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00:00Nous allons parler évidemment de Mayotte, dévastée par un cyclone meurtrier.
00:04J'entendais que Mayotte c'est 25 fois plus petit que la Corse, c'est vraiment un confetti.
00:11Et la probabilité qu'un cyclone, que l'œil du cyclone passe précisément sur ce confetti,
00:19dans l'immensité de l'océan Indien, est infinitésimale.
00:23Et bien c'est ce qui s'est passé.
00:24Et on annonce des centaines, peut-être des milliers de morts.
00:27Vous avez vu les images, Mayotte est dévastée, c'est une île qui fait deux fois Paris au sud-est de l'Afrique, au nord de Madagascar.
00:35Pour bien vous citer, c'est le département le plus pauvre de France, c'est le 101ème département français.
00:41L'eau et la nourriture manquent, le compte à arbres est enclenché pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres des bidonvilles.
00:47Un tiers de la population vit dans un habitat précaire, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau est sur place.
00:51Les autorités redoutent plusieurs centaines de morts.
00:54Emmanuel Macron présidera une réunion au centre de Christ tout à l'heure à 18h.
00:59Je crois qu'on est avec Wilfried de Villers, qui est journaliste européen et qui est présent à l'aéroport, à la réunion,
01:07là où partent des avions militaires chargés de LED.
01:11Est-ce que vous êtes avec nous Wilfried ?
01:12Non, il est en train de se connecter.
01:13Il est en train de se connecter.
01:15Alors écoutons, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, qui était invité ce matin de sonner à Mabrouk.
01:20Il faudra quand même s'interroger sur ces belles âmes qui ont laissé s'entasser des dizaines de milliers d'illégaux
01:27dans des bidonvilles sans aucune sécurité et qui sont sans aucun doute les premières victimes.
01:32Ça prouve bien que la faux générosité qui est toujours en bandoulière, quand il y a un drame, ce sont eux qui le payent le davantage.
01:42Ce matin, on était avec François Hervouët sur CNews et il n'avait pas de mots assez durs sur ce qu'a fait l'État français,
01:49c'est-à-dire rien sinon de la com', disait-il, depuis de nombreuses années.
01:53Il citait simplement la possibilité, je crois qu'il y a 8000 élèves qui seraient scolarisés simplement sur l'île de Mayotte.
01:59Les autres, ils se débrouillent, ce qui est assez invraisemblable lorsqu'on rapporte ça.
02:05Manuel de Bonpart, il est député de la France Insoumise, il était ce matin sur TF1, écoutons-le.
02:10Évidemment, il y a un facteur qui est un facteur dû à ce cyclone, sans doute lié aussi au changement climatique
02:16qui va intensifier malheureusement ce type d'événements dramatiques.
02:20Mais effectivement, ce cyclone, il a frappé un territoire qui a été abandonné par l'État depuis des années et des années.
02:27Vous avez parlé de l'habitat précaire, on peut parler des problèmes d'accès à l'eau, par exemple, qui durent à Mayotte depuis des années et des années.
02:33Donc je crois que face à cette situation, évidemment qu'il y a une responsabilité de l'État.
02:38Il faut faire en sorte d'avoir une aide d'urgence, mais ça ne suffira pas.
02:41Et il faut aussi avoir des aides qui soient plus structurelles pour faire en sorte que Mayotte sorte de cette situation d'abandon
02:48dans lequel elle a été plongée malheureusement depuis des années et des années.
02:52Il est 11h08 et on va être avec Amina, Amina qui est mahoraise.
02:58Bonjour Amina.
03:00Bonjour.
03:02Vous habitez Mayotte et vous êtes revenue en métropole depuis 2008 et vous n'avez pas de nouvelles de votre famille.
03:14Donc j'imagine qu'il y a une très grande inquiétude pour vous.
03:16Oui, effectivement.
03:18Donc moi j'ai quitté Mayotte en 2008 pour venir faire mes études et depuis je ne suis plus entrée.
03:24Donc à cause de ce qu'on entend un peu partout, que ce soit la sécurité, la situation sanitaire.
