Les dernières questions sur les faits seront posées lundi 18 novembre, avant que les fils du couple Pelicot ne soient invités à s’exprimer.
Dernière ligne droite pour les interrogatoires au fond dans le procès des viols de Mazan. Ce lundi 18 novembre, les ultimes questions sur les faits seront posées aux derniers accusés. Parmi eux, Nicolas F., l’ancien journaliste accusé d’un viol sur Gisèle Pelicot mais aussi d’avoir détenu des milliers de fichiers pédopornographiques.
Il nie le tout, expliquant pour ces derniers que leur détention était involontaire. Boris M. et Philippe L. devront aussi s’expliquer sur un viol qu’ils ne reconnaissaient pas à l’ouverture des débats, ce 2 septembre. Comparaissant pour agression sexuelle, Joseph C. explique, lui, ne pas avoir poursuivi ses actes sexuels après avoir pris conscience de l’état de léthargie de Gisèle Pelicot.
Toujours ce lundi, sont attendus à la barre les deux fils du couple Pelicot, David et Florian. Les frères de Caroline Darian se sont constitués parties civiles et sont assistés, comme leur mère et leur sœur, par Mes Stéphane Babonneau et Antoine Camus.
Les réquisitions attendues en fin de semaine
Mardi, le président Roger Arata a prévu de demander à Gisèle Pelicot si elle souhaite reprendre la parole à l’issue des derniers interrogatoires d’accusés. D’après nos informations, elle ne souhaiterait pas le faire. C’était en tout cas sa position en fin de semaine. Les 51 accusés, dont Dominique Pelicot, pourront aussi s’exprimer par la suite, s’ils le souhaitent, avant la fin des débats et le début de la phase des plaidoiries.
Plaidoiries qui devraient débuter, sauf événement contraire de dernière minute, ce mercredi, avec la prise de parole des conseils de la partie civile. Tous deux ont prévu une prise de parole d’une demi-journée, ou une journée tout au plus. La logique voudrait que derrière, le procès se poursuive avec les réquisitions du ministère public, représenté par Jean-François Mayet et Laure Chabaud, jeudi et vendredi. Mais ceux-ci avaient émis l’hypothèse d’avoir une journée de battement pour ajouter la plaidoirie des parties civiles à leur prise de parole.
Après le week-end prochain, nous pourrions entrer dans la longue phase des plaidoiries de la défense. Dès ce lundi 18, une réunion est prévue avec le président pour établir un ordre de passage de la quarantaine d’avocats des accusés sur les deux semaines et demie ou trois semaines que devraient prendre leurs prises de parole.
Ce qui est certain, c’est que cette phase se conclura par la plaidoirie de Me Béatrice Zavarro, l’avocate du principal accusé, Dominique Pelicot. À l’issue, le président redonnera la parole aux accusés en dernier, comme il est d’usage. Puis les six magistrats professionnels qui composent la cour se retireront pour délibérer, sans doute vers la mi-décembre. La date du 16 décembre était indiquée dans le programme initial pour le début de leurs délibérations mais rien n’est arrêté précisément. Celles-ci devra
Dernière ligne droite pour les interrogatoires au fond dans le procès des viols de Mazan. Ce lundi 18 novembre, les ultimes questions sur les faits seront posées aux derniers accusés. Parmi eux, Nicolas F., l’ancien journaliste accusé d’un viol sur Gisèle Pelicot mais aussi d’avoir détenu des milliers de fichiers pédopornographiques.
Il nie le tout, expliquant pour ces derniers que leur détention était involontaire. Boris M. et Philippe L. devront aussi s’expliquer sur un viol qu’ils ne reconnaissaient pas à l’ouverture des débats, ce 2 septembre. Comparaissant pour agression sexuelle, Joseph C. explique, lui, ne pas avoir poursuivi ses actes sexuels après avoir pris conscience de l’état de léthargie de Gisèle Pelicot.
Toujours ce lundi, sont attendus à la barre les deux fils du couple Pelicot, David et Florian. Les frères de Caroline Darian se sont constitués parties civiles et sont assistés, comme leur mère et leur sœur, par Mes Stéphane Babonneau et Antoine Camus.
Les réquisitions attendues en fin de semaine
Mardi, le président Roger Arata a prévu de demander à Gisèle Pelicot si elle souhaite reprendre la parole à l’issue des derniers interrogatoires d’accusés. D’après nos informations, elle ne souhaiterait pas le faire. C’était en tout cas sa position en fin de semaine. Les 51 accusés, dont Dominique Pelicot, pourront aussi s’exprimer par la suite, s’ils le souhaitent, avant la fin des débats et le début de la phase des plaidoiries.
Plaidoiries qui devraient débuter, sauf événement contraire de dernière minute, ce mercredi, avec la prise de parole des conseils de la partie civile. Tous deux ont prévu une prise de parole d’une demi-journée, ou une journée tout au plus. La logique voudrait que derrière, le procès se poursuive avec les réquisitions du ministère public, représenté par Jean-François Mayet et Laure Chabaud, jeudi et vendredi. Mais ceux-ci avaient émis l’hypothèse d’avoir une journée de battement pour ajouter la plaidoirie des parties civiles à leur prise de parole.
Après le week-end prochain, nous pourrions entrer dans la longue phase des plaidoiries de la défense. Dès ce lundi 18, une réunion est prévue avec le président pour établir un ordre de passage de la quarantaine d’avocats des accusés sur les deux semaines et demie ou trois semaines que devraient prendre leurs prises de parole.
Ce qui est certain, c’est que cette phase se conclura par la plaidoirie de Me Béatrice Zavarro, l’avocate du principal accusé, Dominique Pelicot. À l’issue, le président redonnera la parole aux accusés en dernier, comme il est d’usage. Puis les six magistrats professionnels qui composent la cour se retireront pour délibérer, sans doute vers la mi-décembre. La date du 16 décembre était indiquée dans le programme initial pour le début de leurs délibérations mais rien n’est arrêté précisément. Celles-ci devra
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