• hier
Transcription
00:00— Certains de vos opposants disent que c'est l'électorat potentiellement d'extrême droite à voter pour l'AMR. Vous répondez quoi à ça ?
00:07— Que je préfère qu'un électorat qui potentiellement serait d'extrême droite aux yeux de certains. Plutôt que de le dénigrer, je préfère parler à ces gens.
00:14C'est quoi, cet électorat ? C'est un électorat de gens qui bossent du matin au soir et qui en ont marre de voir qu'ils sont pas mieux récompensés
00:20que celui qui ne bosse pas. C'est un électorat qui respecte toutes les lois et qui voit qu'on a des personnes en situation illégale dans notre pays
00:26depuis des années, dont une partie d'entre eux commettent des délits et des crimes graves avec des peines de prison qui sont pas respectées.
00:34Donc en fait, oui, notre électorat, c'est aussi une partie de gens qui en ont marre que le monde marche un peu sur sa tête.
00:41C'est-à-dire que même chose d'ailleurs sur des questions de société, où on nous a demandé de changer le nom de nos vacances scolaires,
00:48de retirer les crucifix, mais que maintenant, certains voudraient remettre des signes religieux sur des agents publics. Voilà.
00:54C'est des gens qui, à un moment donné, ont le bon sens au cœur de leur façon de voir le monde et ils se retrouvent dans un monde qui ne respecte plus bon sens.
01:03C'est la raison pour laquelle, dans plusieurs prises de position, on a remis finalement des choses qu'on ne pouvait pas dire dans le débat politique.
01:12On les a remis au cœur de ce débat.

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