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Kylian Mbappé a accordé une longue interview, ce dimanche à l'émission "Clique" sur Canal+. Malgré ses a priori, Daniel Riolo a apprécié les explications, même brèves, de l'attaquant du Real Madrid. 

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00:00— Bapé, donc, qui a donné sa première interview, bon, hors petite conférence de presse ou autre,
00:06depuis qu'il est arrivé à Madrid. Il a parlé de tous les sujets. Il a parlé du Real, il a parlé de l'affaire en Suède,
00:11il a parlé de l'équipe de France, du Capitana, il a parlé du PSG. Déjà, avant de l'écouter...
00:17— La forme. — Alors la forme et votre sentiment un peu global sur...
00:21— Deux choses. Sur l'interview elle-même. J'ai dit dans mon point, dans mes trois points...
00:27— Faites sur Canal, non pas par un journaliste de foot, hein.
00:30— C'est le premier point. Je vais pas tailler pour tailler, c'est pas l'histoire, parce qu'en plus il y a eu deux heures de rush
00:35et une heure d'émission au final. Donc je sais pas exactement tout ce qui a été dit. Pour moi, les questions, les thèmes ont été abordés.
00:41Certains, peut-être, on aurait aimé un peu plus précisément. Mais il y avait pas de relance, pour moi. C'est ça qui est gênant.
00:47Moi, sur le PSG, j'ai envie d'entendre des choses sur l'affaire... — Faut rappeler, c'est Kylian Mbappé qui a choisi l'interlocuteur.
00:53— Non, mais moi, je sais pas si c'est Mouloud Hachouropa, est-ce qu'il a fait les relances et qu'elles ont été coupées parfois,
00:57tu sais pas non plus, ça, tu vois. Bon, néanmoins, ça, c'est la première. Limite. Parce que pour moi, t'avais envie d'en savoir plus.
01:04— On peut supposer, d'ailleurs, que le montage final a été validé par l'entourage de Kylian Mbappé.
01:10— Et donc à la fin, tu restes évidemment... — Ce qui empêche pas qu'il y a plein de choses dans l'interview, quand même.
01:14— Oui, il y a plein de choses, mais moi, je reste sur ma fin, parce qu'il y a plein de choses. J'avais envie de la deuxième, de la troisième,
01:19de la quatrième question, parce que Mbappé te sort son histoire. Je te prends l'exemple du Capitana, avec l'équipe de France.
01:25Mbappé te fait un truc. Moi, en fait, j'ai rien demandé. On a cru que j'allais retourner le vestiaire, ou l'équipe de France,
01:30sinon on me le donnait pas. — Il dit déjà plein de choses, en fait, Flo.
01:32— D'accord, mais bon, si tu veux, il a voulu, il a milité pour l'avoir. — Non, c'est rien, Flo.
01:36— Ouais, mais arrête. Tu sais bien que Mbappé, il veut tout. Il veut tout. Il veut le Capitana.
01:40— Non, Flo. Soit t'as une info, soit t'as pas d'info. Demande au mec qui gère l'équipe de France chez nous, ils te disent pas ça.
01:44— Ouais, peut-être. Moi, je pense que Mbappé... Alors, peut-être que je me trompe.
01:49— Soit on dit parce qu'on sait. — Ouais, enfin, d'accord. Mais bon. Donc, il en voulait pas, il l'a pris quand même ?
01:55— Non. Moi, ce que je te dis, c'est... Demande. — Non, mais d'accord. Peut-être. J'en ai parlé. J'ai évoqué ça.
02:02J'ai parlé avec Fabrice devant lui de ça. Peut-être que cette info, elle existe. Moi, je te dis juste que si, au moment où il y a eu ce débat sur le Capitana,
02:09comme il l'a dit ce soir dans l'interview en disant que Griezmann était légitime, s'il avait dit face à Deschamps...
02:16Écoutez, coach, je pense que... Puisque c'est Deschamps qui l'aurait proposé. Écoutez, je pense que Griezmann est légitime et que moi, mon temps viendra.
02:23Ça va très bien se faire comme ça. Donc voilà. — Dans ces cas-là, si tu en veux, Mbappé, juste ce point.
02:28— Non, mais moi, je veux dire, moi, je crois pas... — Je vais donner mon avis. — Non, mais attends. Je voulais juste finir sur un point.
