Le PSG se relance avec la manière au RB Salzbourg ! La rédaction de Foot Mercato vous donne rendez-vous, en direct sur YouTube, pour un débrief à chaud de la rencontre avec nos journalistes en plateau.
Category
🥇
SportTranscription
00:00Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue sur le débrief de Red Bull
00:11Salzburg-PSG.
00:12Paris avait besoin de gagner et Paris a gagné.
00:14On va débriefer cette victoire parisienne, cette victoire tant
00:19attendue.
00:20Je ne suis pas tout seul évidemment pour m'accompagner dans cette tâche.
00:22À ma droite, Alexandre Chayol.
00:24Comment tu vas Alexandre ?
00:25Très bien.
00:25Au moins, les clubs français ont fait l'affaire aujourd'hui, donc c'est
00:28peut-être mieux que certaines journées.
00:30La dernière n'était pas forcément la plus belle.
00:31Écoute, on est un peu, du moins, peut-être que c'est un faux sourire,
00:35mais au moins, on essaie d'avoir le smile et de se dire qu'au moins,
00:37les clubs français gagnent.
00:38Évidemment.
00:39L'essentiel est fait, comme on dit.
00:40Tu n'es pas tout seul évidemment.
00:41Il y a devant toi Sébastien Denis, réélecteur en chef.
00:43Comment tu vas Seb ?
00:44Ça va, ça va.
00:45Écoute, tranquille, on a vu des buts au moins, on sait déjà ça.
00:46C'est déjà une bonne chose.
00:47Évidemment.
00:48Disons que ça change un peu.
00:49En préparant l'émission, on s'est dit on va enfin avoir un débrief
00:51que vous proposez un peu différent des autres rencontres parisiennes
00:54cette année en Ligue des champions.
00:56Et on va rentrer dans le vide du sujet.
00:57Victoire 3-0 de Paris avec des buts de...
01:02J'ai déjà oublié les buteurs.
01:03Gonzalo Ramos.
01:04Gonzalo Ramos, tout à fait.
01:05Gonzalo Ramos, Nuno Méndez et Désiré Doué qui est rentré.
01:09On en parlera longuement de Désiré Doué.
01:12Donc pour commencer, un petit point un peu plus général sur cette rencontre.
01:17Une rencontre qui a quand même commencé très fort pour les Parisiens,
01:19avec beaucoup d'occasions.
01:20On a eu un peu peur au début.
01:22Il y a les quatre premières frappes.
01:23Il y en a eu trois quadrés.
01:24On s'est dit un double arrêt du gardien de Salzbourg.
01:26On s'est dit c'est reparti pour un tour.
01:28Finalement, il y a eu l'ouverture de score de Gonzalo Ramos
01:30qui a apaisé un peu tout ça.
01:31Paris qui a enfin marqué, enfin un Parisien qui marque une victoire.
01:36Donc on va dire, dans l'ensemble, il y a eu des choses un peu inquiétantes.
01:39Mais bon, c'est quand même rassurant de revoir Paris gagner.
01:41Moi, en fait, je m'attendais à ce match-là.
01:44Je l'ai eu.
01:45C'est-à-dire qu'il y a zéro surprise pour moi.
01:46C'est un match qui n'a pas grande importance,
01:49à part dans la tête, à la rigueur des joueurs,
01:51en se disant OK, là, on devait absolument gagner avec le score.
01:54On l'a fait.
01:55Moi, à part ça, je ne vois pas grand-chose à retenir du match.
01:58En fait, c'est juste...
01:59On va dire que la banalité n'était plus au rendez-vous côté Paris.
02:03C'est-à-dire que des matchs où tu étais censé gagner facilement,
02:05tu n'arrivais plus.
02:06Donc là, que Paris réussisse à gagner facilement contre Salzbourg,
02:10ce qui est totalement normal, c'est arrivé.
02:12Mais vu que ce n'était pas avant, on va dire que là,
02:15c'est un soulagement de se dire, ah, ouf, en fait, ça va.
02:17Ils peuvent quand même gagner des matchs faciles.
02:19Après, il y a eu la manière.
02:21La manière, elle était facile aussi à avoir, entre guillemets.
02:23Mais je te dis, vu qu'on était dans un truc
02:25où les Parisiens étaient prêts à douter sur tout,
02:27et je peux en comprendre quelques-uns,
02:29même si moi, je n'étais pas du tout de cet avis-là.
