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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 14/11/2024.

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Sport
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00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, la bonne
00:18nouvelle c'est que l'aventure continue dans cette lignation pour les bleus, qualifiés
00:21ce soir donc après une mauvaise nouvelle 0-0, atterri contre Israël, les bleus verront
00:26les quarts de finale, le tirage au sort sera chez nous le vendredi 22 novembre, pas vendredi
00:31demain mais vendredi dans une semaine, 12h sur la chaîne l'équipe, un peu de promo
00:35ne fait pas de mal.
00:36Présentation mes amis du casting, l'élégant de l'équipe du soir est dans la place, bonsoir
00:42Johan Mikko, il attend d'apparaître à l'antenne pour dire bonsoir, c'est un gars de timing
00:49c'est tout, on va monter par les grades, c'est pas David Perrier, c'est le général
00:56qui arrive, bonsoir, me suis dit, Citroën bonsoir, une petite boulette ne fait jamais
01:03de mal mais il n'y en a pas eu ce soir, bonsoir, quand je fais ça c'est que la reine mère
01:11est dans le coin, Sianni Dalma, bonsoir, ça va Sianni ? Oui royalement, mieux que l'équipe
01:17de France.
01:18Il paraît que vous êtes incollable sur la façon dont la France pourrait terminer première
01:22de ce groupe et rattraper l'Italie puisque dimanche c'est l'Italie-France ? Je connais
01:25les 10 critères.
01:26On va demander à votre voisin, Richard Girella, on va faire ça en français, Richard ? Donc
01:34si la France gagne 2-0 mesdames, imaginons l'impensable, que la France marque un but,
01:40voire deux, là il y a l'égalité parfaite, jusqu'à quel critère ? Jusqu'au critère
01:44numéro 4, mais sans en être sûr parce qu'il n'est pas écrit dans l'équipe du jour, mais
01:50on soupçonne, on soupçonne que le critère 4 ce soit la différence de but générale
01:54et la France si elle gagne 2-0 en Italie aurait plus 6 et l'Italie plus 5, donc ce serait
01:59un triomphe.
02:00Une information à confirmer, on est à thon ce soir ! Mes amis, sur les thèmes, est-ce
02:07qu'on s'est endormi ce soir ? Ce sera le thème général, mais il faudra me répondre
02:11un peu plus réveillé.
02:13Randal Colomony-Muès, il n'a pas marqué ce que c'est de sa faute ou c'est la faute
02:16de celle de ses partenaires, de ses coéquipiers, c'est le thème à peu près classique sur
02:20les avancantes.
02:21Quant à MVP, quant à est-il le meilleur français ce soir ? Les notes et puis les
02:24bleus qualifiés, ce que c'est pour vous ce soir, anecdotique, on finira par un thème
02:28d'ouverture.
02:29Les images avec vous, Virginie Saint-Cyliphe et après on ira un moment y retrouver Giovanni
02:34Castaldi au Stade de France, il y avait un match marqué par un dispositif de sécurité
02:38assez important.
02:39Il est revenu aux oreilles qu'il y avait eu quelques incidents en tribune.
02:42Récit Giovanni qui est certainement en train de collecter quelques informations complémentaires.
02:47Le résumé long, Virginie, bonsoir Virginie, à vous de jouer.
02:49Bonsoir mémé, oui on a les droits donc on va se faire plaisir, on part sur un long format.
02:53M'Golo Kanté a été tout près d'ouvrir le score.
02:55A la 21ème, ça part d'une passe de Barcola pour Colomony, déviée par le défenseur
02:59israélien vers le capitaine des bleus.
03:01Il se met sur son pied droit pour enrouler, mais c'est bien repoussé par Daniel Perez,
03:06le gardien adverse.
03:07Ça, c'était dans le cœur de la première période.
03:09Grosse frayeur 15 minutes plus tard sur Koufran, à droite de la surface de Meignan, la double
03:14feinte.
03:15Et puis la frappe dévie au premier poteau par Tourguemane vers Chlomont.
03:18Le défenseur surgit, mais il est un petit peu surpris et il loupe le ballon.
03:22Il y aura une dernière occasion française ensuite avant la pause sur une percée de
03:27Théo Hernandez côté gauche.
03:29La balle arrive sur Olizé qui tente, c'est contré, Colomony reprend, c'est repoussé
03:33aussi.
03:34Barcola est bien placé, mais l'attaquant se rate malheureusement, ça fait toujours
03:390-0.
03:40Et puis au retour de Vestiaire, vous allez voir qu'Eduardo Camavinga a failli trouver
03:46la faille de son pied gauche depuis l'extérieur de la surface.
03:49Il est trouvé en retrait par Barcola, mais c'est dévié en corner.
03:53Le Stade de France a bien failli exulter à la 75ème, le bon centre de Kingsley Coman
04:00au départ.
04:01Une passe de Colomony derrière pour Warren Zahir-Emery, au point de pénalty, l'incroyable
04:07arrêt du gardien parfaitement sorti.
04:09Ça ne passe toujours pas, il y a eu encore deux grosses occasions pour les Bleus en fin
04:12de match.
04:13À la 20-14ème, le débordement de Coman qui résiste, centre, la tête de Thuram, c'est
04:20capté par le gardien.
04:21Et à la 96ème, Kingsley Coman encore qui va servir un coup de coup.
04:28La grosse frappe, plein axe.
04:31C'est détourné aussi et ça fera 0-0, c'est le score final.
04:37Filons tout d'abord au Stade de France, est-ce qu'on s'est endormi ce soir ?
04:40C'est bon ce match mémé là ?
04:41Oui, c'est formidable ! On s'est régalé !
04:46J'ai un scoop pour vous, Stéphane vient de se réveiller.
04:48Non, on va rester sérieux, on va aller voir Giovanni Castaldi au Stade de France.
04:53Giovanni, depuis 24h, on parle évidemment des mesures de sécurité entourant ce match.
04:58Rappelons, 4000 policiers, 1500 personnes également pour assurer la sécurité en plus.
05:05Et malgré tout, on a eu des incidents dans le stade pendant la rencontre.
05:11Est-ce qu'avec vous, Giovanni, vous nous confirmez ?
