Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée
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00:00Bienvenue dans votre édition de la nuit à la une de l'actualité, la quête au Premier ministre continue ce mardi après-midi.
00:08Emmanuel Macron va de nouveau convier tous les chefs de parti excepté LFI et RN.
00:13Objectif éviter une censure du prochain gouvernement. Le chef de l'État souhaite un gouvernement d'intérêt général.
00:19Et en excluant la France insoumise, ses députés dénoncent une volonté de séparer le nouveau front populaire PS vers communiste.
00:26Tous ouvrent le dialogue avec le Président. Pour Jean-Luc Mélenchon, la seule solution reste la démission du Président de la République.
00:32Notre motion de destitution sera votée. Nous la redéposerons jusqu'à ce qu'elle soit acceptée, a-t-il déclaré.
00:38La situation plus que tendue en Syrie après la chute du dictateur Bachar Al-Assad face aux rebelles menés par des islamistes radicaux.
00:45La France envisage de suspendre les demandes d'asile en provenance de Syrie.
00:49Une décision déjà prise par la Belgique, le Royaume-Uni ou encore la Norvège.
00:52La France et l'Allemagne se disent prêts, sous condition, à coopérer avec les nouveaux dirigeants syriens.
00:57Un nouveau projet d'attentat a déjoué en France à Poitiers.
01:00Trois jeunes hommes de 19 et 20 ans ont été écroués, soupçonnés d'avoir tenté de fabriquer des bombes artisanales.
01:05La mairie de Poitiers figurait parmi les cibles envisagées.
01:08Un symbole historique en lien avec la bataille de 732 quand Charles Martel a battu des troupes arabo-berbères.
01:15Les consultations battent leur plein à l'Elysée après plusieurs rendez-vous avec les chefs de partis.
01:21Ce lundi, tous les partis vont de nouveau être reçus par Emmanuel Macron.
01:25A l'exception du RN et de la France insoumise ce mardi après-midi.
01:28Pourquoi cette décision ? Est-ce vraiment la solution ?
01:31Éléments de réponse avec notre journaliste politique Thomas Bonnet.
01:34L'Elysée estime que ces deux formations politiques ne sont pas dans la recherche d'un compromis
01:39et ne pourraient donc pas se mettre d'accord avec d'autres partis.
01:42Mais l'ironie est dans les messages que vous venez de lire à l'instant.
01:45C'est-à-dire que même ceux qui ont été invités, Marine Tendelier par exemple, va se rendre demain à cette réunion.
01:50On comprend qu'elle ne veut pas non plus le moindre compromis avec les autres participants, ni les LR ni les macronistes.
01:56On a aussi des éléments dans l'entourage de Laurent Wauquiez où on apprend qu'ils vont participer à cette réunion.
02:02Mais là aussi, eux non plus ne veulent pas gouverner avec les socialistes.
02:07En clair, personne ne veut encore un compromis.
02:09Malgré tout, l'Elysée espère parvenir à ce gouvernement d'intérêt général.
02:14Disons les choses, Mme Macron gagne du temps parce qu'il voit bien qu'il n'y a pas d'issue politique à ce blocage institutionnel.
02:20Il essaie tant bien que mal de mettre les responsables politiques face à leurs responsabilités.
02:25Pour l'instant, c'est totalement inefficace.
02:27Combien de temps on va attendre encore ?
02:29La réalité, c'est que je pense qu'il n'y a pas d'issue en l'État.
02:32On a beaucoup parlé de la démission du président de la République qu'il a exclue de fait.
02:38Force est de constater que c'est à peu près la seule façon de régler le problème pour ce blocage institutionnel,
02:44à moins d'attendre une nouvelle dissolution au printemps prochain.
02:47En attendant, on est contonnés à ces consultations, ces réunions qui n'accouchent de rien.
02:53Le chef de l'État recevait tour à tour ce lundi les députés indépendants du groupe Lyot,
02:58les chefs de file communistes emmenés par Fabien Roussel,
03:01puis les écologistes ont suivi en fin de matinée autour de Marine Tondelier
03:05le déroulement de cette journée avec Noémie Ardy.
