Mort de Thomas : Crépol bouleversé un an après les faits

Une minute d’applaudissements, des fleurs, une banderole... Un an après la mort du jeune Thomas, son décès est encore dans tous les esprits.

Transcript

00:00Une minute d'applaudissement en hommage à Nicolas et à Thomas

00:04et des parents qui nous ont fait part de leur grande inquiétude aujourd'hui

00:08à l'idée de laisser leurs adolescents sortir en soirée, en discothèque ou dans les bars.

00:12Des parents et des adolescents qui ont vu leur vie chambouler.

00:17D'ailleurs, je vous propose de les écouter.

00:19Depuis un an, quand ils nous disent « je vais dans un bal »,

00:23on est un peu plus réticents en tant que parents de les laisser sortir comme ça.

00:29Donc on est obligés d'y penser.

00:31Après, malheureusement, la vie continue, il faut continuer à vivre normalement.

00:37C'est un rappel, c'est dommage.

00:40Surtout que ce sont des gamins qui ne sont pour rien.

00:44C'est du jeune, c'est du très jeune.

00:46Donc ça fait mal au cœur.

00:48Je sais que ça me prend.

00:51Et on n'y peut rien.

00:53C'est cette civilisation qui foire et on ne sait pas où on va.

00:57Et on est gentils, on n'a pas de sanctions.

00:59Et ça retombe et ça continue.

01:05Voilà, vous l'avez entendu, une vive émotion autour de ce terrain rugby.

01:09D'ailleurs, à l'occasion de ce match amical,

01:11l'équipe adverse a offert à l'équipe du RC Romand-Péage

01:16un maillot encadré en hommage à Thomas et Nicolas.

01:20Il faut savoir qu'aussi avec Charles Pousseau, ce matin, à l'occasion de ce rassemblement,

01:24on a pu rencontrer des jeunes qui étaient présents lors de ce bal.

01:28Et je peux vous le dire, ces jeunes sont marqués au fer rouge

01:31par cette soirée d'horreur qu'ils ont vécue.

01:33Certains d'ailleurs portent les stigmates de cette soirée sur leur peau,

01:37par le biais de cicatrices notamment.

01:40D'autres ont complètement oublié ce qui s'est passé,

01:42puisque leur cerveau s'est tout simplement éteint.

01:45Ils ont une mémoire sélective, si je puis dire, pour pouvoir se protéger.

01:49On est véritablement face à une situation qui, ici, accrépole,

01:52a marqué tous les habitants, quel que soit leur âge.