03:30Et donc effectivement depuis l'arrivée du cyclone, moi je n'ai pas forcément de nouvelles de ma famille qui se trouve au sud de l'île
03:36qui est pour le moment presque coupée de tout, sans réseau électrique, sans réseau téléphonique, sans rien en fait.
03:45Donc là les informations que nous on voit à la télé se concentrent plutôt sur Mamoudou, la capitale et en petite terre.
03:53Mais du côté du sud, pour le moment, je n'ai pas d'informations et forcément je suis très inquiète.
04:00Et quand vous dites votre famille, ce sont vos parents, ce sont des frères, des sœurs ?
04:05Oui, mes frères et sœurs.
04:08Donc nous la plupart on est en métropole, mais quand je dis ma famille, c'est ma grand-mère, c'est ma mère, c'est mes tantes, c'est mes oncles, voilà c'est tout ça quoi.
04:19J'imagine effectivement l'inquiétude et la souffrance qui peut être la vôtre.
04:25Quand est-ce que vous êtes allée la dernière fois à Mayotte ?
04:28La dernière fois que je suis allée, c'était l'année dernière, j'y vais tous les deux trois ans.
04:36Donc c'était l'année dernière que je suis partie visiter un peu la famille.
04:41Et vous étiez venue en métropole lorsque vous êtes arrivée en 2008, c'est bien cela ?
04:48Oui c'est ça, après le baccalauréat, donc je suis venue faire mes études ici, après voilà les opportunités professionnelles se sont présentées.
04:56Et je n'ai pas forcément eu envie d'y retourner vivre, donc y aller de temps en temps pour maintenir le lien avec mes racines, ça c'est important.
05:06Mais de là à y vivre, ça paraît très compliqué parce qu'on sait tous la situation là-bas, donc l'accès aux soins, l'insécurité,
05:15donc moi je ne vois pas trop élever mes enfants dans ces conditions-là.
05:18Et donc malheureusement, moi je fais partie de ceux qui sont oubliés de couper un peu avec la culture, mais pour ma propre sécurité.
05:27Amina, donc je comprends que vous avez une petite trentaine d'années Amina,
05:33puisque vous êtes venue effectivement en France pour faire vos études après le bac, vous êtes mahoraise, vous êtes née à Mayotte ?
05:40Oui je suis née à Mayotte.
05:42Et c'est ce que disait tout à l'heure Vincent Herouet sur notre antenne, l'état de Mayotte, que rien n'a été fait depuis des années,
05:50que c'est un département vraiment, c'est le département le plus pauvre de France, disons-le.
05:56Et avec ces enfants qui sont dans les bidons vides, je citais le chiffre absolument ahurissant, il y a simplement 8000 enfants qui seraient scolarisés.
06:04Oui oui effectivement, donc en fait ce qui est un peu paradoxal en fait, si je fais un peu le parallèle avec ma situation à moi quand j'étais petite à l'école,
06:14on avait peu de moyens, mais on était une vingtaine dans la classe en fait, donc on avait les vrais profs, on avait tout ce qu'il fallait.
06:22Donc aujourd'hui on est censé avoir un peu plus de moyens parce que voilà, Mayotte c'est un peu développé,
06:28mais comme je vous le dis, c'est paradoxal, il y a beaucoup plus de moyens, mais on se rend compte en face que ça ne suffit pas, il y a beaucoup plus de monde,
06:37on n'arrive pas à prendre en charge ces personnes, et donc c'est vraiment très très compliqué en fait la situation à Mayotte qui a été effectivement abandonnée.
06:48Mais moi je pense que les principaux architectes de cet abandon, c'est la gauche, donc ce qui est aussi très paradoxal par rapport aux valeurs en fait,
06:55que cette gauche se prône tout le temps, un peu partout, à la télé, à la radio, donc pour moi ils sont quand même aussi très très responsables de la situation,
07:06mais j'espère vraiment que face aux conséquences du cyclone, ils vont peut-être prendre leurs responsabilités,
07:14parce que quand je vois la France Insoumise dénoncer un peu partout, surtout Mélenchon, le fait qu'on a abandonné Mayotte, les bidonvilles sont tous rasés,
07:26il ne faut pas oublier que quand il y a eu les opérations en bouchons, quand il y a eu pas mal d'opérations justement pour retirer ces bidonvilles,
07:36la gauche, surtout la France Insoumise, font partie justement des partis politiques qui ont demandé à ce qu'on les laisse.