03:08Une valse qui a débuté avec le groupe Lyot, puis celui des communistes.
03:12Fabien Roussel s'est exprimé à la sortie du rendez-vous.
03:15Nous ne sommes pas venus en lui disant que nous voulons mettre en œuvre tout notre programme,
03:20mais rien que notre programme, mais plutôt pour dire comment on fait pour avancer.
03:23Et vous, monsieur le Président, est-ce que vous êtes prêt, vous, à bouger ?
03:27Et c'était d'abord pour le faire parler et savoir si lui, il est prêt à opérer des changements dans sa politique
03:36et à entendre ce que les Français disent depuis maintenant des mois.
03:39Emmanuel Macron a reçu vendredi les partis du Bloc central,
03:43Les Républicains, Modem, Renaissance et Horizons, avant le Parti Socialiste.
03:48Ce dernier avait négocié que le Président reçoive ce lundi les autres partis membres du Nouveau Front Populaire,
03:55Désaccords au sein de l'Alliance à gauche, la France Insoumise a immédiatement refusé.
04:00Les communistes, puis les écologistes, ont eux privilégié le dialogue.
04:04Marine Tondelier s'est dite satisfaite de cet échange pour plusieurs raisons.
04:08La première chose, c'est que le Président de la République a compris qu'il devait arrêter de n'en faire qu'à sa tête
04:14et de se précipiter dans des nominations qui conduiraient à des censures.
04:18Et la deuxième leçon intéressante, c'est qu'il a répété à plusieurs reprises
04:22qu'en gros la solution ne pourrait plus reposer ou pas reposer sur un accord avec le Rassemblement National
04:29qui s'est montré quand même un piètre partenaire dans la séquence.
04:32Emmanuel Macron a notamment proposé une nouvelle méthode pour construire le futur gouvernement
04:37avec une réunion des différentes forces politiques.
04:41Et en excluant la France Insoumise, ses députés dénoncent une volonté de séparer le Nouveau Front Populaire, PS, vers communistes.
04:48Tout s'ouvre le dialogue avec le Président.
04:50Pour Jean-Luc Mélenchon, la seule solution reste la démission du Président de la République.
04:55Notre mention de destitution sera votée, nous la redéposerons jusqu'à ce qu'elle soit acceptée. On l'écoute.
05:01Nous allons faire partir M. Macron.
05:04Et il s'en ira ou bien parce qu'il aura compris qu'il évade sa dignité et de sa responsabilité dans l'histoire du peuple français
05:11ou bien parce que le vote l'y obligera, parce que la motion de destitution elle est toujours là-bas et elle arrive.
05:17S'il n'arrive pas à embarquer un bout du Nouveau Front Populaire,
05:23et contrairement à ce que j'ai lu, ce n'est pas vrai que je n'attends que cela,
05:28car tout cela a été construit sur la base de l'effort qu'a réalisé le Nouveau Front Populaire,
05:34mais aussi l'effort qu'a réalisé les Insoumis.
05:38Cette unité, nous y sommes attachés parce que nous ne voulons pas perdre.
05:44S'il arrive à embarquer un morceau, alors il peut tenir 30 mois avec ce morceau.
05:50Actualité internationale à présent, le dictateur au pouvoir depuis 24 ans en Syrie,
05:56Bachar al-Assad a été renversé ce dimanche par les rebelles menés par des islamistes radicaux.
06:01Alors que la question de transfert de pouvoir est sur la table,
06:04la France et l'Allemagne se disent prêts à coopérer sous condition avec les nouveaux dirigeants.
06:08On écoute le décryptage de Fabrice Balanche, spécialiste du Moyen-Orient.
06:12On peut craindre aussi une fragmentation du pays, une guerre entre les différentes factions.
06:20On a déjà des combats entre les factions islamistes et les Kurdes dans le Nord-Est,
06:25donc on peut s'attendre évidemment à de nouvelles vagues de migration vers l'Europe,
06:29de l'épuration ethnique à l'égard des Kurdes.
06:32Il y a aussi le sort des Alaouites, la communauté qui a soutenu le régime syrien depuis 50 ans.
