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00:00De retour en studio pour ce nouveau numéro de CETA-DIAR, nous sommes toujours en compagnie de notre invité Dumbia Brahima, secrétaire exécutif adjoint du RHDP en charge du processus électoral.
00:12Merci d'être encore là parmi nous.
00:14C'est un plaisir.
00:16Alors, l'opposition accuse le RHDP d'exercer une influence sur la commission électorale indépendante pour réduire justement le nombre d'inscriptions dans Sébastien.
00:26Qu'est-ce que vous répondez à ces critiques ?
00:31Je ne sais pas sur quoi se fonde cette critique.
00:37Vous avez suivi comme moi la révision de la liste électorale.
00:42Dites-nous dans quel centre des électeurs ou des personnes sont allées se présenter, mais n'ont pas été reçues par la commission électorale indépendante.
00:52Tous ceux qui se sont déplacés pour aller se faire inscrire sur la liste électorale ont été reçus par la CEI.
00:58Donc, je ne vois pas à quel moment le RHDP peut faire une pression sur la commission électorale indépendante pour réduire ses électeurs.
01:10Parce que le RHDP, je vous l'ai indiqué tout à l'heure, est implanté sur l'ensemble du territoire national.
01:17La personne qui se déplace pour aller se faire inscrire sur la liste électorale...
01:20Comme tous les autres partis politiques également.
01:22Oui. Enfin, moi je connais pour le RHDP, je ne connais pas pour les autres.
01:25Je connais le niveau d'implantation du RHDP, je connais la cartographie des élus du RHDP,
01:31je connais aussi la cartographie des élus des autres partis politiques. Ce n'est pas pareil.
01:35Maintenant, les personnes qui se déplacent pour aller se faire enregistrer sur la liste électorale,
01:42ce n'est pas écrit sur leur front ni sur leur chemise qu'elles vont voter pour tel ou tel bord politique.
01:48Nous, nous mobilisons tout le monde et les gens se déplacent, vont dans les lieux d'enrôlement.
01:53Je ne vois pas pourquoi le RHDP fait répression sur la commission électorale indépendante
01:59pour ne pas que des gens aillent se faire inscrire alors que ces mêmes personnes peuvent voter pour le RHDP.
02:05Ça n'a pas de sens.
02:06Alors, il y a beaucoup de doutes autour de ce processus électoral.
02:10Comment est-ce que vous pensez qu'on peut garantir que le processus d'enrôlement et d'élection soit réellement inclusif et transparent ?
02:18La transparence, c'est dans les textes déjà, l'application des textes.
02:26Vous regardez, il y a le code électoral et puis les textes subséquents qui organisent, qui régissent l'organisation des élections.
02:37Nous suivons le travail de la CEI.
02:40S'il arrive à un moment donné que le travail fait par la CEI n'est pas conforme aux textes,
02:47en ce moment, nous serons d'accord avec nos opposants.
02:52Nous, nous n'avons pas perçu une volonté de masquer la transparence ou de faire un processus qui ne soit pas inclusif.
03:04Nous n'avons pas perçu cela.
03:06Et donc, pour le moment, nous observons.
03:08Nous observons parce que ceux qui disent ce que vous avez dit, nous ne savons pas sur quoi ils se fondent, mais les faits ne nous le démontrent pas.
03:18D'accord, les faits ne vous le démontrent pas.
03:20Et vous l'avez dit tantôt que vous êtes vraiment implanté sur l'ensemble du territoire national.
03:25La question que je vais poser est de savoir comment est-ce que vous évaluez la participation des citoyens en zone rurale ?
03:34En ce qui concerne la révision de la liste électorale.
03:37Nous sommes en train de regarder comment la Commission électorale indépendante a publié des chiffres bruts.
03:44Si nous avons les détails, nous pourrons donc voir, en tout cas par rapport à l'opération de révision, ce qui s'est passé dans les zones rurales.
