[#Vidéo] Déclaration de Serge Maurice Mabiala, Député de la Transition
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00:00Mesdames et messieurs de la presse, je voudrais tout d'abord vous remercier d'avoir bien voulu accepter de prendre part à cette conférence de presse,
00:10donnée à l'occasion de la publication des récents résultats de la consultation référendaire.
00:17Ainsi que nous le savons, cette consultation s'est achevée le samedi 16 novembre au soir
00:25et a donné les résultats maintenant connus de la communauté nationale et internationale.
00:33A l'occasion de cette échéance électorale majeure pour l'avenir de notre pays, l'opinion publique s'est fragmentée.
00:41Deux catégories de citoyens se sont affrontées dans la forme démocratique, arguments à l'appui.
00:48Les uns incitant nos concitoyens à rejeter le projet de texte soumis à l'attention de tous les Gabonais,
00:57les autres soutenant l'adoption de ce texte.
01:01La consultation a eu lieu dans la tradition démocratique et le verdict des urnes est sans appel.
01:10Le oui l'a largement emporté sur le non, indiquant clairement l'approbation et l'adoption du texte par les Gabonais.
01:19Pour ainsi dire, tous les Gabonais ont librement décidé, en conscience,
01:25de vivre sous le régime politique proposé par ce projet de constitution
01:32et de tourner une page sombre de leur histoire pour en ouvrir une autre sur une nouvelle république.
01:39La communauté internationale a pris acte de la volonté exprimée par tous et toutes les chancelleries accréditées dans notre pays,
01:48ainsi que l'Union africaine ont salué l'avènement du Nouvel Air en Terre Gabonaise.
01:54Il me plaît donc à mon tour de féliciter nos concitoyens pour l'écoute qu'ils ont consacrée
02:01tout autant aux arguments en faveur du non que ceux en faveur du oui.
02:07Il me plaît de les féliciter pour leur sagesse, leur clairvoyance quant aux défis auxquels notre pays est confronté.
02:15J'invite chacun à s'incliner respectueusement devant le verdict des urnes
02:21et à saluer le courage et la sempiternelle pondération du peuple gabonais.
02:27Au soir du 16 novembre, il n'y a pas eu de vainqueurs ni de vaincus,
02:32il n'y a eu que les patriotes, tous tendus à développer notre démocratie,
02:37à trouver notre propre voie et à développer notre pays.
02:41Pour ce faire, il importe que nous nous serions les coudes et mutualisons nos efforts
02:47dans la concorde pour le seul bien de notre pays et de tous.
02:53Je m'en voudrais de ne pas saluer également les engagements clairvoyants
02:58à la cohérence et la cohérence du Président de la République,
03:02son Excellence Brice Clotaire Oliginguéma et l'ensemble des membres du CTRI
03:07pour les efforts inlassables, le contrôle et la maîtrise de la situation exceptionnelle en cours dans notre pays.
03:16Efforts qu'il ne cesse de déployer pour la sécurité de tous et un retour à l'ordre constitutionnel.
03:24A tous, j'adresse un grand merci.
03:27A présent, je me tiens à votre disposition pour répondre à toutes les questions que vous croirez bon de me poser.
03:34Je vous remercie pour votre aimable attention.
03:37Mais pour répondre à votre question proprement, il faut d'abord, à mon sens, partir de la définition de la Constitution.
03:44La Constitution, c'est ce texte qui organise le pouvoir public,
03:51qui le fragmente en pouvoir législatif, en pouvoir judiciaire et en pouvoir exécutif.
04:00Ce pouvoir public a pour vocation de faire respecter la jouissance par les Gabonais
04:07de leurs droits fondamentaux et de leur liberté fondamentale.
04:12Tout ce qui est écrit dans la Constitution ne vise que cet objectif.
04:17Et cette Constitution est la Constitution des Gabonais parce qu'ils l'ont prouvé par le résultat que tout le monde connaît,
04:26issu des U.N.
04:29Donc, nous avons bâti une Constitution pour notre pays dans le contexte qui est le nôtre,
04:36le contexte politique, le contexte social, le contexte économique.
04:40Nous avons une Constitution pour les Gabonais et pas une Constitution à la Gabonaise, comme nous l'entendons des fois dire.
04:47Nous devions chercher notre propre voie et manifestement, nous l'avons trouvée puisque les Gabonais ont largement approuvé cette Constitution-là.
04:57Je vous rappelle que nous sommes quelque peu dans la situation de la France entre 1940, ou plutôt 1946 et 1958.
05:08Le général de Gaulle, appelé à la rescousse des institutions qui étaient ruinées, a emprunté au système américain,
05:19qui est un système présidentialiste ou présidentiel, et au système parlementaire, des éléments qui ont été introduits pour bâtir la Vème République.
05:32Sur fond de tradition, tradition monarchique, le rapport politique des Français aux politiques, à la classe dirigeante, c'est-à-dire la monarchie,
05:41parce que la Vème République est bâtie sur fond de monarchie.
