• l’année dernière
Le PSG est toujours en trêve internationale. L'occasion d'approfondir plusieurs dossiers comme la prochaine inauguration du Campus PSG, le documentaire sur Luis Enrique et le cas de Randal Kolo Muani, qui pour le moment ne pense pas à un départ cet hiver.

100% PSG la tribune avec Romain Beddouk entouré d'Emilie Ros, d'Alexandre Aflalo et de Pierre Rondeau.

#PSG #ligue1

- Intro (00:00)
- J'aime / j'aime pas (03:57)
- Campus PSG : que cap fait-il passer au club ? (21:52)
- Nos avis sur "Vous ne pouvez pas comprendre" (39:55)
- Randal Kolo Muani doit-il partir cet hiver ? (57:20)

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00:00Bonjour c'est Romain Bédoucq, bienvenue dans 100% PSG, la tribune, le podcast, le débat
00:00:05de France Bleu Paris.
00:00:06On n'est pas bien là, petite trêve internationale, on se balade dans Paris, on prend du temps
00:00:10pour soi, on redécouvre notre famille, on prend des nouvelles de nos amis, tout ça
00:00:14parce que le Paris Saint-Germain nous quitte pendant 15 jours.
00:00:17Bon je dis ça comme si c'était nouveau alors que c'est la troisième trêve depuis
00:00:19la rentrée, depuis le début de l'année, j'en peux plus.
00:00:22Mesdames, messieurs, des instances, c'est bon, on les voit assez nos proches, c'est
00:00:25bon, arrêtez de nous mettre des trêves tous les 4 matins, ça profite qu'à une seule
00:00:28personne ces trucs-là, Bruno Salomon qui pose tous ses congés à chaque fois et à
00:00:33ce moment-là c'est moi qui dois reprendre le bébé, je rigole, je t'embrasse Bruno.
00:00:36En plus, je suis mauvaise langue parce que miracle, hier on a eu un match hyper intéressant
00:00:40de la part de l'équipe de France, taper les Italiens c'est toujours sympa, les taper
00:00:43chez eux c'est encore mieux et puis le fait que les Bleus jouent le dimanche ça veut
00:00:47aussi dire qu'on va retrouver nos joueurs au Paris Saint-Germain assez rapidement et
00:00:50tant mieux aussi parce qu'il y a une échéance importantissime la semaine prochaine à Munich.
00:00:54Entre temps on a nous aussi nos débats à faire, on va profiter aujourd'hui pour prendre
00:00:58un peu plus de recul sur l'actualité et parler en profondeur de sujets passionnants.
00:01:03100% PSG La Tribune, c'est parti !
00:01:15Au programme de 100% PSG La Tribune, on va faire un petit j'aime j'aime pas sur les
00:01:18parisiens de la trêve, qui vous avez aimé, qui vous avez pas trop aimé, on va parler
00:01:23du campus PSG aujourd'hui qui va être inauguré officiellement cette semaine.
00:01:27Quel cap fait-il passer au Paris Saint-Germain sportivement et économiquement ? Vous allez
00:01:32voir il y a des choses intéressantes à dire.
00:01:34On va revenir sur le documentaire sur Luis Henrique, vous ne pouvez pas comprendre, on
00:01:38l'a tous vu, on va essayer de ne pas tout vous spoiler mais je demanderai aux chroniqueurs
00:01:42s'ils voient notre coach autrement après la vision de ce documentaire.
00:01:46Et puis on reviendra sur les mots de Randall Colomoigny hier chez nos confrères de téléfoot
00:01:50sur TF1.
00:01:51Notre Randall qui n'envisage pas de partir du Paris Saint-Germain cet hiver, ça tombe
00:01:56pas ouf parce que nous oui Randall, le PSG doit-il se séparer de Colomoigny cet hiver ?
00:02:01Réponse dans cette émission.
00:02:03Menu déroulé, présentation de l'équipe.
00:02:05100% PSG, la tribune.
00:02:11Qui compose la tribune du jour ? Ceux qui bravent les températures de plus en plus
00:02:17fraîches pour venir parler foot le lundi matin avec moi, Émilie Rose, consultante
00:02:21en communication.
00:02:22Salut Émilie.
00:02:23Salut Romain, ça va ?
00:02:24Ça va ?
00:02:25C'est bon là, on est bien.
00:02:26Ouais, on est bien, c'est lundi, voilà, il fait chaud dans le studio, ça c'est bien.
00:02:30Ça c'est bien.
00:02:31Chaleur de trêve.
00:02:32Ouais.
00:02:33J'adore parce qu'à chaque fois qu'Émilie vient, elle nous dit, vous savez moi avant 9h…
00:02:37Mais t'as vu, je ne l'ai pas dit là.
00:02:39Tu ne l'as pas dit encore à l'antenne.
00:02:40Mais pour moi c'est l'aube.
00:02:41Mais tu nous l'as dit tout à l'heure.
00:02:42Mais bien sûr, j'ai oublié.
00:02:43Il est 10h11, Émilie a réveillé.
00:02:44Émilie est apaisée.
00:02:45Oui.
00:02:46Maman tout va bien, c'est possible.
00:02:47Il arrive d'être là.
00:02:49Ah ben tiens, Alexandre Ravallo, bonjour, du parisien.
00:02:52Ben oui, ça m'arrive.
00:02:54Ça va, comme un lundi.
00:02:55Ouais, comme un lundi.
00:02:56J'adore, j'adore cette expression.
00:02:58Moi aussi.
00:02:59Comme un lundi.
00:03:00Parenthèse, le titre d'un film très sympa que j'ai vu il y a pas longtemps sur My
00:03:04Canal.
00:03:05Pour moi, comme un lundi, c'est Garfield.
00:03:06Moi j'aurais dit West 717.
00:03:09Bienvenue sur France Culture.
00:03:11On est parti sur le podcast France Culture.
00:03:14Est-ce que le cinéma n'est pas une réinvention de la cliché de l'homme ?
00:03:18Parlons de ça, parlons de ça.
00:03:20Le PSG joue pas, donc parlons de ça.
00:03:22Et puis avec nous dans la tribune, aujourd'hui, vous l'avez entendu aussi, économiste du
00:03:25sport.
00:03:26Son avis va nous éclairer, notamment sur les perspectives du campus PSG.
00:03:29Pierre Rondeau est avec nous.
00:03:30Salut Pierre.
00:03:31Salut, salut à tous et à toutes.
00:03:32Ça va bien ?
00:03:33Ça va très bien.
00:03:34Écoute, moi, le matin, 10h12, on va dire que ça fait 4h que je suis réveillé.
00:03:37Déjà vécu une nuit.
00:03:39Ce qui est un matinale sur une radio concurrente.
00:03:41Voilà, donc je peux me permettre d'être assez vif et éveillé.
00:03:45Je trouve qu'il ne fait pas super froid.
00:03:47On est au mois de novembre et ça va, je me donne une petite laine.
00:03:50Donc écoute, ça va, très bien, motivé pour ce podcast.
00:03:53C'est bien, ça va être intéressant.
00:03:54Vous allez voir, il y a des trucs sympas à dire aujourd'hui.
00:03:57On commence avec le j'aime, j'aime pas.
00:03:59Tiens, qui va commencer ?
00:04:00Émilie, tiens, vas-y.
00:04:01Parce que t'es un peu bougonne aujourd'hui.
00:04:03Non mais, c'est le match de la semaine, là.
00:04:07Barcola.
00:04:08Non mais, il m'a fait de la peine, Barcola, parce qu'il était atteint du syndrome de
00:04:13colomwani, c'est-à-dire un manque de lucidité, un manque de réussite.
00:04:17Il bégayait sur ses ballons et je l'avais peu vu comme ça.
00:04:20Donc là, tu parles du match face à Israël qui était jeudi.
00:04:22Tout à fait, ouais.
00:04:23Bon, même sa rentrée hier, elle n'est pas folle.
00:04:25C'était pas ouf, mais là, vraiment, je me suis dit, mais mince, qu'est-ce qui t'arrive ?
00:04:30Et ça veut dire que potentiellement, ça se file, ce virus-là.
00:04:33Donc faites attention à vous.
00:04:34Manque de lucidité, manque de réussite et bégayement.
00:04:37Attention, ça va vite.
00:04:38Donc ouais, j'ai pas aimé la phase de Barcola parce que j'ai peur que ça déteigne par
00:04:44la suite pour le club.
00:04:45Bradley Barcola, c'est vrai qu'il n'a pas été grandiose hier non plus en rentrant.
00:04:49C'est-à-dire que s'il n'y a pas un arrêt de Mike Maynard à la dernière minute, on
00:04:52va très vite voir Bradley Barcola.
00:04:54Effectivement, son entrée hier, elle est particulièrement catastrophique.
00:04:57Après, il rentre en fin de match, comme ça, sur une trêve.
00:05:01Même si le match hier était assez plaisant, tu sens que les mecs ne jouent pas non plus
00:05:05avec le pied au plancher.
00:05:07Après, oui, son match contre Israël, au même titre que tous les autres joueurs, a
00:05:12pas été bon.
00:05:13Maintenant, c'est vrai qu'avec Barcola, je suis un petit peu partagé dans la mesure
00:05:17où je trouve que sa grande efficacité, sa grande lucidité devant le but depuis le
00:05:23début de saison, c'est de la surperformance par rapport à ce qu'il proposait, notamment
00:05:28la saison dernière.
00:05:29C'est un joueur qui est encore en construction, qui a encore besoin de se faire des références
00:05:32aux très hauts niveaux.
00:05:33Il va en passer par des matchs comme ça.
00:05:35On était habitué à avoir un extraterrestre, voire deux, voire trois en attaque ces dernières
00:05:39saisons.
00:05:40Là, on a un joueur qui est humain, qui a des faiblesses.
00:05:43Normalement, il pouvait être l'éclair de génie.
00:05:45Il va te faire lever en disant, voilà, voilà la solution.
00:05:50Il n'y a plus prévisible.
00:05:51Pas du tout.
00:05:52C'est un peu comme on voit la différence entre le Barcola de la Ligue 1 et le Barcola
00:05:55de la Ligue des Champions.
00:05:56Il y a toujours un espèce de step qu'il faut passer.
00:05:58En sélection, on a des joueurs qui sont des très bons joueurs en club.
00:06:03Marcus Thuram, par exemple, qui marque but sur but à l'interminant, qui ne pèse pas
00:06:08vraiment sur le jeu.
00:06:09Non plus en équipe de France.
00:06:10Là, Barcola, c'est un peu pareil.
00:06:11Mais moi, encore une fois, ça va prendre.
00:06:15Mais oui, son match contre Israël était mauvais, comme ils ont été tous mauvais.
00:06:19Surtout, c'est son entrée hier qui m'a un peu plus chagriné.
00:06:22Pierre, est-ce qu'on est trop exigeant avec Barcola ? Est-ce qu'on en attend trop ?
00:06:26Je pense qu'on est trop exigeant avec tous les joueurs de l'équipe de France.
00:06:29Parce qu'il s'avère que c'est un match de l'équipe de France.
00:06:31On s'imagine que les meilleurs joueurs français ont le devoir de faire briller le maillot
00:06:35de l'équipe de France.
00:06:36Après, ça a été dit que ce soit Barcola, Thuram et tous les autres.
00:06:39Tous les joueurs ont été mauvais.
00:06:40C'est aussi l'équipe de France qui, en soi, provoque cette contamination, cette contagion
00:06:46sur tout l'effectif.
00:06:47Alors, le trop de matchs, tu en as parlé aussi, c'est la troisième trêve sur cette
00:06:51fin d'année.
00:06:52On a beaucoup trop de matchs.
00:06:53Cette Ligue des Nations qui n'intéresse personne.
00:06:55Ce jeu aussi déployé par les Bleus avec Deschamps.
00:06:57On pourrait en parler, même si ce n'est pas le PSG.
00:06:59Mais, Didier Deschamps, c'est vrai que tu es un sélectionneur qui, pour moi, ce n'est
00:07:03qu'un avis, mais a fait son temps.
00:07:05Après 12 ans à la tête de l'équipe de France, ça fait même 12 ans d'ailleurs,
00:07:09malgré notre titre de champion du monde et vieil champion du monde, qui n'a pas déployé
00:07:12l'un des plus beaux jeux de l'histoire des Bleus.
00:07:15Donc voilà, quand on parle de Barcola ou d'autres qui ont été mauvais et que ça
00:07:18puisse se propager à d'autres.
00:07:22C'est surtout essentiellement, selon moi, le cadre de l'équipe de France.
00:07:27Le cadre collectif.
00:07:28Deschamps n'a pas réussi depuis 12 ans à porter cette espèce d'étincelle dans
00:07:32le jeu des Bleus.
00:07:33Après, d'un point de vue très pragmatique, on s'est qualifiés.
00:07:37On a fini premier de cette Ligue.
00:07:40On est ancien champion du monde, vieil champion du monde.
00:07:43C'est peut-être ça aussi.
00:07:44On vit avec une nostalgie, nous.
00:07:45Oui, ou alors on a ce raisonnement très pragmatique.
00:07:48De 2018, on vit sur 2022 une finale.
00:07:51Enfin, tu vois, on reste, je pense, dans des souvenirs.
00:07:53Oui, mais on est sur ce côté, ce raisonnement très, je dirais, très utilitariste de dire
00:07:56que ce qui va compter, c'est les résultats.
00:07:58Comme on pourrait le dire autrefois, l'essentiel, c'est les trois points.
00:08:00On a mal joué.
00:08:01Les joueurs sont mauvais.
00:08:02On était totalement éteints.
00:08:03Je ne parle même pas du match contre Israël qui était catastrophique et cataclysmique.
00:08:06Mais voilà, tu l'as dit, on est sur ses acquis.
00:08:09Sur le palmarès des Bleus et Deschamps qui, oui, de fait, est le plus grand sélectionneur
00:08:13de l'histoire des Bleus.
00:08:14Sauf que ça date.
00:08:15Sauf que ça date.
00:08:17J'ai envie de te dire, même à l'époque de 2018, le jeu était nul.
00:08:20Ah oui, ça, c'est clair.
00:08:21Mais on se consolait avec un prix, une victoire.
00:08:23Exactement.
00:08:24Sauf que là, on n'arrive plus à se consoler de rien.
00:08:26Après, pour rebondir sur ce que tu disais, Pierre, moi, c'est ça que je me faisais une
00:08:29réflexion pendant cette trêve.
00:08:30C'est-à-dire qu'il faut aussi garder à l'esprit qu'on a eu quand même, depuis
00:08:34trois ans, on va dire, un changement complet de génération dans cette équipe de France.