03:57Mais à tout état de cause, nos populations, qu'elles soient en ville ou dans les zones rurales, sont aux faits de la chose politique.
04:06Parce que les hommes politiques, les leaders politiques, les candidats parcourent le pays.
04:11En tout cas, pour ce qui nous concerne, le RHDP, aucun village n'est laissé pour compte.
04:17Nos secrétaires départementaux, nos secrétaires de sections, nos secrétaires de zones ratices passent dans tous les villages pour faire passer.
04:27Donc le message du RHDP.
04:29Nous avançons à grands pas de l'échéance électorale de 2025.
04:34Le constat, malheureux ou heureux selon le bord qu'on occupe, est que les jeunes semblent de moins en moins intéressés par la chose politique.
04:44Et l'enrôlement électoral, vous en parliez dans la première partie de cette émission.
04:48Que fait réellement le RHDP dans ce contexte-là pour changer la tendance ?
04:54Bien, le RHDP a déjà mis en mission la structure des jeunes pour aller parler aux jeunes, pour les intéresser à la chose politique.
05:09Et dire aux jeunes que l'acte de vote n'est pas un acte anodin.
05:15C'est l'un des actes les plus importants de la vie d'une personne.
05:18Parce que quand vous allez glisser le billet d'un dans l'autre, vous décidez pour leur avenir.
05:23Pour votre avenir, pour l'avenir de vos enfants, pour l'avenir de vos petits-enfants.
05:27Lorsque vous choisissez la bonne personne, vous avez toutes les opportunités qui vous permettent de réaliser vos rêves, de vous réaliser.
05:35Si vous n'avez pas la bonne personne, vous souffrez par les conséquences de son incompétence sur le pays.
05:44Donc nous essayons de former les jeunes. Il y a déjà la formation.
05:48Et nous avons un secrétariat exécutif adjoint chargé de la formation qui est en train de réfléchir et qui propose à la direction du parti une nouvelle méthodologie de rencontre avec les jeunes, de meeting.
06:06Parce que nous avons vu que les meetings traditionnels que nous faisons n'intéressent pas véritablement les jeunes.
06:13Ceux qui viennent à ces meetings sont les aînés, les parents qui sont déjà sur la liste électorale.
06:20Donc il faut trouver d'autres mécanismes.
06:22On y voit quand même beaucoup de jeunes dans les différents reportages que nous effectuons.
06:26Oui, bien sûr. Mais ce n'est pas encore la grande masse.
06:30Ou alors ce sont des jeunes qui sont déjà dans les structures politiques.
06:37Alors que ceux que nous visons, en dehors de ceux qui sont, ou en plus de ceux qui sont dans les structures politiques, qui militent, nous visons ceux qui ne sont dans aucune structure politique.
06:48Il faut leur parler, il faut leur présenter les programmes, les projets, etc.
06:53Donc c'est à ce niveau que notre secrétaire exécutif, agent chargé de la formation et de l'institut politique, propose de nouvelles méthodologies de meeting.
07:06Nous avons la semaine passée expérimenté.
07:10Donc le temps que cela soit validé par la direction du parti, vous verrez.
07:15Ceux qui pourront prendre part à ces formations sont les jeunes qui n'appartiennent pas forcément au RHDP aujourd'hui ?
07:22Oui, ceux qui ne pourront pas prendre part à ces formations, qui ne pourront pas prendre part à ces meetings, sont des jeunes du RHDP.
07:30Des jeunes qui ne sont pas du RHDP, mais des jeunes aussi qui appartiennent à d'autres partis politiques.
07:34Parce que le RHDP aussi travaille pour l'ensemble de tous les jeunes de Côte d'Ivoire.
07:41Il est bon que les jeunes qui sont dans les autres partis politiques puissent entendre le programme du RHDP, le projet du RHDP, le bilan du président Alassane Ouattara.
07:51Et cela leur permettra, le moment venu, de prendre la bonne décision.
07:55Certains jeunes de Côte d'Ivoire se sont inscrits sur cette liste électorale.