05:12Bonsoir mémé, bonsoir à tous.
05:17Oui, effectivement, un incident en première période, je crois que c'était vers la 20ème
05:22minute de jeu dans la tribune nord du Stade de France, vers le haut du stade.
05:27Il y a eu un échauffouré rapidement maîtrisé par les agents de sécurité qui sont restés
05:32ensuite toute la rencontre pour faire une, je ne trouve plus le terme, comme une rangée
05:38en fait, une barrière humaine pour séparer les deux parties de la tribune nord.
05:43Ensuite, aucun incident n'a été déploré pour le reste de la rencontre à l'intérieur
05:47du stade.
05:48A ma connaissance actuellement, je n'ai pas encore toutes les remontées d'informations.
05:52Simplement, est-ce que vous nous confirmez que les gens israéliens, à chaque fois qu'ils
05:56touchaient la balle, étaient sifflés ou pas du tout ?
05:58Pas du tout, il y a eu des sifflets par certaines séquences, il y a eu des chants de la part
06:08des supporters israéliens qui ont entonné à quatre reprises « libérez les otages »,
06:14mais sinon sur les sifflets, ce n'était pas constant et fréquent mémé.
06:18Merci beaucoup Giovanni.
06:19Autre chose à dire par rapport à ce que vous avez vu en termes de sécurité ?
06:23Des petites choses à apporter en plus, Giovanni ?
06:28En termes de sécurité, non, honnêtement, que ce soit en avant-match, tout a été très
06:31très bien géré pour le coup.
06:33Sur l'affluence, on attend le chiffre officiel, mais on nous avait annoncé entre 15 000 et
06:3813 000 personnes.
06:39Je ne suis même pas sûr qu'il y ait 13 000 personnes ce soir au Stade de France.
06:43C'était calme.
06:44Et après, pour ce qui est du terrain, on s'est ennuyé fortement.
06:48Giovanni, j'ai lu un tweet de notre confrère, notre ami Loïc Tanzy, lorsqu'il a débarqué
06:53au match.
06:54Ça lui semblait être un match, on va dire, je vais faire un néologisme, un demi-huit-clos.
07:00Est-ce que c'est aussi votre impression ce soir ?
07:05Demi-huit-clos, oui et non, parce qu'il y avait quand même la présence des irrésistibles
07:13français, donc il y avait des chants.
07:15Je trouve qu'en avant-match, c'était un petit peu comparable à ce qu'on avait vécu
07:18période Covid, où clairement les abords de stade étaient quasiment déserts, avec
07:24au final que des gens qui étaient accrédités pour travailler sur la rencontre.
07:28Après, pour ce qui est des tribunes, on sentait qu'il y avait une faible affluence, mais
07:35c'est tout.
07:36Ok, mon pote demi-huit-clos, une petite jauge.
07:39Vous êtes encore à l'antenne, voilà, merci beaucoup Giovanni.
07:44Est-ce qu'on s'est endormi ce soir ? Est-ce que vous avez poussé un bon petit roupillon ?
07:47Oui ou non ? Nouvel habillage qu'on va inaugurer, l'habillage jeroupi quand je regarde les
07:52bleus.
07:53On y va.
07:54Là, ce n'est pas un petit roupillon, le mec écrase.
07:57C'est François Hollande ou Nicolas Sarkozy ?
08:00Je ne peux pas vous dire.
08:03On a reçu les deux, on va dire Macron parce qu'il n'est pas encore venu.
08:06Sianni, oui ou non ? Vous êtes endormie ou pas ?
08:09Je ne suis pas endormie, mais je suis très agacée.
08:11Ah, non, non, pas endormie.
08:14Régis, endormi ou pas ?
08:16Je suis endormi en premier mi-temps, je me suis réveillé à la cinquantième dans
08:19le temps fort.
08:20Globalement, vous êtes un peu roupillé ou pas ?
08:21Non, parce qu'à un moment, j'ai fait un rêve, des trucs comme ça, c'est oui.
08:25Stéphane, on est roupillé ou pas ?
08:27Oui.
08:28Le G ?
08:29Oui, je témoigne que Régis est roupillé.
08:31D'accord, très bien.
08:33Président, il n'y en a qu'une qui était énervée, donc je ne sais pas, on va regarder.
08:37Je rigole.
08:40Siany, vous l'affrontez qui, Régis, Stéphane ou Jérôme ?
08:45D'autre côté, Stéphane.
08:47Il y a une sorte de petite faiblesse, là, du général.
08:50Il n'a pas détruit les yeux de lui.
08:52Siany, vous n'avez pas roupillé, vous m'avez dit que vous étiez énervée.
08:57Donc, voilà, on y va.
08:59Ça m'a agacée parce que, vu le niveau de l'équipe d'Israël, je m'attendais
09:03quand même à ce que l'équipe de France fasse le boulot.
09:07Elle a eu les occasions pour le faire.
09:10D'ailleurs, c'est ce qui m'a tenue un petit peu éveillée.
09:12Il y a eu quelques occasions, comme celle de Kanté, comme celle de Barcola
09:16qui est loupée, les occasions de Kamavinga en deuxième mi-temps.
09:20Donc, ça veut dire qu'il n'y a pas eu, ce n'était pas le néant.
09:22Mais c'est évidemment très insuffisant et ça m'énerve, ça m'agace profondément
09:25de voir que l'équipe de France n'est pas capable de faire mieux
09:27contre une équipe, certes, qui jouait bloc basse, certes, qui a bien défendu
09:30et qui a eu un bon gardien.
09:32Mais je m'attendais à beaucoup mieux ce soir.
09:34J'ai cru voir un ossement de sourcils de la part de votre rival, le général.
09:38Qu'est-ce qu'il se passe, Gégé ?
09:40Vous avez manipulé votre sonnerie, mon cher Olivier,
09:42au moment où Siani parlait. Quelle bande d'élégance !
09:45Sinon, au niveau des arguments...
09:48Je viens de manger 10 secondes.
09:51J'admirais Siani qui parvenait à se concentrer sur le match
09:54et à nous analyser de façon brillante.
09:57Le football, c'est du partage, c'est de la joie, c'est des émotions.
10:00C'est tout ce qu'on n'a pas eu ce soir.
