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🇧🇫"Le handicap c'est dans la tête, donc je préfère continuer plutôt qu'abandonner."

Handicapé depuis l'âge de 4 ans, Jean-Baptiste Niessi travaille comme soudeur dans un atelier spécialisé dans les véhicules pour les personnes à mobilité réduite.
Pour Brut, il nous raconte son parcours et sa résilience.

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Transcription
00:00L'handicap c'est dans la tête, donc je préfère continuer que d'abandonner.
00:05Je suis l'aîné de la famille, donc si l'handicap me pose un problème et puis j'abandonne,
00:11que feraient mes frères maintenant, si l'aîné même commence à abandonner ?
00:15Bonjour Brite, je me nomme Jean-Baptiste Nyesi, je suis handicapé soudeur au Centre National des Handicapés.
00:24Je vous montre les détails de la fabrication des engins pour les handicapés.
00:30On commande et puis ils viennent nous livrer le fer, donc on commence à couper.
00:47Après avoir coupé, on plie et puis on saute pour transformer le vélo.
00:51Après, on part payer les roues pour venir monter.
00:54Donc ça, c'est le lieu où on coupe le matériel.
01:00La maladie a commencé quand j'avais 20 mètres 3, 4 ans, une maladie que je ne connaissais pas.
01:16Je ne savais pas de quelle maladie, je n'avais pas les moyens, je n'avais pas les soins adéquats.
01:21Je ne savais pas de quelle maladie, j'ai un peu grandi, j'ai demandé et puis on m'a expliqué.
01:27Et on t'a expliqué que c'était une maladie ?
01:29Non, nous même, on ne savait pas jusqu'à aujourd'hui, on ne savait pas de quelle maladie.
01:33La maladie m'a fait beaucoup souffrir.
01:34Puis des fois, tu as envie de faire quelque chose, mais tu n'y arrives pas à cause de ton handicap.
01:40Tu as besoin de faire quelque chose, mais tu ne peux pas.
01:43Pas que tu ne le fais pas, mais tu ne peux pas.
01:46Donc moi, j'ai un peu grandi, j'ai appris à vivre avec mon handicap.
01:51J'ai parti à l'école, j'ai laissé l'école en classe de 4 heures.
01:56Pourquoi ?
01:57Je n'avais pas les moyens de déplacement, puisque j'étais handicapé, même en 6e, je ne marchais pas avec une béquille.
02:04Au fur et à mesure que mes pieds commençaient à faire mal, je ne pouvais plus marcher sans les béquilles.
02:08Dans ce moment-là, comme je n'avais pas les moyens de déplacement,
02:11je continuais en 4e, j'ai vu que je ne pouvais plus continuer.
02:15Par manque de moyens de déplacement, donc j'ai préféré abandonner et me lancer dans une formation.
02:21Et comment tu es rentré dans ce centre-là ?
02:22Je suis rentré en 2022, le début de 2022, vers la deuxième année maintenant.
02:29Je me suis dit que je pourrais me lancer et apprendre quelque chose.
02:31Et puis, un jour que moi aussi, je puisse ouvrir mon propre atelier pour embaucher des frères handicapés aussi.
02:38Le centre existe depuis 1990, mais nous, personnellement, on a intégré ici en 2005.
02:44On voit au moins 40 personnes.
02:47Dans notre atelier, seulement, il y a 5 ateliers, dans l'autre atelier sud, on voit au moins 10 personnes.
02:51Il y a des autres ateliers aussi.
02:53Et combien de femmes ?
02:54Bon, il y a des filles, il y a au moins 15 filles.
02:58Il y a des 15 filles, puis il y a au moins 4 filles aussi qui font la sourire ici aussi.
03:02Le plus petit ici, en tout cas, il doit avoir au moins 13 ans, comme ça.
03:06Souvent, c'est eux-mêmes qui viennent.
03:08Et généralement, tous ceux qui sont là, ils sont venus à eux-mêmes.
03:11Et aujourd'hui, c'est quoi votre appel ?
03:12Aujourd'hui, notre appel, c'est que le gouvernement n'a qu'à partir à nous.
03:16Depuis 2015, on a dit qu'on allait marcher avec le gouvernement.
03:20L'eau, là, ça coule, on a peur même que ça tombe sur nous un jour ici.
03:23Là, mettons, l'eau, là, ça coule dedans.
03:26Donc, on a peur que ça tombe sur nous un jour ici.
03:31On les demande seulement qui est encore venu nous aider, seulement.

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