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Alexandre Devecchio, journaliste, analyse l'accord européen  avec le Mercosur. «L’Union européenne est une entité administrativo-bureaucratique», selon lui.

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Transcription
00:00Visiblement non, il n'en est pas capable, mais la question, est-ce qu'il en a vraiment envie ?
00:04Là, je ne suis pas dans sa tête, effectivement, il l'a dit publiquement,
00:07mais il disait autre chose il y a quelques années.
00:11Maintenant, c'est vrai que c'est révélateur ce qui s'est passé de l'évolution de l'Union européenne,
00:15qui n'est même pas une union fédérale, si vous voulez,
00:18qui n'est ni une union de nations, ni une union fédérale,
00:20c'est une entité administrative ou bureaucratique, dirigée par des hauts fonctionnaires,
00:25parce que Mme von der Leyen n'est que ça, elle n'a aucune légitimité démocratique,
00:30et des hauts fonctionnaires sous influence germanique, parce que ça a été dit,
00:34en réalité, les grands vainqueurs de cet accord, ce sont les industriels allemands,
00:40et en réalité, on voit bien que la France, depuis trop longtemps,
00:43est soumise à l'Allemagne et ne défend pas ses intérêts.
00:46Alors, pour en revenir à la politique, quand même,
00:48on nous bassine depuis hier avec la responsabilité, maintenant, du Rassemblement national d'Allemagne,
00:55à cause de la motion de censure.
00:59Comme ça a été dit, c'est à se demander, si on n'a pas passé un coup de fil à Mme von der Leyen,
01:03pour lui dire d'aller maintenant, mais ça a été dit aussi,
01:06le Mercosur est négocié depuis un quart de siècle, d'ailleurs, ça a commencé en 99.
01:1299, c'est la date où M. Barnier devient pour la première fois commissaire européen.
01:16Il le sera plusieurs fois durant un quart de siècle.
01:18Il sera également ministre de l'Agriculture,
01:20donc s'il avait voulu s'opposer au traité du Mercosur, il aurait eu le temps de le faire.
01:25Donc, ce qu'on paie là, c'est effectivement l'eurobéisme Béhanne, classe dirigeante,
01:29qui, au nom d'une solidarité européenne, avec une grande naïveté,
01:32n'a pas défendu les intérêts de la France pendant un quart de siècle,
01:35et qui se réveille deux jours avant, et qui, effectivement, maintenant, déplore les choses.
01:39Mais moi, je pense que la bataille, il faut la mener jusqu'au bout,
01:42mais elle est perdue parce qu'elle aurait dû être menée bien en amont.
01:45Mais ce qu'on vit avec la politique agricole...
01:50Sous-titrage Société Radio-Canada

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