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00:00Nous avons eu l'occasion de parler de deux sujets principaux.
00:03Le premier concernait les nouveaux outils financiers de l'Union Européenne pour soutenir le développement de nos pays.
00:11Le deuxième concernait notre environnement en termes d'attractivité pour les entreprises.
00:17Nous étions fiers de voir que l'Union Européenne a soutenu de grands projets dans notre pays,
00:23en particulier dans le secteur énergétique, avec respect à Nachical-Pawada,
00:28et aussi avec respect à la brèche sur la rivière Lugon entre Yagua et Bongor, en Tchad.
00:35Ces infrastructures vont certainement aider notre économie à prospérer mieux
00:41et à offrir de meilleures opportunités aux secteurs privés.
00:44Nous avons parlé des projets futurs et nous sommes fiers de dire que l'Union Européenne a soutenu de grands projets
00:51et nous sommes fiers de dire que l'Union Européenne a soutenu de grands projets.
00:55Kikadush, qui va produire 500 mégawatts, est un des projets clés dans le futur.
01:01Nous avons plusieurs routes.
01:03Nous avons la brèche sur la rivière Dantem entre Cameroun et l'équateur Guinée.
01:07Et nous pensons que ce soutien qui vient de l'Union Européenne,
01:11en particulier en termes de dons,
01:13aide Cameroun à accélérer son processus de développement.
01:22Les quartiers Wurutid et Zilin, dans le premier arrondissement de Marwa,
01:26sont les principaux bénéficiaires des travaux d'urbanisation entrepris dans le cadre du PDVIR,
01:32le projet de développement des villes inclusives et résilientes.
01:36Zilin avant était un quartier où quand tu rentres, tu ne te sens pas en sécurité.
01:42Avec ce projet, j'espère que ça va changer beaucoup de choses.
01:46C'est un linéaire de plus de 5 kilomètres de routes à réaliser.
01:49À cela s'ajoutent d'autres travaux complémentaires et la construction des drains
01:53pour réduire les risques d'inondations dans la ville.
01:55Montant global du projet, 7,5 milliards de francs CFA.
01:59Je suis un maire qui voit ses efforts couronnés de succès.
02:02En 4 ans et demi aujourd'hui, la physionomie de la ville a changé.
02:06En donnant le premier coup de pelle, le ministre de l'Habitat et du Développement Urban
02:10a dit traduire dans les faits une volonté du chef de l'État
02:13soucieux de l'émergence de la ville de Marwa.
02:16Nous venons de lancer 7,5 milliards qui viseront en 6 mois
02:21à transformer la physionomie de la cité capitale de la région de l'extrême nord
02:27telle que voulue par le chef de l'État.
02:30Ce projet est censé être livré en 2025 et je tiens à ce que ce soit ainsi.
02:36Le coordonnateur national du PDVF, François Nouadieu,
02:39celui du comité local de suivi, Antoine Daco,
02:42ont tous rassuré quant au respect des délais d'exécution des travaux fixés au mois de mai 2025.
03:13Le coach McBreeze et son équipe n'ont pas réussi à faire la différence en 92 minutes de jeu.
03:18Dans le premier segment, comme dans le deuxième,
03:21les nouveaux joueurs qui ne sont pas dans la campagne AFCON jusqu'à présent,
03:26comme Yvan Neyou, Guy Killama, Franck Magritte, George Kevin Koudou et Darlene Youngwa,
03:33n'ont pas amené les espions expectés.
03:36Le gardien, André Odena, a été en alerte
03:39pour éviter que Peter Chalou-Lillet et les braves guerriers s'embarrassent de Cameroun.
03:50En tant que Cameroun maintient le leadership dans l'équipe J
03:53et les qualifications sont assurées pour le Morocco en 2025,
03:56les Namibiens sont hors de la course.
04:09Sous-titrage Société Radio-Canada
04:40Le Programme National de Développement Participatif,
04:44l'un des cadres opérationnels de la stratégie de réduction de la pauvreté,
04:48est mis en place par le gouvernement en 2004,
04:52avec l'aide de plusieurs partenaires techniques et financiers.
05:01Dans la troisième phase de son exécution,
05:03le PNDP a reçu les fonds de l'Union européenne
05:07à travers le 11e FED,
05:09dont la gestion a été déléguée à l'Agence française de développement.
05:17La spécificité ici,
05:19les collectivités territoriales décentralisées,
05:22sont associées à la gestion des fonds à travers les syndicats des communes.
05:30Les ressources mises à disposition pour le volet agro-pastoral
05:34ont contribué à la construction des infrastructures socio-économiques de base,
05:39à l'appui aux filières porteuses
05:42et au désenclavement des bassins de production.
05:47On avait trop de difficultés
05:49pour aller au champ de plus de 20 km à pied.
05:53On se battait comme ça, on venait au champ.
05:55Mais grâce à la route-ci, nous sommes déjà très fiers.
05:58Parce que même nos vivres,
06:00pour que ça sorte au village,
06:02c'était très difficile pour nous.
06:04Mais maintenant, les voitures entrent
06:06pour payer les plantons,
06:08tous les macabres,
06:10nous sommes fiers avec vous.
06:12Maintenant, nous sommes déjà à l'aise.
06:14La circulation, on n'a même plus peur de la route, de la bourse.
06:17Parce que moi, comme ça, comme je parlais maintenant,
06:19je suis ici seule, mon mari est au village.
06:21Je travaille, je rentre, je dors dans ma cabane avec mes voisines.
06:25On est là à l'aise, il n'y a plus de problème.
06:27Donc vraiment, nous sommes très fiers de vous.
06:29Nous avons eu à réhabiliter,
06:31dans la région de l'Est, 14 pistes agricoles,
06:34pour un linéaire d'environ 215 km,
06:37pour un coût global de 2,75 milliards.
06:41Dans le cadre du résultat 2,
06:44nous avons appuyé plusieurs filières porteuses
06:47pour un total de 579 millions.
06:50Et ces projets sont au total au nombre de 5 principaux,
06:54avec 5 projets additionnels.
06:56Je dois dire, par exemple, dans la Mbumba Ingoko,
06:59nous avons la construction d'un magasin de stockage
07:02et de transformation du cacao,
07:05avec un projet connexe qui est une adduction d'eau potable.
07:09Et à Garigombo, nous avons la construction et l'équipement
07:13d'une écloserie, d'un étang piscicole avec écloserie,
07:17avec un projet connexe, une adduction d'eau potable.
