[#Journal ] Le 12H30 du 02 Décembre 2024
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00:00Bonjour à tous, il est exactement 12h30 à ma montre et c'est l'heure de faire le
00:13tour d'horizon de l'actualité de la mi-journée.
00:16En visite de travail au Sénégal, le chef de l'État, le Général Brice Clotaire,
00:20Oleg Ingema, a assisté à la célébration du 80e anniversaire du massacre de Tiaroy
00:27ce 1er décembre 2024, aux côtés de son homologue sénégalais Bassirou Dioumaï Di
00:33Rafaï.
00:34La cérémonie qui s'est déroulée sur deux sites, à savoir le cimetière et le camp
00:38militaire de Tiaroy, sur mer, a vu la présence de plusieurs autres chefs d'État, presse
00:43présidentielle.
00:441er décembre 1944, 80 ans plus tard, le Sénégal et le reste de l'Afrique se souviennent
00:51encore de cet événement historique et tragique, le massacre des tirailleurs sénégalais
00:57du camp militaire de Tiaroy.
00:58Des soldats originaires des colonies françaises ayant combattu pour la France lors de la Première
01:04et de la Seconde Guerres mondiales, massacrés par l'armée française, alors que ces derniers
01:09réclamaient leurs primes de guerre.
01:11Le président de la République gabonaise, le Général Brice Clotaire, Oleg Ingema, a
01:15pris part, aux côtés de son homologue du Sénégal, Bassirou Dioumaï Di Rafaï, ainsi
01:20que des présidents de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie, à cette cérémonie
01:25qui ravive la mémoire de ces Ilus disparus et inscrit leur histoire dans la conscience
01:31collective africaine.
01:32La qualification sénégalais comme la diversité de la provenance territoriale des tirailleurs.
01:41Ils ont été recrutés, souvent de force, dans les possessions françaises d'Afrique,
01:47de l'Afrique occidentale française, de l'Afrique équatoriale française, du Cameroun,
01:54du Togo et au-delà.
01:56Ils ont été les victimes des traitements racistes associés au système colonial.
02:02Ils ont participé à la guerre sur tous les fronts.
02:06Et en premier lieu, le front européen.
02:10Au cours de cette première cérémonie du souvenir, qui rappelle une page sombre d'une
02:16histoire commune, le président de l'Union africaine, l'homme mauritanien, Mohamed
02:20Al-Ghazawi est revenu sur l'inébranlable détermination des Africains à lutter pour
02:25leur dignité.
02:26Nous nous recueillons aujourd'hui dans un esprit de respect et de reconnaissance, de
02:33souvenirs et de mémoire, pour affirmer que leur sang versé sur cette terre n'a pas
02:39été vain et ne sombrera jamais dans la lutte.
02:43Le sacrifice restaurant, gravé dans notre mémoire, est présent dans la conscience
02:49collective de nos peuples.
02:51Cette manifestation inédite est l'occasion pour le président du Sénégal de restaurer
02:56la mémoire de ces illustres disparus, de reconnaître une injustice subie, tout en
03:01réaffirmant la volonté de tourner cette page triste.
03:0480 ans après ce crime de masse, le silence de Tiaroy est toujours aussi assourdissant.
03:12Les murmures venues d'outre-tombe nous interpellent avec fracas, pendant que l'ampleur de ce
03:19crime demeure minimisée et souvent même niée par certains milliers d'héritiers
03:25de ceux qui l'ont coupé.
03:27Sur cette terre blessée de Tiaroy résonnent encore les rafales sifflant au bout des canons,
03:34comme pour rappeler que l'horreur est toujours là, entière, immortelle.
03:41Selon les archives coloniales, le massacre aurait fait 35 morts.
03:44Ce chiffre serait bien plus élevé en 300 et 400 morts, selon plusieurs historiens.
03:49L'étape du camp militaire était précédée par le dépôt des gerbes de fleurs au cimetière
03:54dans la banlieue de Dakar.
03:56La cérémonie souligne l'importance de la justice et du devoir de mémoire.
04:01Du 28 novembre au 11 décembre 2024, les membres de la Commission des finances, du budget,
04:13de la comptabilité publique, des affaires économiques et de la production de l'Assemblée
04:18nationale de la transition examinent en détail le projet de loi de finances initiale pour
04:23l'exercice 2025.
04:25Au cours de l'audition, du ministre des Comptes publics Charles Mba, les députés membres
04:29de cette commission ont marqué leur préoccupation quant à la part réservée à l'investissement
04:35qui, selon eux, n'est pas à la hauteur des ambitions affichées par les autorités.
04:39Depuis le jeudi 28 novembre 2024 et ce jusqu'au 11 décembre 2024, les membres de la Commission
04:45des finances, du budget, de la comptabilité publique, des affaires économiques et de
04:49la production de l'Assemblée nationale de la transition examinent en détail le projet
04:54de loi de finances initiale pour l'exercice 2025.
04:58Au cours de la première session, le ministre des Comptes publics Charles Mba, représentant
05:03également son collègue de l'économie et des participations Maïs Mwissi, a présenté
05:07des grandes orientations budgétaires et économiques de l'État.
