Nantes : Daniel, géologue par amour de la science
Lors d'une journée porte ouverte à la faculté des sciences de Nantes, je suis allé, alors que les exposants rangeaient leur stand, vers un minéralogiste - plus globalement géologue -Daniel Mège, enseignant chercheur. Nous avons commencé une interview dans un couloir, les globes de Vénus, Mars et la Lune aux pieds, comme pour nous rappeler que Daniel est aussi planétologue et que je partage cette passion.
Daniel m'expose ce qu'est sa discipline, et ayant entendu que celle-ci manquait de postulants - opinion qu'il modère fortement - d'ajouter que si elle intéresse les entreprises avec la prospections des matières premières, c'est plus encore la gestion des risques naturels (érosion, glissement de terrain), la préservation de l'environnement, l'étude du passé de la Terre. La géologie offre maintes synergies de recherches.
Nous marchons vers la sortie, avant que le gardien ne nous enferme, discutant du financement de l'université. La loi LRU apparaît inutile en ce qu'elle systématise pour toutes les universités ce qui ne convient qu'à certaines : depuis 20 ans la faculté des sciences jongle entre capitaux privés et publics. Le coût de leur recherche est bien plus élevé qu'en sciences humaines : Confère ce qui fut le prix des vieux microscopes électroniques des années 80 qui sont exposé !
Une seule chose en définitive : le chercheur est un homme libre, il fait des choix, et après le CNRS ou tout autres finance ou pas. C'est en ce nom là que la recherche dans être encouragée et que, tout en ayant des sources mixtes, le dernier mot doit rester à la puissance publique. Toutefois, les paperasseries imposées à l'enseignant peuvent nuire au chercheur. La qualité des cours n'est pas en cause, mais le temps, comme l'argent, peut manquer.
daniel.mege@univ.nantes.fr
Daniel m'expose ce qu'est sa discipline, et ayant entendu que celle-ci manquait de postulants - opinion qu'il modère fortement - d'ajouter que si elle intéresse les entreprises avec la prospections des matières premières, c'est plus encore la gestion des risques naturels (érosion, glissement de terrain), la préservation de l'environnement, l'étude du passé de la Terre. La géologie offre maintes synergies de recherches.
Nous marchons vers la sortie, avant que le gardien ne nous enferme, discutant du financement de l'université. La loi LRU apparaît inutile en ce qu'elle systématise pour toutes les universités ce qui ne convient qu'à certaines : depuis 20 ans la faculté des sciences jongle entre capitaux privés et publics. Le coût de leur recherche est bien plus élevé qu'en sciences humaines : Confère ce qui fut le prix des vieux microscopes électroniques des années 80 qui sont exposé !
Une seule chose en définitive : le chercheur est un homme libre, il fait des choix, et après le CNRS ou tout autres finance ou pas. C'est en ce nom là que la recherche dans être encouragée et que, tout en ayant des sources mixtes, le dernier mot doit rester à la puissance publique. Toutefois, les paperasseries imposées à l'enseignant peuvent nuire au chercheur. La qualité des cours n'est pas en cause, mais le temps, comme l'argent, peut manquer.
daniel.mege@univ.nantes.fr
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