00:08:38Tu as perdu des mecs comme Lloris, comme Varane, comme Mptiti, comme Pogba, comme Giroud,
00:08:43comme Griezmann.
00:08:44Tous les cadres.
00:08:45Mais qui étaient non seulement des cadres, certes, mais surtout des très grands joueurs
00:08:49de sélection.
00:08:50Et ça, moi, je fais vraiment une distinction énorme entre ce que peut être un très
00:08:53grand joueur en club et ce que peut être un très grand joueur en sélection.
00:08:55Là, pour l'instant, c'est vrai que cette équipe de France, il y a beaucoup de talent.
00:09:00Je pense qu'on n'a pas foncièrement perdu en talent.
00:09:02Il y a des joueurs qui font partie des meilleurs de leur génération.
00:09:05Mais ils doivent encore devenir des grands joueurs de l'équipe de France.
00:09:08Et ça, pour l'instant, ce n'est pas le cas.
00:09:10Après, là où je me rassure, c'est que la prochaine compétition, c'est 2026.
00:09:15Il y a encore un an et demi pour vraiment forger cette équipe-là.
00:09:18Il va falloir que ces mecs-là, les Konaté, les Koundé, les Chouameni, les Thuram, les
00:09:23Colomoigny, les Nkoukou, etc., deviennent des vrais leaders de sélection.
00:09:28Pour nos joueurs parisiens, je trouve que du coup, l'équipe de France ne les met absolument
00:09:31pas en valeur.
00:09:32Le seul que ça a aidé un peu, c'était Colomoigny pendant un temps.
00:09:36Là, en l'occurrence, cette rêve ne lui a pas servi.
00:09:38Et je trouve que s'ils t'opposent vraiment au club du Paris Saint-Germain, finalement,
00:09:43ce n'est pas ouf parce que nos joueurs n'explosent pas.
00:09:46Juste, Pierre, tu parlais de spectacle et d'amour qu'on peut avoir en tant que suiveurs
00:09:50et supporters des Bleus.
00:09:51Les audiences télé sont tombées hier.
00:09:535 136 000 spectateurs.
00:09:56Ce n'est pas énorme.
00:09:58Ce qu'on parle d'Italie-France quand même.
00:10:00Contre Israël, c'était 4,7.
00:10:02Et le rugby a fait 7 millions.
00:10:06Le rugby fait 7 millions 3.
00:10:10Et le lendemain, il y a Italie-France.
00:10:12Un samedi soir contre les Blacks.
00:10:15C'est aussi du chaud.
00:10:17En part d'audience, 38% pour le rugby, 24% pour les Bleus.
00:10:21Après, sur les audiences, vraiment, j'insiste sur ce que disait Pierre tout à l'heure.
00:10:25C'est la troisième trêve en trois mois.
00:10:27Italie-France quand même, les copains.
00:10:29En Ligue des Nations, malheureusement.
00:10:33France-Nouvelle-Zélande, c'est un amical.
00:10:35C'est le Nouvelle-Zélande.
00:10:37C'est la meilleure équipe du monde de l'histoire du rugby.
00:10:39C'est du chaud.
00:10:41C'est un samedi soir.
00:10:43Après, on peut en parler.
00:10:44Mais je trouve que la mise en scène du match de rugby a été magnifique.
00:10:48Ça a attiré sûrement des gens qui n'avaient pas l'habitude de regarder du rugby.
00:10:51Si on fait la comparaison, que je n'aime pas et que je ne supporte plus aujourd'hui,
00:10:56si on fait cette comparaison,
00:10:58le rugby a fait plus parce qu'il y a eu beaucoup de gens
00:11:01qui l'ont découvert, qui ont voulu regarder par effet de curiosité.
00:11:04Ce qui était ce match-là, France-Italie.
00:11:06Troisième trêve.
00:11:08On l'a déjà eu en septembre, le match contre l'Italie.
00:11:10On commence à être habitués.
00:11:12Il y a un trop-plein, je pense, aujourd'hui, le match des Bleus.
00:11:14Peut-être que ça s'explique.
00:11:16Il y a une méconnaissance de la Ligue des Nations.
00:11:18Quand tu la gagnes, c'est cool.
00:11:20Fais le tour.
00:11:22Interroge autour de toi pour savoir la Ligue des Nations.
00:11:24Ça vous dit quoi ?
00:11:26Moi, je dois être un des rares défenseurs de la Ligue des Nations.
00:11:30Pour moi, la Ligue des Nations a le niveau que les équipes veulent lui donner.
00:11:34C'est-à-dire que tu as une possibilité d'avoir des affiches de dingue.
00:11:37Tu peux avoir des super matchs.
00:11:39Et après, c'est ce que les équipes veulent en faire.
00:11:41France-Italie, tu as vainqueur de l'euro en 2021.
00:11:45Tu as un vice-champion du monde.
00:11:47Tu as de quoi, normalement, t'amuser.
00:11:49Sauf que si tu mets une équipe imbice,
00:11:51tu n'as pas forcément...
00:11:53Tu n'as pas envie de regarder.
00:11:56On parlait de l'abondance de matchs.
00:11:59Là, ils nous ont rajouté des quarts de finale de Ligue des Nations.
00:12:01Avant, c'était direct les demi.
00:12:03A-t-on vraiment besoin de quart de finale de Ligue des Nations ?
00:12:05C'est un tournoi amical.
00:12:07Moi, je trouve ça sportivement intéressant d'avoir deux nations
00:12:09qui vont s'affronter en quatre jours
00:12:11avec l'aller-retour, le truc comme ça.
00:12:15Est-ce que tu es un jeu magnifique sur ce quart de finale ?
00:12:17C'est sûr.
00:12:19Supposément, ça sera les meilleurs joueurs du monde sur le terrain.
00:12:21Donc, théoriquement, ils seront en Ligue des Champions.
00:12:23En Ligue des Champions, on va te rajouter des play-offs
00:12:25en février.
00:12:27Tu auras encore plus de matchs.
00:12:29Tu auras la Coupe du Monde des Clubs au mois de juin, juillet prochain.
00:12:31Au bout d'un moment, je pense que le joueur va se dire
00:12:33« Tiens, je vais aller chez les Bleus. Je vais aller en sélection.
00:12:35Je ne vais pas me donner à fond. » Contrairement au rugby
00:12:37où comme tu as au maximum un match par semaine,
00:12:39voire moins,
00:12:41il a le temps de pouvoir se reposer.
00:12:43Il est motivé pour aller se donner à fond
00:12:45avec l'équipe de France.
00:12:47Et tu as beaucoup plus de spectacle.
00:12:49Là, en bleu, même si c'est effectivement la Ligue des Nations,
00:12:51contre l'Italie, ça reste fondamentalement
00:12:53pour lui, un match à l'hémicycle.
00:12:55Là où tu as raison de le souligner,
00:12:57c'est que le prochain
00:12:59rassemblement, c'est en mars.
00:13:01Janvier-février, pour le Paris Saint-Germain,
00:13:03ça va être très
00:13:05très chargé.
00:13:07Là, en janvier, ils nous ont mis le Trophée des Champions en plus.
00:13:09On va avoir la Coupe de France qui va arriver.
00:13:11La Coupe de France,
00:13:13ça commence en décembre.
00:13:15Le 18 décembre, c'est le dernier week-end.
00:13:17Il y aura des matchs en janvier et en février aussi.
00:13:19On va avoir
00:13:21la fin de la phase de groupe
00:13:23de la Ligue des Champions. On va avoir
00:13:25forcément les 16e de finale, parce que je doute que
00:13:27le PSG soit dans les premiers.
00:13:29Donc, tu vas avoir un janvier-février
00:13:31à 8-9 matchs par mois.
00:13:33Et après, ils vont arriver derrière en mars,
00:13:35avec ces matchs
00:13:37en jeu avec l'équipe de France.
00:13:39A mon avis, le spectacle
00:13:41ne va pas être fou dingue.
00:13:43De toute façon, il y a toujours un truc.
00:13:45La Ligue des Champions avant...
00:13:47Il y a trop de matchs.
00:13:49J'aime bien les matchs en deux.
00:13:51Je ne sais pas s'il y a trop de matchs.
00:13:53Je ne sais pas si les trêves internationales sont hyper mal foutues.
00:13:55Il y a bien évidemment trop de matchs.
00:13:57On est un joueur d'être à fond, à 100%
00:13:59toute la saison, en faisant 40, 50,
00:14:0160, 30 minutes.
00:14:03Je vous jure qu'on passait.
00:14:05Il y avait une proposition d'Arsène Weninger
00:14:07qui disait notamment qu'au lieu de
00:14:09faire trois trêves, septembre, octobre, novembre,
00:14:11on fait une trêve
00:14:13de trois semaines, un mois, je crois,
00:14:15en décembre, où on peut enchaîner
00:14:17beaucoup plus de matchs et on perd
00:14:19moins de temps.
00:14:21Il y a un arrêt réel.
00:14:23C'est basé sur la continuité de la
00:14:25compétition en hiver. On arrête
00:14:27à la fin de l'année. Là, tu as une vraie trêve.
00:14:29Il faut pouvoir jouer les matchs internationaux.
00:14:31Tu coupes la saison en deux.
00:14:33Je trouve que ça peut être intéressant.
00:14:35En juin, on dit que les joueurs s'en foutent
00:14:37parce qu'ils sont en vacances. En mars, il n'y a que des champions.
00:14:39Pendant les trêves d'automne,
00:14:41début de saison, ce n'est pas trop.
00:14:43On est resté longtemps sur ce jeu.
00:14:45C'était intéressant.
00:14:47On n'a pas donné les plus et les moins.
00:14:49On a fait juste sur Barcola.
00:14:51Est-ce qu'on est partis, mon pauvre Barcola ?
00:14:53Tu étais là, ouf !
00:14:55On a un peu...
00:14:57Moi, je voulais juste
00:14:59souligner, c'est assez intéressant pour lui,
00:15:01le fait que Warren Zayer-Emery a pu avoir
00:15:0380 grosses minutes de jeu
00:15:05contre Israël jeudi.
00:15:07C'est devenu un régulier
00:15:09en équipe de France, mais il n'a pas
00:15:11un temps de jeu extraordinaire, alors qu'on sait
00:15:13que ça peut être un des joueurs qui va incarner
00:15:15le futur des Bleus.
00:15:17D'autant que je trouve
00:15:19qu'au milieu de terrain, il y a peut-être aussi
00:15:21des places à prendre.
00:15:23C'est un secteur qui se renouvelle pas mal.
00:15:25Le seul petit bémol, c'est qu'effectivement,
00:15:27Didier Deschamps a voulu le tester
00:15:29dans un rôle de numéro 10
00:15:31qui n'a pas
00:15:33exploité au mieux ses qualités.
00:15:35Moi, je le préfère toujours
00:15:37un peu plus bas sur le terrain, Warren.
00:15:39Je sais qu'il a un peu les qualités pour se projeter,
00:15:41qu'il peut avoir une présence offensive,
00:15:43mais il n'a pas, je trouve,
00:15:45le profil pour être 10.
00:15:47Je suis content qu'il ait pu jouer avec l'équipe de France,
00:15:49je suis content qu'il ait pu accumuler des minutes,
00:15:51même si c'était littéralement le pire match de la décennie.
00:15:55Je suis content.
00:15:57Ce serait bien qu'il puisse accumuler des minutes
00:15:59à un poste qu'il mette vraiment en valeur.
00:16:01Warren Zayer-Emery,
00:16:03il arrive
00:16:05au fur et à mesure dans cette équipe de France.
00:16:07C'est déjà bien qu'il soit un membre récurrent
00:16:09du milieu de terrain des Bleus.
00:16:11Je ne suis pas d'accord avec toi sur le fait...
00:16:13Moi, j'aurais préféré ne pas le voir que de le voir comme ça.
00:16:15De le voir en difficulté pendant 80 minutes,
00:16:17c'est un peu sadique, toi, quand même.
00:16:19En vrai, il n'a pas été si mauvais,
00:16:21mais il a été valeureux.
00:16:23Oui, c'est ce que je dis de mes ex aussi,
00:16:25ce n'est pas au final.
00:16:27Quand il a été valeureux,
00:16:29ce n'est pas une belle conclusion.
00:16:31Il n'est pas très beau, mais il est gentil.
00:16:33Je trouve que, du coup,
00:16:35ce n'est pas l'aider, parce que c'est pareil,
00:16:37c'est un jeune, il faut aussi encaisser le match
00:16:39qu'il a fait.
00:16:41Effectivement, le positionnement ne m'a pas plu,
00:16:43et je n'aurais vraiment préféré ne pas le voir.
00:16:45Je ne sais pas si ça l'a aidé,
00:16:47juste d'avoir du temps de jouer.
00:16:49On voit qu'on ne l'a pas vu sur le deuxième.
00:16:51C'est bien, dans ce cas-là.
00:16:53Je préfère qu'il le fasse jouer à un autre poste.
00:16:55Et auquel cas, je le vois,
00:16:57et s'il se foire, il se foire,
00:16:59que là, non.
00:17:01Moi, en plus, ça m'a toujours étonné
00:17:03quand, en match de sélection,
00:17:05l'entraîneur, le coach,
00:17:07fasse des tests.
00:17:09Des tests de poste, tu veux dire ?
00:17:11Il teste, comme ça.
00:17:13Il y a un joueur qui, en club, joue milieu défensif,
00:17:15milieu de terrain, il le met en 10.
00:17:17Il teste, alors qu'il sait qu'au quotidien,
00:17:19avec son club, il a son poste attitré,
00:17:21ses habitudes, ses réflexes.
00:17:23Il a la prétention de se prendre pour
00:17:25un entraîneur au-dessus
00:17:27de ceux des clubs.
00:17:29Et il teste des positionnements en sélection.
00:17:31Juste pour souligner que la Ligue des Nations
00:17:33est fondamentalement une compétition amicale,
00:17:35parce que tu t'autorises à tester.
00:17:37Je trouve que, normalement, un sélectionneur,
00:17:39il va piocher les meilleurs joueurs à leur poste
00:17:41et les mettre sur ses postes.
00:17:43Il n'y a pas de débat à avoir sur, doit-il jouer 10,
00:17:456, 8, peu importe.
00:17:47Dans ma conception
00:17:49de ce que devrait être un sélectionneur,
00:17:51il prend les joueurs
00:17:53qui jouent à leur poste en club
00:17:55pour les mettre sur le terrain en sélection.
