Patrick Legras, porte-parole de la Coordination rurale, déplore la multiplication d'accords de libre-échange. «Le fonctionnement de l’UE va favoriser la montée du Frexit», selon lui.
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00:00Le fonctionnement aujourd'hui de l'État européen fait que vous allez pousser l'ensemble non seulement des agriculteurs, mais des Français à être Frexit.
00:10Là, vous les poussez là-dedans.
00:11C'est pour ça qu'on est contre cet accord.
00:13Non, mais aujourd'hui, il faut arrêter le double langage, c'est pénible.
00:17Nous, aujourd'hui, on est sur le terrain et on voit des gens...
00:19M. Barnier, quand il a vu la présidente de la coordination rurale, il a dit qu'on ne pourra pas empêcher la signature au mois de septembre.
00:24Vous dites au mois de novembre, c'était avant la signature.
00:26Justement, s'il avait eu cette intelligence, il pouvait dire au mois de novembre, il faut voter contre Mme Van der Leyen.
00:31Premier point.
00:32Aujourd'hui, au mois de février dernier, quand on a eu plusieurs centaines de politiques, dont le commissaire de l'agriculture européen qui est venu au stand de la coordination rurale,
00:42parce que ça sera le prochain problème ou la prochaine solution, ça dépend pour qui, pour les agriculteurs français et européens, ça sera le prochain problème.
00:49Le commissaire nous a dit, pour une raison géopolitique, l'Ukraine devra rentrer dans l'Europe.
00:57Ça, on n'y est pas encore.
00:57Mais oui, mais évidemment, vous allez nous dire ça à chaque fois.
01:00Le Mercosur, il y a 20 ans qu'on nous dit que c'est pas encore.
01:02Les livres échanges sur la Nouvelle-Zélande, sur le Chili, on n'y était pas encore tant qu'on n'a pas signé.
01:08Je suis d'accord.
01:09On n'est pas d'accord.
01:10Il faut arrêter de nous la mettre à l'envers systématiquement et nous dire...
01:13Non, mais attendez, laissez-moi finir.
01:15Et nous dire, vous n'avez pas tout compris.
01:16On va vous expliquer, ça va aller beaucoup mieux.
01:18La Vaseline, on n'en veut plus.
01:20Les agriculteurs, on n'en veut plus.
01:21Mais non, ça en est là.
01:22Tous les ans, regardez le nombre de livres échanges qu'on a fait l'année dernière.
01:26Non, mais là, on n'est pas la communauté européenne, nous, donc on peut se calmer.
01:30On peut entendre la colère des agriculteurs.
01:32Non, mais c'est le consommateur qui trinque.
01:34Et on vous dit, vous, producteurs, parce que moi, j'ai vu Mme Pannier-Runacher,
01:38je n'ai même pas été à la réunion de Mme Gennevard sur les produits phytosanitaires.
01:41Pourquoi ?
01:41Parce qu'elle m'a dit textuellement, à la première minute,
01:44nous, on s'occupe de ce qui est produit.
01:46Tout ce qui rentrera, ce n'est pas notre problème.
01:48Textuellement, devant tout le monde, devant l'ensemble des cadres,
01:51de dire, mais attendez, je vais vous prendre un exemple, le glyphosate, on en a parlé.
01:53Voilà.
01:54Ah mais non, mais ce qui rentre, qui est dix fois plus traité
01:56pour les usines agro-industrielles de certains groupes comme Abril.
01:59Oui, mais ça, ce n'est pas notre problème.
02:00C'est ce qu'on produit en France.
02:01Ça, c'est important.
02:02Et là, on va encore nous le mettre.
02:03Aujourd'hui, on a des contrôles.
02:04C'est toujours pareil.
02:05C'est sur les agriculteurs.
02:06Moi, j'ai des gens, ils sont contrôlés deux fois en 15 jours.