02:30Bon, au moins, là, ils ont une réponse en disant, bon, voilà, c'est bon.
02:33Paris Saint-Germain, ce n'est pas non plus Dunkerque.
02:35Enfin, dans le sens où ça va, c'est quand même capable de gagner
02:37contre ce genre d'équipe en Ligue des Sous.
02:38Mais à Salzbourg, c'était Dunkerque un peu ce soir.
02:40Peut-être, mais en tout cas, voilà.
02:41Au moins, il y a ce côté-là à se dire, OK, on peut marquer des buts.
02:45Les équipes faibles que tout le monde gifle, on peut les gifler nous aussi.
02:47Au moins, peut-être que là, au moins, dans la tête,
02:49les joueurs vont se dire, soulagement,
02:51parce que tu m'aurais dit, il y a six mois,
02:54ce match-là, PSG-Salzbourg, mais tout le monde t'aurait dit,
02:57mais c'est 5-0, c'est 3-0 en même temps en regardant le match.
02:59Mais là, avec le contexte, les gens doutaient.
03:02Donc, en fait, tu vois, moi, je vois juste le match comme ça, en mode,
03:04ça permet aux gens de se dire, ça va quand même, tranquille,
03:07on n'est pas non plus à un stade critique du Paris Saint-Germain.
03:11En plus, Louis Henrique en avait souvent parlé,
03:13notamment après le match contre l'Attico Madrid,
03:16de ce manque d'efficacité.
03:17Il a dit que ça ne va pas durer, que c'est une mauvaise blague.
03:20C'est un scénario qui ne veut pas trouver sa fin.
03:24Il avait même affirmé qu'il fallait un match où Paris déroule
03:27avec beaucoup de buts pour retrouver son vrai Paris.
03:30Est-ce que là, le vrai Paris est enfin lancé ?
03:32Ils ont eu de la chance, ils ont eu un très bon sparring partner,
03:34en tout cas ce soir.
03:35C'était un bon match amical, en tout cas, pour Paris.
03:38C'était le meilleur moyen pour retrouver la confiance.
03:40Et on a vu, il fallait, puisqu'on avait la première mi-temps
03:43qui était assez compliquée, notamment pour Ramos,
03:46avec beaucoup d'occasions ratées.
03:47Mais bon, finalement, l'adversité était tellement absente
03:50et tellement faible que voilà, aujourd'hui,
03:52victoire logique, net et sans bavures.
03:55Et c'est vrai qu'ils auraient pu jouer, je pense, à peu près 8 heures Salzbourg.
03:59Ils n'auraient pas réussi à marquer.
03:59On comprend mieux pourquoi ils sont aussi bas
04:02dans le classement de la Ligue des champions.
04:04Mais même d'un point de vue plus collectif,
04:07au-delà du résultat final,
04:10est-ce que vous avez vu, vous, des séquences
04:12où Paris a été collectivement rassurant ?
04:13Il faut quand même le noter puisque Dembélé n'était pas là.
04:16C'est censé quand même être, malgré tout le contexte,
04:18malgré les critiques, c'est quand même ton meilleur joueur,
04:19le plus talentueux.
04:21Donc on peut quand même dire que Paris gagne un match à l'extérieur
04:24en Ligue des champions très important.
04:26C'était presque une finale, comme le disaient certains Parisiens.
04:29Donc, malgré tout, est-ce qu'il y a autre chose que le résultat
04:31qu'il faut retenir ce soir ?
04:32Je ne sais pas, parce que l'adversité, en fait, elle est tellement faible
04:34que ce n'est pas parce que tu vas tirer des conclusions ce soir
04:37que tu vas te dire...
04:38Enfin, moi, c'est peut-être des conclusions individuelles sur certains cas.
04:42Enfin, surtout sur un auquel on y reviendra plus tard.
04:46Mais je ne vois pas forcément...
04:48En fait, il n'y a pas de...
04:50Tu ne vas rien sortir de ce match-là, t'affrontes une équipe ultra faible.
04:53C'est comme si, en gros, pour moi, ce n'est pas un match de Ligue des champions.
04:55C'est comme si en Ligue 1, tu avais pris des enseignements
04:58parce que tu avais mis quatre buts à...
05:00Je ne sais pas, Angers.
05:02Tu n'as pas tiré de conclusion parce que tu as mis quatre buts à Angers.
05:05Tu vas dire, nous, Paris, les conclusions, on les tirera
05:07quand on affrontera une équipe de la CABI de, je ne sais pas...
