Roza, jeune chanteuse belge, transforme ses désillusions en une musique intimiste

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00:00La beauté est née vraiment en marchant déjà, je trouve que ça se sent dans le morceau

00:28qu'il y a vraiment une sorte de marche lente, et pour moi cette marche-là c'était des

00:33balades que je faisais assez tard le soir dans la ville, un peu le cliché du moment

00:38déprimé, mais c'était vraiment ça, c'est vraiment les pieds contre le pavé mouillé

00:43et le fait de ne plus parvenir à se réjouir de ce qu'on voit, à être émerveillée,

00:49toute la première partie de la chanson elle traduit vraiment cet état mental là, pour

00:54moi de désillusion et de lassitude, et puis il y a comme une sorte de césure, qui est

01:01pour moi une rencontre avec soi-même, une sorte de brèche qu'on ouvre, d'envie quand

01:06même de se raccrocher à quelque chose, de trouver que les choses sont encore belles

01:11et sont encore là, donc c'est comme une sorte de murmure à soi-même, et puis ça va vers

01:17une deuxième partie qui est plus rapide, avec plein d'instruments, beaucoup plus joyeuse,

01:25qui est vraiment une sorte de promesse, de texte presque assertif par rapport à soi-même,

01:32en fait si je veux m'émouvoir de tout ce qui reste. Le rappel que c'est important

01:41de s'émerveiller, je pense que je ne me le ferai jamais assez, je pense.

01:54Donnez-moi, donnez-moi à espérer, mes pensées en t'occulter, la beauté.