10:03Avant, on ne l'a pas eu dès l'entame, on ne l'a pas eu pendant
10:06et on ne l'aura pas après.
10:09Quand savez-vous, vous avez ronflié.
10:14Est-ce que vous êtes endormi ce soir ?
10:16Vous pouvez aller sur l'équipe Conaille.
10:18Vous voyez, il y a le petit truc.
10:20Vous avez dormi, donc on est en pleine forme.
10:22On regarde l'équipe du soir, vous y allez,
10:24et vous nous donnez vos impressions.
10:27Quel coeur !
10:29Ça chauffe un peu, déjà ?
10:30Oui, il y a déjà pas mal de réactions.
10:32On va aller voir les messages du président.
10:35Je suis plus du côté du camp des gens qui sont endormis.
10:39C'est un peu triste, bien sûr,
10:42parce que c'est quand même l'équipe nationale.
10:44Peut-être qu'il y a le contexte qui fait qu'on en est arrivé là,
10:47mais un minimum.
10:49Je trouvais que ça manquait d'intensité, ça manquait de tout.
10:52Il n'y a pas de plan de jeu de base avec cette équipe.
10:55Quand il y a des matchs comme ça, on s'ennuie royalement.
10:59Il n'y a pas une base pour se dire
11:02qu'on va s'appuyer sur ça
11:04pour créer quelques montées d'adrénaline
11:08pour les gens qui nous regardent.
11:10Chacun fait un peu son truc.
11:12Quand d'un coup il y a eu un coup de réveil,
11:16un truc d'un côté, un truc de l'autre,
11:18mais collectivement je ne vois rien.
11:20C'est très ennuyeux.
11:22Je me suis fait un petit point à la con.
11:24Après, à l'heure des charges, ils enchaînent des matchs.
11:27Les matchs, à un moment donné, ça ne ressemble plus à grand chose.
11:31Il y a beaucoup trop de matchs.
11:33On en a parlé hier.
11:35Forcément, les joueurs sélectionnent un peu leurs matchs.
11:38Celui-là faisait partie des matchs
11:40qui passaient après beaucoup d'autres sur la saison.
11:43J'ai fait un petit point à la pause
11:45en me disant qu'est-ce que tu retiens de ça.
11:48Je me souviens quand même que j'ai failli être pris par ce match.
11:51Au début, j'ai dit tiens, c'est marrant cette équipe de France.
11:53Elle va presser, elle va aller chercher.
11:55Elle est plus haute, plus active.
11:57Je trouvais que le 4-4-2,
11:59il y avait un peu d'olisées
12:01qui se baladaient un peu sous en alcoolomanie.
12:03Je trouvais qu'ils occupaient bien les espaces.
12:05C'était assez cohérent.
12:07L'autre truc, c'est que ça manquait rapidement.
12:09Je me dis que ça manque un peu d'étincelles.
12:11C'est le jeu de conservation
12:13qui n'est pas le fort des bleus.
12:15Mais au début, j'ai trouvé qu'il y avait un truc.
12:17Oui, parce que quand même,
12:19tu es au Stade de France.
12:21Je vois raison.
12:24Moi, la théorie de l'impasse, je l'entends tout à fait.
12:26La théorie de l'impasse, même inconsciente.
12:28Parce que les gens vont dire,
12:30avec beaucoup de démagogie parfois,
12:32oui, mais quand tu es en bleu...
12:34Parfois, dans une saison,
12:36effectivement, tu fais l'impasse, même inconsciemment,
12:38sur un match. Ce soir, c'est vraiment ce que j'ai ressenti.
12:40En revanche, il y a des joueurs
12:42qui n'ont pas encore perdu définitivement gros.
12:44On attendait des joueurs
12:46qui n'ont pas été très bons,
12:48qui sont en méforme en ce moment.
12:50Olisée, catastrophique.
12:52Jérôme, qui confirme son premier trimestre
12:54plus que pénible.
12:56Colomoigny,
12:58Colomoigny,
13:00qui rentre dans le rang.
13:02Jérôme, c'est un peu en clair-obscur,
13:04Barcola, parce que Barcola, on parle quand même
13:06des meilleurs buteurs de Ligue 1.
13:08Son premier trimestre est en clair-obscur.
13:10C'est-à-dire, c'est deux matchs bons
13:12pour cinq pas bons.
13:14Parce qu'effectivement, quand il marque, il en marque deux ou trois.
13:16Au niveau du classement des buteurs,
13:18c'est la vie.
13:20Il fait des bons matchs, et d'un coup, il disparaît.
13:22Mais le ratio,
13:24c'est pas régulier.
13:26Je pense que,
13:28notamment à Olisée, il y a des joueurs qui ont perdu gros ce soir.
13:30Et après, j'achète le ballon.
13:32Je suis même inquiet pour la suite.
13:34Parce que je me dis, c'est quoi après ?
13:36Et à moyen et à plus long terme.
13:38Mais la théorie de l'impasse,
13:40il faut l'entendre.
13:42On ne montre pas du doigt à vous.
13:44Je suis d'accord
13:46avec la théorie des faillances individuelles.
13:48On y reviendra, parce que j'ai bien regardé la rivière.
13:50Mais sur ce que tu disais, Mémé,
13:52par rapport à l'intensité
13:54du début du match...
13:56Au tuto à l'animateur.
13:58J'ai toujours tutoé Mémé, moi.
14:00C'est un américain, vous savez.
14:06Tu l'as vu, l'intensité ?
14:08Non, l'intensité, elle est plus active.
14:12Ils sont allés les chercher.
14:14A partir du moment où il y a une équipe qui joue bloc bas,
14:16l'autre joue bloc haut.
14:18Ce que j'ai reproché...
14:28Je n'ai pas dit que c'était l'intensité
14:30du Liverpool de Klopp.
14:32Ils vont les chercher, c'est nouveau.
14:34Ce que je leur reproche, c'est d'avoir eu
14:36très peu de temps fort.
14:38D'habitude, quand il y a un bloc bas,
14:40avec une équipe qui joue au ventre devant,
14:42il y a une forte mobilisation,
14:44où ça maioche un peu plus que d'habitude.