00:17:57En fait, je crois que,
00:17:59moi, le questionnement qui est en train de traverser
00:18:01les champs actuellement, c'est qu'il est en train de chercher son
00:18:03remplaçant à Griezmann. Griezmann qui avait
00:18:05un peu ce rôle hybride, très
00:18:07influent offensivement et en même temps très impliqué défensivement.
00:18:09Warren,
00:18:11il peut avoir, on va dire,
00:18:13dans le côté hargneux,
00:18:15qui se bat sur tous les ballons, qui court dans tous les sens...
00:18:17Ou il l'aura avec le temps.
00:18:19Il l'aura avec le temps, potentiellement.
00:18:21Je ne pense pas qu'avec le temps,
00:18:23Warren devienne Griezmann.
00:18:25Dans l'idée,
00:18:27il peut avoir des caractéristiques similaires.
00:18:29Maintenant, je pense qu'il a
00:18:31tenté ça. Hier, c'était plutôt
00:18:33Nkunku qui avait ce rôle, on va dire, un peu plus
00:18:35axial, qui redescendait un peu dans le milieu et tout.
00:18:37Il tente des trucs.
00:18:39Après, je disais, moi j'étais content de le voir.
00:18:41Par exemple, je regardais sur le rassemblement
00:18:43précédent, Israël-Belgique, il a joué
00:18:45deux minutes contre Israël le premier match.
00:18:47Il n'a pas joué contre la Belgique. Mais encore une fois,
00:18:49c'est important pour un gamin qui est en développement comme ça,
00:18:51qui a 18 ans, qui, encore une fois,
00:18:53est amené à être, pour moi, une figure
00:18:55importante de l'équipe de France à l'avenir,
00:18:57de pouvoir accumuler des minutes, même si c'est sur un match compliqué.
00:18:59Pour son mental, je veux dire,
00:19:01accumuler des minutes sur un boss qui n'est pas le tien.
00:19:03En vrai, il est allé à l'Euro, il n'a pas joué.
00:19:05Depuis la rentrée,
00:19:07il prend des petits bouts de matchs passés par là.
00:19:09Je pense qu'au contraire, quand tu es appelé régulièrement en équipe
00:19:11de France, tu as aussi envie de jouer.
00:19:13Même si, encore une fois, c'est sur un match
00:19:15où tu n'es pas ouf.
00:19:17Tu prends ta sélection. Tu prends tes minutes,
00:19:19tu prends ta sélection et tu avances.
00:19:21Pierre, est-ce que tu aurais un j'aime ou un j'aime pas ?
00:19:23J'y avais pensé
00:19:25avant de venir à l'émission,
00:19:27quand tu as envoyé le conducteur.
00:19:29Je m'étais dit naïvement,
00:19:31mais je ne sais pas si je vais choquer,
00:19:33qu'au final, les deux buts inscrits contre l'Italie,
00:19:35ce soit deux anciens parisiens, y compris un certain
00:19:37Adrien, que je ne citerai pas.
00:19:39Lucas Digne, sur un beau coufran,
00:19:41et Rabiot, deux anciens parisiens
00:19:43qui ont inscrit les deux buts des bleus.
00:19:45C'est une sorte de j'aime,
00:19:47même si Rabiot,
00:19:49on pourrait lui apporter ou pas des fleurs.
00:19:51Moi,
00:19:53on lui en a apporté beaucoup.
00:19:55Au final, moi, au-delà de ça,
00:19:57ce que je me dis, fondamentalement, si on veut rester
00:19:59dans le sujet PSG,
00:20:01on a aussi un super marine, Meignan.
00:20:03C'est formé au PSG.
00:20:05Le PSG, concrètement, en tant que club
00:20:07fournisseur de joueurs de l'équipe de France,
00:20:09se positionne quand même
00:20:11comme l'un, si ce n'est le meilleur club.
00:20:13Là, on a Digne, Rabiot, Meignan.
00:20:15On a plein de joueurs qui ont joué au PSG,
00:20:17qui ont été formés au PSG, qui ont joué au PSG.
00:20:19J'ai calculé, hier,
00:20:21sur les 21 joueurs qui étaient présents sur la feuille
00:20:23de match, il y en a neuf
00:20:25qui ont un lien
00:20:27avec le Paris Saint-Germain. Soit joueur actuel,
00:20:29soit ancien joueur, soit joueur
00:20:31formé au club. Le match contre Israël, à la rigueur,
00:20:33l'entrée d'Nkoukou et Comane est aussi
00:20:35notable versus les autres. Et bim,
00:20:37on retombe sur ce point commun. On a Meignan,
00:20:39donc formé au club. Digne, ancien joueur.
00:20:41Gendouzi, formé au club.
00:20:43Rabiot, formé au club. Nkoukou, formé
00:20:45au club. Colomoigny, joueur actuel.
00:20:47Barcola, joueur actuel. Comane,
00:20:49formé au club. Et Warren,
00:20:51Zahir Emery, formé au club.
00:20:53Et joueur actuel.
00:20:55Ça fait neuf sur 21. C'est pas mal. Et encore,
00:20:57on en avait plus avant avec Areola,
00:20:59Diaby, Bappé.
00:21:01Il y a toujours
00:21:03plus de Parisiens. C'est bien.
00:21:05Ça montre qu'on forme plutôt bien.
00:21:07Après, en rappelant que
00:21:09l'Île-de-France, on a aussi cette chance.
00:21:11T'as raison, j'ai pas parlé...
00:21:13Ibrahima Konaté, formé au Paris Saint-Germain.
00:21:15Il y a Konaté qui est francilien.
00:21:17William Saliba qui est francilien également.
00:21:19Je dois en trouver d'autres aussi.
00:21:21Je crois que Manu Coney est francilien.
00:21:23Il me semble que si l'Île-de-France était un pays,
00:21:25ça serait le troisième pays
00:21:27producteur de footballeurs au monde.
00:21:29Je crois qu'il n'y a que la région de
00:21:31São Paulo qui sort plus de talents
00:21:33que Paris et c'est 5 fois plus
00:21:35grand que Paris.
00:21:37C'est quand même à noter.
00:21:39Il y a Canté aussi, qui est passé par Boulogne-sur-Mer.
00:21:41Oui, Boulogne-sur-Mer, dans l'argent parisien.
00:21:43Non, c'est Surel que je voulais dire à la base.
00:21:47Il est doré chez le francilien.
00:21:49Voilà pour le J'aime, j'aime pas.
00:21:51On va commencer notre
00:21:53premier débat sur le Campus PSG.
00:21:55Alors pourquoi on vous fait
00:21:57un débat spécial sur le Campus ?
00:21:59Parce que jeudi,
00:22:0121 novembre, donc dans quelques jours,
00:22:03sera officiellement inauguré
00:22:05le Campus PSG. Vous venez me dire
00:22:07« mais attendez, ça fait quand même longtemps qu'ils y sont ». Oui, effectivement.
00:22:09Les pros sont au Campus PSG depuis l'été
00:22:112023. Les filles et les jeunes
00:22:13depuis janvier 2024.
00:22:15Alors, il y a une prochaine étape qui
00:22:17pourrait être les handballers, les judokas, mais pour l'instant,
00:22:19c'est un peu suspendu. C'est ce que nous a dit Vittoriano
00:22:21Melero, le nouveau DG du Paris-Saint-Germain.
00:22:23Il pourrait y avoir un bâtiment spécial
00:22:25pour la formation des féminines également.
00:22:27Je vous donne quelques chiffres.
00:22:29Le Campus PSG, c'est 74 hectares,
00:22:3117 terrains,
00:22:33300 millions d'euros d'investissement à la base
00:22:35pour que ça se crée.
00:22:37Il y a 500 mètres carrés d'espace fitness.
00:22:39J'ai envie de faire du sport quand même.
00:22:41Surtout moi, vraiment là, tu me touches.
00:22:43Il y a 4 bassins
00:22:45avec 2 bassins
00:22:47froids de 7 et 12 degrés.
00:22:49Il y a un bassin chaud, il y a un bassin
00:22:51de régulation qu'on appelle, il y a un hammam,
00:22:53un sauna, il y a un espace de cryothérapie.
00:22:55Bref, c'est un centre
00:22:57hyper high-tech. On va
00:22:59commencer peut-être d'abord sur le sportif.
00:23:01Depuis
00:23:03qu'ils se sont installés
00:23:05au Campus,
00:23:07il y a énormément de joueurs qui nous parlent de la chance
00:23:09qu'ils ont. On reparlera du documentaire
00:23:11sur Louis Sandriquet, mais Louis Sandriquet en parle également
00:23:13là-dessus. Ça fait passer
00:23:15un cap, Alex, pour toi, sportivement, d'avoir un truc
00:23:17comme ça, un jouet
00:23:19comme ça, comme ce Campus ?
00:23:21Oui, mais clairement,
00:23:23je pense qu'on le constatera
00:23:25encore plus à l'avenir
00:23:27avec les années, etc.
00:23:29Moi, j'ai toujours été
00:23:31très amusé à l'idée
00:23:33de me dire que tu as des joueurs comme Messi,
00:23:35Samos, Neymar,
00:23:37Mbappé, même des grands joueurs qui ont joué dans des
00:23:39grands clubs, qui débarquaient au PSG, qui arrivaient dans
00:23:41une espèce de canette qui était le
00:23:43camp des loges, un truc complètement
00:23:45vieillot, en préfabriqué
00:23:47à Saint-Germain-en-Laye.
00:23:49Je me disais que ce n'était pas du tout à la mesure d'un grand club.
00:23:51Et c'est vrai que
00:23:53pour moi, c'était
00:23:55un investissement qui aurait
00:23:57dû même être fait en priorité par le Qatar,
00:23:59parce que les grands clubs,
00:24:01les clubs qui se veulent importants
00:24:03dans le football européen, ont des grands centres d'entraînement,
00:24:05ils ont toutes leurs sections,
00:24:07toutes leurs équipes
00:24:09qui sont réunies au même endroit,
00:24:11avec des équipements de première catégorie, etc.
00:24:13Ça, quand tu es un joueur professionnel,
00:24:15alors ils n'ont jamais été maltraités, je pense, au camp des loges,
00:24:17mais par contre, c'est vrai que c'est le jour
00:24:19et la nuit. Moi, j'avais eu la chance
00:24:21l'année dernière, quand ils l'ont du coup ouvert
00:24:23à la section pro, de visiter le campus.
00:24:25En vrai, c'est fabuleux.
00:24:27C'est un endroit parfait
00:24:29quand tu es sportif de haut niveau, et c'est à la mesure
00:24:31d'un grand club, et je pense que Paris
00:24:33se revendique comme un grand club.
00:24:35Evidemment, sportivement,
00:24:37tu n'es pas dans les mêmes dispositions
00:24:39quand tu t'entraînes comme ça tous les jours dans cet endroit-là.
00:24:41C'est même sûr,
00:24:43en termes de comparaison, et je te rejoins Alex là-dessus,
00:24:45quand j'ai en tête les premières années
00:24:47quand Tiago Silva ou Zlatan Ibrahimovic sont arrivés au PSG,
00:24:49ils sont arrivés au camp des loges,
00:24:51ils ont dû avoir un choc de passer de Milan 1C
00:24:53au PSG, dans des
00:24:55préfabriqués, dans des salles de sport,
00:24:57tu disais 500 m2 de fitness,
00:24:59au camp des loges, ça devait être 100 m2, 50 m2,
00:25:01des vieilles machines
00:25:03fitness park...
00:25:05Oui, effectivement, juste en termes
00:25:07d'image de marque, en termes de symbolisme,
00:25:09je veux dire, un club se doit
00:25:11de pouvoir attirer ses joueurs au-delà du simple cadre financier.
00:25:13Attirer un joueur, on va dire, voilà, c'est un bon salaire,
00:25:15merci, au revoir. Mais il faut que tu aies le tout
00:25:17derrière, ce côté
00:25:19accueil, ce côté, j'ai envie de dire,
00:25:21paraître, mais c'est vachement important.
00:25:23Là, il arrive dans un palace, dans un hôtel
00:25:25de luxe. On voyait d'ailleurs,
00:25:27j'ai encore parlé, les images du reportage
00:25:29sur Lewis Henriquet. Il dort dedans pendant
00:25:313 mois.
00:25:33Il a...
00:25:35Ce campus
00:25:37veut être véritablement le 5 étoiles,
00:25:39le palace, en termes de centre
00:25:41d'entraînement. C'est vraiment le jour et la nuit
00:25:43entre ce qu'était le camp des loges et ce qu'est aujourd'hui le campus.
00:25:45Donc, juste la symbolique,
00:25:47pour un joueur de haut niveau,
00:25:49arriver là-bas, évidemment, c'est important.
00:25:51Évidemment, il sait que le
00:25:53PSG, ce n'est pas simplement ce qui va remplir son
00:25:55compte en banque. Il va deviner inconsciemment
00:25:57qu'aller au PSG, c'est aussi...
00:25:59C'est sérieux. C'est sérieux et c'est aussi
00:26:01un club qui a cette ambition, un jour,
00:26:03de peser sur l'Europe, de remporter
00:26:05une ligue des champions, parce qu'ils se donnent les moyens.
00:26:07Il aurait pu se dire, autrefois,
00:26:09tu me verses mes 10, 15 millions d'euros par an,
00:26:11je vais dans un préfabriqué au camp des loges
00:26:13et je joue mes matchs comme ça. Aujourd'hui, maintenant,
00:26:15j'arrive au PSG, j'arrive sur le campus
00:26:17et je vois que tu as lâché 300 millions d'euros
00:26:19pour un campus 5 étoiles. Effectivement,
00:26:21tu as l'ambition et je vais te donner
00:26:23les moyens, je vais te prouver que je vais répondre à ton ambition.
00:26:25Je vais venir avec cette envergure.
00:26:27Émilie, quand il y a un transfert,
00:26:29on dit que les joueurs signent leur contrat,
00:26:31il y a des négociations et ils visitent les installations.
00:26:33Là, c'est important.
00:26:35Est-ce que tu penses que ça joue
00:26:37dans les décisions d'un joueur pour venir ?
00:26:39Je vais juste faire la comparaison
00:26:41avec le monde du travail. C'est-à-dire
00:26:43qu'on a loué pendant très longtemps
00:26:45l'arrivée des GAFA et du coup des nouveaux bureaux.
00:26:47Vous savez où il y avait des salles de sieste.
00:26:49Je parle vraiment aux salariés, là.
00:26:51Avec le petit-déj à dispo,
00:26:53ils ont une salle de sport, etc.
