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À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Michel Barnier a annoncé, ce lundi 25 novembre, plusieurs mesures pour lutter contre ce “fléau” qui représente, selon lui, un "enjeu de société". 

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Transcription
00:00Pour beaucoup de raisons, je suis très à la fois ému et déterminé et intéressé par ce moment que je viens de passer ici à l'Hôtel-Dieu.
00:12Et je voudrais en remercier naturellement Mme Gruninger, la directrice de cet Hôtel-Dieu, de ce grand hôpital,
00:21remercier le directeur général de l'assistance publique des hôpitaux de Paris,
00:26les élus qui sont ici, les membres du gouvernement, il y en a trois que je vais citer dans un instant,
00:33mais aussi le maire de l'arrondissement, le maire adjoint de Paris qui représente Anne Hidalgo,
00:40Madame le procureur, mesdames et messieurs les sénateurs et députés.
00:46C'est une journée internationale qui donne un coup de projecteur sur une cause majeure,
00:53la lutte contre les violences faites aux femmes.
00:57Et je suis très heureux, aux côtés de Paul Christophe, ministre des Solidarités, de Geneviève Tariousek,
01:03ministre de la Santé, de la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes,
01:07Salim Hassan, dont je salue l'action, d'être ici dans un lieu de soins, mais aussi d'abord un lieu humain.
01:17Je suis venu ici, mesdames et messieurs, avec beaucoup d'humilité.
01:21Quand on mesure cette cause, cet enjeu de la protection des femmes,
01:28mais aussi beaucoup de détermination et témoigner de l'engagement résolu,
01:34le mien, mais aussi tout le gouvernement, à lutter contre ce fléau des violences faites aux femmes.
01:40Tout à l'heure, l'une des médecins qui est ici me disait que c'est une cause de société,
01:47mais c'est aussi une cause de santé mentale. Le docteur Dauchy qui me disait ça.
01:51Et vous vous souvenez, mesdames et messieurs, que j'en avais fait une déligne rouge
01:57de notre action au tout début de ma mission de Premier ministre,
02:02dans ma déclaration de politique générale devant le Parlement.
02:06Et je répète qu'il n'y a et qu'il n'y aura aucune forme de tolérance à l'égard de ces violences.
02:13Ces derniers mois, les Français ont été profondément marqués par le courage incroyable de Gisèle Pellicot.
02:20Ce projet qui est en cours nous touche tous et j'y suis très attentif.
02:25Il pose la question encore peu connue de la soumission chimique.
02:28Et nous attendons tous l'issue de ce procès avec beaucoup d'attention.
02:32C'est une question que Sandrine Josseau a également relevée avec courage et l'a eu en ségré.
02:39Je suis très heureux qu'elle soit aussi avec moi aujourd'hui.
02:45Les Français sont aussi très émus de drames intolérables,
02:49comme l'assassinat de cette jeune étudiante philippine il y a quelques semaines.
02:54Les violences faites aux femmes demeurent encore aujourd'hui un fléau.
02:58Au-delà, c'est d'abord un drame humain, mais il y a des chiffres qui démontrent ce fléau
03:05et qu'il faut rappeler, comme tous les témoignages qui sont glaçants, tragiques,
03:1293 féminicides en 2023, plus de 270 000 victimes de violences conjugales l'an dernier,
03:23dont 85% sont des femmes.
03:26Et aux côtés de ces femmes victimes, il y a aussi des enfants pour lesquels nous avons une pensée particulière.
03:32Face à ce fléau, en 7 ans, la France a considérablement renforcé sa politique publique de prévention
03:39et de lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes.
03:43Et donc j'inscris cette étape aujourd'hui à l'Hôtel-Dieu comme une étape vraiment dans un long chemin.
03:50C'est pour ça que je parlais d'humilité et de détermination.
03:54Je souhaite ici remercier personnellement toutes les personnes qui luttent sans relâche
03:58contre cette très grave réalité.
04:00Je pense en particulier aux différents ministres qui se sont engagés,
04:05chargés du droit des femmes, Marlène Schiappa, Elisabeth Moreno, Bérangère Couillard,
04:11Aurore Bergé, Isabelle Rohm, qui ont porté ces politiques.
04:15Je pense aussi à Roxana Maressane Ahou, qui a fait de la lutte contre les violences sexuelles dans le sport,
04:23une de ses causes, ou encore à Valérie Letart, qui est à l'origine de l'aide universelle d'urgence.
04:29Je pense aussi à Émilie Chandler, autrice du rapport Rouge-Vif, à Véronique Riotton et à Dominique Vérien,
04:37présidente des délégations des droits des femmes de l'Assemblée nationale et du Sénat,
04:42et bien sûr à Sandrine Josseau, qui est avec nous aujourd'hui.