05:45Le président français est certainement celui qui détient le plus de pouvoir dans toute l'Europe occidentale.
05:51Les Français ont trouvé leur propre voie, ont écrit leur propre Constitution qui s'applique à la réalité politique, économique, sociale, historique,
06:01de leur pays. La Vème République ne s'applique pas en Allemagne, en Hollande, ou en Espagne, par exemple.
06:08Elle est propre à ce pays. Et c'est le défi que nous devions surmonter tous, trouver notre propre ordonnancement institutionnel.
06:18Et nous y sommes parvenus, et les Gabonais l'ont approuvé, et nous devons nous incliner devant le résultat désirant.
06:25Voilà ce que je peux dire pour ce qui concerne la Constitution. Il n'y a pas de Constitution universaliste.
06:32Ça n'existe pas. Il n'y a pas une Constitution précise, préconçue pour tous les pays du monde.
06:39Vous savez, un pays comme la Chine, vous me direz qu'il y a une question d'échelle, mais un pays comme la Chine,
06:44c'est 1,3 milliards d'habitants et il n'y a pas de Constitution en Chine.
06:47Il y a les statuts du Parti communiste chinois qui s'appliquent à 1,3 milliards d'habitants
06:53et qui ont permis de sortir des centaines et des centaines de milliers de Chinois de la pauvreté
06:58et d'améliorer leur niveau de vie et leur qualité de vie.
07:01Donc, imposer, comme on a pu l'entendre, plaquer sur la réalité historique, politique, économique, sociale du Gabon,
07:09un système politique de type américain ou un système parlementaire, on voit bien que pour ce qui concerne le système parlementaire,
07:16notamment ce qu'ils appellent semi-présidentiel, ça ne fonctionne pas.
07:24Après 1960, nous avons eu quatre ans plus tard un coup d'État.
07:28Donc c'est bien que les institutions ne fonctionnaient pas.
07:30Maintenant, pour ce qui concerne l'abstention, il faut bien comprendre ce phénomène.
07:34L'abstention est composite.
07:38D'abord, parmi ceux que l'on compte dans les statistiques, dans la liste électorale, figurent les défunts.
07:46Pour la raison que lorsque l'un de vos proches vient à disparaître, vous n'allez pas voir le maire avec son acte d'essai pour signaler sa disparition.
07:58Donc les défunts figurent toujours dans la liste électorale.
08:02Et c'est très difficile pour les autorités, très difficile pour le ministre de l'Intérieur que d'expurger les défunts.
08:09Premier élément.
08:10Deuxième élément, vous avez l'incivisme qui se compose des personnes qui n'ont pas été votées parce qu'il y avait une intempérie, il y avait la pluie, etc.
08:20Ils estiment qu'ils n'ont pas sorti de chez eux.
08:23Il y a ceux qui n'ont pas pour habitude de lire et qui estiment que lire 194 ou 197 articles est trop long, qui n'en comprendraient même pas la lettre ni l'esprit.
08:35Et il y a ceux qui lisent mais estiment que passer dans l'expression, ça les agace.
08:41Alors il y a ceux qui ont l'habitude d'être transportés et qui estiment qu'ils n'avaient pas un moyen de transport et par conséquent, ils devaient rester chez eux.
08:52Mais cette catégorie de gabonais-là en fait preuve d'incivisme.
08:58Ça, il faut qu'on le reconnaisse parce que le type de scrutin qui était celui du samedi n'est pas une élection, qu'on pourrait en dire, une innominale.
09:13Il ne s'agissait pas pour les gabonais de choisir entre plusieurs candidats.
09:20Il s'agissait pour les gabonais de dire s'ils sont d'accord ou non avec le régime politique qu'ils veulent voir dans leur pays et sous lequel ils veulent vivre eux et leurs enfants.
09:33Ils y ont renoncé. Et ils n'ont pas dit non. Ils étaient libres de dire non. Ils n'ont pas dit. Ils étaient libres de dire oui. Ils ne l'ont pas dit.
09:47Ils se sont abstenus. Mais il y a un dicton qui dit qui ne dit mot, consente.
09:54Et que donc par conséquent, on peut considérer qu'excepté les défunts qui figurent sur la liste électorale et qui n'ont pas effectivement voté, les autres ont implicitement approuvé cette constitution.
10:09Ce que l'on appelle aujourd'hui les abstentionnistes ont approuvé la constitution, ont approuvé ce projet de texte.
10:16Et le vrai pourcentage du oui, donc de l'approbation de ce projet de texte, doit être considéré comme étant le pourcentage de oui qui a été indiqué auquel on doit ajouter le pourcentage de l'abstention.
10:33Au total donc, les Gabonais ont presque à 100% approuvé cette constitution. Presque à 100% approuvé cette constitution.
