûr que j'en ai plus.
00:52Il y a de la joie dans le garage, on pense que les migrants sont des gens éteints, taciturnes,
01:01tristes, pas du tout, pas du tout, ils peuvent être noyés jusqu'aux os, c'est des gens
01:07joyeux.
01:08On m'a dit que Monsieur Rotaillot, le ministre, avait pour but peut-être d'arrêter l'aide
01:14aux migrants, on n'aurait plus le droit, et on m'a demandé si c'est ainsi, qu'est-ce
01:19que tu fais ? Eh bien je vais désobéir.
01:22Je suis vraiment, vraiment heureux d'être ici, je suis venu ici une semaine, deux fois,
01:42deux fois comme ça, trois fois comme ça, oui, je vais amener ma banque de puissance,
01:46comme vous le savez, maintenant il est 12h30, peut-être que je vais venir lundi, 6h et
01:51je vais avoir mon ticket, peut-être que je vais venir après trois jours aussi, c'est
01:55comme ça, elle nous aide trop, je suis vraiment reconnaissant.