07:21Dans la KDI à Garuasambé,
07:24nous avons la construction et l'équipement
07:27d'une unité de transformation de manioc,
07:30avec aussi un projet connexe qui est une adduction d'eau potable.
07:33Dans le Lome Djerim, nous avons la construction et l'équipement
07:37d'une unité de production des poussins d'un jour,
07:40et également dans le Wonyon.
07:42Cette route nous permet d'évacuer très rapidement et simplement nos vivres.
07:49Cela donne le courage à toutes les populations de cultiver,
07:55parce que là, bien avant, on n'avait pas cette opportunité
07:59de vendre nos vivres.
08:01Et nos champs sont raccordés avec les champs du village voisin,
08:06c'est-à-dire le village qui se trouve au niveau du Goudron.
08:10Mais seulement, nous avons un problème,
08:14parce que les gros porteurs nous envahissent sur cette route.
08:19Nous avons aussi peur des accidents qui peuvent suivre,
08:24pendant que les voitures qui entrent pour porter nos vivres
08:29vont peut-être nous persécuter, les petites voitures,
08:34surtout avec leur vitesse.
08:36Ils sont les éléphants de la piste.
08:39Nous sommes fiers de tout ça,
08:43mais rien que les groumiers, on nous menace.
08:48Tu viens avec le panier comme ça, comme moi, je suis la vieille maman,
08:52je vais tomber sur la route.
08:54Je crains, je pars là-bas, dedans.
08:57Ils prennent la route.
08:59Cette route, c'était une route forestière.
09:03Maintenant, là, ce jour-ci, c'était là pour le gouvernement.
09:08On remercie alors de ce geste.
09:12Ça nous permet maintenant de voyager à quelques minutes.
09:16On sort du Goudron, on part à Douala,
09:19parce que je peux prendre la voiture maintenant, j'arrive à Douala.
09:22Si je prends la voiture maintenant, je peux arriver à Douala à 5 heures du matin.
09:26C'est un bon raccourci.
09:28Si tu veux aller à Bétois, tu pars tout droit.
09:30Si tu veux aller à Bomban, tu prends à gauche.
09:33Vraiment, avec l'État et le PNDP, je vous remercie.
09:37Nous sommes vraiment fiers du PNDP,
09:40qui nous a vraiment permis d'avoir cette piste agricole
09:44qui nous permet d'évacuer nos vivants.
09:51Les résultats obtenus dans la réflexion des pistes agricoles
09:54tiennent compte de l'approche du développement communautaire choisie.
10:03À l'est du pays, une enveloppe de 900 millions de Français francs
10:08est mobilisée pour l'entretien routier.
10:12Nous avons quatre départements,
10:13et chaque département a mis en place un syndicat.
10:16Nous les avons vraiment accompagnés pour la mise en place de ce syndicat.
10:20Et au cours des débats,
10:23ils ont pu identifier eux-mêmes les pistes agricoles
10:27qui pouvaient être réhabilitées
10:30pour aider au désenclavement des bassins de production.
10:34Parce que quand nous avons fait des études de préfaisabilité,
10:37nous nous sommes rendus compte que les producteurs
10:40étaient obligés d'abandonner leur production sur la route
10:42parce qu'ils n'arrivaient pas à les écouler de l'autre côté.
10:45Donc les syndicats se sont assis et ont identifié ces projets-là.
10:49Dans le processus d'élaboration de ces plans territoriaux,
10:52ces problèmes sont ressortis.
10:54Et lorsque ces problèmes sont ressortis,
10:56les syndicats ont pu prioriser les tronçons de route
11:00qui devaient être réhabilités,
11:02ainsi que les filières porteuses qui devaient être appuyées.
11:05Et ils étaient partis sur le critère selon lequel
11:08un tronçon de route devrait désenclaver au moins deux communes.
11:11Les municipalités de la région de l'Est en particulier
11:16et celles du Cameroun en général
11:18ont bénéficié d'un appui assez considérable
11:21du programme national de développement participatif, le PNDP,
11:25à travers un certain nombre de projets, d'investissements
11:29et même à travers des actions de gouvernance
11:34de nos municipalités.
11:36On se souviendra de la mise en place
11:39ou de la mise à disposition des communes
11:42de SIMBA, de PRO-ADP,
11:45qui sont des outils qui nous aident aujourd'hui
11:49dans le cadre de la bonne gouvernance de nos municipalités.
11:53En ce qui concerne le programme de désenclavement de bassins agricoles,
11:57la commune d'avancement de Berthois-Premier
12:00a abrité en son sein deux grands linéaires.
12:04Le premier linéaire qui part de Berthois-Premier pour Iadia,
12:08c'est-à-dire à l'entrée de l'Aignette à Beaunice,
12:11pour Iadia à Berthois-Deuxième,
12:14qui est le premier linéaire avec un pont sur la Djandombé
12:18à la limite territoriale Berthois-Premier et Berthois-Deuxième.
12:23Et l'autre, assez important, celui de Bakombo,
12:29Manjohan, ou du moins Gunte, que l'on peut considérer comme tel,
12:33sur un linéaire d'à peu près 27 kilomètres.
12:36Je dois dire que pour ce second linéaire
12:40qui permet le désenclavement du plus grand bassin agricole
12:45de notre municipalité,
12:47parce qu'il faut dire, n'en déplaise à certains,
12:50Berthois-Premier reste le grenier de la ville de Berthois
12:55en termes de production vivrière.
13:00Donc le désenclavement du bassin de Bakombo, à mon sens,
13:05est un projet qui vient donner une plus-value à notre municipalité
13:11et qui permet dorénavant aux différents agriculteurs,
13:16aux différents producteurs qui sont dans cette zone-là
13:19de mieux évacuer leurs produits.
13:22J'ajoute, au-delà de cet aspect désenclavement du bassin agricole,
13:27cette route également peut être considérée comme une rocade
13:32qui permettra également à certains usagers
13:36de pouvoir contourner la ville sans passer par l'axe central,
13:40tout comme l'axe bonus, Yadia,
13:44qui peuvent déjà être considérés comme des prémices,
13:48des rocades que nous entendons mener ou engager ici,
13:53des projets de rocades que nous entendons engager dans la ville de Berthois
13:56pour protéger le corridor national
13:58et éviter aux populations d'être tout le temps victimes,
14:02non seulement d'accidents, mais d'engorgements de la chaussée.
14:08Cette liesse populaire participe des principes d'intervention du PNDP.
14:14C'est-à-dire quoi ?