10:44Donc cette constitution a été largement soutenue par la communauté nationale, par les Gabonais, où qu'ils fussent, quoi qu'ils firent.
10:53Et nous ne pouvons que nous en réjouir et saluer la sagesse, le courage et la maîtrise d'eux-mêmes, n'est-ce pas, dont ont fait preuve les Gabonais.
11:05Parce qu'ils ont entendu les arguments en faveur de l'adoption de ce texte et ils ont également entendu les arguments contre. N'est-ce pas ?
11:16Et en toute liberté et en toute conscience, ont pris leur décision. Et leur décision a été saluée non seulement par la communauté nationale, je l'ai dit, mais également par la communauté internationale.
11:29S'agissons maintenant des résultats ou des statistiques. Vous savez, les statistiques, on peut faire dire ce que l'on veut.
11:37Lorsque vous affirmez que les résultats ou les statistiques qui ont été annoncées sont tronquées, sont faux, etc., il faut pouvoir le prouver.
11:46Il faut que vous ayez vous-même eu tous les procès verbaux. Il faut que vous ayez vous-même contribué à calculer, n'est-ce pas ?
11:54Vous soyez livré à l'exercice de calcul de ces pourcentages pour que vous puissiez affirmer de manière certaine, de manière scientifique, que ces résultats sont tronqués.
12:05Non, je ne crois pas. Il faut raison garder. Nous connaissions dès le départ les règles du jeu. Les résultats sont ceux que nous avons sous les yeux.
12:16Ils sont parfaitement crédibles. Ils sont crédibilisés par les gabonais eux-mêmes, mais aussi par la communauté internationale.
12:22Vous savez, ça me fait penser à une situation. Quand nous passions le baccalauréat, les élèves qui avaient échoué à l'épreuve considéraient que c'était la faute des professeurs,
12:35considéraient que c'était la faute du temps qui n'était pas suffisant pour faire l'exercice ou se soumettre aux exercices, etc., réaliser les exercices auxquels ils étaient soumis.
12:45Ils considéraient qu'il n'y avait pas assez de matériel didactique. En tout cas, les perdants additionnaient les raisons pour expliquer leur échec.
12:54Et ils repassaient le bac sans arrêt, bloqués sur ces arguments-là, et ils rataient sans arrêt cette épreuve.
13:03Ceux qui ratent le bac considèrent que c'est toujours la faute des autres. L'élection était claire. Elle a été très bien organisée.
13:12Je voudrais féliciter au passage le ministre de l'Intérieur. Moi-même, j'ai dirigé une coordination dans la première circonscription de ma commune.
13:26Les choses se sont passées correctement. Nous n'avons pas relevé d'anomalies dans le déroulement du scrutin. Les résultats sont ceux qu'ils sont et sont parfaitement valables.
13:35Je rappelle que le vrai taux du « oui » dans notre pays, c'est le pourcentage du « oui » qui a été calculé, qui a été annoncé, auquel il faut ajouter l'abstention.
13:46Parce que qui ne dit mot consent. Si tant est que ceux qui se sont abstenus ne croyaient pas dans ce projet, il leur fallait dire non. Ils en avaient la liberté.
13:59Et peut-être que le pourcentage du refus aurait été plus important que le pourcentage de l'acceptation. Et à ce moment-là, le président de la République en aurait tiré les conséquences.
14:11Et donc aurait retiré le texte pour un autre processus de réflexion. Mais ça n'a pas été le cas. Ils n'ont pas dit non.
14:19Donc ça veut dire qu'en eux-mêmes, ils n'étaient pas certains que ce texte produise les effets attendus et ils n'ont pas dit tout à fait oui.
14:29Mais en s'abstenant, ils ont implicitement soutenu ce texte. Donc le pourcentage du « oui » est beaucoup plus important dans notre pays. Il faut se le figurer.
14:41Ce scrutin et ce processus électoral a été parfaitement transparent. Avant que le gouvernement lui-même n'officialise le texte définitif, le projet de texte définitif, il était déjà sur les réseaux.
14:54Et tout le monde y avait accès. Rien n'a été caché. Tout était transparent. Donc dire qu'on a caché des choses est un peu erroné pour ne pas dire faux, absolument faux.
15:08Et quelque part, j'ai envie de dire que nul n'est censé ignorer la loi. La Constitution est un texte fondamental qui concerne chaque Gabonais. Il appartenait à chaque Gabonais de se procurer ce texte et de le lire.
15:21Je crois qu'ils l'ont fait dans une écrasante majorité. Même ceux qui sont considérés aujourd'hui comme étant les abstentionnistes. Ils l'ont fait.
15:32Tout le monde a eu accès à la Constitution. Tout le monde a eu la possibilité de vérifier que les dispositions inscrites dans la Constitution portent ou non atteinte à leurs libertés fondamentales, à leurs droits fondamentaux et garantissent leur prospérité.