04:46Je pense à Marie Rabattelle pour son combat contre la lutte contre les violences sexuelles
04:51touchant des personnes en situation de handicap, à Anne-Cécile Belfer, présidente de la Fondation des femmes,
04:58à Daniel Bousquet, ancienne présidente du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes,
05:04au Dr Gerda Hatem et à tant d'autres.
05:08Je prends le temps de citer des hommes et des femmes parce que j'ai évoqué un long chemin
05:13qui s'est amplifié il y a sept ans, mais qui n'est pas terminé,
05:17tout au long de ce chemin des engagements des femmes, des hommes, des structures portées par les collectivités publiques,
05:25et ça vaut le coup, et c'est juste, de les rappeler.
05:29J'ai une pensée précisément pour les structures, associations et les collectifs qui jouent un rôle majeur,
05:34notamment les centres d'information sur le droit des femmes et des familles,
05:38la Fédération nationale solidarité femmes, qui gère le numéro 3919,
05:47le planning familial, le collectif féministe contre le viol,
05:51l'association européenne contre les violences faites aux femmes au travail,
05:55la Fédération nationale women, safe and children.
05:58En avant toutes, je souhaite aussi citer l'association Mandorpa,
06:03présidée par Caroline Darian, qui est la fille de Gisèle Pellicot,
06:08et qui mène, elle aussi, un grand nombre d'actions pour révéler, comprendre,
06:13endiguer le phénomène de la soumission chimique.
06:17Ce chemin est très long, il est encore long,
06:22et je veux dire que tout au long de ce chemin, la mobilisation,
06:28notamment de toutes ces femmes que je viens de citer, commence à porter ses fruits.
06:33Nous avons réussi à avancer dans un certain nombre de domaines,
06:37notamment l'écoute des victimes, avec l'extension des horaires de la ligne 3919,
06:4224 heures sur 24, 7 jours sur 7,
06:45le renforcement des dispositifs alertes, avec la levée du secret médical en cas de danger immédiat,
06:51des dispositifs de protection, avec la généralisation des bracelets anti-rapprochement,
06:57et le déploiement, qui se développe beaucoup, des téléphones grave danger.
07:02Enfin, la possibilité de déposer plainte en dehors des commissariats et des gendarmeries,
07:07comme cela m'a été démontré ou indiqué tout à l'heure.
07:11Je veux le dire ici, il y a des initiatives qui donnent beaucoup d'espoir et qu'il nous faut soutenir,
07:18et cette visite, cet après-midi, dans une longue journée politique,
07:24cette visite est pour moi très importante.
07:28Elle m'a permis de confirmer le formidable engagement des professionnels
07:33dans l'accompagnement des femmes victimes de violences,
07:37la profonde humanité qui règne ici,
07:40et l'apport majeur de la coopération entre les professionnels du soin,
07:44les services de police, la justice, j'ai salué Madame le Procureur,
07:48et les associations.
07:50J'ai parlé, Mesdames et Messieurs, d'étapes.
07:53La politique mise en œuvre ces dernières années commence, nous le voyons, à porter ses fruits.
07:58On doit aller plus loin, parce que ce chemin n'est pas fini.
08:02Le combat reste d'actualité dans les grandes villes, Paris, mais aussi partout en France.
08:08C'est parfois plus difficile encore dans les zones isolées.
08:13C'est en effet la culture de la société dans son ensemble sur laquelle nous devons agir,
08:18afin que plus jamais la moindre tolérance, la moindre tolérance ou la moindre excuse
08:23ne puisse exister en matière de violences faites aux femmes.
08:28Les ministres auront l'occasion de préciser les actions qui seront mises en œuvre,
08:32en ce sens, dans leur champ respectif, car c'est tout le gouvernement qui est mobilisé.
08:37Mais je voudrais, à cet instant, avant de conclure,
08:41citer quatre points majeurs que nous allons, en plus de tout ce qui a été fait,
08:46et avant que d'autres choses ne soient faites, mettre en œuvre dans les semaines et les mois qui viennent.
08:52Chaque département français sera doté d'une maison des femmes.
08:56Avant la fin 2025.
08:59J'ai pu le constater ici à la rencontre des équipes et des femmes prises en charge.
09:03Ces structures sont essentielles pour accueillir, écouter, prendre soin, réparer.
09:10Le budget actuellement en discussion au Parlement prévoit les crédits nécessaires
09:14et je sais que sur le terrain, l'énergie et la bienveillance se conjugueront
09:19pour que toutes les structures attendues voient le jour.
09:22Deux, dès la fin 2025, il sera possible pour les femmes de porter plainte
09:28dans chaque hôpital de France doté d'un service d'urgence ou d'un service gynécologique.
09:35Plus d'hôpitaux permettent déjà ces dépôts de plainte.