05:10Le budget global d'État s'élève à 4 204,9 milliards de francs CFA en légère
05:17hausse par rapport aux 4 162 milliards de francs CFA de l'exercice en cours, un gain
05:23de 42,9 milliards de francs CFA.
05:26Lors de son intervention, Charles Mba a évoqué le contexte international marqué par des
05:31tensions géopolitiques, notamment entre l'Ukraine et la Russie, ainsi qu'entre
05:36Israël et la Palestine.
05:37Cette crise devrait ralentir la croissance mondiale, prévue à 3,6% en 2025 contre 5,4%
05:45en 2024.
05:46Sur le plan national, le Gabon ambition de réduire son déficit infrastructurel dans
05:51des secteurs essentiels tels que les routes, l'énergie, la santé et l'éducation.
05:55Ces efforts s'inscrivent dans une stratégie de développement du secteur privé et d'amélioration
06:00du climat des affaires.
06:01Concernant les dépenses de l'État, évaluées à 4 087,5 milliards de francs CFA, se répartissent
06:08entre les dépenses budgétaires, 2 794,5 milliards de francs CFA et les charges de
06:14financement et de trésorerie, 1 292,9 milliards de francs CFA.
06:19Cependant, plusieurs députés de la transition ont soulevé des inquiétudes concernant le
06:24caractère limité du budget consacré à l'investissement.
06:27Ces ressources, jugées dérisoires, compromettent selon eux l'achèvement des projets infrastructurels
06:32déjà budgétisés, tandis que d'autres, tous aussi prioritaires, restent inexplorées.
06:38En effet, les parlementaires ont exprimé des réserves sur la dépendance persistante
06:43aux recettes pétrolières, malgré leur probable baisse en 2025.
06:47Dans le même temps, ils ont critiqué l'absence de prise en compte des revenus potentiels
06:52provenant de l'exploitation des pierres précieuses ainsi que l'impact de la taxe sur les transactions financières.
06:58La faible part réservée à l'investissement dans le budget global a également été fortement
07:03dénoncée comme incompatible avec les ambitions affichées de développement économique et social.
07:08Évaluées à 592,6 milliards de francs CFA en 2025, soit plus de 100 milliards de francs
07:15CFA en dessous du montant annuel nécessaire estimé par la Banque africaine de développement
07:20Pour le développement des infrastructures prioritaires, ces dépenses d'investissement
07:23sont donc en déçà des attentes des parlementaires.
07:26Durant les 15 jours à venir, les députés de la transition travailleront donc à examiner
07:31et amender ce projet de loi de finances, en quête d'un équilibre plus pertinent
07:36entre dépenses courantes et investissements.
07:39L'objectif étant de garantir une gestion rigoureuse des finances publiques,
07:42tout en répondant aux attentes pressantes des populations gabonaises
07:46en termes d'infrastructures, de services sociaux et de développement économique et durable.
07:54Parlons santé, une étude publiée le 28 novembre 2024 par l'agence France Presse
08:00indique que la pollution atmosphérique par les incendies est à l'origine de 90% de décès
08:06notamment dans les pays à faible revenu ou intermédiaire.
08:09Les chercheurs appellent à une action urgente pour y remédier.
08:14C'est ce que nous révèle une étude scientifique publiée le 28 novembre 2024 par l'agence France Presse.
08:20En effet, la pollution atmosphérique par les incendies constitue un grand danger dans le monde
08:25car étant à l'origine de 90% de décès, notamment dans les pays à faible revenu ou intermédiaire,
08:32alertent les chercheurs qui en appellent à une action urgente
08:36pour diminuer le nombre de morts causées par les incendies.
08:39Le changement climatique observé à travers le monde a inéluctablement des conséquences
08:44aussi bien sur l'environnement que sur les hommes.
08:47Preuve de cela, le nombre de décès enregistré chaque année dans le monde
08:52qui s'élève à 1,5 million de personnes qui meurent suite aux incendies
08:56majoritairement dans les pays les plus pauvres ou vulnérables à la pollution atmosphérique
09:01comme nous l'indique une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet.
09:05Ainsi, sur la période durant laquelle l'étude a été menée,
09:08les scientifiques affirment que 450 000 décès annuels seraient causés
09:13par des maladies cardiaques liées aux incendies de forêt
09:16et 220 autres par enceintes dues à des maladies respiratoires
09:20liées aux fumées et aux particules émises par les incendies,
09:24indique l'article rendu public par l'AFP.
09:27Par ailleurs, les chercheurs indiquent que les techniques de brûlage
09:30utilisées comme méthode de défrichage et de fertilisation
09:34dans certaines agricultures traditionnelles font de plus en plus de victimes,
09:38notamment dans les pays pauvres.
09:40L'écrasante majorité des décès, soit 90% dont 40% dans la seule Afrique subsaharienne,
09:45sont localisés dans des pays à revenus faibles ou intermédiaires.
