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00:002024, année de la détermination, de l'efficacité des résultats.
00:06Emmanuel Macron, lui, n'a toujours pas choisi son premier ministre.
00:09Je vous rappelle que nous n'avons toujours pas de budget.
00:11On a vraiment une vraie crise politique.
00:13Nous n'avons toujours pas de gouvernement.
00:15Il y a un an, après une année politique déjà difficile,
00:19Emmanuel Macron promettait aux Français une année 2024 grandiose.
00:232024 sera enfin l'année de nos fiertés françaises.
00:28Effectivement, il y a bien eu les commémorations des 80 ans du débarquement,
00:32la parenthèse enchantée des JO,
00:34ou encore la petite bulle de bonheur de la réouverture de Notre-Dame.
00:38Mais pour le reste, les voeux de Macron n'ont pas vraiment bien vieilli.
00:422024, année de détermination, de choix.
00:46Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale.
00:49Il y a toujours d'autres choix.
00:50Moi, je considère qu'il y a toujours différents chemins qui s'offrent à nous.
00:54C'est lui qui ajoute de la crise à la crise.
00:57Vous êtes quand même d'accord que ce n'est pas nous qui avons décidé une dissolution
01:00à un peu plus d'un mois des Jeux olympiques ?
01:03Vous vous rendez compte comment il a joué l'avenir du pays à ce moment précis ?
01:072024, année de la détermination, de l'efficacité des résultats.
01:141000 milliards de dettes, dérapage historique des finances publiques,
01:17reprise de la désindustrialisation.
01:19On est quand même dans un flou artistique ou politique qui est quand même très gênant.
01:24C'est officiellement le foutoir au sein du Parlement français.
01:28C'est ingouvernable.
01:29De régénération, de fierté.
01:33Au fond, une année d'espérance.
01:36Je dis que collectivement, la France est en train de glisser.
01:41Et ça m'inquiète.
01:42Le fait de ne pas avoir de budget, d'avoir des censures,
01:45des gouvernements qui changent trop rapidement,
01:48crée de l'inquiétude, crée de l'instabilité.
01:51Alors à nous de faire, oui.
01:54D'agir ensemble, de continuer à dépasser les clivages, les corporatismes.
01:59Le sentiment que l'on a quand on observe le spectacle politique aujourd'hui,
02:03c'est celui d'un suicide collectif.
02:05Aller choisir Michel Barnier, un homme des Républicains,
02:08quand le parti républicain n'a jamais été aussi faible dans le pays,
02:12c'est un contresens.
02:14À aucun moment, aucun, vous n'êtes entré en dialogue
02:18avec l'opposition de la gauche et des écologistes.
02:21Bien sûr, j'ai voté la censure.
02:22Je n'en ai aucun regret.
02:232024 sera, vous l'avez compris, un millésime français.