15:51Tout le monde a eu la possibilité de le vérifier. Et dire comme ça qu'on a caché des choses n'est pas juste, n'est pas responsable. Les choses n'ont pas été cachées. Le texte était connu de tous.
16:03La preuve, c'est que toute la controverse s'est concentrée sur l'article 53, n'est-ce pas ? C'est-à-dire l'article qui porte sur les conditions d'éligibilité du président de la République.
16:13Tout le monde en a discuté. Tout le monde en a parlé comme si c'était le seul article qui constituait la Constitution toute entière, n'est-ce pas ?
16:22Ceux qui en ont discuté ont bien eu accès au texte. On ne peut pas dire qu'on est cachés. Rien n'a été caché. Le préambule était connu de tous.
16:30L'ensemble des autres dispositions, l'organisation des pouvoirs publics, n'est-ce pas, étaient connus de tous. Et on a bien pu voir que les pouvoirs sont séparés, qu'ils sont équilibrés,
16:42puisque l'Assemblée nationale a une compétence, une prérogative, celle de destituer le président. Et le président en a une, celle de dissoudre l'Assemblée, n'est-ce pas ?
16:53C'est bien que les pouvoirs sont équilibrés. C'est bien que les pouvoirs sont séparés. Et c'est bien qu'il y a un pouvoir législatif, un pouvoir exécutif pour exécuter les lois
17:02et un pouvoir judiciaire pour les faire respecter. Donc faire respecter encore une fois – j'insiste là-dessus – les droits et les libertés fondamentales des Gabonais.
17:15Il y a aussi un sujet qui n'a pas été évoqué, étonnamment, puisqu'on a pu constater qu'il n'y avait que l'article 53 devenu 43 qui suscitait, qui concentrait, qui cristallisait, n'est-ce pas, la controverse.
17:33Mais il n'y a pas que ça dans la Constitution. Il y a un tas de dispositions qui toutes soutiennent, n'est-ce pas, le respect de ce qui est écrit dans le préambule.
17:43Il y a un aspect auquel je tiens – et je trouve malheureux qu'on ne doive pas abondamment parler – c'est la question de la décentralisation. On dit que c'est un État unitaire décentralisé.
17:55Ça veut dire que la Constitution actuelle prévoit le partage de compétences claires entre l'échelon central et les échelons décentralisés. Décentralisés et pas déconcentrés, n'est-ce pas ?
18:09Ça veut dire que demain, dans les divers domaines d'intervention publique, les pouvoirs locaux pourront intervenir et formuler une offre de services publics de proximité qui répondent aux attentes de nos concitoyens dans les localités qui sont les leurs.
18:29La réalité de la ville de Mécambo n'étant pas celle de Port-Gentil et la réalité de la ville de Port-Gentil n'étant pas celle de la ville de Bitame ou je ne sais quelle autre ville. Et la Constitution le prévoit désormais.
18:44C'est-à-dire qu'elle annonce un grand acte de décentralisation à venir et donc un grand débat sur ce que désormais devront faire de manière précise les collectivités locales.
18:59Moi-même, je suis conseiller municipal sur mon siège, n'est-ce pas ? Et je sais toute la difficulté à laquelle nous sommes confrontés, n'est-ce pas ? Mais demain, voyez-vous, cette Constitution nous permet de transférer des compétences, de transférer des moyens humains, financiers, matériels afin de répondre sur toute l'étendue du territoire aux attentes de nos compatriotes.
19:24Et donc, rien n'a été caché, tout a été bien écrit, tout a été bien organisé. Les libertés, encore une fois, et les droits fondamentaux des Gabonais ne sont pas compromis. La prospérité ne l'est pas.
19:37Vous savez, le dernier prix Nobel d'Amon Acemoglou, qui est professeur au MIT, a été donc primé, n'est-ce pas, pour la raison qu'il a établi clairement un lien entre l'existence des institutions, la pauvreté et la prospérité des États.
19:59Et c'est une vérité. En cela, le CTRI, à la tête duquel se trouve être le président de la République, le président du CTRI, chef de l'État, a engagé une démarche qui est cohérente, qui est logique, qui est rigoureuse.
20:17Le CTRI commence par les institutions. Et c'est le point de départ de tout. Il fallait le faire, il fallait le décider, ils l'ont fait. Et nous ne pouvons qu'approuver cette démarche. La construction du Gabon part de ces institutions.
20:32Et ce sont ces institutions-là que nous sommes parvenus à rebâtir avec ce texte qui a été approuvé largement, très largement par les Gabonais. Je vous dis, le chiffre du oui, le pourcentage du oui est bien plus proche de 100% que d'autres choses.
20:48Puisque autour du oui, il faut ajouter le pourcentage, les abstentionnistes, les défunts acceptés. Qui ne dit mot, consent.
21:02Les enjeux. D'abord, nous sortons de la transition et nous retournons peu à peu vers l'ordre constitutionnel. Maintenant que nous avons voté la loi fondamentale, que nous l'avons adoptée, il va falloir animer cette loi, pratiquer ce texte.