14:46Là, il y en a eu un,
14:48c'était à la 51ème minute,
14:50ça a duré 2 minutes,
14:52et dans le temps additionnel,
14:54les dernières occasions...
14:56Tu as un temps fort de 2 minutes
14:58à la 50ème minute,
15:00et tu as un temps fort à la fin des arrêts de jeu.
15:02Et sur 97 minutes ?
15:06J'ai l'impression que Jovali va me tomber dessus.
15:08Je n'ai pas dit l'intensité,
15:10j'ai dit l'équipe active.
15:12Après, vous m'avez fait dire l'intensité.
15:14Bon, Jovali, vous pouvez me tomber dessus.
15:16C'est ma semaine.
15:20Je vous découvre une nouvelle profession
15:22que vous me reprochez parfois,
15:24d'être le nouveau défenseur de Didier Deschamps.
15:26Pour le coup, moi, sur cette première période,
15:28j'ai trouvé ça affligeant de nullité.
15:30Je ne vais pas cacher les mots.
15:32Dans l'intensité, c'était zéro.
15:34Un déchet technique hallucinant.
15:36C'est-à-dire que Michael Olizé,
15:38j'adore ce joueur.
15:40Honnêtement, je l'ai vu pour la préparation
15:42des Jeux Olympiques.
15:44C'est un joueur qui est éblouissant,
15:46mais il avait été pas bon du tout
15:48sur le dernier rassemblement.
15:50Là, son match ce soir,
15:52ça pose question une nouvelle fois.
15:54Vous savez tous que j'adore Bradley Barcola.
15:56Il n'a rien fait ce soir.
15:58Ça a été catastrophique.
16:00Moi, la première période,
16:02je n'ai pas pu dormir parce que j'étais au stade,
16:04et le rythme de la rencontre
16:06était catastrophique.
16:08Sur les 45 par minutes,
16:10c'était flippant.
16:12– Vous aurez croisé, très certainement,
16:14dans quelques minutes, Dié Deschamps.
16:16Giovanni, laissez-le à l'antenne.
16:18Vos bleus ont-ils été affligeants de nullité ?
16:20J'ai retenu votre intervention.
16:22– C'est une bonne question, ça.
16:24– C'est super.
16:26– Giovanni ! Giovanni !
16:28Entre nous, comme ça !
16:30Vos bleus ont...
16:32C'est vrai qu'elle est dure.
16:34Vos bleus ont-ils été affligeants de nullité ?
16:38– Pourquoi vos bleus ont-ils été affligeants de nullité ?
16:42– Et pourquoi vous n'avez rien changé ?
16:44– Joe, ce n'est pas le genre à se dégonfler.
16:46On le connaît.
16:48– Il va le faire.
16:50– Éventuellement, si vous sentez bien la réponse,
16:52pensez-vous à démissionner, mais c'est après.
16:54C'est vraiment si vous sentez enfin...
16:56Giovanni, on vous envoie au feu,
16:58on est désolé.
17:00– On a déjà Hippo qui est très en colère.
17:04Terminé les bleus pour moi,
17:06marre de ces purges.
17:08Aucun fond de jeu.
17:10Il ne mérite pas qu'on perde notre temps à les regarder.
17:12– C'est une demande de divorce, là.
17:14– Ah oui, on peut dire ça.
17:16On a Héraclite qui parle de dix plots bleus ce soir
17:18et qui demande qui est le chef d'orchestre.
17:20Et puis enfin, cette question de Missy.
17:22Est-ce que ce sont les Israéliens qui sont bons
17:24ou est-ce que ce sont les Français qui sont mauvais ?
17:26– Est-ce qu'on peut répondre à cette question ?
17:28Le tableau de statistiques, là,
17:30pour cette question-là, on peut assez facilement répondre.
17:32– Oui, ben voilà.
17:34Mais Stéphane demande pour répondre aux téléspectateurs
17:38par souci de transparence, il demande.
17:40– Non mais l'équipe d'Israël...
17:42– Les statistiques, le tableau...
17:44– Elle joue son match avec un gardien qui fait
17:46quatre arrêts assez incroyable.
17:48Évidemment.
17:50Mais est-ce qu'on pouvait s'attendre à un autre match d'Israël ?
17:52Non ?
17:54– On a vu des équipes d'Israël un peu plus...
17:56– On sent qu'il y a un peu de talent quand même, mais...
17:58– Récemment ?
18:00– On ne l'a pas vu.
18:02– Non, non, je ne sais pas, je pense que vous avez des Benayoun,
18:04vous l'avez peut-être un peu vu.
18:06– Non, non, oui, mais pas sur cette campagne-là de l'innovation.
18:08C'est le match auquel on peut s'attendre.
18:10– Il n'y a pas d'attaquants, donc...
18:12– Stéphane, vous avez demandé les stats.
18:14Les stats vous sont apportées sur un plateau.
18:16– Sur un plateau, oui.
18:18– 72 ballons touchés par les Français dans la surface adversée.
18:20– Je n'ai jamais vu ça.
18:22– C'est incroyable quand même.
18:24– Moi, ce que je me pose comme question,
18:26et je la pose à Jo et à Jérôme,
18:28quels peuvent être les ressorts de motivation sur un match comme ça,
18:30pour les joueurs ?
18:32– Non, mais ce n'est pas facile.
18:34– À part celui qui veut se dire,
18:36moi j'ai vraiment une chance à saisir, un truc.
18:38– Après tu l'oses.
18:40– C'est un projet très individuel dans un désert collectif,
18:42même ce questionnement-là.
18:44– Le désert collectif, il y est souvent en sélection,
18:46malheureusement depuis pas mal de temps.
18:48Et donc après, par rapport à l'intensité du match,
18:50par rapport à ce que tu vas chercher dans les compétitions,
18:52comme ils sont plutôt bons dans ces moments-là,
18:54ils se transcendent et ils y arrivent.
18:56Là, sur des matchs comme ça,
18:58si tu n'y arrives pas à te monter l'adrénaline
19:00avant le match, personnellement,
19:02eh bien tu n'as pas grand-chose,
19:04parce qu'il n'y a pas de base, pour moi, dans cette sélection.
