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00:00Alors en tant que joueuse, je dirais la Coupe du Monde dans son ensemble en 2011.
00:16C'était une compétition extraordinaire, les stades étaient pleins, il y avait pas
00:21mal de médiatisation et puis c'est vrai qu'on a pas mal performé aussi donc pour
00:25moi c'est l'un des meilleurs souvenirs de ma carrière.
00:28En tant qu'entraîneur, je dirais le match de samedi contre VG, non sinon en tant qu'entraîneur
00:36l'année passée, match en Ligue des Champions contre Vaux-les-Bains, même contre Arsenal,
00:42c'était top.
00:43En tant que joueur, c'est certainement mon premier match avec les professionnels sans
00:48avoir le statut professionnel au Paris Saint-Germain face au Milan de Georges Weah, Leonardo, au
00:54Paris des Princes.
00:55J'avais 17 ans, je n'étais pas encore professionnel, on m'a donné cette possibilité
00:58de Nitroche, Arthur Georges m'a donné cette possibilité et c'est vraiment la
01:01première fois où j'ai senti que j'avais terminé mon cursus de formation en tout
01:04cas sur le plan sportif.
01:06En tant qu'entraîneur, il y a bien sûr cette finale en Coupe de France il n'y a
01:12pas très longtemps face au Paris Saint-Germain qui est pas sur le résultat mais sur l'aventure
01:18humaine, sur la construction d'un projet de trois ans auquel on arrive à atteindre
01:23la dernière étape dans cette Coupe de France.
01:29Je vais leur faire appel à la mémoire, j'avais un joueur qui pour moi au Paris Saint-Germain
01:35n'a pas assez joué, pas assez longtemps, le joueur qui caractérisait l'efficience
01:40c'est Yuri Djorkaeff, c'était le joueur qui n'était pas toujours visible en termes
01:46de nombre de ballons touchés mais extrêmement efficace dans tout ce qu'il faisait puisqu'il
01:50cherchait toujours l'efficacité, le but ou faire la passe.
01:54Ça remonte un peu donc j'étais fan de Michel Platy.
01:59Passionné, sûr de lui et confiant.
02:05Sandrine, observatrice, j'ai envie de dire timide mais je ne veux pas que ce soit négatif
02:13timide, introvertie et caractère parce qu'elle sait exactement ce qu'elle veut, elle n'est
02:19pas dans le boulot.
02:25Forcément c'est un stade où je n'ai pas été.
02:27On aurait dit Maracana pour l'histoire, le football, le Brésil, la capacité, le
02:33spectacle, voilà pour tout ça je dirais ça.
02:37Maracana.
02:43Une passe longue.
02:45Je vous dis la passe.
02:46La passe pour moi c'est un message, c'est plus qu'un geste technique, c'est un message
02:50qu'on envoie avec cette envie de partager, une action, une construction, la précision,
02:55c'est aussi le tempo, un message.
02:57Pour moi c'est une communication.
03:03Pas trop clivante.
03:06Je cherche.
03:07En tant que joueur, j'ai marqué un but à Lyon, à Hugo Loris avec Lorient.
03:11Un super but, c'est l'égalisation un partout, je crois que c'est 2008, 2009, 2007, 2008,
03:16comme ça.
03:17Marama qui fait une passe entre les jambes et moi je fais comme une majeure mais je joue
03:22avec des chaussures que je viens d'acheter en fait parce que j'avais oublié mes chaussures
03:28avec l'intendant et du coup j'ai dû l'envoyer à Decathlon et je lui ai dit c'est bon celles-là
03:34elles sont bien, je les garde.
03:38Sur le terrain, j'en ai pas extrêmement.
03:40Il y a une chose qui m'a marqué, c'est un jour où on jouait pour se qualifier pour
03:43la Coupe du Monde, je crois que c'était en 1999.
03:46On était aux éliminatoires et on marque, on jouait contre l'Italie et on célèbre
03:51et tout, il y a une joueuse qui se blesse en célébrant.
03:55Finalement au bout du bout, on a perdu le match donc l'anecdote était pas terrible
04:01mais moi ça m'a marqué.
04:03Depuis c'est jamais arrivé.
04:11Je le sais pas pour l'instant donc j'attends d'avoir les retours de sélection et à partir
04:16de là je ferai mes choix mais je divulgue en premier aux joueuses.
04:22Bien sûr, le même que la semaine dernière, avec des changements.