21:31Eh bien, ça passe par l'élection présidentielle. Il va falloir que les Gabonais se mettent en tête que dans les temps qui viennent, plus ou moins proches, souvent le calendrier, souvent les contraintes, nous allons être confrontés à une élection présidentielle.
21:46Au terme de laquelle nous devrons élire le président du Gabon sur le texte que les Gabonais ont eux-mêmes voulu, sous le régime politique qu'eux-mêmes ont voulu. Le président de la République.
21:59Puis ensuite, nous aurons les élections intermédiaires et quasiment toutes les institutions seront en place. Le retour à l'ordre constitutionnel sera consacré et à partir de ce moment, notre pays sera retourné dans la normalité.
22:14Voilà. L'élection présidentielle, les élections intermédiaires, donc législatives et locales, la classe politique gabonaise en place, les responsabilités de chacun exercées et le Gabon repartira du bon pied.
22:34Sur les défis, pourquoi il faut le faire ? Parce que les défis qui s'imposent à nous sont nombreux. Le Gabon n'est pas un petit pays. Contrairement à ceux qui se disent, d'un point de vue géographique, territorial, figurez-vous que le Gabon, c'est plus grand que la Grande-Bretagne.
22:56La Grande-Bretagne, c'est quatre pays. C'est l'Écosse, c'est l'Irlande, c'est le pays de Galles, c'est les îles associées, les Malouines et Gibraltar et je ne sais quel autre pays. L'Angleterre elle-même. Bien. Le territoire du Gabon est plus grand que tout ça.
23:14Le Gabon, c'est plus grand que le territoire de la Belgique et de la Hollande réunies. Et le Gabon, c'est plus grand que le Portugal. Le Gabon, c'est presque quatre fois plus grand que le Sénégal. On a une illusion d'optique liée à la démographie, mais le Gabon, c'est grand. N'est-ce pas ?
23:32C'est un pays qui est ouvert sur 880 km sur l'Atlantique. N'est-ce pas ? C'est un pays qui trouve, qui a ses principaux gisements polymétalliques, notamment à l'est, mais qui a ses portes maritimes à l'ouest. Entre les deux, il n'y a pas d'infrastructure de liaison.
23:54Entre les deux, il n'y a pas d'infrastructure énergétique. Donc, il y a tout ça à bâtir, voyez-vous. Pour faire sortir le fer de Beninga, de Banyaka, il faut une voie ferrée. Il faut que la voie ferrée parte de Beninga jusque sur le port de Mayumba. Et la plateforme portuaire de Mayumba, il faut la construire. C'est une plateforme en eau profonde.
24:18Et pour nous, c'est un élément décisif, concurrentiel, parce que ce port sera bien plus efficace, économiquement plus porteur que celui de Pointe-Noire, juste à côté, n'est-ce pas ? Ou même celui qu'on bâtit actuellement au sud du Cameroun, à Kribi.
24:38Nous devons construire ces infrastructures. C'est un enjeu de développement considérable. Nous n'avons pas les moyens de le faire tout seuls. Nous sommes obligés de recourir à des complémentarités, à ce qu'on appelle aujourd'hui les partenariats publics privés.
24:56Nous avons des gisements de manganèse, un gisement de manganèse tout au moins, à Njole. Nous ne pouvons pas évacuer ce manganèse par la voie ferrée parce qu'elle est déjà dans l'état que chacun sait. Il va falloir utiliser le fleuve. Le fleuve a ses caprices. En fonction des saisons, le fleuve ne réagit pas de la même manière, n'est-ce pas ?
25:20Et puis il y a les bancs de sable. Parce que tout ça, ce sont des affluents de l'eau gouée. Et l'eau gouée emmène sans arrêt son sable. Toutes ces infrastructures de circulation, n'est-ce pas ? Pour apporter, déplacer le manganèse de Njole jusqu'à Port-Gentil, il va falloir les construire. Il va falloir investir des sommes considérables.
25:44Nous avons, d'un point de vue stratégique, parce que la zone franche d'Honkok était une bonne idée en soi dans le principe, mais je ne suis pas certain pour ma part que ce soit au bon endroit qu'il fallait construire, à cet endroit-là qu'il fallait construire cette zone franche. Il fallait en construire deux. L'une dans le sud, à Mayumba, et l'autre dans le nord à Bitame.
26:08À Bitame, pourquoi ? Parce que Bitame est la porte d'un marché de 230-240 millions de consommateurs, entre le Nigéria et le Cameroun. Donc nous avions tout intérêt à construire une zone d'exception fiscale dans le nord du Gabon. Nous avons tout intérêt à construire une zone d'exception fiscale dans le sud du Gabon. Pourquoi ? Parce que Mayumba, c'est à moins d'une demi-journée du port de Matadi.
