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De multiples frappes ont touché la capitale libanaise dans la nuit de vendredi 22 à samedi 23 novembre, dont une série à l'aube a complètement détruit un immeuble résidentiel au coeur de la ville, alors que la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah entre dans son troisième mois.

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Transcription
00:00Un amas de ferraille carbonisée et ces nuages de poussière qui planent au-dessus d'un
00:08immense cratère, les images qui nous parviennent du centre de Beyrouth laissent imaginer l'ampleur
00:13des dégâts causés par la frappe. Après l'explosion, nous piétinions du verre, de la boue,
00:18nous nous marchons les uns sur les autres. Ce matin, il ne reste plus rien de cet immeuble
00:23résidentiel du quartier de Basta. Les habitants ont été réveillés par le bruit des explosions,
00:28une frappe israélienne a décimé l'endroit où ils vivaient depuis des dizaines d'années.
00:32Je dormais dans ma chambre quand, tout à coup, des éclats de verre nous sont tombés dessus,
00:39accompagnés de bruits étranges. Nous nous sommes enfuis et nous avons vu d'un coup du sang partout
00:44dans les rues. Les bruits étaient terrifiants, c'était vraiment effrayant. Regardez dans quel
00:48état nous sommes, il ne reste rien de notre maison, tout est parti. Toute la journée,
00:55les secours n'ont eu qu'une seule obsession, on retrouvait de possibles survivants au milieu
01:01de tonnes de décombres et d'une odeur de poudre insupportable. Il s'agit d'une zone résidentielle
01:07avec des bâtiments serrés les uns contre les autres et des rues étroites, ce qui rend la
01:11situation difficile. Plus au sud de la capitale, les pompiers luttaient encore en milieu de journée
01:17pour tenter de sauver les fondations de cet immeuble, lui aussi touché par une frappe de
01:23l'état hébreu. Sale est accusé de ne pas avoir prévenu la population civile de l'imminence de
01:30ces frappes. Les autorités israéliennes n'ont fait aucun commentaire sur les bombardements de ce matin.

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