14:15C'est-à-dire la participation citoyenne et l'engagement citoyen
14:19dans une belle dynamique consensuelle, participative, démocratique
14:24qui fait que les populations ne sont pas abandonnées d'un côté,
14:29l'État de l'autre, mais véritablement une jonction,
14:33une synergie entre la participation citoyenne et l'engagement de l'État.
14:38Ici la commune, donc, qui est dans la proximité de ces populations
14:42et ça donne cette adhésion et cette liesse populaire
14:46parce que les populations se reconnaissent dans ce qui a été fait.
14:50On n'est plus dans le top-down, mais dans le bottom-up,
14:54c'est-à-dire on part d'en bas.
14:56Et le choix est fait par les communes, le choix est fait par les populations.
15:00Le choix des investissements est fait.
15:03C'est-à-dire qu'ils choisissent là où ça leur fait mal.
15:06Et là ils ont choisi cette piste,
15:08encore que ce financement-là est un financement de l'Union européenne,
15:12le FED, géré par délégation par l'Agence française de développement.
15:17Et là-dessus, on n'est plus seulement au niveau d'une seule commune,
15:22on est au niveau d'un ensemble de communes
15:25et c'est un syndicat de communes qui porte effectivement l'investissement.
15:31La réalité n'est pas la même partout,
15:33mais l'idée est de désengorger les bassins de production.
15:36Dans les régions de l'extrême nord et de la Damaoua,
15:39satisfaits les mêmes attentes.
15:42C'est la commune de Nganha qui abrite ce projet,
15:45Massabat Karfou, Ngangen Ouame Petit.
15:48C'est un très grand bassin de production
15:51et nous disons même que c'est la mamelle nourricière du département de l'Avina.
15:56Et de ce côté-là, cette route va faciliter l'évacuation du maïs, du manioc, du haricot
16:04et même des ignames qui inondent les marchés de Ngaondere
16:09et même vers le pays voisin qui est le Tchad.
16:13Il y a la route de Karfour au Bamyanga, Marza et Sioutere,
16:19ça c'est dans la commune de Ngaondere 1er
16:22qui est aussi un très grand bassin de production
16:25qui fournit la ville de Ngaondere du côté nord,
16:30du côté nord de la ville de Ngaondere en vivres frais
16:33les aubergines, les poivrons, les tomates,
16:37c'est aussi un autre très grand bassin de production.
16:40Et ça me permet aussi de citer le projet de désenglavement d'un autre bassin de production,
16:48cette fois-ci dans la commune de Mbe,
16:50l'Axe Karfour Ngaoyanga Mangoron
16:54qui est aussi une très bonne route qui a été déjà réalisée.
16:59Par rapport au marché à bétail de Tchabal,
17:03déjà vous savez que c'est un marché à bétail cinquantenaire
17:10et en plus c'est une zone de production pastorale très importante
17:17et c'est encore un grand Karfour
17:20parce que ce parc est situé entre les communes de Nganja,
17:26celle de Ngaondere III, celle de Martap, celle de Mbe.
17:30Dans l'ancien marché, il y avait beaucoup de labos dans les clôtures
17:35mais maintenant le gouvernement a construit des parcs en béton armé.
17:44Et en plus il est situé sur la nationale numéro 1 Ngaondere Garwa
17:49et déjà facilite l'accès aux acheteurs.
17:55Présentement nous sommes dans le village Buraye.
17:58C'est une étape du croissant de la route que nous sommes en train de refaire
18:04qui va de Guinadi dans la commune de Marwa III.
18:09Elle traverse la commune de Bogo et va jusqu'à la commune de Dagala.
18:14C'est un croissant de 25 kilomètres.
18:16Il y a une dizaine d'ouvrages de franchissement
18:20et l'un des plus importants, c'est celui que nous sommes en train de voir là,
18:25qui est un dalot radié sur une portée de 60 mètres et 3 mètres de hauteur.
18:39Techniquement nous sommes dans un baffon, dans une cuvette.
18:41Les eaux venant de Mont Mandara se déversent ici
18:45et il y a donc ce maillot qui est sorti de son lit.
18:48Au fur et à mesure des pluies, il est sorti de son lit et il a coupé la circulation.
18:53Il était donc question maintenant de revenir rétablir la circulation
18:57et de permettre au maillot de retourner dans son lit tandis qu'on ne bloque pas l'eau.
19:00La digue route est donc une infrastructure en terre,
19:04parce que ça c'est une digue en terre,
19:06qui a pour but de permettre à l'eau de rentrer dans son lit naturel,
19:10mais par le même temps aussi de permettre la fluidification du trafic
19:14et de permettre la continuité du trafic par toute saison.
19:17Il faut relever que ce projet fait partie des projets que nous avons identifiés
19:21dans le plan territorial de développement du département du Tiamaré.
19:27Et lorsque nous étions en train d'élaborer ce plan territorial,
19:31on a identifié des problèmes dans ce département.
19:36Ce n'est pas d'ailleurs le seul problème,
19:38il y a d'autres tronçons qui ont également été identifiés du côté de Gazawami.
19:48Et celui-ci, il a été retenu,
19:51parce que c'est une zone de l'union dédiée au volet agro-pastoral.
20:07Et ce côté c'était un très grand bassin de production.
20:10On produit du mil, du sogo, du maïs, du coton, et il y a beaucoup d'élevage.
20:18Ce qui se passe, c'est qu'en saison de pluie,
20:20les cultivateurs n'arrivaient pas à joindre...
20:28avec beaucoup de difficultés de production agricole,
20:32ce qui pouvait à un moment donné causer des mordants
20:35lorsque le maillot est inondé, lorsqu'il y a beaucoup d'eau.
20:38Ils se battaient avec les moyens de bord, les pirogues,
20:42crevassés à pied, crevassés à moteur,
20:44avec tout ce que cela pouvait découler comme dégâts.
20:48L'impact est très grand.
20:50Vous voyez par exemple sur ce tronçon,
20:52depuis Bogo, c'est des étendues et des étendues de production agricole,
20:57jusqu'à Dargala, et c'est immense.
20:59Et vous voyez, si des gens font de pareilles productions,
21:01ils n'arrivent pas à crevasser, aller d'un point à l'autre, c'est difficile.
21:06Lorsque nous pouvons apporter des réalisations comme celle-ci,
21:08les populations sont certainement très heureuses,
21:12très satisfaites de ce qui a été fait.
21:14Je vous ai parlé tout à l'heure des mordants,
21:16il y a des enfants qui partent du village qui est à ma gauche,
21:19pour l'école qui est là devant,
21:21et les enfants mourraient sur ce pont pendant les saisons de pluie.