07:44La gauche aussi qui milite plus ou moins pour l'immigration massive, et on sait tous que ces personnes vont loger dans ces habitats précaires, et c'est pas non plus leur entre-service,
07:54donc aujourd'hui après le passage des suicidaux, donc on a affaire à un cimetière géant, et j'espère que la gauche en voyant ça, va vraiment se rendre compte de leurs responsabilités dans ça.
08:04Je fais peut-être mes mots sous forme, mais pour moi c'est la réalité.
08:08Bon, restez avec nous, parce qu'on revient après la pause, pour que vous nous disiez comment vivent là-bas, votre famille,
08:15j'imagine et j'espère qu'ils ne sont pas précisément dans ces endroits de bidonvilles dont vous parliez à l'instant, à tout de suite.
08:21Et vous aussi, vous pouvez réagir et témoigner au 01-80-20-39-21, 11h-13h, vous écoutez Pascal Prohevou sur Europe 1.
08:29Pascal Prohevou.
08:30De 11h à 13h, sur Europe 1, et Pascal Wilfried de Villerine avec nous en ligne.
08:34Et on va profiter effectivement que Amina me pardonne quelques instants, mais comme la ligne est fluctuante avec Wilfried de Viller,
08:42qui est donc à l'aéroport de La Réunion, je voulais vous entendre Wilfried, bonjour.
08:47Bonjour Pascal, bonjour à tous.
08:48Et que vous nous donniez les dernières informations, et notamment ces avions militaires chargés de LED qui partent pour Mayotte.
08:57Oui, parce que c'est d'ici, de l'aéroport de Saint-Denis de La Réunion qu'est organisé ce pont aérien et maritime qui est en place depuis hier,
09:05avec l'envoi d'un premier avion chargé de matériel médical, de poches de sang, pour aider les nombreux blessés.
09:10Ça a été hier, et je viens de voir, il y a une vingtaine de minutes, trente minutes peut-être, deux autres avions militaires décollés.
09:17À bord, il y a forcément des militaires, mais aussi des membres de la sécurité civile, au total 140 qui doivent arriver dans l'archipel dans les prochaines heures,
09:25mais aussi des sapeurs-pompiers et du matériel médical, humanitaire, des vivres, de l'eau potable, parce qu'en fait, la population maoraise manque de tout.
09:34La sénatrice Renaissance de Mayotte, Salma Ramia, alertée ce matin sur la situation sanitaire, mais aussi alimentaire, dramatique.
09:40Une image, ces files d'attente qui s'étirent devant les supermarchés à Mayotte, des supermarchés bien sûr qui n'ont pas été détruits par le cyclone.
09:48Et pour les secouristes déjà sur place, le travail ne fait que débuter, et il est immense pour porter secours aux victimes.
09:54Il faut d'abord déblayer, alors que de nombreuses routes sont impraticables, coupées par des arbres, par des poteaux électriques, arrachées par les rafales de vent samedi matin.
10:02Conséquence, de nombreuses communes se retrouvent complètement isolées.
10:07Les secouristes s'attendent, eux, à trouver de nombreuses victimes dans les décombres des bidonvilles très peuplées, notamment dans les hauteurs de Mamoudzou.
10:14Mamoudzou, c'est la capitale de Mayotte, notamment le bidonville de Kaouenie, le plus grand de France, qui est devenu un champ de ruines.
10:21On le voit sur les images qui ont été diffusées par les médias locaux, alors que le cyclone a tout emporté sur son passage.
10:27Et puis, sur le plan sanitaire, c'est une véritable course contre la montre qui s'engage parce que les blessés affluent au grand centre hospitalier de Mamoudzou.
10:34Mais impossible de tous les prendre en charge, vu que l'hôpital a été sévèrement touché par le cyclone.