19:06Après, tu as raison,
19:08moi je pense qu'il y a certains joueurs
19:10qui pouvaient tirer un peu plus leur épingle du jeu,
19:12qu'on n'a pas assez vu.
19:14Au moins, se montrer, oui.
19:16Les jeunes qui arrivent, se montrer un peu plus
19:18sur certaines actions, même l'attitude.
19:20Je trouve que sur l'attitude, on aurait dit
19:22un mec qui a 50 sélections, déjà.
19:24Il faut presque que la démarche soit un peu égoïste.
19:26Pour qu'on vibre, il faut
19:28qu'il y ait 3, 4, 5 démarches presque égoïstes,
19:30parce qu'effectivement, le cadre
19:32collectif n'existe quasiment jamais.
19:34Et tu n'as pas ce joueur,
19:36ce soir, surtout
19:38dans la ligne offensive,
19:40qui a eu ça.
19:42Comment, quand il est rentré ?
19:44C'est ça, mais trop tard, je trouve que les changements ont été faits tard.
19:46Quand tu vois les profils alignés...
19:48Je ne comprends pas pourquoi ils ne changent pas plus tôt.
19:50C'est un peu agaçant.
19:52Il y a du monde sur le bord.
19:54J'ai les changements de Didier.
19:56Coaching, 71ème minute,
19:58triple changement, un concours, Rabiot.
20:00C'est très tard.
20:02Par rapport à ce qu'on voit,
20:04c'est une éternité, en fait.
20:06C'est une façon de laisser la chance au gars qui l'a mis d'entrée.
20:08C'est 65 minutes
20:10comme ça,
20:12où les mecs ne font rien.
20:1465 minutes, c'est largement suffisant.
20:16Ce qui est fou, c'est que la moitié
20:18des titulaires sont des joueurs
20:20qui ne le sont pas d'habitude.
20:22D'ailleurs, on est tous d'accord pour dire que, dès que Coman est rentré,
20:24on a vu le début
20:26d'un petit quelque chose.
20:28Giovanni, vous voulez revenir sur ces changements ?
20:30Vous voulez saluer l'entrée de Coman ?
20:32Vous voulez lui dire quoi ?
20:34Et le concours.
20:36Oui, l'entrée de Kingsley Coman,
20:38elle a été bonne.
20:40Je pense qu'il aurait pu effectuer des changements
20:42plus tôt, effectivement, le sélectionneur.
20:44Pour vous dire, par rapport
20:46au timing réel
20:48des changements,
20:50les 3 changements, 5 minutes auparavant,
20:52il n'y a pas eu d'arrêt de jeu.
20:54Les 3 joueurs se sont échauffés
20:56en maillot sur le bord de la pelouse.
20:58Ils ne pouvaient pas rentrer.
21:00Je pense que c'était 5 minutes plus tôt.
21:02Il aurait dû les faire un quart d'heure plus tôt.
21:04La première question,
21:06vos bleus ont-ils été affligeants de nullité ?
21:08Avez-vous trop tardé à faire les changements ?
21:10Ce sera donc la deuxième question.
21:12Il y a eu ce petit fil rouge entre Giovanni
21:14qui va retrouver son sélectionneur adoré.
21:16Je crois qu'il y a un bleu qui a réagi au micro TF1.
21:18Jules Koundé.
21:20Il y a de la frustration, de la colère,
21:22un petit peu de tout. On n'a pas fait un bon match du tout.
21:24On a eu des occasions, mais on n'a pas mis
21:26ce qu'il fallait. C'est la raison pour laquelle on fait nul ce soir.
21:28On a préparé un petit truc
21:30ce soir. Je ne sais pas si on est prêts en régie.
21:32C'est comme ça. Je suis désolé.
21:34Je m'ai passé par la tête.
21:36C'est la petite palette
21:38de Joan Mikou.
21:40On a une petite palette.
21:42Est-ce qu'elle est prête ou pas ?
21:46Le président n'a pas dormi pendant le match.
21:48Obligé de regarder
21:50certains trucs.
21:52Vous méritez d'être président.
21:54J'ai été bien assisté.
21:56On salue Nicolas Barth.
21:58Ça porte sur quoi ? Est-ce qu'il y a une idée générale
22:00qu'on doit à peu près comprendre ?
22:02Déjà, on a vu
22:04souvent les attaques
22:06françaises où ça passait
22:08sur quelques actions. Des ballons par-dessus
22:10la défense israélienne qui était peut-être
22:12un plan de jeu ou pas. Mais ça a plutôt bien fonctionné.
22:14Il y a eu quelques opportunités.
22:16Après, il y a eu des phases de jeu où
22:18on pouvait accélérer un peu plus. Là, on le voit.
22:20Des ballons assez longs.
22:22Celle-là, pas trop.
22:24Colomoni qui est lancé.
22:26Ça va finir par une frappe
22:28d'Olizé. Même s'il était légèrement hors-jeu
22:30sur cette occasion. Mais on l'a vu plusieurs fois.
22:32Des enchaînements où des ballons par-dessus.
22:34Encore une fois, Kamavinga avec la tête.
22:36Peut-être que Colomoni pouvait faire mieux.
22:38Mais c'était difficile.
22:40On sentait qu'il y avait une idée quand même.
22:42De prendre l'espace dès qu'il pouvait
22:44dans le dos d'Israël.
22:46Ça, c'était un premier point.
22:48Ensuite, un jeu où
22:50Deschamps, même à la mi-temps,
22:52il est intervenu en disant que ça manquait
22:54d'intensité, de rapidité dans le jeu
22:56et d'initiative. Ça, c'est le deuxième
22:58point peut-être qu'on va enchaîner.
23:00Allez-y. Vous avez le contrôle de l'initiative.
23:02La prise d'initiative et la prise de risque.
23:04On voit que c'est un jeu assez latéral.
23:06Assez stéréotypé, je trouve.
23:08Il n'y a pas de solution pour aller vers l'avant.
23:10Il y en a. Et quand on l'a,
23:12on ne cherche pas à aller vers...
23:14Là, tu peux chercher cette zone-là avec Kanté
23:16et Olizé qui enchaîne cette course.