26:33Le port de Matadi, c'est le seul accès extrêmement étroit de la RDC, de 96 millions de consommateurs, et Mayumba est à moins d'une journée à bateau. En avion, c'est infiniment plus court, d'un pays comme l'Angola.
26:54Donc nous avons comme voisins le Congo-Blazaville, la RDC et l'Angola. Plein de 150 millions de consommateurs. Mais c'est notre intérêt que de construire une zone franche. C'est notre intérêt que de construire toutes les infrastructures énergétiques. Et c'est certainement notre intérêt, je ne veux pas vous fâcher, mais de mettre de l'argent dans le football et on ne gagne jamais de compétition. Ça n'a aucun sens.
27:19Eh bien, nous on fait deux plateformes. On a essayé de faire une zone franche à Port Gentil, à l'île Mandji, mais c'est absurde. On sait très bien que l'île Mandji, Port Gentil, ce sera Port Royal dans quelques années. C'est-à-dire qu'on va être engloutis. C'est certainement pas l'endroit où il fallait faire la plateforme de l'île Mandji.
27:39Voilà. Nous avons donc des infrastructures considérables. Les infrastructures urbaines. Bon, on parle de nos villes, mais ce ne sont pas des villes, nous sommes des Gabonais. Disons-nous des choses. Ce sont des localités. La ville, elle a une définition. Elle a été définie depuis 1934 par Le Corbusier. Elle assure quatre fonctions. Habiter, travailler, circuler, se divertir. Ce que l'on ne voit nulle part. Quand je rentre à Lambaréné, depuis des décennies, c'est toujours la même chose.
28:05Quand je vais à Mwanda, localité où l'on exploite le manganèse, deuxième gisement de manganèse du monde entier, Mwanda n'a pas changé au cours des 15, 20, 30 dernières années. Ce n'est pas une ville, c'est une localité. Bon, je vais à Franceville, mais c'est un désastre. Quand on regarde Potos, on voit bien qu'il se passe quelque chose et qu'il ne se passe rien dans cette ville.
28:33Quand on va à Mwila, c'est la même chose. On va à Anjolé. A l'époque, on avait encore cette vue, c'était une jolie petite ville. On avait la vue sur le fleuve, etc. Mais aujourd'hui, quand on voit, c'est Sodome et Gomorre, voyez-vous. Mais tout ça, ce sont des défis.
28:49Ces défis-là, nous devons les surmonter ensemble. Mais nous ne pouvons pas les surmonter si nous n'avons pas d'institution stable, crédible, efficace, tournée vers l'intérêt général. C'est de ça dont il s'agit dans cette constitution. La voie est montrée par le général Oligi et le CTRI, mais c'est une voie dans laquelle je demande et j'invite les Gabonais, qui l'ont d'ailleurs compris au regard des résultats du référendum, c'est une voie dans laquelle il faut s'engager.
29:17La constitution est le socle républicain de l'ordonnancement juridique à terme. C'est sur cette base que nous allons prendre des lois, des règlements qui permettront de répondre aux attentes des Gabonais, qui permettront de servir la demande politique exprimée par les Gabonais dans l'esprit de la République.
29:35C'est un texte que nous avons voté. Les Gabonais l'ont bien compris. Il est fondamental. Le défi que nous devons surmonter de toute urgence, c'est la stabilité politique de notre pays. C'est la stabilité politique de notre pays.
29:49Aujourd'hui, je ne vois qu'un homme et je ne vois qu'une organisation qui garantisse cette stabilité au profit de tous. Voilà, je crois avoir répondu à votre question. Je souhaite pouvoir répondre.
30:07— Je vous reçois à la fin. Je vais vous laisser conclure. — Non, peut-être une question. — Non, j'ai un appel. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous en prie. — Je vous
30:37Il n'y a pas eu de vainqueur. Il n'y a pas eu de vaincu. Il y a eu des Gabonais qui sont tous attachés au développement de leur pays, les uns appelant l'attention des autres sur les risques qu'ils ont cru desseler dans le texte et les autres, tout en écoutant les uns, ont minimisé ces risques et continuent de penser que ce texte porte un espoir.
31:03Ces autres-là, ce sont ceux qui se sont exprimés en faveur du projet de texte et qui sont, dans une écrasante majorité, d'accord avec cette constitution. Les Gabonais ont majoritairement décidé de vivre sous ce régime politique.
31:20Les Gabonais pensent que c'est ce texte qui produira la stabilité dont ils ont besoin pour développer leur pays. Et pour ma part, je voudrais saluer la démarche du général Brice Clotaire-Oligui, donc président de la Transition, président-chef de l'État et président du CTRI.
31:44C'est une démarche logique, cohérente, persévérante et pertinente. Il a entre ses mains – et il faut bien qu'il m'entende – le sort de nous tous, le sort d'un pays. Il doit prendre des décisions.