21:24Vous voyez que désormais, le taux de mortalité
21:27de Sud-et-Noir, aura pratiquement disparu.
21:30Quand on a reçu le pont, on était fiers.
21:33Avant on payait la moto, tu payais 1000 francs aller-retour,
21:37et en traversant le sac, tu payais 1000 francs.
21:40Cette fois-ci, on ne va plus payer.
21:43Nous sommes fiers d'avoir le pont.
21:46On a traversé avec la bureauque,
21:48mais c'était un peu difficile.
21:51Tu viens le matin à 6 heures pour traverser,
21:54tu attends au moins deux heures du temps pour aller dans ton champ,
21:57mais c'était un peu difficile.
21:59La région du Nord a bénéficié
22:02des fonds d'un montant
22:05de 3,909 milliards de francs CFA.
22:08Après la maturation des projets,
22:11nous avons entamé la sélection des prestataires.
22:14La sélection des prestataires a abouti
22:17à l'ordre de service de démarrage
22:20le 26 avril 2022.
22:23C'est depuis le 26 avril 2022
22:26que nous sommes ici en train d'exécuter ces travaux-là.
22:35Au niveau de R1, nous avons 10 projets.
22:38Nous avons 10 projets à travers la région.
22:41Et au niveau de R2, nous avons 30 projets.
22:44Et au niveau de R3, nous avons 96 projets,
22:47soit un total de 136 projets
22:50à hauteur de 3,909 milliards.
22:57Concrètement, les travaux ont repris
23:00depuis fin octobre 2022,
23:03parce qu'ici, vous savez, avec les pluies,
23:06il y a assez d'eau. Et comme on travaille sur le pont,
23:09c'est très difficile de faire les travaux.
23:12Et à cette période-là, on est encore au niveau des semelles.
23:15Depuis le départ, on a une collaboration
23:18avec une entreprise qui est professionnelle,
23:21qui donne de son mieux pour pouvoir réaliser
23:24ces travaux de qualité. Il s'agit d'un ouvrage de 90 mètres
23:27de long, avec une largeur de 6,50 mètres.
23:30C'est un ouvrage qui est supporté
23:33par 8 piles et 2 culets
23:36de pas et d'autres. Actuellement, sur le chantier,
23:39nous avons à peu près 48 personnes.
23:42Mais globalement, depuis le début du chantier,
23:45nous pouvons avoir près de 250 personnes.
23:48Il faut noter que, dépendamment des saisons dans la région,
23:51il y a un personnel qui vient et qui repart.
23:54En saison de la période des récoltes,
23:57le personnel local est difficile à trouver.
24:00Donc, on a une main-d'oeuvre qui est fuyante.
24:03On est obligé de partir de Gaoundere, Garoua et Parfum Maroua,
24:06voire Bamenda, pour trouver la main-d'oeuvre
24:09qui vient compléter l'effectif. Parce qu'il faut noter
24:12que l'approche utilisée dans les travaux, c'est l'approche IMO.
24:15On a peu de travaux mécanisés. L'ensemble des travaux
24:18sont faits à la main. Et vous remarquez les hauteurs des piles.
24:21Nous avons les piles de pratiquement 9 mètres de hauteur.
24:24Et dire que ces travaux sont faits à la main,
24:27ça prouve que, véritablement, l'entreprise a la maîtrise
24:30de l'approche IMO.
24:33Comme partout ailleurs, l'OPNDP
24:36s'est véritablement investie à l'échelle du territoire national
24:39dans le renforcement des capacités des communes
24:42en matière de maîtrise d'ouvrages,
24:45notamment dans la conception
24:48et l'exécution des infrastructures rurales.
24:54Bâtiments, réseaux électriques,
24:57routes, ouvrages d'art,
25:00forages.
25:07Dans le Diamaré, le syndicat des communes
25:10a sa partition à jouer.
25:13L'enveloppe qui a été réservée au syndicat des communes du Diamaré
25:16est d'environ 900 millions.
25:19Plus précisément, 834 millions pour les travaux
25:22d'infrastructures routières et des infrastructures
25:25de proximité pour l'amélioration
25:28des conditions de vie des populations
25:31pour les 9 communes du Diamaré.
25:34Comme vous le savez, ça n'a pas été facile, n'est-ce pas,
25:37d'abord de choisir le projet prioritaire.
25:40Au début, on ne comprenait pas véritablement le projet.
25:43Il a fallu l'implication et l'accompagnement du PNDP
25:46pour amener les communes à comprendre
25:49qu'il s'agit d'un projet d'intérêt communal.
25:52Nous avons eu à retenir
25:55beaucoup plus de projets routiers,
25:58à savoir le désenclavement des passages de production
26:01pour permettre l'écoulement des marchandises.
26:04Et d'autres projets, à savoir la construction du marché à bétail
26:07et un marché pratiquement sous-régional, le marché de Bogo.
26:10Nous avons aussi un marché intermédiaire du côté de Dargala
26:13qui a bénéficié d'un petit financement, certes,
26:16mais qui n'est pas négligeable.
26:19Très honnêtement, je dois vous avouer qu'au départ,
26:22on ne voyait pas l'importance d'un syndicat.
26:25Mais au finish, aujourd'hui, avec la réalisation
26:28du projet PNDP à travers le financement du FED,
26:31nous avons compris l'importance de s'unir
26:34et de bénéficier des accompagnements et des financements
26:37des bailleurs de fonds. Et aujourd'hui, c'est toutes les communes
26:40qui bénéficient et c'est toutes les populations en moindre détail
26:43qui ont bénéficié de ces différents projets.
26:46Vous imaginez la réalisation d'une route qui va, par exemple, de Meri
26:49en passant par Gazawa pour arriver à Marwa
26:52jusqu'à aller à Marwa 2e ou Marwa 3e,
26:55dont c'est un projet d'intérêt vraiment communautaire,
26:58intercommunautaire, que nous avons bénéficié.
27:01La construction d'un marché à bétail, celui de Bogo,
27:04c'est les bêtes qui partent de Marwa, Marwa 1, 2, 3,
27:07qui partent de Meri, qui partent de Gazawa,
27:10qui partent de la commune de Gidigis qui est à côté ici,
27:13la commune de Moulvudaye, qui vont au marché à bétail
27:16de Bogo. Il y a des bêtes qui viennent
27:19du Tchad, du Soudan, qui viennent toujours dans ce marché.