00:26:55Je pense que quand tu choisis un job, le cadre de travail,
00:26:57c'est aussi un plus
00:26:59parce que, alors attention, ça veut dire aussi qu'on attend
00:27:01quelque chose de toi derrière parce qu'on met tout
00:27:03à ta disposition, mais je pense que c'est
00:27:05très important et d'autant plus
00:27:07quand tu es le Paris Saint-Germain
00:27:09avec l'image que tu as,
00:27:11c'est juste normal.
00:27:13En tout cas, ça paraît basique. Mais moi, je trouve ça bien
00:27:15aussi, ça veut dire qu'on donne tout
00:27:17et on fait tout pour que les joueurs
00:27:19et les joueuses soient dans
00:27:21un bon cadre de travail, donc
00:27:23vas-y, ça ne dépend plus
00:27:25que de toi parce qu'on met tout
00:27:27à ta disposition. Donc je trouve que
00:27:29forcément, ça fait la différence.
00:27:31Après, il faut aussi
00:27:33que tout le monde en soit
00:27:35conscient. Ça dépend aussi quelle histoire tu racontes derrière.
00:27:37C'est-à-dire que t'as beau avoir la structure,
00:27:39il va falloir emmener les gens dans ton
00:27:41histoire aussi, justement.
00:27:43C'est pareil, le nom de campus,
00:27:45c'est pas rien, il y a une définition derrière.
00:27:47C'est juste un centre d'entraînement, c'est un campus,
00:27:49donc t'es là pour former. Il y a plein de choses
00:27:51que tu dois tirer et je pense qu'il y a aussi
00:27:53une culture du campus
00:27:55PSG qu'il va falloir développer.
00:27:57Sur l'aspect économique, on en parlera, mais il y a
00:27:59pas mal de projets pour le campus
00:28:01et pour d'autres nouveaux bâtiments.
00:28:03Je te relance sur la question
00:28:05de la culture et cet espèce
00:28:07d'inconscient collectif à imprégner aux joueurs
00:28:09et aux personnes qui passeraient par le
00:28:11PSG. Il y a quelques années, je me
00:28:13souviens, quand on avait posé la question à Thiago Motta
00:28:15Paris, grand club européen ou pas,
00:28:17il avait dit, il faudrait que Paris remporte
00:28:19pour la première fois de son histoire une Coupe d'Europe.
00:28:21Et je crois que c'est Bernard Lamaille qui l'avait répondu,
00:28:23mais Paris a déjà gagné une Coupe d'Europe,
00:28:25la Coupe des Coupes,
00:28:27et il dit qu'il n'était pas au courant. Et depuis,
00:28:29me semble-t-il, le PSG a intégré,
00:28:31autrefois dans le camp des loges et aujourd'hui sur le campus,
00:28:33a aussi intégré l'histoire,
00:28:35le palmarès, c'est toute une histoire,
00:28:37il y a tout un accueil avec les photos des anciens joueurs,
00:28:39on met en avant les rats, il est pas au l'état.
00:28:41On essaye de faire imprégner cette culture,
00:28:43cette identité parisienne
00:28:45à ces nouveaux joueurs qui arriveront au PSG
00:28:47et qui pourraient supposer que le PSG soit
00:28:49uniquement le PSG Qatari. Sauf que le PSG a une
00:28:51histoire, a plus de 50 ans, a une
00:28:53Coupe d'Europe déjà dans son histoire avant l'arrivée
00:28:55des Qataris. Et justement, ce campus
00:28:57a aussi cette ambition de dire
00:28:59que dorénavant, le PSG
00:29:01c'est pas uniquement le PSG bling bling,
00:29:03c'est un club structuré, moderne,
00:29:05qui a les moyens de ses ambitions.
00:29:07Par exemple, encore une fois, dans ce sens-là,
00:29:09et ça fait le lien avec l'aspect économique
00:29:11que tu voudrais évoquer,
00:29:13je me souviens en 2011, quand Léonardo,
00:29:15à l'époque directeur sportif,
00:29:17avait fait le Canal Football Club
00:29:19et on lui avait posé la question
00:29:21« Vous allez faire quoi au PSG ? Pourquoi vous venez ? »
00:29:23Et lui avait dit « Mon ambition, c'est de faire en sorte
00:29:25que le PSG devienne un grand club
00:29:27sans les Qataris.
00:29:29Que je sois capable, via mon action
00:29:31et l'action de toutes les personnes autour du club,
00:29:33que le PSG existe
00:29:35sans l'apport des capitaux étrangers,
00:29:37sans l'apport des investisseurs, et que le PSG
00:29:39en tant que club soit
00:29:41structurellement ancré
00:29:43dans une ambition sportive.
00:29:45Aujourd'hui, c'est ce qui arrive avec le campus.
00:29:47C'est que le campus qui est là, 300 millions d'euros,
00:29:49qui va apporter cette identité,
00:29:51cette culture,
00:29:53cette notoriété,
00:29:55même quand les Qataris partiront, s'ils partent un jour,
00:29:57il sera encore là. Il sera là durablement,
00:29:59c'est structurel, ça va durer un siècle,
00:30:01ça va durer une cinquantaine d'années.
00:30:03Maintenant, on pourra identifier le PSG
00:30:05comme étant un club qui est suffisamment
00:30:07ambitieux à travers son centre d'entraînement.
00:30:09Juste, je vous donne les
00:30:11projets potentiels qui peuvent être faits
00:30:13au campus PSG. Il y a des projets
00:30:15de cliniques, il y a des projets d'installation
00:30:17de clubs qui pourraient venir
00:30:19et avoir des terrains résidents
00:30:21sur les 17 terrains,
00:30:23un des 17 terrains du campus PSG.
00:30:25Il y a des projets d'hôtellerie. Ils disent,
00:30:27et notamment Vittoriano Melero
00:30:29en parle, c'était d'ailleurs au Parisien, je crois qu'il en avait parlé
00:30:31au début octobre, où il disait que
00:30:33en fait, tous ces dossiers-là étaient un peu liés
00:30:35à un futur stade, parce qu'il voulait en gros
00:30:37pas faire plusieurs lieux de destination
00:30:39PSG en Ile-de-France.
00:30:41Donc, si il y a un nouveau stade
00:30:43qui se construit et qu'il y a un complexe
00:30:45un peu autour qui va se faire, bon, peut-être que
00:30:47le campus sera un peu plus délaissé, il y aura peut-être moins
00:30:49d'activité autour du campus. Par contre, si
00:30:51le stade reste soit au Parc des Princes,
00:30:53soit dans un endroit qui est assez limité en termes d'espace,
00:30:55là, il pourrait y avoir
00:30:57un développement d'autres structures
00:30:59internes au campus.
00:31:01Alex, il y a aussi un truc
00:31:03qu'on ressent quand on a
00:31:05eu la chance peut-être d'être invité au campus.
00:31:07Pour ceux qui le veulent, ils sont supporters.
00:31:09Vous pouvez aller voir les matches des féminines, les matches
00:31:11des U19, et vous aurez accès
00:31:13au premier niveau. Parce qu'il y a plusieurs niveaux.
00:31:15Ça rentre aussi
00:31:17dans l'aspect économique, c'est qu'on a l'impression qu'il y a du secret
00:31:19défense partout au campus. C'est que
00:31:21on ne peut pas accéder à tout, on ne peut pas aller...
00:31:23Ils sont hyper regardants, il y a des agents de sécu
00:31:25partout. On a vraiment l'impression d'être dans...
00:31:27En même temps, c'est une leçon d'entraînement d'un
00:31:29groupe européen. C'est un peu comme la NASA,
00:31:31c'est là où tout se passe. Donc c'est normal que tu n'aies pas
00:31:33accès à tout, c'est pas un parc d'attractions.
00:31:35T'as utilisé un terme qui était intéressant
00:31:37et qui est très marrant, c'est le premier niveau.
00:31:39En fait, le campus,
00:31:41pour ceux qui sont déjà allés, pour ceux qui ne sont pas allés,
00:31:43je vous explique, c'est un peu
00:31:45sur une pente. Oui, bien sûr, il y a plusieurs étages.
00:31:47Il y a plusieurs étages. Et donc en fait,
00:31:49l'idée aussi, et je pense que symboliquement, ils ont voulu faire ça aussi,
00:31:51c'est-à-dire que les terrains pour les jeunes sont tout en bas,
00:31:53et puis tu montes, tu montes, tu montes, tu montes,
00:31:55jusqu'à l'équipe première qui est tout en haut.
00:31:57Et ça, pareil, encore une fois,
00:31:59c'est du symbolisme, c'est des trucs, mais c'est
00:32:01important. C'est important de créer un narratif,
00:32:03c'est important de créer tout ça.
00:32:05Tu l'évoquais, donc je vais en parler
00:32:07aussi un petit peu. Moi, je trouve que
00:32:09un des très grands points positifs aussi de ce
00:32:11campus, c'est que justement, ça donne
00:32:13des conditions de travail, non seulement,
00:32:15formidable, non seulement aux pros, qui en ont bien besoin,
00:32:17mais aux féminines, qui en avaient bien besoin aussi,
00:32:19aux jeunes, qui en ont bien besoin aussi.
00:32:21Aujourd'hui, tu disais, tu vas voir
00:32:23les matchs des féminines au campus, les terrains sont formidables,
00:32:25il y a des tribunes qui peuvent être remplies, tu as, je crois,
00:32:275500 ou 600 places. En attendant,
00:32:29potentiellement, un stade de 5000 places.
00:32:31En attendant, parce qu'effectivement, il y avait un stade qui devait être construit
00:32:33sur le campus. Pour les jeunes, pareil, c'est le jour et la nuit.
00:32:35Ils jouent à Georges Lefèvre sur les terrains éclatés
00:32:37avec les tribunes en bois.
00:32:39Surtout quand, en fait, Calderwood
00:32:41a amené tous ses jardiniers
00:32:43et les a amenés au campus
00:32:45à partir de l'été 2023. Il y a eu six mois
00:32:47sur la fin 2023
00:32:49où Georges Lefèvre,
00:32:51pour les féminines et les U19, c'était très compliqué
00:32:53parce que les féminines voulaient absolument faire délocaliser
00:32:55tous leurs matchs.
00:32:57Elles voulaient faire délocaliser tous leurs matchs
00:32:59parce que les pelouses
00:33:01n'étaient pas assez bien.
00:33:03Pour moi, ça participe, et c'est ce qui est hyper important,
00:33:05à la vraie création d'une culture club.
00:33:07Et en fait, de se dire que
00:33:09quelle que soit la place
00:33:11que tu as dans ce mécanisme,
00:33:13quel que soit le rouage que tu représentes,
00:33:15tu fais partie du grand tout.
00:33:17Le fait que tu fonctionnes comme ça,
00:33:19ça fait partie d'un grand mouvement.
00:33:21Que les jeunes vont pouvoir s'entraîner sur les terrains
00:33:23dans les mêmes conditions que les pros.
00:33:25Tu développes une philosophie, tu développes une culture.
00:33:27Et c'est remettre le sportif au cœur.
00:33:29Ça veut dire que ton activité
00:33:31première... Moi, ça me fait du bien
00:33:33de parler de ça, sur le côté sportif
00:33:35développement versus le côté
00:33:37marketing maillot.
00:33:39Ça veut dire que tu reconcentres
00:33:41ton activité en disant, attendez les gars, on fait quoi du coup ?
00:33:43Ah oui, on fait du foot. Alors on va repartir à la base.
00:33:45Tu t'es posé la question,
00:33:47pourquoi ils ne l'ont pas fait avant ?
00:33:49Pour que tu aies une inauguration.
00:33:51C'est vrai qu'effectivement, avant,
00:33:53le premier projet du PSG, c'était l'identité
00:33:55de marque. C'était le Parc des Princes qui était rénové.
00:33:57C'était les salons VIP. C'était vraiment
00:33:59l'accueil au Parc des Princes.
00:34:01D'ailleurs, les présentations des joueurs avaient lieu au Parc des Princes.
00:34:03On mettait en avant les loges VIP.
00:34:05Le reste, tu ne savais pas à la rigueur.
00:34:07Le reste, tu ne savais pas.
00:34:09Effectivement, on mettait de côté, on cachait
00:34:11le camp des loges avec des grandes bâches pour dire
00:34:13non, c'est pas vraiment l'identité parisienne.
00:34:15Nous, c'est vraiment le Parc des Princes refait à neuf.
00:34:17Salon VIP, loge VIP
00:34:19à 300 000 euros l'année. Aujourd'hui, effectivement,
00:34:21tu remets au cœur du projet de sportif.
00:34:23Tu es sur le camp,
00:34:25le camp, j'allais dire le camp des loges,
00:34:27le centre d'entraînement,
00:34:29le campus.
00:34:31Le Parc des Princes, c'est de côté. On peut peut-être en reparler
00:34:33sur pourquoi, comment vont-ils ou pas le racheter.
00:34:35Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est que le structurel, aujourd'hui, c'est pas
00:34:37sur la marque du PSG. C'est sur le sportif.
00:34:39Juste, sur ton point de vue
00:34:41investissement,
00:34:43parce que maintenant, c'est un actif
00:34:45plus dans le
00:34:47Paris-Saint-Germain, en gros, puisque ça appartient
00:34:49au Paris-Saint-Germain, ça appartient pas au Qatari,
00:34:51le campus. C'est à la marque PSG.
00:34:53Et 300 millions d'euros
00:34:55à vue de nez, pour toi,
00:34:57c'est rentable ? C'est un bon plan ?
00:34:59C'est rentable dans la mesure où ça va durer.
00:35:01C'est rentable dans la mesure où
00:35:03c'est quelque chose qui est structurel,
00:35:05qui va durer, je disais, pour un siècle.
00:35:07Le PSG... Mais en termes de valorisation,
00:35:09peut-être pas... En termes de valorisation, ça dépendrait
00:35:11si, effectivement, le PSG voudrait ou pas être vendu.
00:35:13Ce qui est intéressant, quand on parle d'actif,
00:35:15à quoi ça peut servir ? La valorisation, à quoi ça sert,
00:35:17concrètement ? Quand on me dit que le PSG vaut 4 milliards,
00:35:19les Qataris sont pas prêts à vendre le club.
00:35:21Est-ce que quelqu'un pourrait le récupérer pour 4 milliards ?
00:35:23Mais effectivement, si le club vaut 4 milliards,
00:35:25tout le monde pourrait dire, ou des gens
00:35:27pourraient s'inquiéter, que oui, si un jour
00:35:29les Qataris s'en vont, le club pourrait péréquiter
00:35:31et s'écrouler. Aujourd'hui, très concrètement,
00:35:33le club vaut 4 milliards, valorisé avec
00:35:35un actif structurel qu'est le campus PSG.