09:49Des chiffres inquiétants qui nécessitent des actions urgentes
09:52de la part des dirigeants des pays les plus touchés par la pollution de l'air
09:56par les incendies.
09:57Il s'agit notamment de la Chine, la République démocratique du Congo,
10:01l'Inde, l'Indonésie et le Nigeria.
10:03Alors que la santé humaine est plus que jamais menacée,
10:06les chercheurs préconisent comme solution de s'éloigner de la zone la plus polluée,
10:10utiliser des purificateurs d'air et des masques restés à l'intérieur.
10:14Des stratégies qui ne sont pas accessibles aux habitants des pays les plus pauvres,
10:18ont déploré les chercheurs.
10:23À présent, passons en revue l'actualité locale.
10:26Face aux accusations portées par les syndicalistes,
10:30ravivées par le groupe Ebomaf,
10:32invoquant des lenteurs dans la matérialisation du contrat avec ce groupe.
10:36Le directeur général de la Compagnie nationale de navigation intérieure
10:40et internationale, le contre-amiral Alain-Jérôme Monguet-Engolé,
10:45s'est entretenu le 29 novembre avec le Collège des délégués syndicaux
10:49et du personnel.
10:51Il a remis les pendules à l'heure, d'après Gabon Review.
10:55Notre confrère Info 241 relate que depuis septembre environ,
10:59200 étudiants gabonais en Russie vivent une situation critique.
11:04Et ce, en raison du non-payement de leurs frais de scolarité
11:07et allocations familiales par l'Agence nationale des bourses du Gabon.
11:11Ces derniers risquent l'explosion de leurs universités,
11:15une mesure qui pourrait empêcher leur participation
11:18aux examens prévus le 8 décembre prochain.
11:21Après avoir pris une part active à la large victoire d'Ubi
11:25lors du référendum du 16 novembre dernier,
11:27le parti démocratique gabonais s'active désormais
11:30à l'organisation de son prochain congrès.
11:33C'est de moins ce qu'a indiqué le 30 novembre 2024
11:36Angélique Ngoma lors d'une déclaration livrée à son siège
11:40au quartier Lui, dont le premier arrondissement
11:43de la commune de Libreville, selon le quotidien L'Union.
11:46Puis, hors de nos frontières, du 2 au 13 décembre 2024,
11:50se tient Riad en Arabie saoudite, la 16e réunion des partis
11:54à la Convention des Nations Unies sur la lutte
11:57contre la désertification, un événement qui intervient
12:00alors que des experts ont tiré la sonnette d'alarme
12:03sur les graves conséquences de la déforestation
12:06et de l'agriculture intensive sur la planète.
12:09L'objectif principal de cette rencontre est de parvenir
12:12à se mettre d'accord sur un ambitieux plan
12:15de restauration de 1,5 milliard d'hectares
12:18de terres dégradées, nous rapporte le journal régional
12:21français Sud-Ouest.
12:24L'ex-première dame de Côte d'Ivoire, Simone Bagbo,
12:27a annoncé samedi 30 novembre dernier,
12:30lors de la première convention du mouvement
12:33des Générations Capables qui s'est tenue à Mossou,
12:36près d'Abidjan, qu'elle se portera candidate
12:39à l'élection présidentielle de 2025, avec la volonté
12:42de construire une Côte d'Ivoire totalement transformée,
12:45modernisée et prospère à tel rang chérie,
12:48tout en déclarant, j'ai accepté d'être candidate
12:51à l'élection présidentielle d'octobre 2025
12:54parce que je crois profondément que chaque Ivoirien,
12:57quelle que soit sa condition, est capable, s'il le veut,
13:00de transcender toute épreuve pour rêver, créer,
13:03bâtir et réussir, révèle Jeune Afrique.
13:06Le Monde indique que des dizaines de personnes
13:09ont trouvé la mort dimanche 1er décembre 2024
13:12dans des affrontements entre supporters
13:15au cours d'un match de football à Zéré, Corée,
13:19dont le sud-est de la Guinée ont expliqué
13:22à l'agence France Presse des sources médicales
13:25des informations confirmées par le Premier ministre
13:28de ce pays d'Afrique de l'Ouest. Par ailleurs,
13:31des supporters en colère auraient vandalisé
13:34et incendié le commissariat de la ville.
13:41Le verbatim, l'omniprésence et l'omnipotence
13:44dans la vie professionnelle du magistrat,
13:47de l'exécutif et du ministre de la Justice en particulier
13:50est l'expression la plus achevée d'une justice
13:53sous tutelle et sous commandement de l'exécutif.
13:56L'auteur de ce verbatim est Landry Abaga-Essono,
13:59président du SINAMAEG.
14:01C'est tout pour aujourd'hui, rendez-vous demain
14:04pour un autre tour d'horizon de l'actualité de la mi-journée.
14:07Dès 19h30, vous serez en compagnie de Karl Mackenba
14:10pour la principale édition d'information du soir.
14:13Bonne suite de programme et surtout,
14:16rendez-vous à l'heure de l'info sur Gabon Media Time.