27:22Il était donc important de sécuriser, n'est-ce pas,
27:25cet enclos de marché qui fait contrôler
27:29les recettes, n'est-ce pas, au-dessus
27:32de ces différentes activités.
27:35Et aujourd'hui, l'avènement
27:38du financement FED a amené
27:41le syndicat à se constituer,
27:44à avoir un fonds de roulement. Aujourd'hui,
27:47le syndicat du Diamare peut se targuer de dire merci
27:50pour avoir réalisé à presque 100% tous les projets
27:53dont nous avons bénéficié. Et c'est une manière
27:56d'assurer les partenaires.
27:59Le PNDP, un programme multibailleur, a cette particularité
28:02de pouvoir mettre en œuvre
28:05plusieurs opérations spécifiques.
28:08Le développement des voies de communication
28:11des bassins de production, mais aussi
28:14l'appui aux filières économiquement porteuses.
28:17Et dans ce chapitre,
28:20il s'est illustré, par exemple, par l'encadrement
28:23constant des producteurs de miel dans la région
28:26de la Damara.
28:29L'accompagnement des organisations professionnelles
28:32de producteurs de manioc et de poussins d'un jour
28:35dans la région de l'Est.
28:38Vous savez, nous sommes dans une région qui ne fait pas partie
28:41du triangle national avicole au Cameroun, c'est-à-dire la région de l'Est.
28:44Le triangle avicole est composé du centre,
28:47du littoral et de l'ouest.
28:50C'est la région dans laquelle on produit les poussins d'un jour au Cameroun.
28:53Et nous avons un gros problème à l'Est, c'est que
28:56lorsque nous voulons nous approvisionner en poussins d'un jour,
28:59nous sommes obligés de passer les commandes à Douala, à Yaoundé
29:02et à Bafoussam.
29:05Ce qui engendre un coût important supplémentaire
29:08et la qualité des poussins n'est pas toujours de bonne qualité.
29:11Donc le PNDP a pensé lever ce problème
29:14en mettant en place un couvoir
29:17ou alors une unité de production des poussins d'un jour
29:20dans la région de l'Est pour le grand bonheur
29:23des aviculteurs de cette région.
29:26Les poussins ont toujours été une denrée rare.
29:29Et ayant été un problème identifié
29:32dans la localité,
29:35l'Union européenne, à travers le PNDP,
29:38a pris ce projet avec le syndicat
29:41pour que les producteurs
29:44et éventuellement les consommateurs de poulets
29:47n'aient plus de problème de semences.
29:50Les poussins d'un jour, c'est la semence.
29:53Et cette semence va
29:56vers les éleveurs des poulets
29:59de chair qui doivent rendre disponible
30:02le poulet de chair
30:05chez les consommateurs finaux.
30:08C'est ça qu'on appelle les poussins d'un jour.
30:11C'est différent des parentaux que nous avons ici
30:14parce que ces parentaux sont issus des grands-parents
30:17que nous n'avons pas au Cameroun.
30:20Ici nous avons éventuellement la ferme.
30:23Quand nous aurons les oeufs ici,
30:26parce que nous aurons les oeufs ici dans 5 mois,
30:29ces oeufs seront transportés vers le couvoir.
30:32Le couvoir, lui, il est en ville.
30:35C'est-à-dire là où il y a une disponibilité de lumière
30:39pour que l'accès à ces poussins soit facile.
30:42Nous avons en place ce bâtiment qui est derrière,
30:45qui est le bâtiment d'élevage.
30:48Il permettra de mettre les poussins futurs parentaux
30:51d'un jour en ferme.
30:54Et ces poussins vont être élevés pendant environ 20 semaines.
30:57Après cet élevage de 20 semaines, nous allons passer à la phase de reproduction
31:00qui sera conduite dans le bâtiment B,
31:03le bâtiment qui est en face de nous là,
31:06où les animaux vont entrer en reproduction.
31:09Et ces femelles vont pondre les oeufs
31:12qui seront recoltés et transportés
31:15vers le couvoir qui est au site de Kano.
31:18Ici, c'est le couvoir.
31:21Les oeufs qui sortiront de Kume, Gofi, là-bas,
31:24viendront ici à Kano
31:27pour les couvrir et avoir les poussins d'un jour.
31:30Le dernier mot à ajouter, c'est remercier, n'est-ce pas?
31:33Le PNDP qui a bien voulu mettre ce projet à notre portée
31:36et remercier aussi les bailleurs de fonds
31:39et le gouvernement camerounais
31:42qui est en contact avec ces bailleurs de fonds là
31:45et prend ces crédits pour ces populations.
31:48Mais le tout, c'est que ça puisse perdurer
31:51de manière à ce qu'on puisse avoir
31:54des protéines nobles, adéquates
31:57pour les animaux,
32:00des protéines nobles à des prix
32:03vraiment raisonnables pour tous les Camerounais
32:06sachant qu'on lutte contre le braconnage,
32:09sachant qu'il y a des changements climatiques.
32:12Nous devons nous adapter et surtout
32:15faire de l'élevage pour avoir
32:18les protéines d'origine noble.
32:21Ici, c'est un projet qui est porté par le producteur
32:24et c'est un projet qui va au-delà de 200 millions
32:27et faire porter un projet comme celui-là
32:30par des producteurs, on n'en a jamais vu encore.
32:33La coopérative a bénéficié de ce projet
32:36sur la base d'une étude de faisabilité
32:39qui a été préalablement établie
32:42et notre coopérative a été identifiée
32:45par son dynamisme, son efficacité
32:48et surtout les activités menées sur le terrain.
32:51Ce que je voulais dire, c'est d'abord
32:54remercier le gouvernement du Cameroun
32:57qui a facilité la mise en place de ce projet
33:00parce que pour un projet comme celui-là,
33:03si on ne dit pas merci au gouvernement,
33:06ce serait une fausse note pour nous.
33:09Maintenant, comme doléance,
33:12c'est que si l'État pouvait continuer dans ce sens-là
33:15pour que le monde agro-pastoral se porte bien,
33:18que les activités soient rentables
33:21Ce projet, je ne pourrais pas dire
33:24qu'il n'a pas été l'objet d'un saupoudrage,
33:27ça fait l'objet d'un tout.
33:30Parce qu'un projet de 200 millions,
33:33ce n'est pas rien, c'est beaucoup d'argent.
33:36Si on pouvait multiplier ce genre de projet,
33:39les jeunes trouveraient de l'emploi.