00:35:37Donc les seules personnes qui seraient prêtes
00:35:39à récupérer un club si les Qataris veulent vendre
00:35:41seront des gens qui seront prêts à mettre 4 milliards.
00:35:43Donc de fait, le PSG ne pourrait pas
00:35:45passer du PSG au PFC
00:35:47si demain les Qataris partent.
00:35:49Le club vaut... Parce qu'il y a
00:35:51des installations comme celle du campus. Parce qu'il y a des installations,
00:35:53parce qu'il y a eu la construction d'une marque
00:35:55et d'une entité via le Parc des Princes,
00:35:57via les grandes stars qui sont passées par le club.
00:35:59Donc la marque, en tant que valeur
00:36:01symbolique et immatérielle, a été valorisée.
00:36:03Donc on était vraiment sur l'immatériel, le non-monétaire,
00:36:05valorisé, valorisable. Aujourd'hui,
00:36:07on fait des investissements structurels pour valoriser
00:36:09des actifs immobiliers.
00:36:11Le camp d'entraînement, le campus,
00:36:13peut-être demain le stade,
00:36:15même si le PSG, le Parc des Princes a été
00:36:17rénové, ça a apporté une valorisation.
00:36:19Mais c'est sûr que, voilà,
00:36:21dans ta valorisation financière,
00:36:23tu es maintenant sur le camp structurel,
00:36:25le côté structurel. C'est de la pierre.
00:36:27T'as investi dans de la pierre. Donc quand tu me poses la question
00:36:29est-ce que ça pourra être rentable
00:36:31d'ici quelques années, c'est pas la question qui se pose.
00:36:33Quand tu vas acheter un appartement, t'es chez toi,
00:36:35effectivement. Quand tu vas acheter un appartement, dire
00:36:37j'ai pris un crédit, je me suis endetté sur 15 ans,
00:36:39sur 20 ans. Oui, mais c'est à toi.
00:36:41C'est-à-dire que si demain tu veux revendre,
00:36:43si demain tu prends un nouveau crédit, tu fais une hypothèque
00:36:45dessus, tu es couvert dessus,
00:36:47tu as des garanties, tu as une dette,
00:36:49tu la solvabilises parce que t'as un actif.
00:36:51Donc à tous les niveaux, c'est rentable. Quand bien même
00:36:53il n'y ait pas le calcul très comptable,
00:36:55combien je gagne, combien je dépense.
00:36:57Même si t'es endetté, ta dette restera solvable
00:36:59parce que tu auras un actif immobilier.
00:37:01Et en plus, il te sert dans ton activité.
00:37:03Et en plus, il te sert dans ton activité.
00:37:05Et puis surtout, ce qui est important,
00:37:07Pierre, évidemment, est passionnant quand il parle d'économie
00:37:09et j'adore écouter tout ce qu'il a à dire.
00:37:11En fait, pour moi, la rentabilité
00:37:13du campus, elle se
00:37:15jauge plus en
00:37:17facteur immatériel. C'est-à-dire que
00:37:19la rentabilité du campus, c'est
00:37:21l'excellence sur le terrain, c'est les trophées que tu vas gagner,
00:37:23c'est les demi-finales ou finales
00:37:25de Ligue des Champions que tu vas pouvoir jouer,
00:37:27la Ligue des Champions que tu pourras remporter
00:37:29peut-être, je l'espère un jour.
00:37:31C'est-à-dire qu'en fait, effectivement, c'est un investissement qui...
00:37:33Enfin, et je rebondis encore
00:37:35sur ce que tu disais, Pierre, c'est-à-dire que, en fait,
00:37:37c'est pas non plus anodin que ça arrive
00:37:39maintenant. C'est-à-dire qu'effectivement, le PSG, depuis
00:37:41dix ans, s'est appliqué à
00:37:43d'abord construire son club
00:37:45de l'extérieur vers l'intérieur. C'est-à-dire qu'ils ont
00:37:47d'abord soigné la coque,
00:37:49ils ont soigné la carrosserie, ils ont
00:37:51soigné, quand c'était brillant, la peinture, etc.
00:37:53Là, on s'attaque au moteur.
00:37:55Et là, on s'attaque au moteur.
00:37:57C'était Pieds Maillet.
00:37:59Ouais, c'est Exhibit.
00:38:01Mais c'est ça,
00:38:03l'émission, je me rappelle,
00:38:05il prenait des voitures, mais des voitures
00:38:07pouraves, et tout le
00:38:09contour était magnifique.
00:38:11Me semble-t-il, trois semaines après, la voiture tombait en panne
00:38:13parce qu'ils n'avaient pas le moteur.
00:38:15Le PSG, depuis dix ans, est en train de mettre des piscines dans le coffre.
00:38:17Et là, ils sont en train de mettre vraiment...
00:38:19Ils sont en train de mettre le moteur.
00:38:21Là, on rigolait tout, mais c'est vraiment ça.
00:38:23Et tu vois, pour moi, c'est pas anodin. Parce que tu vois, on parlait tout à l'heure du fait
00:38:25que les plus grands stars de la planète ont joué au PSG
00:38:27et sont allés s'entraîner au camp des Loches pendant
00:38:29deux ans. C'est pas anodin que le
00:38:31campus arrive, le campus
00:38:33objets high-tech, haute performance, etc.
00:38:35arrive quand tu fais un shift
00:38:37à 350 degrés
00:38:39dans ton projet pour te recentrer
00:38:41sur des mecs un peu plus humbles, vraiment un projet
00:38:43sportif, construire une équipe et tout. C'est-à-dire que
00:38:45aujourd'hui, t'aurais
00:38:47l'infrastructure pour accueillir des très, très,
00:38:49très grandes stars. Là, demain,
00:38:51tu mets les plus grandes stars du monde actuel, du monde
00:38:53du foot actuel au campus,
00:38:55il n'y a personne qui fait tâche.
00:38:57Mais, tu te
00:38:59recentres sur un projet sportif plus sain, et encore une fois,
00:39:01tu repars de la base.
00:39:03La marque PSG, on sait tous, aujourd'hui, si le PSG vaut 4 milliards,
00:39:05comme le rappelait très justement Pierre,
00:39:07c'est pas grâce à ses succès sportifs,
00:39:09c'est pas grâce
00:39:11au côté sain de son projet, c'est grâce à
00:39:13la marque, surtout la marque
00:39:15PSG, et grâce aux joueurs qui ont porté
00:39:17cette marque-là depuis dix ans, même malgré
00:39:19les résultats en Antilles.
00:39:21Maintenant, ce campus-là, il s'accompagne vraiment d'un
00:39:23projet qui repart vraiment des racines.
00:39:25Bon, c'était hyper intéressant. C'était bien de
00:39:27parler du campus, ça nous fait parler un peu de sportif.
00:39:29On va faire une petite pause, et puis on va parler
00:39:31de Louis-Sénéqué et de Randall Colomogny
00:39:33par la suite.
00:39:35Vivez une saison 100% PSG sur
00:39:37France Bleu Paris.
00:39:39Ce vendredi, le Paris Saint-Germain
00:39:41reçoit le TFC PSG
00:39:43Toulouse. C'est donc à 21h,
00:39:45prise d'antenne sur France Bleu Paris.
00:39:47À 20h30, il va falloir être bon, avant
00:39:49le Bayern, mardi.
00:39:51France Bleu Paris, 100% supporter
00:39:53du PSG.
00:39:55100% PSG.
00:39:57La Tribune.
00:40:01De retour dans
00:40:03100% PSG, La Tribune, avec Émilie
00:40:05Ross, Pierre Rondeau et Alexandre
00:40:07Aflalo. On va parler maintenant de notre coach.
00:40:09On va parler de Louis-Sénéqué.
00:40:11Parce qu'on s'est amusé à voir le
00:40:13documentaire Vous ne pouvez pas comprendre,
00:40:15c'est le nom français qui a été
00:40:17donné au documentaire,
00:40:19qui a été pris
00:40:21par Canal+, en France.
00:40:23J'avais pu regarder le premier épisode
00:40:25en espagnol, mais
00:40:27j'avais pas tout compris.
00:40:29Quand je l'ai revu, je me suis rendu compte
00:40:31qu'il parle très vite.
00:40:33J'ai vu le début,
00:40:35je spoil juste le début,
00:40:37c'est avec Louis-Sénéqué et sa femme
00:40:39qui discutent. Sa femme parle très bien le français,
00:40:41qui discute du discours d'introduction
00:40:43de Louis-Sénéqué. Je me suis dit, c'est cool,
00:40:45je vais comprendre plein de trucs tout le long.
00:40:47Il parle français, c'est pour ça.
00:40:49C'est fou.
00:40:53On va parler de ce documentaire,
00:40:55on va essayer de ne pas trop vous spoiler,
00:40:57si vous ne l'avez pas encore vu.
00:40:59Juste avant de parler,
00:41:01de faire des questions sur Louis-Sénéqué,
00:41:03est-ce que vous avez kiffé ? Est-ce que vous avez aimé
00:41:05ce documentaire-là ? Je vais commencer par toi, Pierre.
00:41:07J'ai fait rire Alex,
00:41:09parce que j'en ai parlé en coulisses.
00:41:11Il est intéressant,
00:41:13dans l'idée que tu puisses être dans l'intimité
00:41:15d'un coach,
00:41:17moi j'ai parlé de la forme.
00:41:19La forme, personnellement,
00:41:21m'a insupporté.
00:41:23J'ai trouvé que ce montage ultra dynamique,
00:41:25à foutre de la batterie,
00:41:27toutes les 10 secondes,
00:41:29tu as une séquence
00:41:31à la batterie, comme si à chaque fois,
00:41:33c'était un montage super accéléré,
00:41:35avec des gros titres qui apparaissent
00:41:37et plein de trucs qui arrivent comme ça,
00:41:39à aucun moment ils se posent.
00:41:41Moi ce que j'aime bien, par exemple,
00:41:43dans les documentaires, je suis habitué
00:41:45à ce genre de choses,
00:41:47où tu es posé, caméra au sol,
00:41:49les gens discutent, et tu découvres vraiment l'intimité,
00:41:51le quotidien d'un individu
00:41:53quelconque, en l'occurrence,
00:41:55Louis Stenary.
00:41:57Ici, chaque scène
00:41:59dure 10 secondes. Tu n'as pas le temps
00:42:01de t'imprégner de ce qui se passe.
00:42:03A chaque fois, il se passe un truc. C'est ultra dynamique,
00:42:05ça dure une demi-heure à chaque fois, chaque épisode,
00:42:07et c'est très dynamique,
00:42:09ça passe très vite, mais posez-vous,
00:42:11reposez-vous, à un moment j'ai l'impression que le gars
00:42:13a poussé à la cocaïne, tellement c'était accéléré.
00:42:15Juste le montage,
00:42:17petite critique,
00:42:19je trouve que le montage espagnol m'a
00:42:21perturbé, et après je me suis posé la question,
00:42:23sans spoiler,
00:42:25tu l'as vu en espagnol,
00:42:27c'est le même.
00:42:29Pour les espagnols,
00:42:31la Ligue 1 n'existe pas.
00:42:33Pour les espagnols, tu regardes le reportage,
00:42:35t'as vraiment le sentiment que le PSG joue une super-ligue européenne.
00:42:37Il n'y a aucun moment...
00:42:39C'est le début de saison.
00:42:41Tu les vois préparer
00:42:43un match de Ligue 1,
00:42:45à aucun moment tu les entends parler
00:42:47de Toulouse, d'Angers,
00:42:49à aucun moment, juste c'est vraiment Ligue des champions,
00:42:51Ligue des champions, Ligue des champions.
00:42:53C'est intéressant, mais vraiment,
00:42:55l'espagnol, la Ligue 1, ça n'existe pas.
00:42:57Émilie,
00:42:59on regarde beaucoup de documentaires
00:43:01sur les joueurs,
00:43:03alors il y en a qui peuvent être très sympas,
00:43:05commandés, on peut dire commandés,
00:43:07mais il y en a qui peuvent être un peu moins intéressants,
00:43:09qui sont de la pure communication
00:43:11simple,
00:43:13qui perdent un petit peu en intérêt.
00:43:15Toi, en plus, avec ton oeil de consultant de communication,
00:43:17comment tu as trouvé ce documentaire-là ?
00:43:19Il y a des deux, je pense.
00:43:21Il y a une commande derrière tout ça,
00:43:23parce qu'on veut expliquer le personnage de Luis Enrique.
00:43:25Du coup, je trouve que le rythme
00:43:27du documentaire va finalement très bien,
00:43:29en tout cas avec le personnage,
00:43:31ou en tout cas l'image qu'on veut nous transmettre.
00:43:33Moi,
00:43:35j'ai aimé parce que je me suis laissée
00:43:37remporter, j'ai appris des choses.
00:43:39Et ça, je trouve que quand t'apprends des choses en regardant,
00:43:41c'est quand même un petit plus.
00:43:43J'ai aimé qu'on
00:43:45nous pose le côté personnel et professionnel,
00:43:47parce que je pense qu'il ne faut jamais oublier
00:43:49l'humain dans tout ce qu'on fait.
00:43:51Moi, j'ai aimé, mais tu sens qu'il y a quand même
00:43:53une commande, que c'est drive,
00:43:55qu'on ne voit pas tout, donc il y a un côté
00:43:57un peu, comme on dit, brain content.
00:43:59Tu es là pour parler de la marque Luis Enrique
00:44:01et raconter un peu le joli package.
00:44:03Et en même temps,
00:44:05t'es sur des moments vrais, parce que
00:44:07t'as un mec vrai et qui ne va pas te donner du superflu.
00:44:09Je pense que franchement, faire un doc sur
00:44:11Luis Enrique, bon courage les gars !
00:44:13Faire un truc où tu le suis tout le temps ?
00:44:15Je pense qu'il y a un supe !
00:44:17En plus, il est hyper actif.
00:44:19Mais c'est ça !
00:44:21On le voit faire des dips. Le mec, il attend une conférence de presse,
00:44:23il fait des dips. Un an, il fait des squats.
00:44:25Tout le temps, tout le temps ! Le mec n'arrête jamais !
00:44:27Il a une montre qui sonne toutes les
00:44:29demi-heures, et toutes les demi-heures, il s'arrête pendant une minute
00:44:31et il fait ses trucs. Mais il peut être
00:44:33en séance vidéo
00:44:35avec ses adjoints,
00:44:37à n'importe quel moment.
00:44:39Si son adjoint lui fait une vanne et qu'il lui dit
00:44:41quand ta montre sonne la nuit, tu fais quoi ?