05:11Enfin, voilà, Lyon, Marseille, etc.
05:13On va pouvoir un peu plus se projeter.
05:15Encore, Marseille, c'est tellement devenu une facilité aussi
05:17que je ne sais pas si tu peux tirer des conclusions sur ça.
05:19Mais là, je ne suis pas sûr que ce soir, collectivement, je peux dire
05:23« Ah, j'ai vu des trucs » parce que l'adversité, pour moi,
05:26elle était tellement faible que c'était trop facile pour les Parisiens.
05:29C'est plus sur les côtés individuels où je vais avoir quelques petits trucs
05:32à tirer de positif en me disant « Tiens, lui, il a montré ça,
05:34là, il a montré ça, etc. »
05:35Et si on veut vraiment faire une fixette sur le côté collectif,
05:38un jeu un peu plus vers le numéro 9 parce que tu as un numéro 9 dans l'équipe.
05:41On a vu que ça pouvait amener des occasions de but intéressantes.
05:44En tout cas, dans le chat, il y a Stéphane qui dit
05:46« On n'est pas en forme cette saison, mais ce qu'on voulait ce soir,
05:47c'était les trois points. »
05:48Donc, beaucoup de personnes retiennent l'essentiel.
05:51Il y a Xavier qui nous fait un petit clin d'œil.
05:54Sasebo n'avait pas Donovan Léon, le gardien d'Océard,
05:56qui avait sorti 12 parades contre Paris.
06:00Mais chacun a dû en sortir quand même 5-6.
06:02Il y en a eu quelques-unes de pas mal.
06:05Et Ténène qui nous dit « Il faut aller chercher City maintenant. »
06:08Et Stéphane qui poursuit en disant « Face à City, il faudra courir trois fois plus,
06:11être plus précis. » Mais ce qui compte, ce sont les trois points.
06:13Et avec ce résultat, on peut un peu respirer.
06:15C'est vrai que c'est ça qu'il faut retenir quand même ce soir.
06:18C'est quand même l'essentiel.
06:19Il y a un Paris soulagé malgré cette première période où Paris avait fait l'essentiel.
06:24Il y a cette deuxième période qui est un peu particulière,
06:25une période de visage où Paris maîtrise.
06:29Il n'y a pas beaucoup de tirs pendant 15 minutes.
06:31C'est ça, pendant 20 minutes.
06:33C'est assez mou.
06:34Et puis à la fin, finalement, j'ai l'impression que soit Salzbourg a totalement
06:37perdu pied, soit ils ont abandonné.
06:38Et du coup, c'était les déferlantes parisiennes.
06:40Et à la fin, le score s'est aggravé.
06:43Mais en tout cas, on comprend mieux pourquoi.
06:44On en parlera sans doute tout à l'heure.
06:45Mais on comprend mieux pourquoi Brest en a mis 4 il y a quelques semaines,
06:48parce que cette équipe était vraiment très, très faible.
06:50Mais encore fallait-il marquer des buts et ils les ont marqués.
06:52Tant mieux.
06:53Et on a vu, malgré tout, tu parlais, qu'est-ce qu'on note ?
06:55On note que quand l'adversaire est très faible en face,
06:58on a les deux fusées sur les côtés, les deux pistons,
07:01Mendes et Hakimi, qui sont là et qui font les différences.
07:04Aujourd'hui, finalement, les deux vraies armes, c'était ça.
07:06Donc on en parlera sans doute tout à l'heure.
07:07Mais en tout cas, on a vu une fois de plus encore que le danger venait de derrière.
07:11Et on a vu de belles choses, en tout cas de ce côté-là.
07:14Mais il faut qu'en face, on ait du néné, des no-name absolus de Salzbourg
07:20pour que ces joueurs-là se mettent en évidence.
07:23Mais ils l'ont fait et en fait, c'est ce qu'on leur a demandé.
07:26Dans un mois ou deux mois ou dans quatre mois, qui se souviendra de ce match ?
07:29Personne. L'important, c'est les trois points, comme on dit.
07:31Et on passe à autre chose derrière.
07:33Et le prochain match, c'est City. Voilà, c'est tout.
07:35Après, c'est difficile de donner plus de jugements sur une balade comme ça.
07:40Après, il faut aussi dire, et ça, c'est Téné qui nous le dit,
07:44il faut arrêter de dire que tout est facile quand Paris gagne.
