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Le journaliste Philippe David était l’invité de Midi News, ce lundi 2 décembre, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur les conséquences politiques d’une censure du gouvernement: «Nous sommes dans une crise de régime, même une démission ne changerait rien».

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Transcription
00:00Comme l'a dit Judith en début de cette émission, nous sommes en crise de régime.
00:04Je prends trois exemples.
00:06Il ne peut pas dissoudre avant le 7 juillet.
00:08On ne va pas faire voter les gens le 7 août, avec la France qui est à la plage en grande partie.
00:12Donc il faut dissoudre le 15 août pour voter le 15 septembre.
00:15On est à peu près d'accord là-dessus.
00:16Donc il faut tenir encore la bagatelle de neuf mois.
00:19On est le 2 décembre.
00:22Imaginons qu'il démissionne.
00:24Son successeur ou sa successeur ne peut pas dissoudre.
00:29Vous allez trop loin dans la réunification.
00:31On est vraiment dans la crise de régime.
00:33Même une démission.
00:34Par contre, il y aurait quand même une petite chose très drôle avec l'article 16.
00:38Vous voulez que je vous dise laquelle ?
00:40C'est que quand la constitution de 1958 a été adoptée,
00:43le journal l'Humanité avait titré au lendemain du référendum
00:46« la constitution monarchique adoptée ».
00:49Parce que pour eux, l'article 16 qui était dans la constitution,
00:51c'était la monarchie et même le fascisme.
00:54Ce serait quand même très amusant qu'Emmanuel Macron,
00:57qui aura été élu avec la gauche qui appelle à voter comme un seul homme pour lui,
01:01soit l'homme qui soit le premier à utiliser l'article 16.
01:03Je précise quand même pendant que je vais expliquer.

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