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Valérie Bonneton parle de son acolyte Dany Bonn, pour qui elle a de tendres mots.

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Transcription
00:00Danny Boon, un vrai ami pour vous, vous dites que vous savez que vous pourrez toujours compter sur lui, quoi qu'il arrive.
00:05Oui, oui, c'est quelqu'un vraiment de très fiable, c'est quelqu'un, je suis sûre que je l'appelle, je suis dans la mouise, t'inquiète pas, il est très très très fidèle.
00:15Vous êtes connue au conservatoire, c'est ça ?
00:16Non, on s'est connue, c'est une des premières personnes que j'ai rencontrée quand je suis arrivée à Paris.
00:20Une copine, j'étais au cours Florent, à un stage, et puis elle dit, oh tiens, j'ai écrit une pièce, je vais la monter, je connais un pote, il est trop sympa, il s'appelle Danny Boon.
00:28Et donc voilà, on a fait cette pièce, et qu'est-ce qu'on a ri, qu'est-ce qu'on s'est bien entendu, et puis après il commençait à écrire ses sketchs tout seul, et puis nous les faisait lire, et il était hallucinant, déjà.
00:39Parce que, je sais pas, je me disais, mais comment il fait pour avoir cette confiance ? Il entreprenait tout, il venait du Nord, de rien du tout, et une confiance, j'étais assez admirative, oui.
00:50Il était comment à l'époque ? Est-ce qu'il rêvait déjà en grand ? Est-ce qu'il rêvait de devenir un grand acteur ciné ?
00:54Non, mais pour lui, tout était facile, il prenait les choses en main, quoi, voilà. Et hop, on fait ça, on monte ça, on fait des sketchs, je fais mon spectacle, déjà l'idée d'aller faire des sketchs, des films aussi, il commençait, mais à 20 ans ?
01:10Quand même, d'où ça vient ce truc, cette confiance et d'entreprendre, je me dis, c'est hallucinant. Il a toujours été comme ça, mais très doué, extrêmement doué.
01:17Vous qui le connaissez bien, vous diriez que le succès l'a changé un peu ou pas ?
01:20Pas du tout, mais vraiment pas du tout. Non, non, pas du tout. Il se marre tout le temps, quoi. Il n'y a rien de plus triste que les gens qui vivent le succès et qui sont d'une tristesse.
01:29L'argent pourrit aussi, l'argent rend con les gens, ça c'est sûr. Et lui, il n'est pas du tout comme ça. Vraiment, vraiment. C'est-à-dire que dans les plus gros moments de succès qu'il a vécu, sa préoccupation, c'est de ne lâcher aucune personne et de passer du temps, même épuisé, nous on tournait, on était crevés.
01:46Il y avait un nombre de personnes qui attendaient, et bien il passe du temps avec chaque personne. Mais ce n'est pas du tout un calcul chez lui, c'est vraiment qu'il aime les gens et s'il peut aider quelqu'un, il le fait. Il est comme ça.

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