02:31Si tu ne crois pas ça, dans ces cas-là, tu as le droit d'en vouloir, Mbappé, en gros, de donner sa vérité et peut-être, selon toi, de mentir.
02:41— Il évolue au fil des moments. — Alors dans ce cas-là, il faut que tu en veuilles exactement pour les mêmes raisons à Griezmann de ne pas parler.
02:47Et dans ces cas-là, tu dois en vouloir à tout ce monde du foot qui, en fait... Je vais revenir à ce que je pense du truc.
02:54Je me suis mis devant avec un a priori énormissime parce que rien ne me plaisait.
02:59Le choix de cette émission, le choix de ce journaliste qui n'est pas un journaliste foot, le contrôle de communication et l'idée que je me faisais de ce que j'allais voir.
03:11J'ai commencé. J'ai plutôt été agréablement surpris. Et en même temps que je regardais cette interview de Mbappé, je me disais
03:19« Mais que font les autres, au fond, aujourd'hui ? Dans quel monde on est ? Quel est le contexte, aujourd'hui, des stars du foot ?
03:27Quel autre joueur du foot, finalement, est plus sincère, donne plus et va réellement donner des interviews à des journalistes de foot ? »
03:36Et je vais même plus loin. Quel homme politique...
03:39— Non, je ne suis pas d'accord. — Laisse-moi terminer, tu ne sais pas ce que je vais dire.
03:42— Non, non, mais là, déjà là-dessus, juste un point. — Quel joueur de foot, dis-moi ?
03:47— J'ai un point. Quel autre joueur fait ça ? Mbappé, par rapport à un homme politique, là, qu'il fait dix fois...
03:53— Réponds déjà à ce que j'ai dit. — Sur les autres joueurs, mais...
03:56— Donne-moi un qui y va. — Non, non, parce que cet exercice, s'il vient, par exemple, je te dirais un truc, un rêve, s'il vient dans l'after en direct, d'accord ?
04:05Là, je te dis « Quel autre joueur que machin vient dans l'after en direct répondre à ça ? »
04:10Faire ça, mais n'importe quel autre joueur faire une interview montée avec une heure de rush enlevée peut le faire.
04:16Ils le font pas, mais je veux te dire, c'est pas un exploit, ça.
04:19— Je sais pas si c'est un exploit, mais c'est pas ça que j'ai dit, moi.
04:22— Non, non, mais tu ordonnes la parole, tu dis les politiques. Non, quand t'as un politique qui vient une heure face à des journalistes politiques faire le truc, ça, tu le vois pas, non, chez les footeux ?
04:29Donc, c'est pour ça que je dis que c'est pas un exploit, c'est de la communication, t'es procadré, et après, on en reparlera sur le front.
04:34— Ce qui serait bien, c'est que tu ne me fasses pas dire ce que j'ai pas dit. Je t'ai pas dit que c'était un exploit.
04:38— Je te dis qu'on est dans un monde aujourd'hui où ce contrôle de com', il est tellement global, et je répète, même pour les politiques, hors interview, période, élection, crise,
04:46celui qui est au pouvoir, qui va donner une interview, genre chez Apolline le matin, et attention, tu sais très bien qu'ils sont tellement intelligents que quand ils calculent,
04:55ça, c'est des recettes internes, quand ils calculent que l'interview démarre à 8h30, qu'elle termine à 53, il faut beaucoup de talent à Apolline de Malherbe et à d'autres pour réussir à caser les questions,
05:04parce qu'ils font exprès de... Voilà, très bien. — Donc, tu peux rentrer dedans.
05:09— Mais d'autres font... Parce que moi, j'ai entendu pendant 20 ans, et toi aussi, « Ouais, moi, l'interview de Sarko ou de Le Pen, j'aurais posé ça comme question, j'aurais fait ça ».
05:19Et comme par hasard, t'as toujours ceux qui viennent donner des leçons à ceux qui font l'interview. Or, t'as fait les deux domaines, tu sais très bien que c'est plus facile quand t'es dehors ou quand tu y vas.
05:28— Bon, revenons à Mbappé. Donc, j'arrive avec plein d'a priori. Je me dis, pendant que je regardais, est-ce qu'en carrière, des grosses stars, que ce soit Zidane, que ce soit Henry,
05:38actuellement, que ce soit Griezmann, dont on attend la vérité et il ne la donne jamais, il ne donne jamais la moitié d'une interview, est-ce que d'autres joueurs de l'équipe de France...