07:46Il y a notre collègue Aurélien Légimouet qui en parle.
07:49C'est ce traitement différent quand c'est Paris ou notamment Brest.
07:53On a encensé Brest, ils ont gagné 4-0.
07:55Paris, on banalise quand c'est 3-0, c'est pas la même équipe.
07:57C'est normal, les deux n'ont rien à voir.
07:59Mais pour le coup, c'est vrai qu'on avait un Paris qui était un peu en crise.
08:02Donc on peut, une semaine très importante aussi,
08:04parce qu'il y a quand même Lyon dimanche.
08:06Mais je pense que j'attends plus le match de Lyon pour savoir vraiment
08:08si Paris est dans une mode dynamique, parce que ça va être un adversaire
08:11un peu plus coriace.
08:13J'ai Aurélien, mon frère, qui me dit, on peut noter que même face à Salzbourg,
08:17que Fabien Aurélien est absolument inutile.
08:19Il n'a pas totalement tort.
08:20Effectivement, tous les joueurs n'ont pas été sublimés aujourd'hui.
08:23Après, il y a des joueurs qui n'ont pas, entre guillemets, servi à grand chose.
08:26La défense est de l'aroma, on ne les a presque pas vus.
08:28Mais est-ce qu'il y a eu, d'après vous,
08:31quelques frayeurs quand à un moment donné, il y a un 0 ou un 0-0.
08:34Il y a eu des actions de contre.
08:35Bon, il n'y a pas eu de grosses parades de l'aroma, mais...
08:37Il n'y a eu que le contre de Nené,
08:39aussi bien Nené qui a fait le contre, où il fait une frappe totalement dévissée.
08:42Entre des frappes dévissées, des conduites de balle aléatoires,
08:45totalement désattaquants, on sentait qu'il y avait vraiment un manque d'expérience criant.
08:49D'ailleurs, il faut noter que les deux attaquants titulaires à Strasbourg,
08:53dont Nené, les deux absents.
08:56Ah, Fernando et l'attaquant numéro un, Konaté.
09:00Konaté, qui n'était pas là.
09:02Et on a bien vu parce que les trois étaient bien trop tendres.
09:04C'était franchement, pour moi, du niveau Ligue 2, pas plus.
09:07On a vu une conduite de balle totalement aléatoire.
09:10C'était fou, en fait.
09:11Et de se dire qu'il aurait vraiment fallu un concours de circonstances incroyable
09:15pour que Salzbourg marque un but.
09:17Et quand on se dit, et tout à l'heure on en parlait en préparant l'émission,
09:19que cette équipe va disputer la Coupe du Monde des clubs l'année prochaine.
09:22Ça, ça fait mal.
09:23Ça fait très, très peur et ça fait très, très mal.
09:25Je ne me rappelle plus la poule, mais je crois qu'en fait,
09:26c'est une poule en plus avec qui Paris peut rencontrer son X-TEC Chelsea.
09:31Donc voilà, et surtout,
09:33quand on se souvient de l'équipe de Salzbourg de 2019 avec les Allende et tout ça,
09:36on se dit que l'équipe a la queue du chemin et un downgrade assez terrible,
09:39en tout cas pour cette équipe-là.
09:41Et même pour, on parlait même des clubs de Red Bull,
09:43mais en général, La Psyche qui connaît une campagne très, très compliquée.
09:48C'est les derniers, je crois que, je vais te dire,
09:50mais je crois qu'ils sont totalement derniers au classement.
09:53Et oui, effectivement, ils sont...
09:56Non, ah non, ils ne sont pas derniers.
09:58Ils ne sont plus derniers, je pense.
09:59Ah oui, si.
10:00OK, bon, allez.
10:02Ils sont derniers ex aequo avec Slovan Bratislava et les Young Boys.
10:05Ça joue à la différence de...
10:06Mais bon, ils sont à zéro point.
10:07En tout cas, on en reparlera un peu plus tard de ça.
10:10Mais c'est vrai que la victoire a été faite.
10:12C'est l'essentiel.
10:13On ne va pas s'éterniser, parce qu'il n'y a pas grand chose à dire,
10:14notamment de manière générale sur la rencontre.
10:16Mis à part que la victoire est là, c'était le plus important.
10:18Paris en avait besoin.
10:19Maintenant, les répercussions de cette victoire,
10:21est-ce que ce sera un match référence ? On pourra en parler plus tard.