33:42Ces activités agro-pastorales seraient rentables
33:45et éventuellement les jeunes ne seraient pas
33:48en mesure d'acheter notre matériel,
33:51tout notre équipement au Cameroun.
33:54Non seulement avec cette usine,
33:57nous allons employer la main-d'oeuvre,
34:00tout le village va travailler,
34:03nous allons employer les gens.
34:06Nous allons à court terme mettre nos plantations en régie,
34:09comme vous voyez déjà le débit.
34:12Pour que la coopérative se fasse de l'argent,
34:15le besoin en termes de farine,
34:18de bois trafoufou et autres dérivés est énorme.
34:21Actuellement, à Batouri, la cuvette de manioc
34:24oscille entre 6 000 et 8 000 francs.
34:27Ce qui n'était pas ça il y a déjà un an,
34:30nous étions à 4 000.
34:33Il y a un flux avec l'afflux des réfugiés centrafricains
34:36et la multiplication des sociétés mini-minières
34:39dans notre arrondissement.
34:42Malgré que la production est énorme,
34:45nous ne tenons plus parce que la demande est très forte.
34:48Avec cette usine maintenant, nous allons monter d'un cran,
34:51c'est-à-dire que nous n'allons plus faire la farine traditionnelle.
34:54La commune de Martap, qui abrite ce projet de miellerie,
34:57est une commune où l'activité apicole est très importante.
35:00Déjà les apiculteurs locaux,
35:03c'est-à-dire les populations de Martap,
35:06à un certain moment,
35:09ne savaient pas où stocker ce miel,
35:12comment le stocker.
35:15C'est pour ça que nous avons pensé
35:18à cet important projet de miellerie.
35:21Aujourd'hui, nous allons produire
35:24déjà du bon miel,
35:27pur, bien propre et valable
35:30sur place et un peu ailleurs.
35:33Ce projet est financé à hauteur de 30 %
35:36avec un apport personnel de 5 %
35:39qui est 1 875 000 quelque francs
35:42que j'ai oublié vraiment.
35:45Avant, on utilisait que les tamis,
35:48on était dans l'artisanat seulement.
35:51Mais maintenant, avec l'apport de PNDP
35:54et d'autres appuis, nous sommes vraiment modernés.
35:57Nous avons l'enchâsseuse, les bouteilles, les bidons,
36:00nous avons tout ça disponible.
36:03Les sachets, c'est-à-dire en bocal,
36:06en verre et en plastique.
36:09Après le filtrage, on peut embouter
36:12à partir du matérateur.
36:15On peut garder le miel pour qu'il prenne la forme initiale.
36:18Merci à l'Union européenne,
36:21merci à l'AFD et comment ne pas dire merci
36:24au PNDP, notre partenaire de proximité
36:27qui nous a accompagnés
36:30ou alors qui nous a même cotés
36:33de bout en bout pour l'aboutissement
36:36heureux de ce projet.
36:39Vivement que ce genre de financement se multiplie
36:42et je pense que
36:45mis devant nos responsabilités aujourd'hui,
36:48nous n'avons besoin que de ce genre de coup de pouce
36:51pour véritablement nous mettre
36:54dans le travail
36:57qui puisse améliorer les conditions de vie des populations.
37:00Nous avons engagé un processus,
37:03nous avons vu les résultats de ce processus,
37:06nous avons vu que ce processus porte du fruit
37:09et nous prions vraiment que les populations bénéficiaires
37:12puissent mettre en œuvre, mettre en application
37:15ce que nous leur avons appris, l'engagement citoyen,
37:18la mise en œuvre des solutions endogènes,
37:21que ces populations puissent pérenniser
37:24les ouvrages qui ont été réalisés,
37:27que ces populations puissent les entretenir.
37:30Les comités de gestion ont été mis en place,
37:33que ce soit au niveau des infrastructures scolaires
37:36ou bien des pistes agricoles,
37:39il y a des comités de gestion qui sont là,
37:42que les populations prennent bien soin de ces ouvrages-là
37:45et nous prions vraiment qu'on puisse continuer
37:48cet accompagnement-là auprès des bénéficiaires.
37:52À accompagner la décentralisation par des appuis multiformes
37:55aux infrastructures rurales dans la région du Nord.
38:04La difficulté que nous avons, nous avons demandé à Dieu
38:07et à travers vous de réaliser cet ouvrage,
38:10c'est parce qu'au départ nous avons un problème
38:13avec nos populations pour d'abord
38:16reconter les produits agricoles
38:20et par la suite, nos enfants ne pourraient pas aller à l'hôpital.
38:23Là, il y a Fignolé, Pauly et autres,
38:26où il y a des centres de santé.
38:29L'année dernière même, nous avons perdu des enfants
38:32qui cherchaient à aller à l'hôpital au niveau de ce cours d'eau-là.
38:37Je pense qu'aujourd'hui, lorsque je dors, même dans la nuit,
38:40je suis en train de me voir élevé par le Seigneur
38:43à cause de cet ouvrage qui est mis en place.
38:46Je me sens très heureux, très content.
38:49Ma population sera très fière de ce qui a été réalisé.
38:55Ce n'est pas fini parce qu'aujourd'hui,
38:58la population, les gens avaient peur de venir à Tarba
39:01parce qu'il n'y avait pas la route.
39:04Aujourd'hui, nous serons reliés à Tchamba, à Pauly, à Beka.
39:07Toute la population va venir.
39:10Ça veut dire que la ville de Tarba également va grandir
39:13et tout le monde à cause de cet ouvrage que vous avez mis en place.
39:23Le projet que vous entrez de visiter,
39:26c'est un projet financé à l'appui de PNDP.
39:29Vous êtes dans une autre coopérative
39:32qui ouvre le département de la BNU.
39:35Vous êtes ici dans le centre coopératif
39:38des éleveurs des bovins de Garoua 3e.
39:42On a eu le sens émencier.
39:45La vision, c'est d'augmenter notre revenu.
39:48Et le deuxième, c'est pour la sensibilisation des éleveurs,
39:51pour changer la mentalité des éleveurs.
39:54À l'époque, nous, ici,
39:57on cherchait seulement des ressources naturelles.
40:00Quand on passe ici, le jourbe est finie, on quitte,
40:03on allait, on allait, tu vas aller, peut-être tu viens à 4 ou 5 kilomètres.
40:06Mais avec ça, ça devient sans écoles,
40:09chacun vient apprendre, tu peux élever sur place,
40:12sans toujours bouger, tu fais ton espace, tu fais ton culture,
40:15et tu nourris tes animaux sur place.