08:00Ils ont procédé donc au processus de révision de la liste électorale qui s'est clôturée récemment.
08:05Et à l'issue du Conseil des ministres du 20 novembre dernier, le ministre porte-parole du gouvernement, M. Amadou Koulibaly, a dit, et je cite,
08:14« la révision de la liste électorale ne va pas se faire de façon éternelle ».
08:20Votre commentaire là-dessus ?
08:22Je n'ai pas de commentaire.
08:24La liste électorale, au moins le processus électoral, a un coût.
08:32Ce coût est supporté par le gouvernement.
08:36Le gouvernement, je pense, a fait sa part.
08:39Le porte-parole du gouvernement a donné la position du gouvernement.
08:44Et le RHDP soutient la position du gouvernement.
08:47Je reviens encore sur les réactions de l'opposition.
08:51Beaucoup de parties de l'opposition se plaignent souvent d'un manque d'accès équitable aux ressources et à la sensibilisation pour leurs électeurs.
09:00Quel est votre point de vue sur cette question ?
09:04C'est une déclaration.
09:06Mais quel est l'élément qui permet d'étayer cette déclaration ?
09:12Est-ce qu'un parti politique a été empêché d'aller sur une chaîne de télévision et de venir ici ?
09:21En effet, on a reçu M. Danoudjidji.
09:24Vous recevez tous ceux qui répondent à vos invitations.
09:27Ils s'adressent à la Côte d'Ivoire tout entier et au monde.
09:31La RTI, toutes les chaînes qui sont présentes en Côte d'Ivoire, que ce soit la radio ou la télévision, reçoivent tous les partis politiques qui répondent à leurs invitations.
09:42Ces partis politiques ont des radios, des chaînes sur les réseaux sociaux.
09:48Je regarde souvent les chaînes de ces partis politiques sur Facebook, sur TikTok et d'autres réseaux sociaux.
09:56Je ne vois pas pourquoi ils n'ont pas accès aux ressources qui permettent de sensibiliser leurs militants et la population.
10:08M. Doumbia, 1,5 million de personnes enrôlées sur 4,5 million de personnes attendues.
10:14Est-ce que vous pensez que ce faible taux d'inscription ne risque pas de compromettre la crédibilité des élections en 2025 ?
10:23Non, pas du tout. Je vous ai dit que l'inscription sur la liste électorale n'est pas obligatoire.
10:29Ceux qui s'inscrivent sur la liste, ce sont eux qui vont voter.
10:32Nous avons déjà 8,12 millions de personnes sur la liste électorale.
10:36Ceux qui se sont inscrits cette année vont venir compléter ces 8,12 millions.
10:42Il y aura autour de 9 millions de personnes qui seront appelées aux unes en 2025.
10:48Il y en a qui vont se déplacer pour aller voter. Il y en a qui vont rester à la maison.
10:52Je pense que chaque candidat et chaque parti politique va faire l'effort de mobiliser ses partisans pour aller voter.
11:00Et à l'issue de ce vote, les résultats seront les résultats des électeurs ivoiriens.
11:06Cela n'a aucune incidence sur la crédibilité des élections.
11:14Nous sommes en novembre 2024 où nous enregistrons cette émission, à 11 mois de l'élection présidentielle de 2025.
11:21Est-ce que vous pouvez nous donner des garanties qui, selon vous, pourraient éviter un contentieux poste électoral comme celui que nous avons vécu en 2020 ?
11:31Je pense que l'État fait ce qu'il a à faire, c'est-à-dire sécuriser le processus électoral.
11:43C'est de permettre à tous les électeurs, tous les citoyens qui ont envie de se déplacer pour aller voter,
11:50de leur donner l'assurance et la sécurité nécessaires pour aller exercer leurs droits de vote.
11:58De donner les moyens demandés par la commission électorale indépendante, les moyens humains, les moyens financiers, pour faire son travail.
12:08Donc l'État fait son travail.
