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00:00Notre premier invité en direct, en duplex, Rémi Féraud, sénateur socialiste de Paris, bonsoir, merci d'avoir accepté
00:06votre invitation. Cet arc de gouvernement, est-ce que vous dites
00:11chiche, comme votre collègue Jérôme Guedj qui réagissait comme cela il y a quelques minutes ?
00:18Ce n'est pas une question théorique,
00:20c'est une question très concrète.
00:23Arc de gouvernement, mais pour quel gouvernement ? Surtout pour quelle politique ?
00:27Quand Emmanuel Macron
00:29parle de tout cela, et parfois je l'entends aussi un peu dans les commentaires, c'est comme si tout cela n'était
00:36pas relié à la réalité d'une politique. Si la gauche a
00:43déposé une motion de censure, si les socialistes ont été
00:47unanimes pour cette motion de censure, c'est bien parce que le budget
00:51justifiait complètement une motion de censure de gauche. Si le gouvernement est tombé, c'est parce que
00:55Marine Le Pen a fait tomber son épée de Damoclès. Il ne faut pas tout
00:59transformer. J'ai eu l'impression que le président de la République faisait cette allocution pour rassurer.
01:06Je crains qu'elle n'ait davantage inquiété, parce que l'on ne voit pas les perspectives.
01:10Et gouvernement d'intérêt général, en effet tous les gouvernements sont d'intérêt général,
01:15comme vous le disiez tout à l'heure, moi j'entendais presque gouvernement technique. Mais pour quelle politique et combien de temps ?
01:22Oui mais Rémi Féraud, la difficulté pour que
01:25une proposition, une contre-proposition de gauche puisse durer quelques semaines
01:30et ne pas être censurée, vous le savez, c'est la présence d'Elefi au sein de ce gouvernement. Donc est-ce qu'il n'est pas temps de couper la
01:36branche Elefi ?
01:38Moi je le dis depuis longtemps, donc je n'ai pas de problème à le dire, mais là ce n'est pas le sujet.
01:42Le sujet c'est de respecter le front républicain, parce que les dernières élections législatives sont toujours valables,
01:48en trouvant un premier ministre et une politique qui soit non pas au barycentre de toutes les droites du parlement,
01:56mais de ce front républicain.
01:58Et donc
02:00un nom comme celui de Bernard Cazeneuve est toujours valable aujourd'hui, mais pour mener une politique qui intègre des exigences de gauche.
02:07Et un nom comme celui de François Bayrou ?
02:10On est
02:12là vraiment au cœur de la Macronie,
02:15si avec un nom de François Bayrou. Mais à la limite, qu'est-ce qu'il propose ? Est-ce qu'il annulerait dans le nouveau budget
02:21le vrai, les 4000 postes d'enseignants en moins ? Est-ce qu'il établirait un impôt sur la fortune,
02:26une taxation des super profits des grandes entreprises ? C'est le contenu de la politique qui compte, et il ne faut jamais l'oublier.
02:34J'ai une dernière question à vous poser, mais avant ça je vous propose d'écouter ensemble un autre extrait de la réaction de Jean-Luc Mélenchon
02:42lors du 20h de TF1. Il revient sur la question de la destitution d'Emmanuel Macron. Écoutons.
02:48La cause, c'est lui. C'est lui qui fiche la pagaille. C'est lui qui bloque tout et ne veut entendre personne.
02:54Et donc vous demandez aujourd'hui, comme vous l'avez demandé maintes fois par le passé, sa démission ?
02:58Pas maintes fois. Je n'ai pas demandé maintes fois. Nous l'avons demandé cet été, puis nous l'avons présenté à l'Assemblée Nationale.
03:04On nous a dit, ça ne fonctionnera pas. Cet arrivé, ça a été transmis par le bureau, transmis par la Commission et la motion de
03:12destitution du Président de la République a été empêchée par une personne, Madame Le Pen.
03:17Eh bien moi, je suis prêt à prendre les paris avec vous, que dans un mois, dans deux mois,
03:22peut-être que le Rassemblement National finira par se dire qu'il n'y a pas d'autre solution. Et pardon de vous dire que ce n'est pas une
03:29proposition seulement de Jean-Luc Mélenchon et de ses amis les Insoumis.
03:32Le Président de l'Union des maires de France qui, que je sache, n'est pas réputé pour être un gauchiste échevelé.
03:37Oui, Monsieur Copé, bien des gens disent que l'évidence, c'est qu'il faut régler la cause, pas les effets.
03:46Est-ce que c'est une folie de la destitution, pour reprendre les termes du Premier Secrétaire du Parti Socialiste, Olivier Ferrand ?
03:55Alors, nous ne demandons pas la destitution du Président de la République, nous avons été contre, nous ne demandons pas sa démission.
04:01Nous ne cherchons pas le chaos, nous ne cherchons pas la crise politique.
04:04Nous aimerions qu'Emmanuel Macron arrête d'être dans le déni, de se payer deux mots, de refuser
04:11éternellement de mettre en oeuvre un gouvernement conforme au front républicain.
04:15Nous voulons pouvoir sortir de la crise politique dans laquelle est le pays, en réalité, avec une nouvelle
04:22donne qui corresponde aux résultats des élections législatives.
04:26Et
04:27ce que j'ai entendu
04:29chez Emmanuel Macron, c'est de vouloir recommencer à nouveau,
04:34finalement, la même chose qu'avec la nomination
04:37de Michel Barnier. C'est cela qui était sous-entendu derrière, par refus de renoncer
04:43à ce qu'on a appelé la politique de l'offre, qui pourtant est en échec, et alors que la gauche, certes, n'est pas majoritaire, mais a obtenu
04:50près de 200 députés. C'est à cela qu'il faut revenir.
04:54Ensuite, que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, peut-être, jouent le jeu de la crise politique parce qu'ils ont envie d'une élection
05:02présidentielle anticipée,
05:04simplement en pensant à eux, non pas en pensant à l'intérêt des Français. C'est une réalité, mais les socialistes,
05:09unanimement, ne sont pas dans ce jeu-là. Donc franchement, s'il y a dans
05:15ce moment politique-là
05:18des responsables politiques qui
05:20sont responsables, ce sont bien les socialistes, je pense qu'il faut aussi en tenir compte.