09:38Mais nous voulons, nous allons systématiser et garantir un accompagnement global
09:44pour chaque victime dans un lieu unique, sécurisé.
09:47Une main tendue, mais une seule main tendue pour éviter des démarches et parfois le découragement.
09:55Trois, alors que l'actualité récente a bouleversé la France
09:59et mis en lumière la réalité et les ravages de la soumission chimique,
10:03je souhaite que nous blésions collectivement contre ce fléau.
10:07Voilà pourquoi j'ai confié à Madame Sandrine Josseau, députée,
10:12à la sénatrice Véronique Guillotin, qui est ici et que je remercie,
10:17poursuivre de reprendre ce travail ensemble, de manière bicamérale, entre les deux chambres.
10:25Cette mission pourrait évaluer l'ensemble des questions et des enjeux autour de la soumission chimique,
10:30y compris la question de la prise en charge des victimes et celle de la prévention de cette forme de violence.
10:37Notre enjeu est d'adapter nos règles et nos dispositifs de prévention pour toujours mieux protéger les victimes.
10:43Nous allons expérimenter le remboursement par l'assurance maladie dans plusieurs départements
10:48de ce qu'on appelle des kits individuels permettant de détecter une soumission chimique
10:53pour améliorer la prise en charge des potentielles victimes.
10:56Je veux saluer à cet égard l'engagement des professionnels de santé,
10:59et notamment des pharmaciens, dont l'engagement aux côtés des victimes est essentiel.
11:05Quatrième chantier, au quatrième point, les moyens consacrés par le gouvernement à l'aide universelle d'urgence
11:11seront augmentés cette année avec plus de 7 millions d'euros de crédits nouveaux.
11:16Vous le savez, depuis maintenant un an, toute victime de violence conjugale peut bénéficier d'une aide financière
11:22lui permettant de quitter rapidement son foyer, de se mettre à l'abri et de faire face à ses dépenses immédiates.
11:30Plus de 33 000 aides ont été ainsi versées entre décembre 2023 et octobre 2024.
11:37Les moyens nouveaux que je viens d'indiquer, mobilisés en 2025 dans le nouveau budget,
11:42en faveur de cette aide permettront de répondre et d'accompagner encore plus de femmes et de les mettre à l'abri.
11:49Mesdames et Messieurs, la lutte contre les violences faites aux femmes nécessite une mobilisation toute entière de toute la société.
11:58C'est un enjeu de société. C'est un combat juste et nécessaire.
12:03J'ai vu, je salue la mobilisation de toutes les associations, des citoyennes, des citoyens, des collectivités territoriales,
12:11des services de l'État, naturellement, sur l'ensemble du territoire, en particulier ces derniers jours,
12:16mais aussi depuis le début du procès d'Imazan, dont je suis convaincu qu'il marquera quelque part un avant et un après dans cette lutte.
12:28La mobilisation de militants, de militantes anciens des droits des femmes et l'égalité entre les hommes et les femmes,
12:33que je remercie pour leur engagement, comme celle de nouveaux collectifs qui entraînent avec eux de nouvelles générations.
12:40C'est aussi de manifestantes, de manifestants pour lesquels ces marches pouvaient être des premières
12:47et qui voulaient dire leur solidarité avec les victimes et leur rejet de toute forme de violence.
12:52Ce sujet très grave, dont, je le redis, j'ai fait une des lignes rouges de l'action du gouvernement depuis le début,
12:59nécessite du rassemblement, de l'intransigeance, des moyens, de la force.
13:04Je veux dire aux femmes qu'elles peuvent compter sur la mobilisation de ce gouvernement dans son ensemble,
13:09dans son ensemble, c'est ce dont témoigne la présence de trois membres du gouvernement à mes côtés, pour être précisément à leurs côtés.
13:17Je vous remercie sincèrement de votre présence, de votre attention, pour relayer, grâce à caméras, aux journaux, aux articles, à la radio,
13:26pour relayer ce message, notamment à toutes les femmes qui doivent prendre la parole et s'exprimer et trouver là où elles sont,
13:34cette main tendue que j'évoquais tout à l'heure. Je vous remercie.
13:38Est-ce que vous avez des questions ? Je vous en prie.
13:42J'entends pas ce que vous dites. Excusez-moi.
13:50Oscar Tessinot pour RedBread Magazine. 85 millions d'euros vont être donnés à cette question de l'égalité homme-femme
13:59lors du prochain projet de loi de finances. Pouvez-vous nous expliquer un petit peu comment seront répartis ces budgets
14:04entre les ministères, les secrétariats d'État et les collectivités ?
14:07Non, je vais pas vous faire cette description maintenant dans le détail. Les ministres qui sont ici qui vous diront comment cet argent va être réparti.
14:15Je sais que c'est jamais assez. Il y a tellement de besoins. Mais nous avons veillé à ce que cette cause, cet enjeu...