00:44:43Oui, je fais mes exercices.
00:44:45Alex, t'en as pensé quoi toi ?
00:44:47Moi, je veux juste rebondir sur ce que disait Emilie
00:44:49sur le côté commande.
00:44:51Je crois que c'est quand même beaucoup lié
00:44:53à la mise en place
00:44:55de sa fondation, de la fondation pour sa fille.
00:44:57Je pense que c'est aussi pour ça qu'il a...
00:44:59Movistar a payé énormément, et ce qu'ils ont payé
00:45:01va être directement versé à la fondation
00:45:03Chana, qui est la fondation au nom
00:45:05de la fille de Lucienne Riquet.
00:45:07Et pour le coup, je pense qu'on commence à connaître un peu Lucienne Riquet.
00:45:09Je pense qu'il n'aurait pas du tout accepté, sans cette contrepartie-là,
00:45:11d'être suivi
00:45:13par des caméras pendant un an.
00:45:15Et pour le coup, là où c'est aussi intéressant,
00:45:17on va dire, pour nous
00:45:19observateurs du Paris Saint-Germain, c'est qu'au final
00:45:21la partie sur sa fondation, elle occupe
00:45:23un quart d'heure à la fin, mais c'est pas non plus...
00:45:25C'est pas le cœur du sujet.
00:45:27C'est pas, entre guillemets, vampirisé par ça.
00:45:29C'est bien que ça ait été rappelé.
00:45:31Mais c'est évidemment hyper important.
00:45:33Mais par exemple...
00:45:35Si on revient sur le personnage,
00:45:37dans son intimité,
00:45:39il y a des choses qui m'ont dérangé.
00:45:41Il y a une scène, je sais pas si on peut spoiler,
00:45:43parce que c'est l'épisode 2, mais il y a une scène qui m'a
00:45:45dérangé, c'est quand il prépare
00:45:47le match contre la Real Sociedad,
00:45:49et qu'il dit, j'ai envie que mes joueurs
00:45:51ne sachent pas mon plan de jeu
00:45:53avant de rentrer sur le terrain.
00:45:55Je trouve ça hallucinant.
00:45:57Et c'est pour ça que je trouve que
00:45:59le titre du documentaire,
00:46:01quand lui, il le dit, vous ne pouvez pas me comprendre,
00:46:03bah ouais, en fait, bien.
00:46:05Même tes joueurs, c'est dingue !
00:46:07Moi, ce que j'aime bien, c'est le côté assumé.
00:46:09C'est-à-dire qu'il tombe pas de l'arbre.
00:46:11Et quand il dit, je vais mourir
00:46:13avec mes idées, je trouve que
00:46:15tout ce qu'on peut lui reprocher,
00:46:17finalement, il en a conscience.
00:46:19Il en joue, il le sait, il est comme ça.
00:46:21Je trouve ça plutôt, finalement,
00:46:23couillu.
00:46:25Parce que définitivement,
00:46:27je sais pas s'il est dans le vrai ou pas, c'est pas ça le débat,
00:46:29mais il est comme ça.
00:46:31Il change pas avec le son du vent, quoi.
00:46:33Après, en fait,
00:46:35comme tu le disais, Romain,
00:46:37des documentaires sportifs, il y en a qui peuvent être
00:46:39très très barbants, très très lisses, très très plats.
00:46:41Je trouve que, nous, effectivement,
00:46:43les scènes qui nous intéressent le plus, c'est les scènes où tu vois des causeries,
00:46:45où tu vois des...
00:46:47Le débrief de la mi-temps de la Real Sociedad, je vous le conseille.
00:46:49Ah oui, qu'ils avaient sorti sur les réseaux sociaux, etc.
00:46:51Mais qui est un peu plus long, du coup, dans le documentaire.
00:46:53Les causeries avec Ylan Mappé,
00:46:55entre l'allée et le retour du Barça.
00:46:57C'est sorti aussi sur
00:46:59les réseaux sociaux, mais l'intégrale
00:47:01est hyper intéressante.
00:47:03Les causeries d'avant-match, même les briefings d'avant-match,
00:47:05comment il discute avec son staff, etc. Moi, encore une fois,
00:47:07ce qui m'intéresse quand je regarde un documentaire
00:47:09sur un truc sportif, c'est pas
00:47:11qu'on me fasse des images de la saison,
00:47:13et qu'on me rappelle ce que j'ai déjà vu il y a un an
00:47:15sur Canal+. Moi, ce que j'aime,
00:47:17c'est de voir des coulisses, voir des choses que j'ai jamais vues avant,
00:47:19et qui me permettent, en fait,
00:47:21de comprendre et d'apprendre
00:47:23ce qui se passe vraiment derrière le rideau.
00:47:25Et là, j'ai vraiment la sensation
00:47:27d'en avoir eu,
00:47:29on va dire, pour mon argent.
00:47:31Ton abonnement.
00:47:33J'en ai eu pour mon abonnement à Canal+.
00:47:35Et par ailleurs,
00:47:37moi, j'ai jamais été
00:47:39un fervent critique de Louis Sénériqué.
00:47:41Je trouve que le côté
00:47:43droit dans ses bottes est très...
00:47:45Moi, je le défends depuis le début, donc t'as raison.
00:47:47Le côté droit dans ses bottes
00:47:49que tu rappelais Emilie, moi, m'a toujours plu.
00:47:51Dans le sens où il a des idées,
00:47:53il sait où il va, il sait qu'avec le temps, ses idées finiront
00:47:55par être
00:47:57intégrées par le groupe et que ça donnera quelque chose
00:47:59de cohérent. Et en fait, quand tu regardes le documentaire,
00:48:01tu comprends vraiment
00:48:03d'où vient cette attitude qu'il a.
00:48:05Effectivement, vous le disiez, c'est un mec qui est
00:48:07complètement obsédé par sa façon
00:48:09de concevoir le football, qui est complètement
00:48:11sûr de lui. Moi,
00:48:13franchement, vous me direz si vous êtes d'accord, moi, j'ai de la peine pour sa femme.
00:48:15Sa femme qui vit avec lui.
00:48:17Il est comme ça avec tout le monde.
00:48:19Moi, c'est ce qui m'a rassurée. Tu le vois avec sa femme et ses
00:48:21enfants, il est pareil.
00:48:23Il est convaincu de trucs improbables.
00:48:25Et quand tu le vois, les scènes
00:48:27avec sa femme, elles sont très drôles.
00:48:2925 ans de mariage, putain,
00:48:31donnez-lui une médaille. C'est vraiment
00:48:33très drôle. Après, c'est un couple qui a l'air de s'aimer
00:48:35profondément et tant mieux. En fait,
00:48:37en le découvrant un peu dans son intimité,
00:48:39un peu dans son travail et puis un peu dans son côté entraîneur,
00:48:41on a vraiment une espèce d'image
00:48:43un peu complète de Lucien Riquet et c'est hyper intéressant.
00:48:45Sachant juste un dernier mot que vu que c'est
00:48:47quelqu'un qui est très défiant vis-à-vis
00:48:49des médias, pour nous, c'est hyper
00:48:51précieux de pouvoir avoir cette matière-là.
00:48:53Justement, en ne faisant que confirmer
00:48:55cette défiance vis-à-vis des médias, ça ne fait que confirmer
00:48:57ce qu'on peut penser du personnage. Moi,
00:48:59vous le défendez très bien, mais moi,
00:49:01peut-être que je suis biaisé par
00:49:03fréquentant trop un certain
00:49:05Daniel Riolo qui
00:49:07le déteste, mais je trouve que ça ne fait que confirmer
00:49:09la mauvaise image qu'on a de lui.
00:49:11Ce côté, vraiment,
00:49:13il a vraiment un problème vis-à-vis
00:49:15de l'empathie.
00:49:17Il n'arrive pas à écouter autrui. Il a ses idées.
00:49:19Il est têtu à ce niveau-là.
00:49:21Il va défendre ses idées sans même vouloir
00:49:23les déployer,
00:49:25les transmettre,
00:49:27les présenter à la presse.
00:49:29Avec son staff,
00:49:31il communique.
00:49:33Mais vous me dites, il défend ses idées. Quoi de ses idées,
00:49:35très concrètement ? Quelle est
00:49:37la colonne vertébrale
00:49:39de Lucien Riquet en termes de fond de jeu ?
00:49:41Qu'est-ce qu'il a proposé ?
00:49:43Qu'est-ce qu'il a inventé pour le PSG depuis deux ans ?
00:49:45Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, le PSG a évolué,
00:49:47s'est amélioré ? Il y avait Campos, par exemple,
00:49:49qui intervient dans le reportage
00:49:51qui dit, voilà, c'est le projet PSG et avec
00:49:53Lucien Riquet, on peut développer durablement
00:49:55ce projet Paris-Saint-Germain pour viser
00:49:57demain une Ligue des Champions.
00:49:59Très concrètement, quelle est l'évolution du PSG
00:50:01sous Lucien Riquet ? Est-ce qu'entre la saison
00:50:03dernière et aujourd'hui, il y a eu du plus ?
00:50:05Il y a une évolution ? On arrive à deviner
00:50:07ou à construire, à comprendre
00:50:09le type de jeu que veut déployer
00:50:11cet entraîneur.
00:50:13Au-delà du personnage qu'on connaît maintenant,
00:50:15qu'on aime, qu'on n'aime pas, qu'on apprécie ou non,
00:50:17en termes de fond de jeu, je n'arrive pas
00:50:19à le comprendre. Alors oui, effectivement, il est moderne,
00:50:21oui, alors parfois on le voyait avec
00:50:23ses Twitch, on le voyait avec son ordinateur,
00:50:25il avait des problèmes, enfin, on le sentait très moderne
00:50:27à ce niveau-là, très impliqué dans le domaine
00:50:29du football, mais
00:50:31la philosophie de Lucien Riquet,
00:50:33moi, malgré tout, je ne la comprends pas
00:50:35et je ne la comprends toujours pas
00:50:37avec ce documentaire. Alors, c'est fou
00:50:39parce que j'avais posé la question de savoir si votre vision
00:50:41de Lucien Riquet avait changé. J'ai l'impression
00:50:43que ceux qui étaient
00:50:45contre, donc là, en l'occurrence, ce serait toi, autour de la table,
00:50:47Pierre, restent contre,
00:50:49ceux qui étaient pour restent pour, c'est-à-dire que
00:50:51ça ne change pas grand-chose. Moi, ça m'a conforté à mort.
00:50:53Moi, je suis encartée.
00:50:55Mais c'est intéressant, ça veut dire
00:50:57que, voilà, parce qu'on aurait pu penser justement que
00:50:59si on a seulement pour image
00:51:01Lucien Riquet dans les médias,
00:51:03qui n'est pas forcément le plus agréable, ben là, on le voit quand même,
00:51:05il est quand même super, il est marrant.
00:51:07Il fait des vannes. Il est quand même vachement empathique.
00:51:09Il continue à dire que les journalistes,
00:51:11je leur parle mal. Alors, effectivement, dans le documentaire,
00:51:13tu vois le contrepoids avec
00:51:15les commentaires des journalistes contre
00:51:17l'entraîneur. Donc, il va se dire, lui,
00:51:19je leur parle mal,
00:51:21je leur parle mal parce
00:51:23qu'il me traite mal. Mais on a
00:51:25toujours ce conflit, on a toujours cette opposition
00:51:27entre les partisans et les
00:51:29adversaires. Donc, votre vision n'a absolument pas
00:51:31changé par rapport au documentaire ?
00:51:33Non, et bien au contraire.
00:51:35Bien au contraire, mais après, il y a le côté empathique
00:51:37aussi où un être humain qui perd un enfant
00:51:39de toute façon me touchera
00:51:41forcément et je pense que sa vie sera forcément différente
00:51:43que la nôtre. Donc,
00:51:45ça se répercute aussi sur ses relations
00:51:47humaines, ses relations professionnelles.
00:51:49Après, je pense
00:51:51qu'on a acheté un produit,
00:51:53Lucien Riquet, en le faisant venir au Paris Saint-Germain,
00:51:55on a le produit qu'on a acheté.
00:51:57Ça colle, ça colle pas.
00:51:59Moi, quand on parle de projet, je suis plus sur un
00:52:01projet long-termiste. Est-ce que je vois un projet
00:52:03de jeu concret ? Non. Est-ce que lui,
00:52:05il le voit ? Je ne suis pas sûre non plus, par contre,
00:52:07parce qu'il n'essaye pas de te convaincre, par contre, qu'il a
00:52:09une idée de jeu et qu'il s'y tient. Non,
00:52:11je pense qu'il a des principes et il veut
00:52:13mener une jeune équipe du Paris Saint-Germain,
00:52:15une nouvelle équipe du Paris Saint-Germain
00:52:17à sa manière et que finalement,
00:52:19c'est là la première année où il peut le faire.
00:52:21Effectivement, alors tu parles
00:52:23de projet de jeu, de philosophie, etc. C'est un
00:52:25truc qui n'est pas du tout abordé dans le documentaire,
00:52:27la tactique à proprement parler.
00:52:29C'est un truc qui n'est pas abordé dans la causerie avec Mbappé
00:52:31où il y a l'intention de défendre,
00:52:33de contre-pressing, qui est une des marques
00:52:35quand même du jeu. Il fait plus
00:52:37de démonstrations après, de débriefs de match
00:52:39ou de ce qu'il aurait fallu faire,
00:52:41mais bon. Je pense que c'est
00:52:43peut-être un peu trop pointu pour la
00:52:45cible de ce documentaire-là, donc si
00:52:47vraiment c'est ça qui vous intéresse, ce n'est pas trop abordé.
00:52:49En revanche, je trouve que pour moi, le truc le plus
00:52:51important avec le produit
00:52:53Louis-Henriquet, comme tu l'appelais, Émilie,
00:52:55c'est en fait qu'il
00:52:57t'inculque une attitude.
00:52:59C'est une attitude,
00:53:01c'est une façon d'être, c'est une façon de se comporter
00:53:03sur le terrain, c'est une façon de travailler
00:53:05pour les copains.
00:53:07Moi, je pense que
00:53:09le pilier de sa philosophie,
00:53:11ce n'est pas tant des principes de jeu, parce que
00:53:13le football évolue en permanence
00:53:15par rapport à l'adversaire, par rapport aux tendances,
00:53:17par rapport aux joueurs que tu as à ta disposition. Il va avoir
00:53:19quelques idées, mais le football évolue en permanence.