10:39Un hôpital de campagne doit être mis sur pied très rapidement, acheminé donc depuis l'île de la Réunion où je me trouve.
10:45Et il est aussi difficile d'établir un bilan humain précis pour le moment.
10:48Le préfet de Mayotte, François-Xavier Bellevieux, avance des centaines, voire des milliers de victimes.
10:53Wilfried de Villers, vous êtes arrivé quand à la Réunion, Wilfried ?
10:57Moi, je suis arrivé ce matin, ce matin à l'aéroport. Et depuis, je suis allé à la base militaire voir ces avions décoller.
11:03Et j'ai vu aussi beaucoup de membres de la Sécurité civile. Tout à l'heure, c'était une cinquantaine.
11:09Il y avait avec eux des chiens, des chiens qui vont être utilisés, très utiles à Mayotte pour justement retrouver les victimes.
11:16Parce que c'est un peu comme, vous savez, comme lors d'un séisme, il y a des victimes qui sont sous les décombres et il faut les retrouver.
11:21Les chiens, dans ce cas-là, sont d'une aide très précieuse pour les secouristes.
11:25Wilfried de Villers, de la rédaction d'Europe 1, évidemment, vous n'avez pas de précision sur le nombre de décès.
11:30Aujourd'hui, le préfet lui-même était dans l'incertitude totale.
11:35Oui, en fait, ce qui est difficile, c'est d'établir un nombre précis de victimes.
11:40C'est pour l'instant compliqué parce que, comme je vous le disais, c'est déjà très difficile d'accéder à certaines zones.
11:44Et puis, le préfet en parlait, mais à Mayotte, la tradition musulmane veut qu'on enterre les morts 24 heures après leur décès, justement.
11:53Et donc, pour cela aussi, ce sera très difficile d'établir un bilan précis.
11:58Eh bien, je vous remercie grandement, Wilfried.
12:01Et puis, effectivement, si on peut faire passer les informations, par exemple, auprès de Amina, qui s'inquiète pour sa famille.
12:10Vous-même, je ne sais pas si vous allez aller à Mayotte ou pas, si vous allez rester à...
12:15Moi, j'essaie d'aller à Mayotte, évidemment, c'est l'objectif principal, sauf qu'il n'y a pas de vol civil.
12:21Donc, il faut passer par des avions militaires et ça, ça demande un peu de temps, un peu d'organisation.
12:24Il faut s'organiser avec l'armée, avoir des autorisations, donc peut-être dans les prochaines heures ou dans les prochains jours.
12:29Ce qui serait formidable, évidemment, puisqu'on est avec Amina, qui est maoresse, qui n'a pas de nouvelles de sa famille.
12:36C'est formidable, effectivement, de lier un contact et si nous pouvons être utiles dans ces cas-là, eh bien, soyons-le.
12:42Amina nous donnera peut-être des renseignements précis où ses parents, où ses grands-parents vivent sur l'île
12:48et peut-être que Wilfried pourra avoir des informations, je dis bien peut-être.
12:52Amina, vos parents, grands-parents, cette famille dont vous nous parliez tout à l'heure,
12:56elle vit dans des maisons ? Elle n'est pas précisément là où les conditions sont les plus délicates ?
13:08Oui, effectivement. Donc, ils vivent dans des maisons en dur.
13:12Mais on a bien vu aux informations que même les maisons en dur ont été également touchées.
13:19Et donc, forcément, elle a eu de l'inquiétude.
13:22Et là, je pense qu'en plus, on le sait tous, l'intensité de ce cyclone semble quand même très exceptionnelle.
13:32La dernière fois que l'île a vécu ça, c'était, je crois, en 1934.
13:36C'est ça, oui. Et il n'y avait pas de mesure à l'époque, donc on ne peut pas comparer.
13:39Vous, vous aviez vécu un cyclone dans votre enfance à Mayotte ?
13:43Oui, j'en ai vécu, mais je n'appellerais pas forcément ça des cyclones
13:47parce que, disons, c'est des cyclones d'une moindre intensité.
13:51Je dirais plutôt tempête tropicale, mais les cyclones, je n'en ai jamais vécu, en fait.