32:04Les Gabonais attendent que leur pays soit dirigé par un homme. Pas un homme fort, mais un homme qui garantisse la stabilité du pays, la cohérence du fonctionnement et la crédibilité des institutions. Et pas un homme qui titube sur la scène internationale. Un homme qui se tient droit.
32:25Et c'est admirable de voir le président Oligui reçu par Biden, par Xi Jinping, par Macron qui descend les marches de l'Élysée pour aller à sa rencontre. C'est bien que ce leadership-là est crédible. C'est bien que ce leadership-là est convaincant.
32:46Donc je l'invite à développer une réflexion personnelle quant à sa responsabilité historique. Parce que j'entends dire que les militaires doivent retourner dans les casernes et ne doivent pas diriger le pays. Mais je vous rappelle – et ça n'échappe à personne – que le Gabon n'a jamais été dirigé que par les civils depuis 1960.
33:09Et la gouvernance désastreuse des civils est quand même attestée. Tout le monde peut le voir. Elle est incontestable. Je vous rappelle, puisqu'on dit que les militaires ne doivent pas diriger, que c'est un général, donc un militaire, qui a sorti la France, comme il le disait lui-même, du tombeau quand elle était au tombeau.
33:34C'est le général de Gaulle qui leur a donné des institutions. Et en son temps, déjà, on entendait les critiques d'aujourd'hui. Tout le monde le critiquait et disait qu'il mettait en place une dictature constitutionnelle. N'est-ce pas ? Mais le général de Gaulle n'a jamais été un dictateur. Tout le monde le sait.
33:49La Ve République est ce texte qui est toujours en vigueur 66 ans plus tard et dont on n'a pas bougé une ligne. Et je peux vous garantir que l'actuelle Constitution ne changera pas, parce que le successeur du président Oligui n'osera pas changer des dispositions contenues dans la Constitution. Il en tirera le plus grand parti dans l'intérêt politicien que chacun de nous peut comprendre. N'est-ce pas ?
34:15Le général Oligui lui-même – je suis parlementaire – nous a reçus à la présidence de la République pour nous dire « Vous avez bien écrit votre Constitution, mais deux choses manquent. Premièrement, je ne veux pas, quand je quitterai le pouvoir, que mon épouse me remplace. Je ne veux pas que mon enfant me remplace. » Donc ça, ça doit être inscrit dans la Constitution. Ce sont des verrous.
34:37Donc la haute teneur morale, le patriotisme de cet homme ne peuvent pas être mis en question. Moi, je demande aux Gabonais de le soutenir. Et puisque vous parlez d'avenir, eh bien, pour ceux qui me concernent, c'est la stabilité de mon pays qui m'importe, parce que sans elle, on ne fait rien.
34:57Pour investir dans un pays, on regarde trois critères. La stabilité politique, la sécurité juridique et la stabilité fiscale. Trois éléments. Mais la première condition qui est regardée, c'est d'abord la stabilité politique. Ce texte nous garantit la stabilité politique du pays. Et le président Oligui, aujourd'hui, est garant de la stabilité politique du pays.
35:20Parce que j'entends dire qu'il faut rendre le pouvoir aux civils. Les civils ne sont pas propriétaires du pouvoir. C'est le peuple souverain qui est propriétaire du pouvoir. Les civils ont dirigé le Gabon pendant 64 ans, de 1960 jusqu'à maintenant. Et on voit bien ce qui se passe.
35:35Peut-être qu'il est grand temps que les militaires apportent un peu de discipline, de rigueur, de patriotisme, comme ils sont en train de le faire en ce moment. Moi, je soutiens ces théories. Je soutiens le président Oligui. Je l'invite clairement à réfléchir et à se porter candidat à l'élection présidentielle.
35:56Parce que remettre le Gabon entre les mains des aventuriers, des paletokés ou des incapables est un très grand danger. Très, très grand danger, dont il sera comptable devant l'histoire. Il est garant et comptable de la transition, mais également de l'après-transition.
36:16Après la transition, c'est l'état dans lequel se trouvera le Gabon qui sera le métronome, l'élément sur le bas duquel nous devrons juger l'œuvre du général Oligui, qui de toute façon rentrera dans l'histoire à jamais et déjà rentrée dans l'histoire.
36:34Il lui appartient de pacifier, de stabiliser ce pays et de créer les conditions le moment venu de la transmission du pouvoir à celui qui parmi nous en sera digne et sera garant de l'intérêt général qui comprend les intérêts particuliers.
36:55Donc pour ma part, je le redis encore très clairement, je l'invite, je l'incite à réfléchir, je l'exhorte à prendre ses responsabilités et à se porter candidat à l'élection présidentielle. Qu'il pose cet acte, qu'il fasse cette annonce et nous, nous ferons le reste.
37:17Moi, je sais que dans ma commune, dans ma circonscription et dans ma province, nous sommes majoritairement favorables à la candidature du général Oligui. Mais je ne suis pas sûr d'être le seul. Je crois que c'est quelque chose qui est assez répandu dans le pays.