05:47— Mais c'est ici pour donner une vérité comme ça. — Les mecs, ils vont tous... — Contrôler.
05:50— Mais est-ce que ça... — C'est malheureux. C'est malheureux.
05:52— Est-ce que ça... Qu'est-ce que ça apporte ? — Néanmoins, il y a des choses...
05:55— Il est malin, donc. Il est malin. — Est-ce qu'un mec comme... Un mec, par exemple, j'ai vu une très bonne interview ce week-end, mais d'ailleurs, il parle de Mbappé et de Konaté dans SoFoot, le SoFoot qui vient de sortir.
06:04Mais ce n'est pas encore une star, Konaté. Personne ne le connaît. Il parle, il aborde plein de sujets très intéressants. Il est carré. Mais Koundé ne parle plus au MédiaFoot.
06:11Il va donner une interview à GQ où il parle de toute autre chose. Les mecs sont comme ça, dans cette espèce de contrôle. Donc, il arrive et je me dis, bon, ben, on va s'ennuyer et tout.
06:20Mouloud Achour, je veux dire, le mec est bienveillant, mais il a toujours été comme ça. Son interview, au final...
06:25Alors que j'avais des a priori, je me disais, bon, alors, il ne veut pas parler de journaliste foot parce qu'il a peur de la question qui va fâcher et tout.
06:31Oui, ça m'emmerde. Oui, ça m'emmerde. Mais moi, je ne peux pas en vouloir à Mouloud, qui fait plutôt une bonne interview, dans son style à lui.
06:39Il fait une interview bienveillante. Oui, OK, c'est son style. Et il a été choisi. C'est malheureux de choisir. Il n'y a rien de pire.
06:45— Daniel, ce n'est pas... Attends, j'étais en politique. — Mais les politiques, ils font ça aussi. Quand les présidents choisissent leur intervieweur, c'est ça le malheur de notre époque, en fait.
06:53Ce n'est pas ça le problème. Moi, le problème de base et qui, à la fin de l'analyse, sera le problème final, quand tu as choisi l'intervieweur, l'émission, c'est une chose,
07:02mais surtout monter l'interview qui est contrôlée, derrière, tu peux dire ce que tu veux, c'est du contrôle et de la manipulation. C'est tout.
07:10— Mais ça ne t'emmerde pas quand c'est Louis Fédéré qui est en revanche, qui fait son doc Movistar. C'est le même principe.
07:16— Ah bah oui, c'est de la com', je suis d'accord. — Mais c'est le même principe. Ils font tous ça, Flo. C'est malheureux.
07:20C'est pas pour ça qu'on doit dire que c'était bien. Toi, tu me dis que c'était bien, finalement, j'étais agréablement surpris.
07:25— Non, c'est pour ça que je voulais avancer en disant, une fois qu'on a... Que tout le monde soit bien clair, parce que finalement, on avait même fait un numéro de la revue
07:32sur cette façon qu'ils ont désormais de communiquer, qui nous déplait. Les docs hyper contrôlés, Griezmann, son doc, son livre et tout, où à l'arrivée, c'est plat,
07:40les all or nothing, tout ça. On a bien compris que notre époque était comme ça. Et donc, point, je le déplore autant que toi. Une fois qu'on a dit ça.
07:47Mais les gens qui tapent dessus, qui critiquent et tout, il faut qu'ils aient ce contexte que nous, on déplore. Une fois qu'on a dit ça, mine de rien,
07:54quand on décortique, et même si c'est contrôlé, et même si c'est ceci, cela, je trouve qu'il répond à pas mal de choses.
08:02Et j'ajoute dans la liste de ceux dont on attend les mots depuis très longtemps, Benzema. On attend sa vérité depuis longtemps sur ce qui s'est passé au Qatar.
08:11On le sait. Il y a des journalistes qui se sont mouillés. Moi, je leur en veux. Moi, perso, je me suis mouillé, puisque je suis même, pour avoir défendu Benzema,
08:17attaqué en justice en novembre dans un an par Didier Deschamps. Ça va me coûter quand même. Ils pourraient... Vas-y, les gens se mouillent pour toi.
08:25Et il y a eu plein d'autres affaires où les journalistes se sont mouillés et les mecs, après, les joueurs de foot, ne pensant qu'à leur gueule et à leur business, se déballonnent.