13:57Je vous propose d'écouter Vincent Herouette, qui est notre journaliste, éditorialiste que vous connaissez,
14:05notamment spécialisé en politique étrangère, et qui faisait le point sur Mayotte
14:10et qui regrettait que l'État français soit si peu présent depuis de nombreuses années.
14:18Il n'y a que 8000 places dans les écoles, alors que la moitié de la population a moins de 18 ans.
14:23Les gangs d'enfants qui coupent les routes et l'autre curiosité de Mayotte avec les langues ylangues,
14:28la fleur des parfumeurs. Les trois quarts des Mahorais vivent au-dessous du seuil de pauvreté,
14:32c'est l'équivalent de la Corrèze, avec autant d'incurie népotiste d'inégalité qu'aux Zambaises.
14:38C'est 25 fois plus petit que la Corse, mais ça semble le Bangladesh.
14:42La preuve, c'est que les toits en tôle s'envolent quand il y a un ouragan.
14:46Mais l'île n'a pas déménagé, Mayotte est depuis toujours en zone cyclonique,
14:50comme le Japon est en zone sismique, et c'est pourquoi les Japonais observent des normes antisismiques
14:55quand ils construisent. À Mayotte, où on ne respecte rien, ni les normes, ni les hommes,
15:01le tiers des habitations a été dévasté par le cyclone, et les bidonvilles ont été rayés de la carte
15:05et leurs habitants avec eux.
15:07C'est un réquisitoire de Vincent Herouette. Amina, vous partagez cette analyse ?
15:13Oui, je partage tout à fait les analyses, mais encore une fois, je pense que Mayotte était un territoire abandonné,
15:25ça c'est sûr, on l'a vu depuis que ce soit Nicolas Sarkozy, François Hollande qui ont rendu la situation encore plus complexe.
15:35Mais le problème de fond, et personne n'osera le dire, mais moi j'ai du mal à le dire auprès de ma famille,
15:42parce qu'il faut le savoir, les deux personnes qui me semblent les plus inquiètes de la situation de Mayotte,
15:50c'est madame Youssoupha, notre députée, et Marine Le Pen.
15:54Et voilà, Mahourez qui vote Marine Le Pen, c'est quand même un peu paradoxal, donc on passe un peu pour l'exonophobe.
16:03Le vrai problème de Mayotte, en fait, c'est cette immigration.
16:07Vous voyez bien qu'aujourd'hui ces bidonvilles sont peuplées par ces personnes, malheureusement dans des situations très précaires.
16:15Et comme je l'ai dit tout à l'heure, en fait, la situation actuelle fait que je pense que les politiques, et surtout la gauche, ont leur part de responsabilité.
16:25Vous l'avez dit effectivement, et c'est une situation, c'était également dit tout à l'heure lorsque nous échangeons avec Vincent Erwouet sur ce sujet,
16:34c'est une situation qui paraît inextricable. Je vous remercie.
16:37En fait, c'est vraiment, je suis désolée monsieur Pro de vous confondre.
16:41Non, je vous en prie.
16:42Mayotte, c'est la plus grosse maternité de France et d'Europe.
16:46Donc, même si vous construisez des équipements ou des locaux, que ce soit des locaux publics, etc., pour essayer justement de répondre à ces besoins de la population,
16:58mais tant qu'il n'y a pas une politique migratoire très claire et très rigide, si je puis dire, de toute façon, on ne va jamais s'en sortir, en fait.
17:08Donc, c'est là le vrai problème. Et là, personne ne veut vraiment le dire, en fait.
17:13Vous l'avez dit et je pense que votre analyse est partagée par un grand nombre de nos auditeurs qui nous écoutent.
17:21Merci beaucoup Amina. On va marquer une pause.
17:25Et je pense qu'Amina, on pourra évidemment demain, bien sûr, et je le dis à Olivier Guenec parce que c'est un témoignage extrêmement fort,
17:32si demain nous pouvons être en ligne avec Amina, si on peut d'abord l'aider et si on peut avoir de nouvelles informations, nous le ferons, bien sûr.
17:42A tout de suite.