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00:00À présent, bonjour, vous avez 24 heures pour faire leur compagnie, est-ce que vous y êtes arrivés ?
00:05Il m'en manque un. Prenez les micros. Présentez-vous.
00:08Bonjour, moi je m'appelle Théo Mathieu, je suis en L3 UEF à Paris-Dauphine et je suis passé deux ans à Londres à UCL.
00:15Bonjour à tous, je m'appelle Laura Orvelli, je suis docteur en pharmacie et j'ai également un diplôme, un master en bio-entrepreneuriat.
00:23Bonjour, je suis Ariane Osseran, je suis ingénieure procédé de formation et je suis actuellement étudiante en executive MBA à l'ESSEC.
00:32Bonjour à toutes et tous, je m'appelle Galen Elvecchio, j'ai un profil financier, donc j'effectue de la fusion d'acquisition et du venture capital dans le cadre de mon master 1 à l'EDEC.
00:42Et là je suis actuellement en master spécialisé entrepreneuriat Deep Tech Innovation aux mines Paris et en alternance en même temps à la direction Deep Tech de BPI France.
00:51Bon alors, votre projet ? 24 heures, qui me parle ? 24 heures pour faire une boîte, on vous écoute !
01:02Donc en fait c'est le développement d'un logiciel SAS qui permet de proposer une interface aux médecins oncologues qui sont spécialisés dans le cancer du poumon
01:14et qui leur permet de prendre des décisions de façon très rapide puisque l'interface va proposer une intelligence artificielle qui va consolider les données cliniques,
01:25les résultats des tests cliniques et qui vont leur permettre donc de prendre des décisions plus rapidement sur le traitement des patients de façon à ce que ce soit personnalisé.
01:35Notre entreprise elle s'appelle Brise, donc il y a déjà des acteurs sur le marché, des acteurs que vous connaissez certainement comme par exemple Nabla ou Doctolib
01:45qui sont en train justement de développer en interne des intelligences artificielles mais eux c'est pour de la médecine généraliste.
01:53Nous on veut le spécialiser dans l'oncologie, on se spécialise actuellement dans l'oncologie du poumon.
01:58Pourquoi le poumon ? Parce que c'est le premier cas de cancer aujourd'hui en France et dans le monde et on veut développer notre technologie pour que cette IA développe pour tous les types de cancer.
02:10C'est facile.
02:11Ce que je voulais ajouter c'est qu'en fait beaucoup de gens utilisent l'IA énormément, on entend que c'est vraiment un mot valise qui revient souvent on va dire même dans ces salons là
02:19et en fait ce qu'il faut comprendre avec notre produit c'est qu'il n'a pas volonté à se substituer au diagnostic du docteur.
02:25Le docteur choisira toujours, le docteur fait prime d'abord sur la machine.
02:29Je pense que c'est important de comprendre ça.
02:31Juste les médecins sont actuellement bombardés du nombre de stats, d'études qui reviennent sans arrêt.
02:37On entend toujours, j'invente un petit peu mais un nouveau vaccin à Singapour, un nouveau vaccin aux Etats-Unis.
02:41Comment savoir laquelle est la bonne solution ?
02:43Et le docteur a à coeur de trouver la bonne solution pour son patient.
02:47Et nous ce qu'on fait c'est qu'on lui simplifie la vie en lui donnant beaucoup de stats et lui il peut penser à autre chose,
02:53à se concentrer vraisemblablement sur quelque chose qui est fondamental mais qui est vrai et qu'on oublie de temps en temps, c'est l'humain je pense.
02:59Dernier mot ?
03:01Et peut-être pour rassurer sur ce que mes collègues ont dit, l'algorithme on ne l'a pas seulement développé, on l'a aussi testé, on l'a entraîné sur des données.
03:10Donc on travaille en étroite collaboration avec l'Institut Curie avec qui on a pu étudier les données de 1000 patients.
03:17Donc on aimerait élargir ces données pour pouvoir confirmer que notre algorithme fonctionne bien et qu'il peut être étendu à une échelle nationale voire internationale.
03:25On vous souhaite vraiment une très bonne route pour cette très belle innovation qui met une marque de progrès.
03:31Merci beaucoup et bravo à tous les 4.