06:37Donc du côté de la France et de l'Allemagne, il y a cette inquiétude par rapport à de nouvelles vagues de migration,
06:44par rapport au terrorisme aussi, il y a pas mal de djihadistes qui se baladent dans la nature.
06:49Il y avait à peu près 200 Français qui étaient planqués à Idleb, des anciens Daesh, des gens d'Al-Nosra,
06:56qui ont participé à la libération de Damas.
06:59Et le chef islamiste des rebelles en Syrie a lancé des discussions sur le transfert de pouvoir
07:04avec l'ex-premier ministre Mohamed Al-Djalali à la tête de ce groupe de rebelles,
07:09Abu Mohamed Al-Djolani, un ancien d'Al-Qaïda.
07:12Mais qui est cet homme exactement ?
07:14Éléments de réponse avec Solène Guyomart et Kylian Salé.
07:18Abu Mohamed Al-Djolani, 42 ans, est un chef islamiste à la tête d'un groupe considéré comme terroriste par les pays occidentaux.
07:26Il a mené une coalition de rebelles, auteurs d'une offensive éclair qui a fait chuter le régime de Bachar el-Assad.
07:32Abu Mohamed Al-Djolani est né en 1982 et a grandi à Mazé, un quartier cossu de Damas, dans une famille aisée.
07:41Selon un média britannique, les premiers signes de djihadisme apparaissent chez lui après les attentats du 11 septembre 2001.
07:48En 2003, lors de l'invasion américaine en Irak, il part combattre dans ce pays voisin de la Syrie,
07:55où il rejoint le groupe Al-Qaïda avant d'être emprisonné durant cinq ans.
07:59Lors du début de la révolte contre Bachar el-Assad, Abu Mohamed Al-Djolani rejoint son pays et fonde alors son propre mouvement.
08:06Mohamed Al-Djolani est effectivement le fondateur d'un mouvement islamiste radical qui s'appelait Al-Nusra.
08:16Et qui était donc après affilié à la fameuse structure Al-Qaïda.
08:23En 2016, il rompt ses liens avec Al-Qaïda, il abandonne les habits des groupes islamistes et tente de changer son image.
08:31Et ce chef rebelle qui se proclame comme islamiste modéré ayant purifié la Syrie depuis 2016,
08:38Abu Mohamed Al-Djolani tente d'adoucir son image pour parvenir à ses fins.
08:42Une modération qui n'existe pas chez les islamistes, selon le journaliste Bernard de la Villardière.
08:48Les islamistes modérés, il me semble qu'on m'a déjà fait le coup à l'époque, notamment au moment où Roménie est arrivé au pouvoir en 1979.
08:57Et puis on m'a fait le coup plusieurs fois.
09:00Donc je pense qu'on a une expérience et j'avais envoyé une équipe d'ailleurs dans la région d'Idlib au nord de la Syrie.
09:07Il n'a pas installé un califat, il a installé dans cette enclave, il avait un pouvoir qui était plutôt modéré.
09:14Il avait instauré la charia, dans des restaurants les femmes et les hommes mangeaient à part.
09:21En revanche dans les parcs ils pouvaient se croiser et se mélanger.
09:26Donc les chrétiens pouvaient exercer à Idlib leur culte à condition qu'il n'y ait pas des cloches qui sonnent
09:34et qu'il n'y ait pas de croix visible à l'extérieur de l'établissement, de l'église en question.
09:40Il devait rester extrêmement discret.
09:42Donc c'était quand même tenu.
09:44Alors après qu'est-ce qui va se passer ? Vous savez c'est la taquilla, c'est la dissimulation.
09:48Et au vu de la situation, la France envisage de suspendre les demandes d'asile en provenance de Syrie.
09:53Des pays ont déjà pris cette décision, à l'instar de la Belgique, du Royaume-Uni, du Danemark, de la Suède ou encore de la Norvège.
10:01Et les Syriens célèbrent la chute de Bachar al-Assad après plus de 13 ans de guerre.
10:07Une guerre civile avec des conséquences terribles sur la population.
10:1013 millions de déplacés dont 7 millions hors de la Syrie.
10:14Dans quels pays ont-ils trouvé refuge lors de cette grande crise migratoire ?
10:18Les détails avec Régine Telfour.