08:31Nous, on est là, on essaye de rien. Et puis après, on se fait taper dessus en plus par le public qui dit « Ouais, vous, vous êtes des blaireaux avec vos infos, machin, vous cherchez à parler ».
08:38Non, mais ce préambule, il est vachement important, parce qu'il faut connaître tout ce truc-là quand même. Il faut connaître tout ce contexte qui est pesant.
08:46Alors, parlons du fond. Le fond, excusez-moi, de mon point de vue, il a dit plein de trucs, même si c'est contrôlé.
08:53Moi, je pense aussi. Même contrôlé, il a dit beaucoup de trucs.
08:55Et surtout, le truc le plus, pour moi, saillant, c'est quand même tout ce qui concerne l'équipe de France. On va démarrer par ça.
09:03Tu parlais du Capitala, Flo, mais on va démarrer par ce genre de Capitala. On va écouter ce qu'il a dit, parce qu'en fait, on sent quand même globalement qu'il y a un gros souci avec Deschamps,
09:12qui se confirme au fil de cette interview.
09:15Il n'a pas prononcé une fois son nom.
09:16Il n'a pas prononcé Deschamps, il n'a pas prononcé Nassim El-Reynadi.
09:19C'est vrai qu'il a un problème.
09:20Et pas Neymar.
09:22Et Flo, puisque tu dis pas assez, néanmoins, avec pas mal de subtilité et dans les questions très bienveillantes de Moulot d'Achour,
09:30néanmoins, parvenait à comprendre que oui, il y a eu un problème avec Deschamps.
09:33Parce que t'as bien vu quand il dit, le deuxième rassemblement, je ne sais pas pourquoi je ne suis pas venu.
09:37Il a dit je ne sais pas pourquoi je ne suis pas venu.
09:39Moi, je trouve que c'était fort plutôt de dire ça.
09:41D'abord, on l'écoute parler de l'équipe de France et après, on l'écoute parler du Capitala.
09:45L'équipe de France, d'abord, c'était sur Canal+, tout à l'heure, c'est parti.
09:51Déjà, ça a commencé déjà en septembre.
09:53C'est vrai que moi, j'ai eu une discussion avec le sélectionnaire avant où je lui ai demandé de ne pas aller.
09:57Je venais d'arriver à Madrid.
09:58Après, il a insisté pour que je vienne.
10:00C'est vrai que ça ne s'est pas très bien passé.
10:02Après, il y a eu en octobre, j'étais blessé.
10:04Je n'étais pas rétabli à 100% et c'était pour me rétablir pendant la trêve.
10:08Et ensuite, il y a eu novembre.
10:09Mais novembre, je ne peux pas dire.
10:11Et là, relance, relance, octobre.
10:15Ah, octobre.
10:16Pourquoi vous avez joué après avec L'Oréal ?
10:19Qu'est-ce qui s'est passé ?
10:21Lui, il a fait toute son histoire.
10:24Alors, la première fois, j'étais comme ça.
10:25La deuxième, j'ai fait ci.
10:26La troisième, je n'ai pas compris.
10:27Mais la deuxième, pourquoi tu as joué avec L'Oréal alors que tu n'as pas compris ?
10:30Pour être complet, il explique par ailleurs.
10:32Il explique qu'en fait, moi, je n'ai pas eu de repos pendant l'été.
10:35Je n'ai pas eu assez de repos.
10:36Donc, j'avais besoin.
10:38Donc, en fait, lui, dans son plan à lui,
10:40il dit, moi, j'arrive au Réal, j'ai besoin d'être bien.
10:42Donc, s'il te plaît, Deschamps, laisse-moi tranquille en septembre.
10:45L'autre, il dit, non, tu viens.
10:46Donc, il y va à contre-cœur.
10:48Ça ne se passe pas bien en octobre.
10:50Là, il a encore le truc de septembre dans la tête.
10:52Donc, en octobre, il a une petite douleur.
10:54Maintenant, la dernière fois, il me l'a fait à l'envers.
10:56Moi aussi, je vais le faire à l'envers.
10:57C'est ça qu'on comprend, c'est tout.
10:59C'est vrai, son euro qui est catastrophique.
11:01On passe quand même beaucoup sous silence
11:03le fait que le mec, il est en vrac.