14:23Encore une fois, c'est pas seulement une journée. C'est comme la cause nationale que j'ai proposée pour la santé mentale en 2025.
14:33C'est pas une année. C'est pas une journée aujourd'hui. C'est un enjeu permanent où il y a un long chemin qui est fait,
14:40des progrès qui ont été accomplis collectivement et qui doivent être poursuivis par tous les gouvernements.
14:46Donc cet argent va être là. Et les ministres vous donneront le détail si vous le souhaitez tout à l'heure.
14:52Mais vous pourrez l'avoir, le détail. Il n'y a pas de problème. Je vous en prie.
14:56— Sur le budget, Marine Le Pen a estimé ce matin que vous comptez sur votre position. Donc il est possible que vous ne passiez pas Noël.
15:04Si vous ne passez pas Noël, qu'est-ce que ça va changer pour les Français ? Et est-ce que vous vous projetez après Noël ?
15:11— Oui. Cher monsieur, je comprends votre question de journalisme. Mais c'est pas le sujet, là, maintenant.
15:17J'ai engagé comme je le souhaitais des entretiens politiques avec tous les responsables, bien sûr, du socle qui accompagne le gouvernement au Parlement,
15:26au Sénat et à l'Assemblée nationale et avec toutes les forces politiques. Parce que je pense, comme je l'avais dit le premier jour de ma nomination,
15:32que tout le monde doit être respecté. Et les Français qui ont voté pour des députés de différentes sensibilités méritent d'être respectés.
15:40C'est pour ça que je reçois tous les responsables politiques, que je les écoute. Et j'aurai l'occasion de rendre compte et de dire le résultat de ces entretiens.
15:47Mais je vais pas mélanger les sujets. Aujourd'hui, je suis sur le sujet des violences faites aux femmes et de la protection de ces femmes.
15:54Et c'est le sujet qui me préoccupe en ce moment où je vous parle.
15:59Les organisations féministes considèrent que la législation ou les dispositifs contre les violences faites aux femmes sont parcellaires, incomplets en France.
16:09Et elles demandent une loi intégrale qui prenne en compte la violence dans toutes ses dimensions. Qu'est-ce que vous pensez de cette loi intégrale ?
16:16Dans laquelle il y aurait la question du consentement, j'imagine, et toutes ces questions qui sont très difficiles.
16:23Sur le consentement, si ça doit faire partie d'une évolution législative, je suis ouvert pour qu'on avance sur ce sujet.
16:31C'est une question très grave que nous abordons avec une priorité absolue qui est celle de la protection effective des victimes.
16:41Il faut trouver les mots, il faut trouver la bonne définition qui doit être mise dans la loi.
16:47Je ne sais pas si c'est une loi intégrale, mais c'est une loi et des modifications que les ministres qui sont ici à mes côtés.
16:54J'ai actuellement cité la ministre de la Santé, le ministre de la Solidarité aussi, la secrétaire d'État Salim Assa.
17:02Ils sont à mes côtés pour voir ce dont on a besoin de plus et de mieux.
17:06Donc je ne ferai rapport à rien. Il faut simplement, j'ai évoqué ce point précisément et grave du consentement.
17:14On verra s'il faut des modifications législatives. En attendant, nous agissons, comme on le voit ici à l'Hôtel-Lieu, très concrètement.
17:21— Le temps des policiers et gendarmes, est-ce qu'elle va être améliorée ? Ça faisait partie des pistes et c'était très demandé.
17:27— Ça, c'est une vraie question. Une vraie question. Il m'a été dit ce matin dans les entretiens que j'ai eus... Enfin, cet après-midi, putain.
17:37Il y a eu beaucoup de progrès qui ont été faits du côté de la police, de la gendarmerie, grâce aussi à coopération avec la justice.
17:46Mme le procureur est ici. Et que désormais, on avait plus d'attention de formation spécifique.
17:53Ce qui m'a paru aussi très important, comme je l'ai dit – et on voudrait systématiser ça dans toute la France –,
17:58c'est que dans les hôpitaux qui ont ces services, on puisse déposer plainte et qu'on puisse aussi – vous l'avez déjà compris –
18:06prendre le temps de déposer plainte tout en ayant sécurisé et protégé les preuves. Voilà. Donc c'est ça, j'espère ne pas me tromper,
18:15mais c'est ça qui est le vrai progrès pour ces femmes. Voilà. Et donc toutes les démarches vont être poursuivies pour améliorer
18:23cette coopération transversale entre tous les services. Le vrai progrès qui a été fait depuis quelques années, pas longtemps,
18:30mais dont on a le témoignage ici, c'est la bonne coopération entre les services de la justice, de la police et les services de soins psychiatriques ou autres. Voilà.
18:39Merci à tous, en tout cas.

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