10:21Depuis 2011, des millions de Syriens ont fui leur pays.
10:25Au total, environ 7 millions.
10:28Selon le HR, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés,
10:33ils seraient majoritairement dans les pays limitrophes de la Syrie.
10:37Tel que la Turquie, c'est d'ailleurs ce pays qui en a accueilli le plus, avec près de 3 millions d'entre eux.
10:44Arrive ensuite la Jordanie, où il serait plus d'un million.
10:48Et le Liban, près de 770.000.
10:51En Europe, selon Eurostat, la base de données européennes,
10:55l'Allemagne est le pays qui a enregistré le plus de demandes d'asile de Syriens entre 2014 et 2020.
11:01Près de 634.000.
11:04Quant à la France, les Syriens sont très minoritaires sur le territoire.
11:08Seules 25.000 demandes d'asile auraient été faites.
11:12Depuis ce dimanche, des milliers de Syriens exultent dans les rues européennes
11:17à l'annonce de la chute de Bachar al-Assad.
11:20Si certains envisagent de rentrer en Syrie,
11:23beaucoup restent prudents et attendent de voir une réelle stabilité dans leur pays.
11:28De son côté, Israël affirme avoir frappé des dépôts d'armes chimiques en Syrie.
11:33Une situation qui inquiète les Israéliens pour la sécurité du pays.
11:36Le Premier ministre a pris la parole ce lundi.
11:39Il affirme que le Golan syrien annexé appartient à son pays pour l'éternité.
11:43Plus d'informations avec notre envoyé spécial en Israël, Mathieu Dewez.
11:47C'est surtout l'inquiétude sécuritaire qui domine en Israël.
11:50Une inquiétude confirmée, renforcée par cette dernière information Israël
11:55qui confirme donc avoir frappé des dépôts d'armes chimiques en Syrie.
11:59Une information d'ailleurs que l'on pressentait déjà depuis quelques jours
12:03car on le sait, parmi ces rebelles se trouvent donc des islamistes radicaux.
12:07Ce sont d'ailleurs les dernières précisions apportées ce lundi par le chef de la diplomatie israélienne.
12:12Il affirme que les rebelles qui se sont emparés de la capitale syrienne Damas
12:16sont bien animés par une idéologie.
12:18Ce sont ces mots extrêmes de l'islam radical.
12:21Et quand on parle avec ces Israéliens, ils préfèrent rester prudents.
12:25Leur préoccupation principale, c'est bien la sécurité d'Israël et de ses concitoyens.
12:30Enfin, avant de vous quitter, je voulais évoquer avec vous ce témoignage
12:33que nous avons recueilli avec Olivier Gangloff, une franco-israélienne.
12:36Elle habite ici depuis 30 ans et elle affirme que selon elle,
12:39il n'y a rien de pire que des islamistes radicaux
12:42qui prônent le djihad international à la frontière de l'Etat hébreu.
12:46Direction l'Ukraine, à présent, Volodymyr Zelensky veut rendre son pays plus fort.
12:51Il réclame un soutien de Berlin aux favoris des élections allemandes.
12:54Friedrich Merz, plus de munitions, plus d'armes et plus de moyens.
12:58Après avoir rencontré à Paris Emmanuel Macron et Donald Trump ce week-end,
13:02le président ukrainien veut la fin de la guerre. On l'écoute.
13:05Nous voulons plus que quiconque dans le monde que la guerre se termine.
13:10Bien sûr, une fin diplomatique de la guerre permettrait de sauver davantage de vies.
13:16Et c'est ce que nous voulons.
13:19Mais j'ai insisté auprès du président Macron et du président élu Trump.
13:23Tout d'abord, vous verrez que Poutine ne veut pas que cette guerre se termine.
13:27Il faut donc le forcer.
13:29Et il ne peut être forcé que si l'Ukraine est forte.
13:35Retour à l'actualité nationale.
13:37Pierre Palmad, incarcéré près de Bordeaux ce lundi,
13:40trois semaines après sa condamnation à cinq ans de prison, dont deux fermes.
13:44Coupable de blessures involontaires sur une famille dans la violente collision
13:47qu'il a provoquée sous l'emprise de stupéfiants le 10 février 2023.