23:18Ou cette deuxième
23:20possibilité avec Zahir Heimrich
23:22qui peut chercher à casser
23:24ces lignes-là, de jouer dans le dos d'Israël
23:26et puis ça repart en arrière.
23:28Souvent, ça a été ça. Beaucoup de touches de balle.
23:30On repartir à l'opposé.
23:32Il n'y a pas de...
23:34Tu ne fais pas de décalage. Tu ne trouves pas de solution.
23:36Et on voit que le rythme aussi
23:38des courses et des passes,
23:40même le temps que le ballon reste dans les pieds
23:42de chaque joueur, c'est un temps fou.
23:44On voit quand même un gars toucher 4-5 fois le ballon
23:46revenir dans la même zone.
23:48Ils vont le faire. Après, je crois
23:50dans la suite de l'action, il y a une possibilité de jouer
23:52un appui et
23:54d'enchaîner vers l'avant et ça va être fait.
23:56C'est la possibilité de pouvoir te créer quelque chose.
23:58Un appui, une balle sur un côté.
24:00Et ils ne l'ont fait que très peu, souvent.
24:02Et puis là, Ulysée qui arrête un peu son contrôle
24:04qui n'amène pas la rapidité qu'il faut.
24:06Là, cette passe, elle est bonne.
24:08Et puis après, Koundé, là, c'est pareil. Je ne comprends pas
24:10pourquoi il prend son temps. Là, tu peux aller chercher
24:12cette zone. Zahir Hemry,
24:14eh bien non, il va contrôler. Il va
24:16repartir en arrière. On va le voir sur une autre majorité.
24:18Là, tu as deux possibilités encore.
24:20Ou Zahir Hemry qui donne à Ulysée ou Ulysée directement.
24:22Eh bien non, on va repartir
24:24et aller sur Kanté.
24:26Donc voilà, il y a eu pas mal d'opportunités
24:28pour les Bleus de pouvoir
24:30aller de l'avant. Et l'air
24:32de rien, ces petites passes qui vont passer
24:34dans le dos, ça te met de la vitesse et de l'accélération
24:36dans le jeu. Et on ne l'a pas eu assez souvent
24:38dans la première mi-temps.
24:40Je ne parle pas d'Hernandez parce que là, il faut aussi qu'on en parle.
24:42C'est peut-être pire. C'est un vrai problème.
24:44C'est peut-être pire.
24:46Entre le Hernandez qu'on a découvert avec Bonheur au début.
24:48On disait, tiens, il joue avec un cinquième attaquant.
24:50Sauf qu'en ce moment, j'ai un joueur offensif en club
24:52qui est extraordinaire, c'est Jules Koundé.
24:54Je n'ai pas vu ça une seule fois
24:56ce soir.
24:58Vous l'avez vu ?
25:00L'une des actions sélectionnées,
25:02c'est drôle.
25:04L'avant-dernière action.
25:06Moi, ce que je regardais, c'est les attaquants.
25:08Ils font des appels au moment où ils ne vont pas pouvoir recevoir
25:10le ballon parce que le dit passeur
25:12n'est jamais orienté pour le passer.
25:14Mais les mecs font quand même les appels.
25:16Donc déjà, il y a des situations.
25:18Et le moment où Koundé, côté droit,
25:20va s'entrer, il vise la zone qui est
25:22juste derrière Zahir Ebri.
25:24Là aussi, je trouve que
25:26sur le jeu au collectif et les connexions au passeur
25:28ou les connexions à l'appel,
25:30c'est du rail.
25:32C'était brillant quand même.
25:34Il s'endormait à la 35ème minute.
25:36Puisqu'après, il n'y a plus aucune image du match.
25:38Mais c'était quand même une séquence
25:40très brillante.
25:42C'est une question de la régie et de la technique.
25:44On ne peut pas aller non plus jusqu'à la 90ème.
25:46Quand vous prenez la compo de départ des Bleus,
25:48vous parliez tout à l'heure de manque d'étincelles.
25:50Vous voulez qu'elles viennent d'où ?
25:52Et de quoi ?
25:54Vous avez trois milieux
25:56qui sont des bons joueurs
25:58mais qui ne font rêver personne.
26:00Qui ne font rêver personne ?
26:02Kamavinga, Zahir Ebri et...
26:04En termes de créativité,
26:06qu'est-ce que tu attends
26:08de Kamavinga,
26:10de Zahir Ebri ?
26:12Kamavinga, Zahir Ebri, Kante.
26:14C'est de ça que je...
26:16Et effectivement, on a des latéraux
26:18qui ne font pas un centre.
26:20Donc...
26:22Stéphane, attendez !
26:24C'est pour ça que moi...
26:26C'est pour ça qu'il y a eu Pogba.
26:28Siani, Siani !
26:30Siani, elle parle sur Stéphane
26:32et après elle ne peut plus parler.
26:34Les meilleures actions de l'équipe de France
26:36sont venues de Kamavinga.
26:38Toutes les frappes qu'il a essayées de loin
26:40pour contourner ce bloc bas.
26:42Et Zahir Ebri a eu une balle de but
26:44avec un super arrêt du gardien.
26:46C'est quasiment les deux plus jeunes de l'équipe de France
26:48qui ont eu la chance de gagner ce soir.
26:50Siani, c'est des instantanés de leur match
26:52qui sont justes.
26:54Première vraie frappe française,
26:56deuxième mi-temps Kamavinga.
26:58C'est pareil, face à ce bloc-là,
27:00t'es 45 minutes sans prendre ta chance une fois.
27:02Stéphane, c'est vrai que...
27:04Au début des occasions, c'est lui.
27:06Les ballons par-dessus la défense,
27:08c'est comme à lui, il en met deux.
27:10C'est les deux joueurs peut-être
27:12qui ont été gros ce soir.
27:14Je suis d'accord sur les milieux de terrain
27:16donc c'est pas à eux qu'on demande l'étincelle.
27:18Par contre, je suis pas d'accord avec Stéphane
27:20quand il dit « D'où vouliez-vous que l'étincelle vienne ? »
27:22Ben si, t'as Barcola
27:24et t'as Michael Olysée quand même.
27:26C'est deux joueurs dont tu attends l'étincelle.
27:28C'est deux déceptions.