40:18Les animaux ici, on prend les animaux
40:21qui n'ont pas de poids.
40:24On les amène ici, ça change de valeur,
40:27ça devient 350, 300 000, 400 000.
40:33On avait passé au magasin,
40:36on avait un problème de stockage d'aliments de bétail.
40:39Avec Saint-Cobait, PNDP,
40:42on a pu obtenir le magasin.
40:45Et avec ce magasin, en saison pluvieuse,
40:48on peut stocker l'aliment du bétail en grande quantité.
40:51En saison sèche,
40:54on va faire l'engraissement du bétail.
40:57Il s'agissait ici d'apporter des projets,
41:00non seulement pour favoriser le développement agricole,
41:03notamment à travers les pistes de dessert,
41:06mais il y avait aussi d'autres infrastructures,
41:09tels que les magasins de stockage,
41:12les parcs vaccinogènes,
41:15qui ont été construits
41:18pour le compte des organisations paysannes.
41:21Pour moi, en tant que ministre
41:24de l'Élevage de l'AMIDA,
41:27je vois que je suis plus heureux que les autres.
41:31Parce qu'avant, quand on vaccinait,
41:34il y avait des ruyades.
41:37Les vétérinaires sont mélangés avec les animaux.
41:40Le traitement des animaux
41:43dans la zone de Windengong,
41:46c'est le nom de la localité,
41:49se faisait de façon archaïque.
41:52Les éleveurs construisaient un parc avec des épines
41:55et nous venions à l'intérieur
41:58pour vacciner les animaux dans le parc.
42:01C'est-à-dire que nous sommes en même temps avec les animaux
42:04dans la même clôture.
42:07C'est ce qui causait beaucoup de peine,
42:10d'abord pour les éleveurs,
42:13parce que lui-même, il est en danger.
42:16Il peut se faire bousculer par un animal à tout moment.
42:19Les animaux également, lorsqu'on les vaccine,
42:22on a la possibilité de faire l'erreur
42:25Le projet a résolu
42:28trois grandes préoccupations.
42:31D'abord, la plus grande,
42:34c'est celle de la conservation
42:37des produits qui puissent permettre aux animaux
42:40de continuer à subsister
42:43pendant la période des dix-sept
42:46qui va de janvier à mai.
42:49La deuxième préoccupation
42:52La deuxième préoccupation
42:55qui a été résolue, c'est celle de la production
42:58des champs fourragers, par exemple le Bracaria
43:01ou bien le Sorgho fourrager.
43:04Et le troisième point, c'est pas seulement la conservation
43:07mais la production de l'eau en abondance.
43:10On savait que les animaux ont besoin de cette eau-là
43:13et une eau de qualité pour leur alimentation.
43:16Le bâtiment sert à trois grandes préoccupations.
43:19D'abord, la conservation de ces aliments
43:22que les animaux consomment.
43:25Ensuite, un espace de conservation des produits
43:28que les agriculteurs et les éleveurs produisent
43:31pour les sécuriser.
43:34Et ensuite, un espace de réunion pour permettre
43:37à la communauté des éleveurs et des agriculteurs
43:40de s'asseoir et de discuter de leur avenir et de leur devenir.
43:43Au départ, chacun faisait l'individualisme,
43:46mais il y a l'esprit collectif et communautaire
43:49qui est venu s'insérer dedans.
43:52Nous, au syndicat, nous avons choisi des projets
43:55qui couvraient l'intercommunauté, c'est-à-dire
43:58qui peuvent prendre deux ou trois communes en même temps.
44:01Y compris les autres projets qui ne sont pas présentés.
44:04Il y a les projets routiers,
44:07il y a les projets d'encadrement socio-économique,
44:10par exemple ici à Ouroboki.
44:13Vous allez voir les gens de Djalingo, vous allez voir les gens de Gouroré,
44:16vous allez voir les gens de Maisano,
44:19qui vont converser vers GIC et les coopératives
44:22pour venir s'agripper, étudier
44:25et apprendre les nouvelles méthodes.
44:28Parce qu'à l'avenir, les éleveurs ne peuvent pas permettre
44:31de laisser ces animaux vaguer comme ça.
44:44Nous disons merci à l'Union européenne qui nous a épaulés.
44:47Vous savez ce que j'ai dit, le PNDP,
44:50c'est l'un des plus grands programmes dans la République
44:53qui a couvert l'ensemble du territoire et l'impact est visible.
44:56On n'a pas besoin de chercher.
44:59Dans chaque coin, vous allez vous arrêter, vous allez voir la flèche verte qui monte.
45:02Et ça, c'est la flèche du PNDP.
45:05Et c'est l'Union européenne qui a tenu la main.
45:08Nous disons merci à l'Union européenne
45:12et nous demandons à l'Etat, à la République
45:15de faire un effort pour nous accorder
45:18une troisième phase du PNDP.
45:21Je dis que je suis un homme heureux parce que nous sommes en train
45:24de couvrir toute la totalité,
45:27c'est-à-dire de consommer les 3,9 milliards
45:30dans le délai prévu.
45:33Et l'autre satisfaction revient du fait que
45:36toutes nos entreprises
45:39sont des entreprises locales
45:42et sont des entreprises de la région du Nord.
45:47L'appui aux filières économiquement porteuses
45:50tient compte de la nouvelle ingénierie de planification territoriale
45:53élaborée au niveau des communes.
46:00Il s'entend la mise en place
46:03des services sociaux de base conformément
46:06aux plans communaux de développement.
46:09Nous avons réalisé comme projet
46:12d'infrastructure sociale de base
46:15120 micro-projets étendus dans tous les 4 départements
46:18de la région de l'Est pour un coût global
46:21de 1,358 milliards environ.
46:24Et dans les secteurs variés
46:27comme l'éducation, l'hydraulique, l'assainissement,
46:30les infrastructures de développement économique
46:33c'est vraiment la belle part pour l'hydraulique et l'éducation.
47:03Depuis pratiquement sept ans déjà
47:06je suis seul.
47:09L'année dernière, l'Etat m'a envoyé un enseignant
47:12et l'école fonctionne
47:15à plein temps
47:18à cycle complet.
47:21Vous savez, souvent on dit que
47:24pour une éducation de qualité
47:27il faut les enseignants de qualité
47:30et c'est ce qui se réalise
47:33ici à l'école publique de Marion Samantha
47:36dans la commune de Ngandere 1er.