00:53:21En revanche, lui, son pilier fondamental
00:53:23c'est « je veux que mes joueurs
00:53:25se comportent comme ça sur le terrain, qu'ils se battent les uns
00:53:27pour les autres, que s'il y en a un qui bouge, il y en a un autre qui ne le rend pas, etc. »
00:53:29Et alors, si je peux juste spoiler un moment,
00:53:31il y a un moment qui est drôle, je crois
00:53:33qu'il a été sorti un peu en extrait,
00:53:35il te parle un peu
00:53:37de ce à quoi pourrait ressembler le futur
00:53:39du métier d'entraîneur. Il te dit « pour moi, dans le futur,
00:53:41l'entraîneur, il sera comme au foot américain,
00:53:43comme au rugby, en tribune avec un casque. »
00:53:45Et il dit « moi, si je pouvais... »
00:53:47Oui, ne pas réfléchir, ils appliquent
00:53:49juste les consignes que je...
00:53:51Si je pouvais envoyer une décharge à mes enfants,
00:53:53je serais le plus heureux du monde.
00:53:55C'est là que tu dis...
00:53:57Il est timbré, et puis en même temps,
00:53:59c'est là que tu comprends aussi, c'est-à-dire que lui, il est obsédé
00:54:01par la générosité,
00:54:03par le contrôle, par la générosité
00:54:05dans l'effort.
00:54:07C'est vrai qu'à ce niveau-là, si vraiment on
00:54:09se centre sur le rôle d'entraîneur et quel entraîneur
00:54:11il est au-delà de sa philosophie ou son fond de jeu,
00:54:13en tant qu'entraîneur, moi j'ai vraiment le sentiment
00:54:15qu'effectivement le PSG, avec cet achat de produits
00:54:17de Houssen-Riquet, s'est payé
00:54:19un entraîneur extrêmement moderne.
00:54:21Quand on le voit face
00:54:23à un écran d'ordinateur, en plus c'est un écran
00:54:25incurvé, un truc immense, le mec c'est un
00:54:27geek en fait ! J'arrive pas à imaginer un
00:54:29Galtier pareil ! Moi j'arrivais pas à imaginer...
00:54:31Je te jure, je faisais le parallèle en me disant
00:54:33« Mais attends mon pauvre Gagol... »
00:54:35Mais tu imagines un Laurent Blanc, un Christophe Galtier pareil,
00:54:37sur un écran d'ordinateur incurvé...
00:54:39Il n'y arriverait pas par rapport à ce que fait le PSG...
00:54:41Il est vraiment l'archétype de l'entraîneur
00:54:43moderne, qui aussi a l'usage
00:54:45de la nouvelle technologie, chose que n'aurait pas
00:54:47forcément les entraîneurs un peu plus
00:54:49d'une autre génération. Et on le voit notamment
00:54:51parce que quand il fait ses séances vidéos et qu'il y a
00:54:53cet écran géant qui est mis sur le terrain d'entraînement
00:54:55au campus, où en fait il dit
00:54:57« Regarde, il y a ça, maintenant on applique, on fait ça tout de suite sur le terrain. »
00:54:59Et à un moment t'as
00:55:01son logiciel qui a buggé...
00:55:03« Ça il énerve ! Mais c'est quoi ça ?
00:55:05C'est de la merde ! » Et vraiment tu sens que le gars
00:55:07il a l'aspect terrain, on le voit sur le terrain
00:55:09en survête avec ses joueurs
00:55:11et dans son bureau,
00:55:13où là c'est ultra moderne, le campus
00:55:15PSG, et c'est
00:55:17un vrai geek, c'est un informaticien. Et la valeur travail
00:55:19elle est très très forte tout le long en fait.
00:55:21Et du coup tu te dis avec l'exigence
00:55:23qu'il a, oui par contre je pense qu'il va épuiser des joueurs.
00:55:25Moi c'était un peu ma conclusion en disant
00:55:27il y en a je pense qu'ils doivent
00:55:29claquer des fesses parce que je pense qu'il est
00:55:31impressionnant, il est exigeant
00:55:33et que du coup... Il est hyper actif le gars.
00:55:35Oui et que comment tu veux le suivre ?
00:55:37Comment tu veux le suivre ? A l'entraînement
00:55:39c'est sur les exercices, ça va te dire « Oh pitié ! »
00:55:41En vrai de vrai
00:55:43je pense que quand t'es joueur de foot professionnel
00:55:45quand t'es un entraîneur exigeant
00:55:47tu peux avoir vraiment le sentiment
00:55:49qu'il te demande quelque chose qui va à l'encontre de ta nature
00:55:51et là ça te gonfle, etc. Mais quand t'es un entraîneur exigeant, tu peux toujours
00:55:53bénéficier de cette exigence-là. Et je pense que
00:55:55les mecs ils le savent. C'est-à-dire qu'en fait, Louis St-Henriquet
00:55:57il va aller les chercher, il va aller les faire chier, il va leur dire
00:55:59« Mais bouge, mais si, mais ça va défendre, machin »
00:56:01La causerie de Kembapé, elle est
00:56:03hyper éloquente là-dessus.
00:56:05Mais les mecs, ils savent
00:56:07que s'ils appliquent ces conseils-là, ils vont devenir meilleurs.
00:56:09Et je pense que tu vois, par exemple, un garçon comme Bradley Barcola
00:56:11il est aujourd'hui meilleur
00:56:13grâce aussi à Louis St-Henriquet.
00:56:15Et juste pour illustrer le travail
00:56:17et on terminera là-dessus
00:56:19moi ce qui m'a bluffé, c'est
00:56:21enfin, je le savais, mais
00:56:23il rentre de Newcastle dans la nuit, il s'est pris
00:56:254 ans. Tu sais, tu rentres
00:56:27il est 3h du matin, t'as qu'une seule
00:56:29en plus lui, il habite au campus encore à ce moment-là
00:56:31t'as qu'une seule envie, c'est d'aller te coucher
00:56:33et puis vas-y demain matin, tu sais quoi, on se remet dedans et puis
00:56:35on repart. Non. 3h du matin, il arrive
00:56:37il prend ses amendes, il se pose devant sa télé
00:56:39et play. Allez hop, et on regarde
00:56:41le match comme ça.
00:56:43Il est possédé par le football.
00:56:45C'est un passionné. Alors à ce niveau-là
00:56:47qu'on aime, qu'on aime pas, qu'on critique
00:56:49son caractère, son comportement, ok.
00:56:51Mais en termes footballistiques, il est
00:56:53possédé. Le football, c'est sa vie
00:56:55à 100 000%. Vous ne pouvez pas
00:56:57comprendre, voilà. Paradoxalement, moi je trouve qu'on le comprend
00:56:59mieux. Alors que
00:57:01c'est le documentaire sur
00:57:03Luis Henrique. On va te remercier
00:57:05Pierre. Merci d'avoir été avec nous.
00:57:07Tu participes pas aux derniers débats sur Randal
00:57:09Colomoigny parce que t'as des petites obligations.
00:57:11Merci à toi et puis
00:57:13t'es de retour quand tu veux. Comme vous voulez.
00:57:15À la prochaine. Nous,
00:57:17on va parler de
00:57:19Randal Colomoigny avec Émilie
00:57:21et Alex pour terminer cette
00:57:23émission. Randal Colomoigny
00:57:25qui s'est exprimé hier
00:57:27au micro de
00:57:29Téléfoot sur TF1. On lui a
00:57:31demandé s'il comptait peut-être partir
00:57:33au mercato d'hiver. Écoutez-le.
00:57:35Non, pour moi, j'ai
00:57:37jamais essayé de penser à ça.
00:57:39Pour moi, c'est toujours de continuer de travailler,
00:57:41continuer de montrer ce que je sais faire
00:57:43et donner le maximum de moi-même.
00:57:45Continuer à travailler, à lâcher.
00:57:47Ré-lâcher toujours. Exactement, il faut ré-lâcher.
00:57:49Vous répétez souvent ce mot. Ouais, c'est
00:57:51très très important.
00:57:53Si tu lâches, c'est fini, tu coules.
00:57:55Ouais, c'est fini, tu coules si tu lâches.
00:57:57En juste, vous nous avez entendu dire au revoir à Pierre.
00:57:59Le micro, il s'était ouvert.
00:58:01Heureusement, on n'a pas dit de l'anglais.
00:58:03Vous allez à l'université.
00:58:05Randal Colomoigny qui ne se voit pas
00:58:07du tout partir
00:58:09du Paris Saint-Germain cet hiver.
00:58:11Il dit qu'il ne veut pas lâcher. S'il lâche,
00:58:13il coule, etc. On l'a entendu. Je vous donne juste
00:58:15parce que c'était marrant. Hier, il a
00:58:17joué 90 minutes face à l'Italie
00:58:19et il y a la Republica qui a
00:58:21mis sa note, qui lui a mis
00:58:235,5 et l'appréciation à côté, c'est
00:58:25le PSG doit avoir vu quelque chose
00:58:27en lui pour le payer 100 millions d'euros.
00:58:29Oui, ok, mais quoi ?
00:58:31Voilà.
00:58:33Le macossa pour dire
00:58:35mais quoi, il est assez violent.
00:58:37Est-ce que
00:58:39c'est réaliste de sa part
00:58:41de dire qu'il n'envisage pas du tout
00:58:43un départ du Paris Saint-Germain ? Est-ce que c'est une communication
00:58:45pour vous qui est forcée ?
00:58:47Qui veut dire forcément
00:58:49qu'il est obligé de dire un truc comme ça ?
00:58:51Ou non, vous le voyez
00:58:53y croire pour s'imposer au PSG ?
00:58:55Une chose est sûre, j'aimerais pas être dans ses crampons
00:58:57parce que ni dans ses crampons
00:58:59ni dans sa tête. Je pense que des deux
00:59:01côtés, ça ne doit pas aller. Attention, c'est mon
00:59:03avis. Mes déductions, pour le coup,
00:59:05tout ce que je dis n'est absolument pas
00:59:07sourcé. Non, non, juste avec ce que je vois.
00:59:09C'est l'interprétation. Je me dis
00:59:11en bleu, il ne perfeut pas. Au club,
00:59:13c'est de plus en plus compliqué et je pense qu'il a compris
00:59:15que le coach ne comptait plus sur lui.
00:59:17Moi,
00:59:19j'espère pour lui
00:59:21qu'il parte, mais vraiment pour lui, dans son
00:59:23intérêt, je ne parle pas du club,
00:59:25pour qu'il aille se refaire la cerise.
00:59:27Je pense qu'il a besoin de regagner en confiance
00:59:29et là, je ne vois pas comment il pourrait
00:59:31regagner en confiance
00:59:33en l'état des choses au PSG.
00:59:35Je ne le vois pas. Il a eu
00:59:37le temps et les occasions pour
00:59:39essayer de resurprendre
00:59:41ou de remettre la machine
00:59:43en route. Je pense qu'il ne les a pas saisies
00:59:45ou en tout cas, il n'a pas réussi. Je pense que
00:59:47malheureusement, l'herbe sera plus verte ailleurs.
00:59:49Juste sur l'aspect importance
00:59:51dans l'effectif, je ne sais pas s'il
00:59:53essaie de s'autorassurer hier,
00:59:55mais Lucien Niquet
00:59:57a dit depuis le début de la saison qu'il était content
00:59:59de son effectif. J'en fais partie.
01:00:01Donc, j'imagine que je fais partie.
01:00:03Il a aussi parlé de machines à laver.
01:00:05Tu vois, quand il disait qu'on vend ici
01:00:07des machines à laver à 400 euros alors qu'elles en valent 40
01:00:09ou je ne sais plus quoi.
01:00:11Il disait que là-dessus,
01:00:13comme il faisait partie intégrante de l'effectif,
01:00:15il a un peu moins de temps de jeu, mais il peut en avoir
01:00:17de temps en temps. Il est rentré en Ligue des Champions, par exemple,
01:00:19contre Atlético
01:00:21sur la Ligue des Champions.
01:00:23Voilà, il fait partie de ce groupe-là.
01:00:25Donc, il a l'impression
01:00:27de satisfaire son coach. On y croit ou pas ?
01:00:29En fait,
01:00:31je pense que ça me
01:00:33ramène à une des premières
01:00:35phrases qu'avait dit Lucien Niquet au Paris Saint-Germain.
01:00:37C'était « n'écoutez pas ce que je dis,
01:00:39regardez ce que je fais ». En gros, mes actes parleront pour moi.
01:00:41Et force est de constater que
01:00:43Randall Colomiani,
01:00:45il n'a pas
01:00:47suffisamment de temps de jeu.
01:00:49Je ne sais pas combien de minutes de jeu il a eu cette saison.
01:00:51Je vais te regarder ça.
01:00:53Ce que je peux déjà te dire, c'est qu'il a
01:00:55marqué plus de buts avec l'équipe de France qu'avec le PSG
01:00:57depuis le début de la saison.
01:00:59Ça, c'est révélateur.
01:01:01Il n'a pas marqué avec le PSG
01:01:03depuis Lille, je crois que c'était en août.
01:01:05Donc, c'est quand même beaucoup.
01:01:07Après, il n'a pas eu beaucoup de temps de jeu.
01:01:09Surtout, le rare temps de jeu qu'il a eu,
01:01:11il n'a pas prouvé qu'il avait...
01:01:13En fait, ce qui me chagrine et ce qui m'inquiète
01:01:15un peu avec Randall Colomiani, c'est que
01:01:17qu'il ne soit pas
01:01:19formaté en l'état
01:01:21qu'il était l'année dernière pour être un joueur
01:01:23à la Louis-Saint-Germain. Je peux tout à fait l'entendre.
01:01:27À partir de quel moment on considère
01:01:29qu'il n'arrive pas à progresser
01:01:31dans la mesure où ça fait un an et demi
01:01:33qu'il est au Paris Saint-Germain et qu'il
01:01:35s'entraîne tous les jours avec Louis-Saint-Germain, que Louis-Saint-Germain
01:01:37répète tous les jours les consignes
01:01:39qu'il attend de la part de son numéro 9
01:01:41et que, en fait, lui ne parvient
01:01:43pas soit à se faire violence
01:01:45soit à s'adapter pour rentrer
01:01:47dans ce monde-là.
01:01:49Tu as aussi le
01:01:51plafond de verre qui est malheureux.
01:01:53Moi, le plafond de verre,
01:01:55j'y crois qu'à moitié. C'est-à-dire que moi,
01:01:57je fais partie des gens qui pensent qu'il n'y a pas
01:01:59foncièrement de mauvais joueurs, il y a surtout des mauvais contextes.