11:05Ce n'est pas simple de jouer avec le mec comme ça.
11:07Deux choses sur l'équipe de France.
11:09On est d'accord qu'il y a un problème avec Deschamps.
11:11Deschamps, tu as raison.
11:13Mais c'est déjà pas mal de le savoir.
11:15Après, je suis d'accord avec toi, la relance.
11:17Tout ça, je suis d'accord avec toi. Il n'y a aucun problème.
11:19L'équipe de France, le truc le plus intéressant,
11:21globalement, c'est quand ils parlent
11:23de Dupont, de Marchand, c'est sur les cadences d'ailleurs,
11:25et c'est très intéressant.
11:27Ils ont deux mois, il y a 10, machin.
11:29Ça, c'est vrai.
11:31Après, quand je reviens un peu à Bapé-Boulard,
11:33on le sait tous, mais quand même,
11:35il ne s'en rend plus compte.
11:37Là, c'est Kylian Mbappé qui dit que
11:39le mec, il a parlé de la troisième personne,
11:41c'est Alain Delon. Il a 26 ans, c'est déjà Alain Delon.
11:43Bon, ça, c'est un de nos soucis, mais
11:45ça a quand même beaucoup transpiré et je ne crois pas qu'il s'en rende compte.
11:47Je crois qu'il a lâché là-dessus,
11:49il est sur l'aéroglisseur.
11:51Moi, je crois qu'en fait, il parle
11:53du personnage public.
11:55Quand il dit Kylian, il parle du personnage public Bapé,
11:57qui l'est devenu.
11:59Après, sur l'équipe de France, juste un point.
12:01Sur l'équipe de France, il dit...
12:03La star Bapé, quoi, en quelque sorte.
12:05Il dit un truc, tu sais, il ne peut pas dire autre chose.
12:07Quand il dit, vous savez, c'est au-dessus de tout.
12:09Les Bleus, il fait la phrase classique,
12:11c'est tellement au-dessus de tout. Comment on a pu imaginer...
12:13Il l'a répété beaucoup à quel point il était attaché.
12:15Il dit, je n'ai pas un euro
12:17d'équipe de France, alors en fait, il gagne de l'argent,
12:19mais c'est de l'argent qui reverse systématiquement...
12:21Très bien. Après, moi,
12:23sur le Capitana, par exemple,
12:25qui est pour moi capital,
12:27je pense quand même que la façon,
12:29et c'est pour ça que c'est un ressenti global que j'ai dit dans l'interview,
12:31qui n'est pas mauvaise, effectivement, parce qu'il est bon, Bapé.
12:33C'est que, à chaque fois que tu attends
12:35un peu un mea culpa,
12:37parce qu'il a fait, sans doute, dans cette période-là,
12:39pas mal d'erreurs, entre guillemets, pour arriver à cet état-là...
12:41Il ne se foule pas sur le PSG, par exemple.
12:43Justement, je pense que la seule
12:45fois où il a dit
12:47une phrase du style,
12:49je l'ai noté, j'ai tout mélangé.
12:51Là, j'ai tout mélangé. C'est à propos
12:53du PSG et des supporters. Mais sur plein d'autres
12:55sujets où il aurait pu dire, effectivement,
12:57c'est vrai qu'à ce moment-là, j'ai peut-être pas fait
12:59les choses bien... C'est sa version,
13:01c'est sa vérité.
13:03Y compris sur le Capitana.
13:05Y compris sur le fait, maintenant, il dit, ouais, le Griezmann
13:07est totalement légitime et tout, machin.
13:09Il tord l'histoire
13:11de façon à ce qu'il soit
13:13un peu plus la victime des choses, de Deschamps,
13:15du reste, de la pression, des supporters
13:17qui l'en veulent trop. J'ai sacrifié mon nez
13:19pour l'équipe de France. Ouais, t'as pris un ballon dans la gueule !
13:21Mec, t'as pas sacrifié ton nez,
13:23t'es pas allé à la guerre ! Ça arrive à plein de joueurs.
13:25Pas loin, tu crois qu'elle a pas sacrifié son nez 10 000 fois !
13:27Le seul truc, c'est que je pense qu'on a
13:29vraiment sous-estimé le fait que ce soit compliqué
13:31de jouer comme ça, et que probablement, à la limite,
13:33Deschamps aurait dû le mettre sur le vent !