13:51L'humoriste n'a pas fait appel du jugement, le rendant définitif.
13:55Un nouveau projet d'attentat déjoué en France.
13:58À Poitiers, trois jeunes hommes de 19 et 20 ans ont été écroués,
14:02soupçonnés d'avoir tenté de fabriquer des bombes artisanales.
14:05La mairie de Poitiers figurait parmi les cibles envisagées un symbole historique.
14:09Les explications de ce projet d'action terroriste avec Sharon Camara.
14:13Le pire a pu être évité de peu.
14:16Trois hommes, âgés entre 19 et 20 ans, ont été interpellés par la DGSI,
14:21soupçonnés de fomenter un projet d'attentat.
14:24Parmi eux, un étudiant en informatique et un autre en chimie.
14:28Ils auraient commandé du matériel et tenté de confectionner des bombes artisanales.
14:32La cible, c'était certainement la mairie de Poitiers,
14:36en rapport avec la ville de l'histoire historique,
14:41puisqu'il y avait eu une bataille en 732 avec Charles Martel et les arabots berbères,
14:48qui ont été défaits.
14:50Vous voyez, ça va assez loin.
14:53Après leur garde à vue à la DGSI,
14:55les trois suspects ont été interrogés par un magistrat instructeur,
14:59puis placés en détention provisoire.
15:01Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs terroristes criminels.
15:05On sait qu'il y a beaucoup de jeunes qui veulent faire le djihad en France,
15:10qui veulent passer à l'acte.
15:12On sait que les périodes, que ce soit les périodes de Noël,
15:16sont souvent propices à ce type d'attaques et d'attentats.
15:23Depuis janvier 2024, la menace djihadiste représente 80% des procédures
15:28lancées par le parquet national antiterroriste.
15:33Pour terminer ce journal, Caz, numéro 9 du calendrier de l'avance CNews,
15:37direction Lille-et-Vilaine, où la tradition des boules de Noël ne se perd pas.
15:41Une tradition plutôt récente, puisqu'elle remonte au milieu du XVIIe siècle.
15:45Ce sont les souffleurs de verre qui ont créé cette coutume.
15:48Reportage de Jean-Michel Decaze.
15:54A Saint-Méloir-des-Ondes, près de Saint-Malo,
15:57l'atelier de Martine Durand-Gaselin perpétue la tradition des boules de Noël.
16:02Ici, on les fabrique en verre.
16:04Mais au Moyen-Âge, dans les sapins, on suspendait tout autre chose.
16:08Dans le temps, au sapin de Noël, on suspendait des pommes.
16:12Une année, il n'y a pas eu beaucoup de pommes.
16:14Il y a eu des verriers qui ont eu l'idée de faire une boule.
16:18Du coup, c'est devenu une tradition de Noël.
16:22En fait, depuis la sécheresse de 1858,
16:25dans cet atelier, 5 verriers se relaient pour souffler le verre
16:29et créaient chaque année des boules différentes.
16:33Plus on va pratiquer, plus il y a des gestes qu'on aura plus besoin de penser.
16:39Comme la rotation.
16:40Voilà, exactement.
16:41Du coup, ça nous permet de nous concentrer sur ce qu'on va faire.
16:44Avec la main droite, on ne pense plus vraiment à la main gauche.
16:47Le rouge, c'est une couleur un peu difficile.
16:49C'est une couleur qui est faite avec de l'or.
16:51Donc, elle a du mal à fondre.
16:54Chez nous, celle qu'on aime beaucoup faire, ce sont les saturnes.
16:58En fait, c'est une boule dont on a recollé les deux côtés
17:03et après ça, qu'on a ressoufflée.
17:05Là, vous avez une saturne transparente.
17:08Là, vous avez une saturne en couleur.
17:10Toutes les boules ne sont donc pas sphériques,
17:12mais les couleurs de Noël restent toujours les mêmes.
17:15Rouge, orange, vert ou blanc.
17:19Allez, restez avec nous sur CNews.
17:21Tout de suite, votre journal des sports.
17:26On commence ce journal des sports avec la Ligue des champions.
