Alors que tous les regards se tournent vers Marine Le Pen, qui menace désormais de voter une motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, le sénateur Hervé Marseille, chef de file des centristes du Sénat, estime que les députés socialistes ont aussi une "responsabilité" à gauche de l’hémicycle.
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00:00Notamment de la situation politique actuelle, en plein débat budgétaire et alors que plane le spectre de la censure.
00:07On en parle avec Hervé Marseille qui est à votre micro, Alexandre.
00:11Bonjour Hervé Marseille.
00:12Bonjour.
00:13Le gouvernement va tomber, c'est ce qu'aurait dit Emmanuel Macron selon plusieurs sources confirmées à la presse.
00:17C'est juste une question de temps ?
00:19Je ne sais pas si le Président de la République a des dons devinatoires.
00:22En tous les cas, depuis le premier jour, on sait que c'est possible puisqu'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
00:27Donc on verra dans les heures, dans les jours qui viennent si les menaces des uns ou des autres parce qu'il n'y a pas que Mme Le Pen.
00:35Je veux dire, il y a 143 députés de Mme Le Pen avec Eric Ciotti.
00:43Mais il y a aussi la gauche qui a le choix.
00:46On parlera de la gauche tout de suite.
00:48Mais d'abord une question sur Marine Le Pen et l'ERN qui demande une main tendue au gouvernement,
00:54notamment sur la question du pouvoir d'achat.
00:55Il demande l'annulation de la hausse de la taxe sur l'électricité.
00:58C'est d'ailleurs ce qu'a voté cette annulation.
01:00C'est d'ailleurs ce qu'a voté la majorité de droite et du centre du Sénat dans l'examen du budget cette semaine.
01:05Le gouvernement de Michel Barnier doit faire un effort sur cette question de l'électricité ?
01:08Écoutez, en tous les cas, nous au Sénat, nous l'avons voté.
01:13Nous avons considéré qu'il était plus vertueux d'équilibrer et de taxer le gaz qui est une énergie fossile
01:20et de retirer la proposition du gouvernement sur l'électricité.
01:26L'électricité doit baisser.
01:28C'est un bien qui est nécessaire et utilisé au quotidien par tous les Français.
01:33Donc je pense que c'est une bonne direction.
01:37En tous les cas, si ça satisfait Mme Le Pen, tant mieux.
01:40Donc finalement, vous dites que le gouvernement peut envoyer des gages sur le pouvoir d'achat
01:44qui lui permettrait d'éviter la censure ?
01:46Le Sénat l'a fait, sans attendre si le gouvernement était d'accord ou pas.
01:51C'est notre choix.
01:52Michel Barnier parle de tempête financière en cas de censure.
01:55Est-ce qu'on est dans la dramatisation quand on emploie ces termes ?
01:59Non, il y a une réalité, c'est qu'on peut, au Parlement français, avoir toutes sortes de votes,
02:05y compris renverser le gouvernement, voter contre le budget.
02:10Mais ce qui est sûr, c'est que les marchés, eux, observent la situation française
02:15et il y a un problème de confiance.
02:17Et on peut craindre, redouter que si on allait vers une telle extrémité,
02:23eh bien la confiance des investisseurs, de ceux qui achètent notre dette,
02:30soit remise en cause et qu'on voit déjà que ce sont les hedge funds qui achètent notre dette
02:35et donc une hausse des taux d'intérêt, que c'est très préjudiciable.
02:39Alors sur cette question de la censure, parlons de la gauche,
02:41car il y a aussi une responsabilité qui pèse, notamment sur les socialistes,
02:44mathématiquement, dans l'adoption d'une éventuelle motion de censure.
02:48Qu'est-ce que vous dites à vos collègues parlementaires socialistes
02:51qui pourraient censurer le gouvernement de Michel Barnier ?
02:54Que chacun doit prendre ses responsabilités.
02:57Je pense que cette alliance avec les filles est incompréhensible.
03:03On voit bien, sur le plan électoral, pourquoi tout ça existe.
03:05Mais on mesure bien combien c'est difficile pour beaucoup de socialistes et d'autres,
03:10hommes et femmes de gauche, de supporter ce leadership de LFI,
03:15dont l'image est quand même très contestable.
03:17Mais pourtant, les socialistes semblent prêts à voter la censure avec LFI.
03:20Oui, mais enfin, au lieu de penser front populaire,
03:23ils devraient essayer de penser front républicain
03:26et imaginer qu'on peut travailler davantage dans un périmètre différent.
03:30Il faudra peut-être le faire aussi pour les municipales,
03:33quand on voit le score réalisé par l'extrême droite dans beaucoup de régions.
03:39Et je vois beaucoup de maires socialistes aujourd'hui
03:42qui s'interrogent sur le type d'alliance.
03:44Je vois Montpellier, je vois Marseille, je vois Nantes.
03:47Et il faut s'interroger sur les périmètres de coalition
03:52qui pourraient exister à l'occasion de ces municipales.
03:54Merci beaucoup, Hervé Marseille.
03:56Merci, merci beaucoup Alexandre Alamba.