Essonne : fin de l'effet JO, le crack est de retour

Depuis quelques mois, élus et habitants signalent une présence plus importante de toxicomanes dans les rues de la ville de l’Essonne.

Transcript

00:00Sur ce parking d'un ancien supermarché, à seulement 200 mètres de la gare de Grigny,

00:05les consommateurs de crack zonent et font régner l'insécurité.

00:09Vendeurs à la sauvette, dealers, le quotidien est devenu invivable pour les habitants du quartier.

00:15Ils ont dû condamner le parking à cause de ça, ils faisaient des fêtes, des méga-fêtes,

00:19des barbecues avec le deal de drogue sur le parking, insupportable.

00:25Moi, il y a longtemps que je ne vais plus là-haut, c'est dangereux.

00:28Surtout pour les enfants, parce que moi, des fois, je viens avec lui, je passe,

00:34je dis bon, ici, ça fait peur.

00:36Hormis les honneurs, personne ne s'attarde, y compris dans le centre commercial déserté par les clients.

00:41Mais pour ce syndicat de police, les effectifs ne suivent pas et rendent toute intervention dangereuse.

00:47Le problème, c'est que mes collègues continuent à faire leur travail malgré le manque d'effectifs.

00:51Je rappelle que sur le département, il manque 200 effectifs.

00:54Et puis, ce jeudi, à midi, on a eu un collègue blessé par un craqueux lors d'une perquisition

01:01dans un domicile, un collègue qui a reçu des coups de machette.

01:04Donc, effectivement, c'est un problème qui est en train de prendre de l'importance.

01:09Si l'insécurité avait quelque peu diminué pendant les Jeux olympiques,

01:12grâce à une présence policière renforcée,

01:15quelques mois plus tard, le constat est sans appel.

01:17Les consommateurs de craques sont bien de retour à Grigny.

01:24Sous-titrage Société Radio-Canada