13:35J'ai le sens que je dis qu'il arrive à construire
13:37son IFAR et qu'il y avait
13:39un peu trop peu de mea culpa
13:41par rapport à plein de choses
13:43qui étaient attendues de lui, c'est tout.
13:45Jonathan, bonsoir. Bonsoir.
13:47Comment tu l'as trouvé, Bappé ?
13:49Bappé, je l'ai trouvé un peu évasif
13:51sur
13:53l'interview qu'il a eue. Je trouve
13:55qu'il contrôle un peu trop
13:57et qu'il se perd aussi
13:59quand il joue au Real Madrid,
14:01il est complètement perdu sur le terrain. Au lieu de faire
14:03un interview, ce serait bien qu'il rejoue au football.
14:05Mais c'est l'interview que tout le monde
14:07attendait. Ouais, mais bon,
14:09c'est une interview comme ça, mais c'est de la politique,
14:11en fait. Au lieu de faire la politique...
14:13Mais non, il dit plein de trucs ! Il dit plein de trucs
14:15dans l'interview. Putain, vous ne comprenez
14:17pas que, mine de rien, il parle beaucoup
14:19dans un contexte où il n'y a plus personne
14:21ne parle. Il parle de son vécu au Paris Saint-Germain
14:23où, pendant un an, il a chié sur les
14:25supporters, qui ne couraient même pas,
14:27qui ne défendaient pas. Mais c'est pas
14:29vrai, ça. C'est pas vrai, ça.
14:31Non, il raconte tout ça.
14:33Il raconte tout ce qui s'est passé.
14:35Il n'y a pas eu de question sur
14:37un peu foot, sur
14:39la proportion à défendre. Ça, c'est vrai.
14:41Ça, il aurait fallu que ce soit
14:43un truc axé sport.
14:45Et ce n'était pas axé sport.
14:47Non, pire, peut-être qu'elle y était, la question,
14:49mais elle a peut-être disparu après le montage.
14:51Non, mais je n'ai pas l'impression que ce sont des choses
14:53qui ont été abordées.
14:55Mais la façon dont il parle de ce qui s'est passé
14:57au PSG et de sa dernière année, où, en plus,
14:59il avoue avoir tout mélangé,
15:01parce qu'il le dit.
15:03Parce qu'il était en conflit.
15:05En fait, il était en conflit avec Nasser Al-Raleifi.
15:07Mais on le sait, d'ailleurs, ce qu'il dit
15:09quand il parle de Lémire.
15:11Ça, ce passage, il est fort. Genre, en gros,
15:13Lémire, lui, il a tout compris.
15:15Il le sauce en disant, Lémire,
15:17fantastique, lui, il m'a compris, lui, il m'a compris, lui, il m'a compris.
15:19Comme pour dire, avec Nasser, c'était
15:21la guerre. Mais ça, on le savait. On l'a raconté
15:23mille fois que c'était la guerre, l'année dernière.
15:25Bon, voilà.
15:27Avant qu'il déclare la guerre,
15:29qu'il parte.
15:31Qu'il parte, en fait. Parce que là,
15:33il se perd, en fait.
15:35Là, il s'est perdu au PSG.
15:37Il a été transféré... — Mais il voulait partir,
15:39je te rappelle. Il voulait partir.
15:41— Il voulait partir. — Ils l'ont retenu.
15:43Même Lémire lui a dit merci d'être resté pour la Coupe du Monde.
15:45— Bah oui. — Bah oui, mais après...
15:47— C'est la gestion du club, ça.
15:49— Il voulait partir.
15:51Mais je pense que c'est dans l'interview,
15:53il expliquait qu'il voulait rester parce qu'il y avait son petit frère aussi.
15:55— Ah non, ça, c'est encore autre chose.
15:57— Ah ouais, c'est encore autre chose, ça.
15:59— Vous y croyez à ça, là ?
16:01— Ouais, c'est ma surprise.
16:03— Si mon petit frère m'avait dit machin,
16:05s'il avait voulu qu'il reste, je serais pas allé au Réal juste pour ça,
16:07parce que mon petit frère. Y a rien de plus.
16:09On est pas un peu too much, hein ?
16:11— Peut-être, peut-être.
16:13— Y avait aucune raison que son frère lui demande ça.
16:15— T'imagines le truc ? Bon, OK, je vais pas au Réal.
16:17— On reparlera sans doute de...

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