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00:00Après, j'ai tellement de souvenirs qu'il y en a trop avec Le Splendide,
00:03mais j'ai su que c'était sur les planches que j'étais bien.
00:09D'abord, on n'a pas commencé par du vrai théâtre, on a commencé par du café-théâtre,
00:13dans un tout petit lieu où il y avait 50 places, puis après il y en avait 200,
00:17c'était des endroits qu'on construisait nous-mêmes, on faisait des sketchs.
00:20Ce n'était pas la même esprit, ce n'était pas l'esprit du théâtre,
00:22c'était une petite affaire de famille entre copains où on faisait absolument tout nous-mêmes,
00:28qui faisait une bande soudée et qui espérait travailler dans cette profession, jouer,
00:35mais rester ensemble parce que ça nous protégeait.
00:38Vous l'avez très bien fait, rester ensemble pendant tant d'années.
00:41Est-ce que les gens ont aussi aimé ce côté famille soudée ?
00:44Je pense que les gens sont, nous les premiers d'ailleurs, très surpris et très heureux
00:48d'avoir pu, malgré la vie qui a passé, la continuité,
00:52arriver à garder ce lien à la fois d'affection, à la fois artistique,
00:56parce que souvent on se retrouve ensemble sur des projets différents.