12:11Maintenant, il appartient aux hommes politiques de faire la leur, ou du moins de faire leur tâche.
12:17C'est-à-dire de respecter, parce que les crises que nous avons connues dans notre pays ne sont pas le fait du processus électoral.
12:29Les crises que nous avons connues ne sont pas le fait de la commission électorale indépendante.
12:34Les crises sont du fait de certains candidats qui refusent de reconnaître les résultats sortis des unes.
12:42Et c'est tous les partis politiques, tous les candidats qui doivent s'engager, être dans une posture de respecter les résultats qui vont sortir des unes.
12:53On comprend aisément que le RHDP sera respectueux des résultats des unes.
12:56Le RHDP a toujours été respectueux des résultats des unes.
13:01Vous avez vu les élections qui se sont passées tout récemment.
13:05Il y a des ministres du RHDP qui ont perdu.
13:08Il y a un président d'institution qui a perdu l'élection.
13:12Les résultats ont été reconnus.
13:14À Tchassalé, ce n'était pas tellement ça aussi.
13:16Non, à Tchassalé, ça fait partie du processus.
13:22Il y a eu des situations et des gens sont allés devant le conseil d'État pour porter plainte.
13:38Le conseil d'État, à l'analyse de cette plainte, a trouvé que c'était justifié et a annulé l'élection.
13:46L'élection a été reprise.
13:49Le maire actuel qui était candidat, qui avait gagné à la première élection,
13:57quand ça a été repris, il a été reconduit et il a gagné.
14:01Il est maire aujourd'hui. Il n'y a pas eu de contestation.
14:04Dans le processus électoral, les voies sont prévues pour la contestation.
14:11Lorsque vous n'êtes pas d'accord, vous saisissez les autorités compétentes.
14:15Pour l'élection présidentielle, c'est la cour constitutionnelle.
14:18Pour l'élection des députés, c'est la cour constitutionnelle.
14:21Et pour l'élection locale, c'est le conseil d'État.
14:24Donc, il est permis de contester les résultats, mais devant les juridictions compétentes.
14:30Votre mot de fin à l'endroit des populations vivant en Côte d'Ivoire, en ce qui concerne la promotion de la paix.
14:36Je vous prie de vous adresser au pays tout entier en regardant cette caméra.
14:40Bien, la Côte d'Ivoire, le RHDP, est un parti fouettiste.
14:47La philosophie du fouet boigny, c'était la paix, c'était le dialogue pour résoudre les problèmes.
14:55Le président Alassane Ouattara, qui est l'un des dignes successeurs du président au fouet boigny,
15:01prône la paix, prône le dialogue.
15:05Et à la suite du président Alassane Ouattara, nous tous, en tant qu'ivoirien, nous devons nous engager dans la paix.
15:13Et ne pas seulement le proclamer, mais l'adopter comme comportement.
15:18Parce que le président au fouet boigny a dit, la paix, ce n'est pas un 20 mots, mais c'est un comportement.
15:24Il est bon que tous les Ivoiriens, de quelque part qu'ils soient, posent chaque jour des actes de paix.
15:31Des actes qui concourent à la paix.
15:33Et cela nécessite qu'au lieu de passer le temps à discréditer nos institutions,
15:41que nous aidons nos institutions à mieux travailler pour promouvoir la paix dans notre pays.
15:48Et c'est sur cet appel à la paix que nous allons vous dire merci d'avoir accepté notre invitation et d'avoir répondu à toutes nos questions.
15:54C'est moi qui vous remercie.
15:55Je rappelle que vous êtes Dumbia Brahimah, secrétaire exécutive adjointe du RHDP, en charge du processus électoral.
16:02Avec vous, nous avons parlé de démocratie, nous avons parlé d'enrôlement électoral.
16:06Et c'est l'heure pour nous de mettre un terme à cette émission.
16:09Mesdames et messieurs, merci de nous avoir suivis.
16:11Restez sur cette info, le programme se poursuit.