27:30T'attends quoi ? On va leur donner le ballon
27:32et ils vont faire un numéro ? Barcola l'a fait une fois d'eux.
27:34Mais non, mais c'est des joueurs qui sont capables
27:36d'éliminer par le dribble ou par la passe.
27:38C'est ce qu'ils font toute la saison.
27:40C'est très juste, c'est la lenteur du jeu,
27:42c'est juste le fait qu'il y a un nombre de fautes techniques
27:44qui sont pas prises l'une après l'autre.
27:48Elle se multiplie.
27:50Moi, c'est ce que je repense à Jair Emery,
27:52à Kanté, même à Demavinga.
27:54Tu as dit qu'il n'y avait pas les joueurs sur le terrain
27:56pour créer l'étincelle.
27:58En termes de justesse technique, c'est pas lui.
28:00Oui, je suis d'accord avec toi-même.
28:02Barcola, il est capable souvent,
28:0480% de son, Barcola,
28:06c'est d'aller dans le 1 contre 1.
28:08Moi, je te rejoins, je pense qu'Olysée
28:10peut faire le travail de Griezmann,
28:12mais pour le moment, on ne le voit pas.
28:14Après, il faut du temps, c'est l'équipe de France,
28:16il y a un point supplémentaire.
28:18Je trouve que ce soir, on attend autre chose.
28:20On attend autre chose de lui.
28:22Moi, je l'adore, mais au niveau de l'attitude,
28:24c'est moins cher.
28:26Joe nous dit qu'on l'a souvent vu bon.
28:28Il y a eu la campagne Espoir,
28:30mais là, depuis qu'il est en or,
28:32on n'a rien vu.
28:34Ça fait un mois qu'il n'avance plus
28:36physiquement au Bayern.
28:38Stéphane, par rapport aux images
28:40qu'a commentées sur la palette,
28:42à la fin, vous avez terminé
28:44sur des passes,
28:46la passe de Koundé,
28:48la passe de Zahir Hemry,
28:50là, pour éclairer le jeu,
28:52on est dans la logique du jeu,
28:54on est juste dans un truc de personnalité,
28:56on ne nous demande pas de faire une passe
28:58à la Chavie ou à la Niesta,
29:00de deviner de l'espace, il n'y en a pas.
29:02Là, pour être très sérieux,
29:04sans blaguer Olivier,
29:06je trouve que sa démonstration est brillante,
29:08parce que ce ne sont pas forcément
29:10des passes extraordinaires,
29:12ce sont des passes simples,
29:14qui ne sont pas faites.
29:16C'est le sens du jeu,
29:18la philosophie du jeu.
29:20Après cette sélection,
29:22je trouve qu'on ne crée plus
29:24ces joueurs-là, ou très très peu.
29:26Mais eux, ils peuvent le faire quand même,
29:28les mecs, dans ce qu'on voit.
29:30Est-ce qu'on voit Zahir Hemry,
29:32honnêtement ? Moi, Zahir Hemry,
29:34pour moi, c'est une énigme, déjà.
29:36Sur un match contre l'Israël, je vois bien.
29:38C'est une énigme.
29:40Qu'est-ce qu'il profite ?
29:42Qu'est-ce qu'il apporte ?
29:44C'est un joueur qui compense beaucoup,
29:46qui se projette, qui n'a pas peur d'aller dans la surface adverse.
29:48C'est un gamin qui a 18 ans,
29:50parce qu'il fait à son âge.
29:52On a des milieux qui courent.
29:54C'est vrai que ça court.
29:56Si on se contente de ça,
29:58aujourd'hui,
30:00si c'est canter le milieu emblématique
30:02du football français,
30:04aïe, aïe, aïe !
30:06Vous parliez depuis tout à l'heure des créateurs.
30:08Je vous disais, il y en a plus.
30:10Tu fais un milieu
30:12Rabiot, Chouameni,
30:14Olizé. Ce soir, c'était après le débat.
30:16Rabiot, vraiment ?
30:18Je pense que Rabiot, oui,
30:20c'est quand même autre chose.
30:22Il y aura plus de brillance avec Rabiot,
30:24Chouameni, Olizé ?
30:28Tu trouves que Rabiot
30:30est un meilleur technicien que Camavinga ?
30:32Je pense qu'il est techniquement beaucoup plus juste.
30:34Que Camavinga ?
30:36J'aimerais bien l'avis du président.
30:38Camavinga sur qui ?
30:40Sur Rabiot, techniquement.
30:42Il y a un océan ?
30:44Je ne sais pas. Moi, je préfère Rabiot aussi.
30:46Il va pouvoir rentrer.
30:48Le match de ce soir de Camavinga,
30:52il n'est pas quand même extraordinaire.
30:54Il y a beaucoup d'erreurs techniques.
30:56Sur la palette de Jo,
30:58le meilleur incriminé,
31:00c'est surtout Koundé.
31:02C'est cette action-là.
31:04Je trouve qu'il y a beaucoup d'actions
31:06où tu peux faire ce genre d'action.
31:08Ils ne le font pas.
31:10Ce qui se passe dans la tête d'un international
31:12qui joue au Barça,
31:14qui joue un match en équipe de France
31:16et qui donne l'impression de ne pas vouloir jouer.
31:18Mais c'est les deux latéraux.
31:20Il n'y a pas de combinaison dans cette équipe.
31:22Je pense que c'est un point de motivation.
31:24Je trouve qu'il n'y a pas eu
31:26d'équipe comme ça.
31:28Tu pourrais essayer de faire plus de choses.
31:30Ça ne vient pas d'un coup du jour au lendemain.
31:32C'est aussi l'esprit des joueurs.
31:34Ce soir,
31:36je ne vais pas tomber sur Olizé.
31:38Olizé, sur un match comme ce soir,
31:40si tu ne touches pas assez de ballons,
31:42tu dois aller les chercher.
31:44Tu dois te montrer à demander les ballons
31:46aux trois milieux qui, pour moi,
31:48ne sont pas des créateurs.
31:50Il a apporté du dynamisme.
31:54On va aller voir Giovanni.
31:56Sur l'imprécision, le déchet technique,
31:58je ne sais pas comment le libérer.
32:00Je crois que c'était Stéphane ou Jérôme
32:02qui avaient dit ça.
