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00:00Parce que c'est une catastrophe comme on n'en a jamais vécu aucune.
00:04Alors, ça veut dire qu'il va falloir que l'Etat, et pas seulement l'Etat,
00:09l'Europe aussi, qui a un fonds de reconstruction, on va leur demander.
00:13Mais il me semble que 80% des maisons ont eu leur toit emporté.
00:22Et hélas, les bidonvilles que nous avons vues...
00:25Où vivaient plus de 100.000 personnes.
00:28Plus de 100.000 personnes qui étaient là et qui sont venues d'autres îles des Comores.
00:38Est-ce que ces bangas, comme on les appelle sur place, M. le Premier ministre,
00:41ces bidonvilles, seront intégrés dans le plan de catastrophe naturelle ?
00:44Est-ce qu'on parle de maisons qui ne sont pas assurées ?
00:47On parle d'une population qui n'est pas assurée, globalement.
00:50Toutes ces habitations détruites.
00:52Et même d'une population qui n'est pas recensée, en plus.
00:54Oui, c'est une population qui, du point de vue des papiers, est illégale.
00:59Et du point de vue de la vie, ce sont des hommes et des femmes.
01:04Est-ce que c'est le sujet aujourd'hui de savoir si c'est légal ou pas légal ?
01:06Justement non.
01:07Parce que ce soir, tout le monde est maorais sur le territoire ?
01:09Tout le monde est maorais.
01:11Vous êtes, nous sommes maorais.
01:14Et désormais, il faut qu'on agisse.
01:17Parce que l'électricité manque.
01:20Deux des usines sont reparties.
01:22On a à peu près 50% de l'électricité qui a été remise.
01:27Deux des usines d'eau sont reparties.
01:30Deux sur six.
01:31Deux sur six, mais qui couvrent 50% à peu près des besoins.
01:35Simplement, ça ne peut marcher que s'il y a de l'électricité.
01:40L'électricité, vous savez, il y a des lignes à haute tension.
01:43Et après, il y a des lignes à basse tension.
01:45Basse tension, précisément.
01:46Et c'est ces lignes à basse tension qui sont les plus difficiles à reconstruire.
01:49Et qui représentent le quotidien des maorais.
01:51Ce n'est pas facile pour les maoires.

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