37:36Et je demande au CTRI que je remercie d'assurer notre sécurité de la manière qu'ils le font. Depuis qu'ils sont au pouvoir, je ne pense pas qu'on ait noté quelque désordre que ce fût dans le pays. Nous revenons peu à peu à une situation normale et je voudrais pour notre pays, pour notre bien à tous, pour l'intérêt général, que cette situation perdure.
38:00Dire que les militaires ne peuvent pas diriger le pays est faux. C'est une vue de l'esprit. C'est une démagogie. N'est-ce pas ? À travers le monde, on connaît... Napoléon était militaire et il a donné à la France tous les droits positifs que l'on connaît aujourd'hui. N'est-ce pas ?
38:16Alors, le général de Gaulle était un militaire et on sait ce qu'il avait advenu. Et donc, cela ne me dérange pas personnellement que ce soit un militaire qui, du reste, est un gabonais. Ce n'est pas parce qu'on est militaire qu'on perd sa nationalité. Voilà. C'est un gabonais qui répond aux critères de mon point de vue.
38:36Et surtout, qui veille à ne pas laisser les rênes de la direction de ce pays entre les mains des paltoquets ou des sophistes. Voilà. C'est sa responsabilité devant l'histoire. C'est à lui de prendre ses responsabilités.
38:52— Est-ce que c'est lui qui décide et qui dirige le pays ? — Bien sûr. Bien sûr. Parce que la décision de se porter candidat est une décision personnelle. Pensez, réfléchis, on s'y prépare. Moi, je pense que... C'est mon avis. Mais je suis sûr que c'est un avis largement partagé.
39:12Nous avons désormais un chef à la tête de l'État. Ce ne fut pas le cas dans un passé récent. On voit bien qu'il y a une autorité. On voit bien que c'est une autorité qui valorise la fonction présidentielle, qui l'élève et qui se tient à sa place. Je vous rappelle que la liberté d'expression n'a pas été éteinte.
39:39Tout le monde ici au Gabon peut s'exprimer et dire ce qu'il a envie de dire. Tout le monde ici se permet même de manquer de respect à l'institution présidentielle. Il y en a sur les réseaux qui passent le temps à insulter le général.
39:51Et lui, il est à la présidence. Il reçoit tout le monde. Ceux qui le soutiennent comme ceux qui ne le soutiennent pas. On ne va quand même pas l'accuser de ne pas être démocrate. Franchement, on le voit bien. Il reçoit tout le monde. Il a bien reçu tous ceux qui soutenaient le oui comme il a reçu tous ceux qui soutenaient le non.
40:11Tous ceux qui soutenaient le non ont pu faire des affichages sur les panneaux d'affichage de Libreville. On l'a bien vu. Et à travers le pays. Ils ont dit qu'ils n'étaient pas d'accord. Ils l'ont clairement clamé sur tous les réseaux sociaux et les médias.
40:27Ils ont procédé aux campagnes d'affichage pour sensibiliser les gabonais au non. Mais ils ne furent pas exaucés puisque les gabonais ont majoritairement choisi de dire oui et donc de soutenir et de s'engager dans la voie qui est tracée par le général. On ne va pas l'accuser de ne pas être un démocrate. On ne va pas l'accuser d'être un dictateur. Il n'a jamais mis personne en prison pour l'avoir critiqué, lui.
40:55Qui ici aurait pu avoir l'audace de critiquer le président Léon Bas ? Qui ici aurait eu l'audace de critiquer le président Omar Bongo et même le président Ali Bongo sans risquer d'être arrêté, d'être inquiété, etc.?
41:09Mais tout le monde voit bien que le général essuie tout. Les plus comme les moins, n'est-ce pas ? Et lorsqu'il y a un problème de compréhension, il est ouvert au dialogue. Alors je pense qu'un tel homme doit être soutenu.
41:25Et je fais partie des soutiens du président, du CTRI, que les gabonais tranchent. Ils sont les propriétaires de la souveraineté, n'est-ce pas ? Ils sont les propriétaires du pouvoir. Eh bien, que les gabonais tranchent.
41:41Le pouvoir n'appartient pas aux civils ni aux militaires. Le pouvoir appartient aux gabonais. La preuve, c'est que nous avons organisé un référendum où on leur a demandé leur avis et ils nous ont répondu clairement.
41:53Ils se sont placés face à des résultats et nous devons nous incliner, n'est-ce pas, sur les résultats issus de cette consultation politique dans la forme démocratique, parfaitement transparente et qui atteste que les gabonais veulent vivre sous ce régime politique pour eux mais aussi avec leurs enfants pour les années qui viennent.
42:19Il n'y a pas eu de vainqueurs, il n'y a pas eu de vaincus, il n'y a eu que des gabonais qui veulent construire ce pays.