01:02:01C'est-à-dire que quand on voit, par exemple, un Hugo Equitiqué
01:02:03qui s'éclate à Francfort depuis qu'il est
01:02:05là-bas, qui a repris une assurance
01:02:07technique, qui est capable d'enchaîner des dribbles, d'effacer des joueurs et tout,
01:02:09Randall Colomanie, quand il jouait
01:02:11là-bas, c'était pareil, c'était le même type de joueur.
01:02:13Qu'est-ce que...
01:02:15Moi, la question que je me pose foncièrement,
01:02:17c'est qu'est-ce qui l'empêche de retrouver ce niveau-là ?
01:02:19Qu'est-ce qui l'empêche psychologiquement
01:02:21ou physiquement de retrouver ce niveau-là,
01:02:23de retrouver cette assurance-là ? Est-ce que c'est une question
01:02:25de marquer des buts ? Est-ce que c'est une question
01:02:27d'entraîneur ? Est-ce que c'est une question d'environnement ?
01:02:29Est-ce que c'est une question d'autre chose ? Est-ce qu'il y a autre chose qui le pèse ?
01:02:31C'est des réponses
01:02:33qu'on n'aura pas, parce qu'on n'est pas dans sa tête,
01:02:35mais moi, voilà,
01:02:37le truc qui me chagrine
01:02:39le plus, c'est qu'effectivement, moi, je ne vois pas d'évolution,
01:02:41je ne vois pas de progression.
01:02:43Et en plus, comme je trouve que c'est un joueur qui n'a pas d'émotion,
01:02:45en tout cas, c'est pas...
01:02:47Il n'est pas expressif.
01:02:49Oui, exactement. Comme il n'est pas expressif, tu ne peux pas le lire
01:02:51et tu ne peux même pas te dire... Là, on pourrait dire
01:02:53« Non, mais ça se voit, il est complètement désabusé, il n'en peut plus,
01:02:55ça l'agace quand il rate quelque chose. » Là, non.
01:02:57En fait, exactement. Et je pense que, justement,
01:02:59ce côté assez plat,
01:03:01ça ne l'aide pas, et ça le dessert,
01:03:03parce que tu ne diras pas qu'il est laxiste,
01:03:05mais...
01:03:07Enfin, tu as l'impression qu'il peut jouer comme ça pendant
01:03:09deux ans, en fait. Et moi, c'est ça qui me inquiète
01:03:11pour lui.
01:03:13Après, voilà, on parlait tout à l'heure de la méthode Louis-Henriqué.
01:03:15Peut-être qu'il est un petit peu nonchalant
01:03:17par rapport à ce que Louis-Henriqué demande de ses joueurs.
01:03:19Moi, voilà, quand il a été titulairisé
01:03:21ou quand il est... Alors après...
01:03:23Je me rappelle, il y avait une conférence de presse
01:03:25où on lui posait la question de savoir si Colomogny allait avoir sa chance,
01:03:27notamment dans l'image du Ligue 1, à avoir la Ligue des Champions.
01:03:29C'est pas forcément le titulaire qu'on l'a de l'ético.
01:03:31Et Louis-Henriqué
01:03:33disait qu'il n'y avait pas
01:03:35que les performances en match,
01:03:37il y avait aussi l'entraînement, et il répond
01:03:39ça... Alors, il nomme pas Colomogny sur l'entraînement,
01:03:41mais il répond l'entraînement quand on lui pose une question
01:03:43sur Colomogny. Donc, bon, c'est un peu...
01:03:45On a fait un peu le lien aussi.
01:03:47Juste, tu posais la question des temps de jeu.
01:03:49Il est 16e temps de jeu de l'effectif,
01:03:51Randall Colomogny. C'est plus
01:03:53qu'un second couteau, ça. 416 minutes
01:03:55en 12 matchs. Derrière lui,
01:03:57il y a Safonov, qui a 360 minutes.
01:03:59Il y a Skriniar,
01:04:01qui a moins. Il y a Mayoulou,
01:04:03Zagué, Ibrahimbaï et, bien sûr, Gonzalo Ramos.
01:04:05Tu te rends compte, les joueurs que tu cites
01:04:07derrière lui, qui sont vraiment les joueurs...
01:04:09Désiré Doué a plus de temps de jeu qu'Randall Colomogny.
01:04:11Franchement, Safonov, Skriniar, et après Mayoulou,
01:04:13Zagué, etc., c'est le fond du panier.
01:04:15Mayoulou parce qu'il est très jeune,
01:04:17Zag parce qu'il est très jeune, etc. Safonov, c'est quand même le gardien remplaçant.
01:04:19Et Skriniar, il est...
01:04:21Il paye aussi le prix de sous-transfert.
01:04:23Oui, mais...
01:04:25Ça, c'est dans les critiques, peut-être, mais est-ce que dans l'effectif aussi...
01:04:27Oui, mais parfois, on le répète.
01:04:29Et peut-être que, du coup, par rapport au prix du transfert,
01:04:31on en attend énormément.
01:04:33Sauf que la copie était
01:04:35déjà, à la base, peut-être pas celle qu'on attendait.
01:04:37Ça, tu vois, je pense que c'est un argument
01:04:39qui tient bien une saison.
01:04:41Et, en fait, à la deuxième saison, il faut que tu commences
01:04:43quand même à voir des signes de...
01:04:45En fait, le prix du transfert...
01:04:47Tu vois, ce qu'on entend et ce qu'on répète à chaque fois.
01:04:49Ah, ça, vous voyez vraiment un mec à 90.
01:04:51Il pourra pas porter le poids
01:04:53du prix de son transfert toute sa carrière.
01:04:55À un moment donné, si tu
01:04:57t'aspires à être un grand joueur aussi, il faut que tu
01:04:59puisses avoir les performances. Peu importe ton prix,
01:05:01peu importe ce que ça a coûté. Il y a des mecs...
01:05:03Neymar, il a quand même coûté 222 millions d'euros.
01:05:05Il a pété le record.
01:05:07Et pourtant, il a eu des performances.
01:05:09Bon, c'est Neymar, mais...
01:05:11Le prix du transfert, c'est un chiffre. Après, derrière,
01:05:13il faut justement que tu aies...
01:05:15Il faut que tu aies l'attitude d'un mec qui coûte ce prix-là.
01:05:17Et là, pour l'instant, moi, je retrouve pas
01:05:19ce truc-là. Bon, du coup,
01:05:21vous le vendez cet hiver, vous, ou pas ?
01:05:23À combien vous le vendez ?
01:05:25À combien vous le vendez ?
01:05:27On vous propose 40 millions, là, pour Candle Money.
01:05:29Vous dites oui ?
01:05:3140 millions, c'est...
01:05:33Tu fais moins de 50% ?
01:05:35C'est pour ça que je pose la question.
01:05:37Black Friday, ouais, non, bah si, ouais.
01:05:3940 millions, sachant que, bon, les perspectives...
01:05:41T'avais raison de parler de Hugo Kittiké.
01:05:43Les perspectives, c'est aussi que tu peux vendre
01:05:45à des clubs... Bah, regardez, en fait, c'est le contexte
01:05:47qui fait que ça marche pas à Paris,
01:05:49mais le joueur est toujours bon.
01:05:51Regardez Kittiké, ça marche bien.
01:05:53Mais, oui, 40 millions, t'es
01:05:55à diviser par un peu plus de 2
01:05:57parce que t'as payé 90, mais...
01:05:59Est-ce que...
01:06:01Si on t'achète
01:06:03Call of Money à 40 millions, est-ce que t'es
01:06:05en mesure de dire non ?
01:06:07Moi, en fait, je réfléchirais pas comme ça.
01:06:09Pour moi, le seul
01:06:11cas de figure dans lequel
01:06:13je... Bah, moi, je serais
01:06:15un peu embêté de le vendre, parce que moi, je crois toujours
01:06:17un peu en lui.
01:06:19Mais moi aussi ! Moi, ça me dit du bien ce que tu dis.
01:06:21Elle est bien, cette émission.
01:06:23Le tour de table est vraiment bon.
01:06:25On le dit à chaque fois. Bravo.
01:06:27Moi, le seul cas de figure dans lequel j'accepterais de le vendre,
01:06:29c'est si
01:06:31tu as une arrivée d'un
01:06:33joueur qui correspond au logiciel
01:06:35d'Aude Sénriquet et que, du coup,
01:06:37en fait, tu sais ce que tu récupères derrière.
01:06:39C'est-à-dire que le laisser partir pour que lui puisse
01:06:41se développer, se refaire la scrisse, comme tu disais,
01:06:43moi, je suis tout à fait pour.
01:06:45Moi, j'ai envie que les joueurs soient heureux. Après tout, je ne suis pas sadique.
01:06:47Mais derrière, moi, je veux
01:06:49quand même cette concurrence au poste de numéro 9.
01:06:51Je veux quand même un joueur qui est capable de pouvoir apporter
01:06:53du nombre. Le PSG n'est pas hyper...
01:06:55Il n'y a pas une surpopulation en attaque,
01:06:57on va dire. Et je pense que c'est important
01:06:59d'avoir quand même quelqu'un.
01:07:01Que ce soit...
01:07:03Enfin, je ne sais pas quelle piste il peut y avoir.
01:07:05Tout le monde veut Giochere. C'est comme si ça allait régler
01:07:07tous les problèmes du Paris-Saint-Germain. Moi, je ne suis pas forcément sur le certain.
01:07:09Giochere, je regarde les matchs du sporting.
01:07:11On reproche à Colomboigny de ne pas être bon dans le jeu.
01:07:13Giochere est extraordinaire
01:07:15dans la surface de réparation et dans la manière
01:07:17dont il arrive à transformer ses occasions.
01:07:19Encore que j'ai l'impression qu'il est
01:07:21un petit peu en sur-régime. Mais bon, c'est que mon avis.
01:07:23Mais...
01:07:25Dans l'affinité avec ses partenaires,
01:07:27déjà au sporting,
01:07:29ce n'est pas fou. J'ai vu un montage
01:07:31de son match contre City où il est en train de tripler.
01:07:33Ballon aux pieds, c'est un...
01:07:35Il est en Timberland, le mec en
01:07:37Parman, on s'en fout.
01:07:39Mais c'est son style.
01:07:41Il n'y a pas un contrôle, il n'y a pas une passe qui rentre.
01:07:43Après, c'est voulu.
01:07:45C'est un pur finissage.
01:07:47Il ne subit pas. C'est son jeu.
01:07:49Tu mets Luis Henrique avec ce type-là, il devient fou
01:07:51en 24 heures.
01:07:53Ce n'est pas la solution.
01:07:55J'ai encore de l'espoir pour Colomboigny.
01:07:57Je pense que la seule
01:07:59façon de
01:08:01le vendre pour moi, c'est si
01:08:03tu recrutes derrière un mec qui est vraiment adapté
01:08:05à Henrique. Je ne sais pas qui.
01:08:07J'ai vu beaucoup de gens parler, que ce soit des mecs
01:08:09comme Nkunku.
01:08:11C'est moi parce que j'ai fait ma chronique là-dessus ce matin.
01:08:13Bravo !
01:08:15Tu es notre panel.
01:08:19C'est le seul truc qui me...
01:08:21Si tu fais une synthèse, Émilie, pour toi,
01:08:23pour lui, pour le PSG, est-ce que tu le vends
01:08:25cet hiver ?
01:08:27Tu n'as pas dit pour moi.
01:08:29C'est ça qui a commencé par ça.
01:08:31C'est vrai.
01:08:33Je ne l'écoute pas tout le temps.
01:08:35Pour lui, je pense
01:08:37qu'il faudrait le vendre pour qu'il aille
01:08:39mieux. Mais pareil, c'est mon ressenti
01:08:41puisqu'en fait, le mec va très bien et qu'il est en
01:08:43balistèque de tout ce qui se passe.
01:08:45Mais pour moi,
01:08:47j'aimerais
01:08:49qu'on le conserve et qu'il se passe quelque chose.
01:08:51Parce que sinon, la fin, elle va être tragique.
01:08:53J'aimerais que ça réussisse à Paris.
01:08:55Parce que ça va s'étioler et ça va être de pire
01:08:57en pire. Et il faut savoir
01:08:59aussi partir au bon moment.
01:09:01On espère que ça se fera.
01:09:03Franchement, si Colomoni arrive à réussir au
01:09:05PSG, c'est top.
01:09:07C'est trop bien.
01:09:09Merci. Il est temps de siffler la fin de la
01:09:11récréation.
01:09:15Voilà, c'est la fin
01:09:17de 100% PSG. La Tribune,
01:09:19merci à Émilie Ross, merci à Alexandre Raffalon.
01:09:21On remercie encore Pierre Rondeau qui a dû partir
01:09:23un petit peu plus tôt. Merci à vous
01:09:25qui êtes avec nous, que ce soit sur Youtube
01:09:27ou sur les podcasts.
01:09:29On a énormément d'écoutes et on est très heureux.
01:09:31Merci pour tous vos petits
01:09:33messages, notamment sur Youtube, dans les commentaires.
01:09:35Il y a pas mal de messages, on les lit tous.
01:09:37Merci à vous, c'est très
01:09:39cool, on est très contents. N'hésitez pas à nous mettre des petits pouces bleus.
01:09:41Ça permettra... En fait, plus vous mettez
01:09:43de pouces bleus, plus la vidéo sera proposée
01:09:45à des gens qui aiment bien le PSG et
01:09:47qui vont se voir proposer des vidéos sur le PSG.
01:09:49Comme nous, par exemple.
01:09:51Je vais remercier
01:09:53tout le monde et on va se donner rendez-vous
01:09:55la semaine prochaine. Juste avant,
01:09:57bien sûr, les rendez-vous
01:09:59100% PSG. On a 100% PSG
01:10:01le mag avec Pierre Clément.
01:10:03100% PSG l'actu, c'est tous les jours, c'est à 18h15
01:10:05sur France Bleu Paris.
01:10:07100% PSG le billet. Je ne sais pas si vous connaissez,
01:10:09mais c'est un petit mec qui passe à 8h40.
01:10:11Les capsules sont très agréables
01:10:13sur les réseaux sociaux. Si vous n'êtes pas du matin, ne vous inquiétez pas,
01:10:15elles tournent pendant la journée.
01:10:17Et c'est dispo en podcast également. Et puis, bien sûr,
01:10:19il y a cette rencontre vendredi
01:10:21face à Toulouse, prise d'antenne
01:10:23à partir de 20h30 pour un coup d'envoi, je crois,
01:10:25à 21h pour ce match face à Toulouse
01:10:27avant la Ligue des Champions parce que la semaine prochaine,
01:10:29c'est Ligue des Champions. Allez, il est temps de refermer
01:10:31cette émission.

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