17:29Ce mardi, le PSG se déplace en Autriche pour affronter Salzbourg.
17:33Après quatre journées, les Parisiens n'ont gagné qu'un seul match
17:36pour l'instant sur la scène européenne.
17:38Provisoirement, hors des places qualificatives,
17:40les coéquipiers de Bradley Barcola doivent absolument réagir.
17:43On écoute le meilleur buteur parisien,
17:45ainsi que son entraîneur, Luis Henrique.
17:48On sait que c'est une équipe qui prend beaucoup de buts.
17:51Nous, on n'en met peu.
17:53C'est vraiment une équipe qui nous fallait.
17:56On va vraiment tout faire pour gagner ce match.
17:59On va mettre tous les ingrédients.
18:01On a vu déjà quelques images de ce qu'ils faisaient.
18:04On travaille sur eux.
18:06Pas de pression.
18:08On va gérer ça tous ensemble.
18:10Même un autre joueur qui marque ou qui fait des différences,
18:12je suis très content.
18:15On va aller tous ensemble vraiment gagner ce match.
18:18On va tout faire pour.
18:19Je ne crois pas qu'il y ait quelqu'un qui sait
18:21combien de points il va falloir pour se classifier.
18:24Personne ne peut le dire.
18:26Personne ne peut le prédire.
18:28Parce qu'aujourd'hui, après cinq matchs,
18:30la classification est celle qu'elle est.
18:33Qui sait combien de points il va falloir.
18:36Nous ne voulons pas entrer dans ce jeu.
18:38Nous voulons gagner les trois matchs qui nous restent.
18:41C'est notre objectif.
18:44Ce dimanche, Kylian Mbappé a brisé le silence
18:46dans l'émission Clique avec Mouloud Achour.
18:48Après un début de saison compliqué avec le Real Madrid
18:51et des soucis extrasportifs,
18:53le capitaine des Bleus a enfin pris la parole.
18:55Une interview qui a été appréciée en Espagne.
18:58Toutes les explications avec Vincent Petitez.
19:02C'était une prise de parole très attendue.
19:04En France, évidemment, mais aussi en Espagne,
19:06où l'interview de Kylian Mbappé dans l'émission Clique
19:09a trouvé un écho différent.
19:11A Madrid, ce n'est pas l'aspect sportif qui passionne.
19:14Honnêtement, à Madrid, on attendait un peu.
19:19Pas parce qu'il n'était pas vraiment à son niveau.
19:22Même si c'était à son niveau,
19:24on attendait un peu, savoir un peu plus sur lui.
19:28Comprendre l'homme, Kylian Mbappé,
19:30voilà sur quoi les médias espagnols ont décidé de s'attarder.
19:33Tu vois qu'en fait, on est des êtres humains comme tout le monde,
19:35avec nos forces, nos faiblesses, nos craintes,
19:38nos assurances, notre confiance, nos doutes.
19:40Même si les déclarations du français sur son affaire en Suède
19:43ont évidemment été relayées,
19:45c'est bien la sincérité du nouvel attaquant madridienne qui a convaincu.
19:48On ne le voyait pas au Réal, on ne le voyait pas ici.
19:51On manque un peu à le vrai Kylian.
19:54Et je pense qu'on a vu le vrai Kylian maintenant.
19:57Ça va être très intéressant aussi pour le supporter du Réal,
20:00comme il a expliqué le fait de venir au Réal,
20:04son arrivée au Réal, son rêve d'enfant de jouer au Réal,
20:08même si on le savait déjà,
20:10il s'exprimait très bien aussi sur ces sujets.
20:13Cinq mois après son arrivée,
20:15Kylian Mbappé semble avoir séduit l'Espagne par ses mots,
20:18avant peut-être de redevenir décisif sur le terrain.
20:24Restez avec nous dans un instant votre prochain journal.
20:27La quête au Premier ministre continue.
20:29Ce mardi après-midi, Emmanuel Macron va de nouveau convier
20:32tous les chefs de partis, excepté LFI et RN.
20:35Objectif éviter une censure du prochain gouvernement.
20:38Le chef de l'État souhaite un gouvernement d'intérêt général.
20:41A tout de suite sur CNews.