48:00Le balai
48:03Les oreilles
48:06Une chaise
48:09Quand on a créé l'école en 2012
48:12on fonctionnait avec le hangar
48:15et nous avons eu un corps de la paix
48:18qui nous a fait dans grâce d'un seul bâtiment
48:21et nous avons eu une école
48:24qui nous a fait dans grâce d'un seul bâtiment
48:27pour booster l'éducation ici.
48:30Il y a de cela deux ans
48:33le PNDP nous a offert deux salles de classe
48:36avec un bureau
48:39et les toilettes qui se retrouvent là derrière moi
48:42et c'est comme ça que l'éducation est maintenant
48:45de manière globale
48:48et il y a une nette amélioration.
48:51Les enfants sur le plan psychopédagogique
48:54ils sont déjà assis
48:57c'est-à-dire qu'ils ont le moral au beau fixe
49:00et ils sont bien assis.
49:03Le bureau même du directeur est équipé avec les armoires
49:06même les bacs à ordures, tout est là.
49:09On va l'écouter et d'attendre.
49:12Le tueur
49:15Le tueur
49:18Le tueur
49:21La lèpre
49:24La lèpre
49:27Le balai
49:30Le balai
49:33Les oreilles
49:36Les oreilles
49:39Une chaise
49:42Une chaise
49:45Encore une fois
49:49Un petit cadeau
49:53Un petit cadeau
49:57On s'assoit
50:00On efface les ardoises
50:03On efface les ardoises
50:11Les pourvoyeurs de fonds, les partenaires de développement
50:14ont pris l'habitude d'évaluer la conduite
50:17des programmes PNDP sur le terrain.
50:32Pour le compte de l'Union Européenne
50:35et parce que l'Agence Française de Développement finance en partie
50:38les initiatives communautaires du PNDP
50:41l'ambassadeur de France au Cameroun
50:44prend ici la pleine mesure
50:47des réalisations agro-pastorales dans la Damaoua.
50:51Je vois surtout sur les sites où on est allés
50:54les populations qui étaient là, qui étaient présentes
50:57les populations des villages, les enfants, les femmes
51:00qui étaient présentes à ces inaugurations
51:03et qui savent elles très bien ce que ça change dans leur vie.
51:06Et c'est ce qu'ils m'ont dit.
51:09Que ce soit au niveau de la piste de 12 km qui a été refaite
51:13et que ce soit ici au niveau de cette nouvelle installation
51:16pour le marché aux bestiaux
51:19le résultat est le même.
51:22C'est des projets précis, concrets qui changent la vie
51:25qui changent la vie au quotidien des gens.
51:28Ici c'est près de 4 villages et près de 4 000 personnes
51:31qui vont pouvoir utiliser ces installations
51:34et donc je crois que pour la ville d'Ngaoundéré
51:37pour la région et pour les gens d'ici ça sera vraiment une règle plus valide
51:40c'est ce que m'ont dit les gens en tous les cas.
51:43Les bâtiments pour les écoles et l'espace de vie communautaire
51:46les forages
51:49toutes les infrastructures rurales réalisées par le PNDP
51:52dans ces différentes phases opérationnelles
51:55au bénéfice des communes
51:58donnent entièrement satisfaction.
52:01Elles renforcent davantage
52:04l'offre des services publics
52:07et le matériel des centrales.
52:17Elles contribuent à l'amélioration de la gouvernance locale.
52:22Il faut bien mesurer ce travail immense
52:25qui a été fait depuis presque 20 ans
52:28à travers le PNDP et à travers là en l'espèce
52:31les fonds de l'Union Européenne.
52:34J'avais raison de souligner que c'est la France qui est ici pour l'inauguration
52:37en réalité c'est l'Union Européenne qui a en grande partie financé
52:40ces nouvelles installations.
52:43C'est le résultat d'un travail collectif où chacun a eu sa part à jouer
52:46l'équipe du PNDP, l'AFD
52:49d'autres partenaires comme l'Union Européenne
52:52la KfW, la GIK, la Banque Mondiale
52:55donc pour moi c'est toujours une satisfaction
52:58de venir sur le terrain et de voir concrètement
53:01pourquoi on contribue et puis effectivement de voir que
53:04les populations sont là, de les entendre dire
53:07comment ça change leur vie, comment ça l'améliore
53:10peut qu'être satisfait.
53:13Avant tout le Lame Dodo nous a envoyé de vous remercier
53:16et de remercier le PNDP
53:19avec toutes les actions qu'il a faites pour sa population
53:22vraiment ce qu'on dit
53:25on peut dire que c'est la première fois
53:28qu'il y a eu des injustices ici dans l'arrancement de Tchoboa
53:31parce que des fois
53:34la vaccination là
53:37il y a beaucoup de difficultés
53:40et le problème de l'eau aussi.
53:43Le travail que nous avons fait
53:46est celui de mettre en oeuvre des financements
53:49que le gouvernement a obtenus
53:52de la part de ses partenaires techniques et financiers
53:55c'est à dire
53:58côté coopération française
54:01nous avons travaillé avec l'AFD
54:04l'agence française d'éducation
54:07côté banque mondiale, nous avons eu des instruments là-bas
54:10tels que l'IDA
54:13et puis nous avons en première phase, on a eu la KfW
54:16de la coopération française, nous avons clôturé
54:19la première phase en son temps, la deuxième phase en son temps
54:22et là effectivement nous sommes en train de clôturer les financements
54:25de la troisième phase du PNDP
54:28nous avons la perspective de la capitalisation
54:31la perspective de la pérennisation
54:34et d'un côté
54:37cette pérennisation, le gouvernement se donnera
54:40les moyens de capitaliser
54:43ce beau mécanisme qui a eu de l'impact
54:46qui a eu des résultats sur le terrain, sur l'ensemble
54:49du triangle national
54:52et nous avons également publié un livre
54:55nous l'appelons le livre PNDP
54:58qui en fait est une critique, c'est une analyse
55:01menée par des universitaires
55:04pour voir quelle a été la contribution de l'intervention
55:07du PNDP en matière de décentralisation
55:10et des devants locaux compte tenu des stratégies nationales
55:13et même des organisations internationales
55:16c'est un sentiment de satisfaction de voir qu'on a contribué
55:19à changer les conditions de vie
55:22des populations et ça c'est un sujet
55:25de fierté
55:33Au delà de tout, le programme national de développement participatif
55:36est un outil d'accompagnement
55:39qui a contribué à l'amélioration des conditions socio-économiques
55:42à l'accroissement de la productivité
55:45des ressources naturelles de base
55:48et à l'augmentation des revenus de la population
55:51dans les zones couvertes par le programme