32:04Vu du stade, là encore, Giovanni.
32:08C'était frappant.
32:10Je trouve que c'est ça.
32:12En première période, au-delà de l'intensité,
32:14on sera tous d'accord.
32:16On peut débattre de la motivation ou non
32:18par rapport au calendrier.
32:20Ce qui m'a frappé,
32:22c'est le contrôle,
32:24le fait d'être jamais dans le bon sens,
32:26l'orientation du corps,
32:28les passes qui sont un peu derrière.
32:30Tout ça, ça freine.
32:32Stéphane parlait de cette image
32:34de petites erreurs qui font
32:36que les actions sont d'une lenteur infinie.
32:38Au stade, c'était le même ressenti.
32:40Celui qui symbolise ça,
32:42parce qu'on en attend un peu plus,
32:44parce qu'à un moment,
32:46c'est bien de jouer au Real Madrid,
32:48c'est Kamavinga.
32:50C'est un joueur qui, dans les pieds,
32:52a des qualités et qu'on doit le voir.
32:54Mais il ne peut pas être comme ça.
32:56Il arrive à prendre un jaune,
32:58il est suspendu contre l'Italie.
33:00C'est quelqu'un qui a beaucoup de caractère,
33:02qui réclame plus, qui voudrait être titulaire.
33:04Mais quand on voit ça,
33:06on comprend pourquoi il n'est pas titulaire au Real
33:08et pas titulaire en équipe de France.
33:10Il parle d'une énorme déception
33:12et d'une énorme frustration.
33:14On a eu tellement d'occasions,
33:16on a perdu du temps en étant trop mous.
33:18Surtout en première mi-temps.
33:20Malgré la qualification,
33:22il ne faut pas du tout être fier
33:24de ce match-là.
33:26Mais ça aussi,
33:28c'est des analyses d'après-match.
33:30Quand ils sont sur le terrain,
33:32ils attendent quoi pour réagir ?
33:34Je n'arrive pas à comprendre ces analyses d'après-match.
33:36C'est le syndrome Marquinhos.
33:38C'est de la com', ça.
33:40C'est chiant d'entendre ça.
33:42Ils font ça, ils parlent à la presse.
33:44C'est lucide.
33:46Bien sûr que c'est lucide.
33:48Heureusement qu'ils ne se sont pas embouillés
33:50en disant que c'est important d'appliquer.
33:52Je n'attends pas que les joueurs
33:54arrivent après le match pour nous expliquer
33:56que ce n'est pas bien ce qu'ils ont fait,
33:58qu'on n'a pas fait si.
34:00Qu'est-ce qu'ils ont apporté dans le match ?
34:02Coudé.
34:04C'est pareil, c'est des mecs vécus en équipe de France.
34:06Quand tu vois que ça ne marche pas,
34:08essaye de mettre du rythme, parle aux joueurs.
34:10Surtout que Coudé peut plus le faire qu'Honaté.
34:12Oui, par exemple.
34:14C'est compliqué de venir s'interpeller à chaque fois.
34:16Tu peux le faire aussi.
34:18Quand je vois Liverpool,
34:20quand je vois Manchester City,
34:22tu vois quand même des arrière-centraux
34:24qui prennent des initiatives.
34:26Ces joueurs-là, aujourd'hui...
34:28Honaté a été en prendre de la tête, des ballons.
34:30Oui, mais le ballonner,
34:32je veux dire...
34:34Je ne sais pas.
34:36Surtout quand il y a l'offensivement,
34:38c'est quand même pas très violent en face.
34:40Elle a joué 8 matchs sur 10,
34:428 fois sur 10,
34:44ils jouent des équipes pourboires,
34:46qui ne veulent pas jouer.
34:48Et on n'a pas, effectivement,
34:50le fond de sauce qui nous permet,
34:52dans ces matchs-là, d'être...
34:54Ils sont meilleurs, oui.
34:56Je fais fan, ils ont réussi.
34:58Ils répondront mieux contre l'Italie.
35:00À l'aller, ils leur ont mis 4 buts.
35:02Ils ont réussi à l'aller.
35:04Je pense que j'étais là.
35:06On n'a pas grimpé au rideau.
35:08Je crois que vous avez grimpé au rideau.
35:10Oui, vous avez dit que c'était pas mal.
35:12Moi, j'avais dit que c'était nul.
35:14C'est la première fois de ma vie.
35:16Témoignez-en.
35:18Stéphane, c'est Siani
35:20qui se rediffuse l'équipe du soir.
35:22Il y a 2 buts.
35:24C'est ça.
35:26Oui, c'est tout à fait ça.
35:28Konaté qui rate sa tête sur le corner
35:30à la 20e minute, puis l'on a raté une autre.
35:32C'est vrai, je suis en train
35:34de me repasser le travail.
35:36Tu t'en remets mort, le match bidon que c'était.
35:38J'avais plus d'esprit d'entreprise
35:40et d'initiative ce soir-là.
35:42Je pense que le débat,
35:44on ne va pas le refaire,
35:46mais on va clore le chapitre,
35:48c'était vos attentes par rapport à ça.
35:50Vous n'attendiez pas grand-chose
35:52et finalement, ce match-là,
35:54il n'y avait pas de choses comme ça.
35:56Moi aussi, j'ai regardé les émissions
35:58quand vous êtes là.
36:00Je me rassure.
36:02Mes amis,
36:04on va peut-être enchaîner.
36:06On va parler de Belgique-Italie.
36:08Siani ou Stéphane,
36:10qui gagne ?
36:12Siani, je pense que vous allez perdre.
36:14Non, mais j'imagine.
36:16Oh la volée !
36:18C'est historique.
36:20C'est historique.
36:22Je crois que vous avez battu le record mondial
36:24Hervé Penaud, qui avait marqué un jour
36:267%.
36:28Je refuse ce score. C'est un score quatarien.
36:30Ce n'est pas du tout pour moi.
36:32Je suis pour la démocratie, pour que les voix soient partagées.
36:34Je vous rends 40%.
36:36Merci, c'est gentil.
36:38On va vous appeler de la sergue.
36:40Ça va le faire réagir.
36:42Et ça va le faire démarrer.

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