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Dans les années 50, Margaret a la particularité de peindre des personnages avec de gros yeux. "Des miroirs de l'âme" dit-elle à Walter Keane qui va devenir son mari. Parce qu'à l'époque il est encore peu admis qu'une femme puisse être une artiste, Walter se fait passer pour l'auteur des tableaux. Le succès est colossal et si certaines critiques ne sont pas tendres, leur supercherie se révèle très lucrative. Au début, Margaret se laisse faire et accepte, pour le bien de leur business et de sa famille, de rester dans l'ombre. Après quelques humiliations et agacée par l'ego grandissant de son mari, elle finit par se rebeller...
Transcription
00:00Vous méritez mieux que quelques piécettes.
00:02Pourquoi toujours ces grands yeux écarquillés ?
00:04Eh bien, c'est parce que je crois qu'on voit des tas de choses dans un regard.
00:08Les yeux sont les fenêtres de l'âme.
00:11Franck, me retirez la garde, Jane.
00:13Épousez-moi.
00:15Il voudrait savoir qui est l'artiste.
00:17C'est moi.
00:19C'est vous, Kin ?
00:21Oui, c'est moi.
00:23C'est un peintre exceptionnel.
00:25Qu'est-ce que tu fais de l'honnêteté ?
00:27Allons, les toiles sont signées Kin.
00:29Je suis Kin.
00:31Tu es Kin.
00:33Et d'où reviennent vos idées ?
00:35Christophe Waltz, Amy Adams.
00:39Quand on te regarde de loin, on croit voir un peintre.
00:42Mais de près, il ne reste plus rien.
00:44Si jamais tu parles à qui que ce soit, je te fais supprimer.
00:48Tous les tableaux que tu vois, tous les big eyes, c'est moi.
00:52C'est moi.