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Mayotte se relève difficilement du passage du cyclone Chido il y a dix jours. Les moyens se mettent en place, dans l'urgence, pour venir en aide aux nombreux sinistrés. 

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Transcription
00:00Dix jours après le passage du cyclone Shido, cette mère de famille peut enfin présenter ses enfants à un médecin.
00:07Un hôpital improvisé s'est dressé ici en seulement 24 heures sur le stade de Mamoudzou, avec les mêmes équipements que dans un hôpital traditionnel.
00:14Une salle d'opération, des services d'urgence et de radiologie et même une maternité.
00:19Une alternative dressée dans l'urgence alors que l'hôpital principal est saturé.
00:23Mon médecin, son cabinet est fermé. Je suis allé plusieurs fois là-bas pour vérifier s'il a ouvert, mais il est toujours fermé.
00:31Et l'hôpital s'est saturé, donc je ne peux pas aller à l'hôpital.
00:36Entre 100 et 150 patients sont soignés ici chaque jour, un nombre encore insuffisant alors que la plupart des sinistrés, sans papier en provenance des comores, craignent de se rendre en ville.
00:45Aller à l'hôpital, c'est tellement difficile. Un, le sous, on n'a pas de sous. Deux, le passage, c'est tellement difficile. On risque d'aller à l'hôpital et se trouver en joint.
00:58Soigner toutes les populations, c'est la mission de Mehdi avec la clinique mobile Médecins Sans Frontières.
01:04Ce groupe d'humanitaires parcourt les bidonvilles de l'archipel pour apporter des soins et diagnostiquer les pathologies dans les zones les plus reculées.
01:12Il y a beaucoup de plaies. Les plaies qui ne sont pas forcément prises en charge au bon moment.
01:18Fasdati vit dans le bidonville de Vahibé. Elle n'a toujours pas accès à l'eau ni à l'électricité.
01:23On est obligé soit aller vers le pouls là-bas, aller prendre de l'eau qui n'est même pas potable.
01:29C'est le premier jour qu'on voit des gens venir vers nous pour nous demander, surtout pour nous soigner.
01:35Sur place, la question des épidémies inquiète désormais les médecins. Plusieurs cas de Gall ont été diagnostiqués chez les enfants.

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